Influence des saisons sur les rechutes???

Plusieurs personnes, dont Luciole qui pourra peut-être nous en dire un peu plus, font une corrélation entre les saisons et certaines rechutes. Je ne m'étais jamais posé la question, mais il serait peut-être bon de creuser un peu le problème. Je crois que Luciole parlait d'un médecin qui s'y intéressait, elle me corrigera si ce n'est pas ça...
Et vous, qu'en pensez vous???

Comme je l'écrivais sur le fil de luciole, je fais un peu la comparaison de ce cycle des 4 saisons à un deuil.....
Le "choc", changer son mode de vie, apprendre à vivre "autrement", au jour le jour, en passant par plusieurs étapes, de chaque saison, comme l'automne et sa "fameuse chute des feuilles", les fêtes de noël, etc.....
C'est un peu à tâton que nous y allons car c'est une situation inconnue, sans repère!!
Jusqu'à ce que l'année soit écoulée où les repères arrivent et nous pouvons nous baser sur l'année précédente!!
Voilà mon avis!!
A vous d'écrire

 

Chaque saison se caractérise par des fêtes qui lui sont propre, ces fêtes peuvent amener des souvenirs d'alcoolisation difficile à supporter ou à éviter.

-l'hiver, ce sont les fêtes de Noël

-le printemps, il y a Pâques et tous les ponts à rallonge qui invite à prendre quelques jours de vacances ou à sentir encore plus sa solitude. C'est aussi le début des terrasses qui donnent envie de s'y asseoir et de déguster nos boissons préférées.

-l'été, c'est le piège par excellence, les vacances, les rencontres autour d'apéros qui traînent tellement en longueur que la journée se passe finalement à boire l'apéro. Difficile de résister, en plus il fait chaud, on a envie de boire frais et le goût de la bière revient en force

-l'automne, c'est peut-être la saison la moins propice pour penser à l'alcool, le travail reprend, il y a peu de fête ou ce ne sont pas vraiment des fêtes alcoolisées: la Toussaint, Halloween . Il y a tout de même les vendanges mais c'est plus limité à certaines régions.

Il me semble que la saison la plus propice à la rechute serait l'été mais je ne sais pas si ça se vérifie statistiquement...

c'est vrai que chaque saison a son lot d'alcool qui s'y rattache :l'été avec les terrasses et les alcools pour se rafraichir,l'hiver avec les vins chaud a la montagne.Il y a aussi les boissons "incontournables qui accompagnent les barbecue ou les apéros vacances et les terribles fêtes de fins d'années qui allient l'alcool festifs a l'alcool pour supporter le devoir familial pour Noël
l'automne nous rend triste et déprimé a cause de la reprise du travail et les journées qui raccourcissent annonciatrices du froid et de la grisaille.Reste le printemps qui sort du lot,en tout cas,de mon point de vue

c'est vrai que outre notre propre histoire avec son lot de problèmes,les saisons et tout ce qui s'y rattache peut nous pousser aussi a la rechute si nous ne sommes pas assez armés pour les contrer

personnellement,je n'ai jamais vu mon combat sous l'angle des saisons mais cela peut effectivement jouer fortement

Selon une étude américaine (du Dr D. Watson), il n'y aurait aucune corrélation entre le temps qu'il fait et notre humeur.
En fait, ce serait culturel, on relie notre humeur au temps qu'il fait. IL pleut et je suis triste, c'est le temps, mais s'il fait beau et que je suis triste, je ne fais pas le rapport humeur/temps.

Selon P. Lemoine ( psychiatre et auteur des Troubles du sommeil, tout savoir pour bien dormir (Editions In Press, 2005) et de Dépression et Insomnie (Larousse, 2006), l'Homme est "né" au niveau de l'équateur où la température est quasi constante, puis il a colonisé la planète et donc dû s'adapter à d'autres climats. Ceci aurait développé notre sensibilité au climat. On remarque que les femmes seraient 4 à 5 fois plus sensibles au "blues automnale".

L'impact de la lumière est aussi très important.
Des études (in "The Lancet", n° 9348, 2002) ont prouvé que plus la luminosité est forte durant la journée, plus le cerveau produit de sérotonine. Or on sait que cette hormone est un régulateur de l’humeur. La photothérapie ou luminothérapie aurait même des effets positifs sur le moral dès le quatrième jour. En revanche, un déficit en sérotonine peut conduire à une dépression.

Source: psychologies.com, article: Nos humeurs tombent-elles du ciel ?

Ce n'est pas exactement les saisons, mais je trouvais le sujet interessant, surtout la luminothérapie, j'avais déjà cherché des appareils mais leurs coût m'avaient refroidi et j'aurais voulu essayé avant...

Il y a aussi un article sur la "5ème saison":

" Selon la médecine traditionnelle chinoise, la cinquième saison – une quinzaine de jours à la fin de l’hiver et au début du printemps, plus une autre quinzaine de jours à la fin de l’été et au début de l’automne – est une période de grande fragilité physiologique et psychologique."

article: "Bien traverser la 5e saison" toujours sur le même site.

Laurent,
Je te rassure les coûts des lampes ont énormément baissés, moi aussi il y a plus de 10 ans je regardais déjà, et je suis passée à l'acte au printemps.
Des prix accessibles, et crois moi cela fait un bien fou, lampe achetée auprès d'un site spécialisé et cela consomme très peu d'énergie contrairement à ce que l'on pourrait croire !
(Si tu veux des renseignements, je peux te répondre en mp.)
Désolée, j'étais hors sujet

Oui, ça m'interesse aussi mais tu peux écrire ici, tout le monde en profitera et pourra donner opinion!
J'en ai vu de 90 à 1500€.

L'hiver dernier, je cherchai plus des similateurs d'aube mais j'aurais aimé essayer avant d' en acheter.

Tu peux parler des bienfaits de ta lampe ici, pas de problème, je trouve que c'est une solution intéressante, le manque de lumière est vraiment un problème pour beaucoup de personne. Je sais que ce printemps où on se sentait toujours en hiver, mon médecin m'a prescrit de la vitamine D qui est indispensable et qui est fourni presque en totalité par le soleil...

Cette notion de cinquième saison m'intrigue et m'intéresse si tu as d'autres éléments là dessus, notamment pourquoi ils ont distingué ces 4 semaines des autres, j'aimerais bien le savoir...

Je m'étais donc renseignée plusieurs années auparavant et c'est vrai que les prix comme je l'ai indiqué était très élevés.
Nous avons tous eu un hiver long, et je ne parle pas du printemps pluvieux !!!!!!!!!!!!
Sensible à ses changements, envie de rien, j'ai cherché sur le net car je connaissais, j'ai étudié différents sites et différentes lampes.
Etant pas commande sur le net j'ai fait le tour des commerces de matériel para-médical pour avoir de l'info, de la doc et des recommandations et les prix.
Avec tous les éléments en main j'ai peauffiné sur le net et j'ai commandé par tél, en plus même marque que l'on me proposait en boutique mais avec des délais de trois à quatre semaines.
Deux jours après ma lampe était là ! (en promo en plus, et pas de frais de port)
Je peux dire que cela a énormément boosté mes envies d'entreprendre quelque chose peu importait le temps, éveillée beaucoup plus longtemps le soir, "recalée" mes phases de sommeil qui étaient en accordéon, redonné de l'appétit.
Elle était allumée sur mon bureau à côté de mon ordi, j'étais occupée à mon bureau, qq fois c'était 1/2H, 1H.
Le résultat je l'ai perçu au bout de trois semaines et il m'arrive certains jours de l'allumer si la luminosité extérieure n'est pas à mon goût.

Je ne sais pas si je peux mettre le nom du site (SOLVITAL) en plus ils font aussi des simulateurs d'aube.

Je ne regrette pas mon investissement mais il ne faut pas prendre les premiers prix.

INCONVENIENTS : c'est grand sur le bureau

Voili, voilà, contente.

Merci Olivia de nous en parler, je pense que ce doit être effectivement efficace pour les dépressions saisonnières...

Etant donné que je travaille à l'exterieur, je pense qu'un simulateur d'aube serait suffisant dans mon cas.

Tu as du mal à te lever ou la lumière est trop brusque ?

Le simulateur d’aube (lampe réveil) permet une synchronisation de l’horloge biologique en reconstituant un réveil naturel par une intensité lumineuse progressive sans l’agressivité et le stress des moyens de réveil habituels (sonnerie, radio) qui entraînent bien souvent des réveils difficiles et une fatigue matinale.

Toute personne, adultes comme enfants ou nourrissons, peuvent bénéficier, grâce au simulateur de l’aube, d’un endormissement et d’un réveil par la lumière, naturel et agréable.

Les simulateurs de l’aube ont été testés cliniquement .Ces tests cliniques ont démontré que les simulateurs d’aube apportent des résultats probants sur la sécrétion de cortisol (hormone anti-stress).

Le simulateur d’aube est également utilisé en pédiatrie pour le sommeil de bébé et lui permet de s’adapter à l’alternance jour / nuit et ainsi de faire ses nuits.

Rendez-vous à la boutique et retrouvez notre gamme de lampe réveil design



Le simulateur d’aube : un complément à la luminothérapie


Le simulateur d’aube est un excellent complément aux lampes de luminothérapie. Recréant les conditions naturelles du lever du jour et de la tombée de la nuit, c’est l’accessoire indispensable à des réveils sans stress et des endormissements sans contrainte.

Contrairement à la luminothérapie qui agit par une forte intensité lumineuse au niveau de la rétine, le simulateur lui va agir sur la variation de l’intensité lumineuse afin de préparer notre organisme à un réveil progressif et sans stress.




Les plus du simulateur de l’aube :
simulateur d aube comment ca marche
Le simulateur d’aube à des effets bénéfiques sur le corps et la personne.

Il permet notamment de :

faciliter l’endormissement
se réveiller sans stress
se rythmer sur les cycles jour/nuit (synchronisateur de notre horloge biologique)
d’éviter les réveils difficiles et les pertes d’énergie hivernales
d’agir en complément idéal des lampes de luminothérapie dans le cadre du blues hivernal
d'augmenter la sécrétion de cortisol, une hormone permettant de mieux réagir au stress.

Voili, je t'ai trouvé ce qu'il en dise.

J'ai eu une longue période de probleme de sommeil, pas de probleme pour m'endormir, quelques minutes par contre quelque soit le nombre d'heures de sommeil, je me réveillais fatigué...

Je ronflais, 92 ou 93 dB, apnée du sommeil (test avec apareil), j'ai été opéré ( voile du palais, cotérisation des amydales, ablation de la glotte), ça s'est amélioré... suffit de damander à ma femme...

C'etait en janvier 2012... après il y avait encore l'alcool et la depression...

Cette nuit, j'ai dormi 10h, j'aurais pu faire plus, celle qui vient va être courte puisque debout à 5h...

J'ai jamais aimé allé dormir et encore moins me lever!!!
Disons qu'avec quelques problemes en moins, ça va mieux quand même!

Je reviendrais la dessus, là au dodo!!!
Arf'!!

Voici le lien pour la 5ème saison:


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Les 2 périodes correspondent au retour et à la fin de la végétation ( pour les caducs) et des animaux avant leurs hivernations ou hibernations suivant les cas. C'est aussi le retour du soleil et son départ dans notre hémisphère...

Rassures toi Shale, ça parle pas de glace!!!
Arf'!!

Merci pour le fil, je n'avais jamais entendu parler de cette cinquième saison... 

Rien de neuf sur l'influence des saisons?... 

Bonjour a vous,

En parcourant le forum, je vois ce fil très intéressant

Il m'a donné matière à réflexions

Au cours de mon parcours d'abstinente, j'ai appris bien des choses sur ma maladie "l'alcoolisme"
Notamment les défauts de caractère alcoolique que j'ai mal distillés dans bien des domaines de ma vie ( ressentiment, malhonnêteté, critique, apitoiement sur mon sort, intolérance, jalousie, colère, peur .......)

Ces défauts, je les ai vu surgir à l'occasion des fêtes ou réunions de famille, au travail, dans mes relations amicales ......

Alors bien sur, a chaque saison y a une ou plusieurs Traditions de la vie aux quelles on ne peut se soustraire pour ne pas être hors du social

Personnellement, des mon 1er jour d.abstinence, je n'ai plus jamais pensé à l'alcool
Seul, le mot "abstinence" s'est imposé à moi et c'est gravé dans mon esprit

Donc, pour toutes ces Traditions familiales ou autres, je me suis protégé par la vigilance de cet alcool présent et ce sans que ça me gêne

Saisons et Traditions de la vie vont de pair mais je n'en fais pas une relation pour le mot "rechute"

Bien sur, ce n'est que mon avis par mes expériences vécues

Merci de ce sujet

Monique


 

les moments heureux fêtes, anniversaires, naissances, noël... faut les vivres avec joie, intensité, bonheur, chaleur, partage et surtout amour.... l'alcool m'a toujours pourris les fêtes et noël notamment..

Changement de saison, bientôt, il faut s'y préparer car il existe en effet des petites dépressions à ces époques...
Alors se rebouster, faire le plein d'énergie pour la rentrée... il se passe plein de nouvelles activités, aller dans les associations, sport....

En ce moment où les "dépressions saisonnières) dues à une baisse de la lumière et des températures, se multiplient, on peut, en effet, se poser la question du rapport entre les ré-alcoolisations (dérapages ou rechutes) et les changements de saison.
Il ne s'agit pas de débattre, de ce sujet, d'une manière intellectuelle et abstraite mais bien d'essayer de l’éclaircir un peu ce qui, en quelque sorte, permettra à chacun de trouver ses propres solutions et d'exprimer ses propres avis.

J'avais un addictologue qui disait, à l'époque, aux nouveaux sevrés " vous  serez plus sereins lorsque vous aurez passé les 4 saisons entières sans alcool!" et je pense qu'il avait bien raison!!
En effet pour nous, MA ou abstinents, qui sommes des personnes plus fragilisées que d'autres du fait de notre parcours et de notre lutte, les changements de saison peuvent parfois se révéler périlleux!

Dangereux, tout d'abord, parce qu’ils impliquent, automatiquement un changement de rythme de vie et une ré-adaptation nécessaires de notre emploi du temps (plages d'activités/ plages de repos / plages de sommeil....) et que toute rupture d'équilibre de vie peut constituer un facteur important de rechute.
Par exemple il n'y a qu'à considérer les changements d'heure de l'automne et du printemps, difficilement assimilables
déjà par des personnes sans problème particulier, pour s'en rendre compte.

Dangereux aussi car ils peuvent accentuer des problèmes existentiels pré-existant....
Par exemple des soirées plus longues en automne  et en hiver ont tendance à accentuer un éventuel sentiment de solitude ou d'isolement et les journées plus longues et plus lumineuses du printemps et de l'été peuvent accroitre un sentiment d'inutilité ou de marginalisation sociale.... 

Quant aux saisons elle mêmes, elles ont chacune leur pièges bien connus à déjouer : terrasses de des cafés, en été, rentrée et fête du "beaujolais nouveau", en automne, Noël et Jour de l'An en hiver, fête de la musique au printemps... autant d'occasions potentielles de se ré-alcooliser...
Comme me disait quelqu'un, sans alcool depuis huit ans à propos des ré-alcoolisations:
  "Il n'y a pas de mauvaises saisons...il n'y a que de mauvaises raisons!"
A mon avis, mais c'est tout à fait personnel, méfions nous des saisons de "transition" plus sensibles que d'autres!
Et, dans tous les cas préservons nous en restant vigilants!

C'est vrai que les saisons rythment notre vie et elles mêmes s'accompagnent de fêtes liés à ce qui se produit pendant ces saisons, et ces fêtes bien sûr sont des fêtes alcoolisées.
Alors, c'est sûr que si on tient 4 saisons sans prendre un verre, on est en partie tiré d'affaire...
Pour l'alcool, toute saison a ses dangers.... Là, il y a le vin chaud, le beaujolais nouveau, le vin nouveau et je ne sais quoi, en hiver, toutes les fêtes de fin d'année sont aussi fortement alcoolisées et je ne vais pas tout énumérer, mais à chaque saison, les tentations sont nombreuses.
Il faut réussir à apprécier ces saisons pour elle même, pour les détails qui montrent leur beauté, pour ce qu'elles apportent d'heureux dans notre vie et ne surtout pas y lier l'alcool, car ce sera très dur de ne plus l'associer ensuite à une saison particulière.
Alors vigilance, vigilance!!!! 

Luciole a écrit:J'avais un addictologue qui disait, à l'époque, aux nouveaux sevrés " vous  serez plus sereins lorsque vous aurez passé les 4 saisons entières sans alcool!"

Mon addicto m'a dit la même chose: "vous en saurez plus quand vous aurez fait un tour complet"...
Les occasions, il y en a tout le temps. Occasions de boire socialement, occasions de réveiller de vieux malaises...
Pour moi c'est le printemps, mais à la limite je trouve çà bien que ce soit associé aussi clairement
à une saison, çà a permis de bien travailler à partir de çà avec l'art-Thérapeute.

Associer les situations propices à l'alcool à des saisons, çà m'a aidé à les re-situer dans mon histoire
linéaire, à travailler sur la symbolique de leurs caractéristiques dans mon parcours.
Sans alcool en tout cas, elles prennent une autre envergure, ces saisons.  
Le fait de ne pas se bazarder à l'occasion d'un changement de saison permet de voir que tout sert pour
la suite, et que gommer ne sert à rien ... alors que les mettre en mode plaisir, si!

Au lieu de se laisser tomber dedans, on peut vivre très bien dedans et avec finalement!