Un autre regard sur la Vie...

Bonjour le Forum,

J'ai 53 ans, je suis une petite commerçante de la région parisienne, maman d'une élève ingénieure en 3 èm année, vivant en couple ...La carte de visite est conventionnelle!

Cependant, il faut y rajouter à cette carte, ce poison qu' est l'alcool .

Plusieurs fois j'ai tenté des auto-sevrages qui ont duré 2 ans, voir même 3 ans...Ma dernière rechute, m'a fait peur, si bien qu'avec l'aide de la personne avec qui je vis, je suis allée consulter dans un centre de cure C.C.A.A. Puis en accord avec l'alcoologue je suis allée il y a 2 mois et demi, faire une cure au Centre Hospitalier des Quatre Villes à Sèvres. (le personnel soignant du centre étant très compétant, et à l'écoute.).

Dès ma sortie, je me suis inscrite à différentes activités, sportives ( acqua-gym), manuelles ( mosaïque), et je vais deux fois par semaine dans deux groupes d'anciens alcooliques. Jusque là tout va assez bien, je lutte. Un jour après l'autre.

Sauf que mardi dernier, le petit singe a été le plus fort...J'ai culpabilisé après .

Je pense avoir assez de force de caractère, j'ai arrêté le tabac ( 3 paquets par jours), il y a 20 ans (au niveau des aides hospitalières ou autres, 2 centres pour Paris et la région) n'étaient pas aussi développées, croyez le bien que maintenant...bref,

Mais cette addiction est bien différente que celle de la nicotine. Son usage est traditionnellement présent dans notre pays, soit par les sollicitations commerciales, festives ect...

Comme m' a dit mon alcoologue, lors de ma consultation d'hier " on ne boit pas pour les autres, et personne ne vous force". Elle m'a donc prescrit en plus de l'Aotal, du Revia. Revia qui me rend nauséeuse, j'ai lu dans la notice que c'est un des effets secondaires.

J'ai du mal à imaginer que je ne devrai plus jamais boire de ma vie, cependant c'est tellement "génial" la Vie sans ce poison!

Ainsi, en lisant les témoignages du forum de ceux qui ont réussi à devenir sobre, me permet d'envisager qu' on a le plaisir de retrouver et d'avoir une autre Vie, ainsi qu' un autre regard sur la Vie.

En attendant, je lutte ...c'est pas évident tous les jours, parfois je doute de réussir...

Merci je m'avoir lu.

Bienvenue sur Onsaide, Tulipe !!!
Tout d'abord, tu ne peux pas pour le moment envisager la vie sans alcool, ce n'est pas possible.
Pour le moment, tu vois juste le jour à venir: "aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas".
Quand tu auras intégré l'abstinence comme faisant partie de toi, là, tu pourras prévoir sur le long terme, mais pas maintenant, c'est bien trop tôt!!
En tout cas n'hésite pas à poster ici autant que tu veux, il y a toujours quelqu'un pour te soutenir ou te parler!!!

Merci de ta réponse SHALE !

Arriver déjà à gérer l'abstinence, lâcher prise, un jour après l'autre...bien sure!!!Enfin c'est plus facile à écrire qu'à faire...
L'envie est moins présente après cette cure, les aides des médicaments, de l'alcoologue et je découvre celles des anciens alcooliques dans ces groupes de parole qui est très précieuse, qui m'aident à rester abstinente. Et puis aussi l'aide des proches compréhensifs...
Le soutien, un petit mot c'est toujours bon à prendre de toutes les façons, l'échange avec des personnes qui comprennent sans juger!

Tu peux poster ici jour et nuit, il y a toujours quelqu'un ou presque... Alors n'hésite pas à poser toutes les questions qui te viennent à l'esprit, à dire tes doutes, tes joies, tes angoisses..Nous sommes nous aussi des malades alcooliques et il n' y a personne qui comprend aussi bien un MA qu'un autre MA...

bonsoir tulipe et bienvenue sur onsaide

tu dis que tu as déjà été abstinente durant deux et même parfois 3 ans,est ce que durant ces périodes de sobriété,tu as changé ta vie ou es tu restée dans la même configuration que lorsque tu buvais.As tu vécu ces périodes pleinement en te sentant heureuse ou te manquait il toujours quelques chose??pensais tu encore a l'alcool??
sais tu pourquoi tu as repris le verre après ces années d'abstinence??stress?mauvaises nouvelles?évènement marquant?

excuse toutes ces questions mais c'est pour nous aiguiller un peu
je suis contente que tu nous aies rejoint,tu es ici chez toi

Bonsoir Tulipe,

Bienvenue sur ce site, c'est un excellent psy, et en plus 24 h sur 24. Même quand tu n'es pas connectée, tu penses que plein de personnes comptent sur toi pour leur dire jour après jour ton abstinence.

Bon courage, à bientôt.

bonsoir et bienvenue sur Onsaide !
bravo pour les activités que tu as mises en place, l'aquagym (j'en fais aussi ) et la mosaïque, c'est une excellente manière de s'occuper de soi.
nous serons à tes côtés pour la suite de ton parcours.

BONJOUR TULIPE bienvenue :hello: tu vas trouver une mine d'or de conseils, d'encouragements et de sympathie.
Pour commencer, je t'envoie des encouragements pour cette nouvelle journée qui commence : auj je ne bois pas, et demain est un autre jour. A BIENTOT

Bonjour tout le monde,

Merci de l'accueil, on est toujours un peu interrogatif chaque fois qu'on pousse une porte.

Ce n'est pas facile de te répondre en quelques phrases cristal !!

En résumé: j'ai été abstinente du jour où j'ai su que j'étais enceinte il y a 21 ans. Mon divorce a duré 2 ans, j'ai remplacé une "prison" par une autre... C'est mon mari qui m'avait proposé le premier verre, en le quittant j'ai doucement, mais surement "glissé" vers la bouteille. Cela ne m'a pas empêché d’élever (seule) ma fille, d'acheter une maison, un magasin ect...le tout avec des hauts et des bas au niveau de ma consommation alcoolique.

Puis, il y a 6 ans, suite à une opération sans très grande gravité j'ai repris mon abstinence. Ma fille rentrait au lycée, j'avais rencontré enfin, je le pensais LA bonne personne, les affaires n' étaient pas si mauvaises malgré la crise, 3 ans d'une autre vie!

En 6 mois tout a basculé.

En revenant de vacances, le nouveau propriétaire des murs de ma boutique( un promoteur immobilier) a voulu me virer en me donnant 6 mois à l'expiration de mon bail (21 ans), 2 jours après la venue de l'huissier, j'avais un contrôle d' URSSAF qui me pourrira la vie durant 1 an! Le véto m’apprenait que mon chien avait une leucémie ( mon petit compagnon depuis 11 ans) . J'ai pris un avocat, j'ai trouvé un comptable, et je suis allée à la clinique vétérinaire de Maison Alfort.
Le harcèlement du promoteur, et de ma contrôleuse "peau de vache" de l'Urssaf, puis en cascade du reste...Mais ça c'était pas encore le pire!
Le décès brusque de mon cher père, le second cancer de ma mère, la prise en charge de mon frère (psychotique), là j'ai recommencé à doucement mais surement retrouver ma vieille ennemie! Sur ce, LA bonne personne m'a plaqué en essayant de partir avec la caisse! J'ai été accompagner au "paradis" mon petit chien après 33 séances de chimio..
la goutte qui a été la plus dure à avaler, c'est la réussite de ma fille à son concours d'entrée en école d'ingénieur en province! Je n'ai pas supporté la solitude et son départ...

Plus mon père, mon chien et ma fille loin! les ex... on s'habitue à force des départs et séparations, même si ça me prenait un an pour m'en remettre...

Après 3 ans de procès, le promoteur a perdu ,dégagé et j'ai pu acheter les murs de ma boutique.

J'ai rencontré une nouvelle personne avec qui je vis depuis 3 ans et qui m'a redonné l'envie de continuer à me battre .

J'ai toujours en mémoire la chanson que je chantais en coeur avec ma grand-mère,
Dans la vie faut pas s´en faire
Moi je ne m´en fais pas
Toutes ces petites misères
Seront passagères
Tout ça s´arrangera
Je n´ai pas un caractère
A me faire du tracas
Croyez-moi sur terre
Faut jamais s´en faire
Moi je ne m´en fais pas...de Maurice Chevalier.

L'important, c'est de savoir apprécier le soleil chaque matin, avec sérénité, et sobriété! Un jour après l'autre...

Merci chouchou, DAUPHINE, JOSEPHA de votre accueil de bienvenue! au plaisir de vous lire.

JOSEPHA je suis parfaitement d'accord avec toi! auj je ne bois pas, et demain est un autre jour.

Et bien tu n'as pas eu une vie facile, c'est le moins que l'on puisse dire. En tout cas, tu veux te sortir de l'alcool et c'est une très bonne chose qui te simplifiera la vie, tu y as déjà goûtée, donc tu sais combien il est agréable de vivre sans alcool.

N'oublie pas que nous sommes là pour te soutenir et t'aider, alors n'hésite pas à écrire autant que tu veux et à poser toutes les questions qui te viennent en tête...

Bonjour Tulipe
Je viens juste t'accueillir et te souhaiter la bienvenue ici.
J'y suis jeune (2 mois) et le temps me manque pour te vanter tout ce que m'ont apporté les membres de ce site !
Je serais en soutane que je les bénirais

Bienvenue à toi tulipe,

Je n'ai guère à ajouter par rapport à tout ce qui a été dit, écrit, à part me joindre à l'équipe pour t'encourager dans tes efforts
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A bientôt, mamou, mamounette, mamouchette, isa, c'est selon

tulipe noire a écrit:
JOSEPHA je suis parfaitement d'accord avec toi! auj je ne bois pas, et demain est un autre jour.

Pour remettre les choses dans leur contexte, cette formulation est la devise de ce forum, et bien évidemment, c'est celle que je mets en pratique, comme bcp ici. Bonne chance, bon courage et bonne nuit TULIPE.

tulipe noire a écrit:
Dans la vie faut pas s´en faire
Moi je ne m´en fais pas
Toutes ces petites misères
Seront passagères
Tout ça s´arrangera

Bonsoir Tulipe et bienvenue
On va dire qu'ici, tu trouveras de l'aide , beaucoup
d'aide, pour les rendre effectivement passagères, tes "misères"!
Bravo pour ta décision de t'occuper de tout çà!

On ne gère pas sa sobriété,on la retrouve,on l'apprivoise pour ne plus la quitter parce que c'est cette sobriété qui est naturelle.Ce n'est pas la sobriété que l'on combat mais l'alcool ou du moins,la vie qui nous a poussé dedans.

Cette phrase a été écrite par Christal, je la trouve très juste, en tout cas elle correspond à l'état d'esprit que j'essaye d'avoir en analysant les causes de mes dérapages dans l'alcool, anxiolytique destructeur. Je la prendrai bien comme phrase du jour...

Mais j'aimerai reprendre une phrase que Pascal a écrit hier qui m'a interpellé.

En lisant ta phrase qui m'interpelle :"Je suis en train de supprimer l'alcool, et non d'arrêter de boire. Je supprime le besoin pour ne pas avoir à résister à l'envie." Phrase qu'a écrit Pascal.

En analysant mon parcours qui doit avoir comme résultat l'abstinence "naturelle" spontanée, je regarde derrière moi le chemin parcouru. En fait, l'alcoologue m'a à chaque fois suggéré, (en insistant parfois très lourdement), elle a lancé la petite graine dans le jardin de ma conscience, afin que le déclic se produise. Je suis malade, il faut du temps pour l'admettre; puis, je me soigne, il faut du temps pour le faire.

Je pense qu'il faut complètement supprimer l'alcool, le rayer de sa vie. Je l'ai arrêté plusieurs fois, et parce qu'il n'a pas été supprimé de ma vie, et dans ma tête, parfois ça a été un enfer! La panoplie est vaste pour résister à cette envie ( médicaments, hospitalisation, psy...) mais ne peut passer que par la case volonté! Grand mot que volonté, s'il n'y a pas de désir... oui et de détermination!

En fait, je dois faire l'effort de tirer partie de mes erreurs, prendre le temps de me comprendre afin de faire un trait sur le monde des ténèbres...qu'est l'enfer où m'a plongé l'alcool. D'abord, je pense à MOI...si je suis forte dans ma tête , je pourrai en cascade aider mes proches, en l’occurrence ma fille! Ma priorité c'est moi, c'est pas narcissique, c'est bénéfique.

De toutes les façons possibles: - le sport, la natation que je retrouve après 20 ans d'inactivité, j'en avais toujours l'envie et jamais le temps! et bien je le PRENDS ce fameux temps, je le savoure, je me l'approprie et je me fais plaisir en apesanteur lol.

- manuelle, avec le choix de la mosaïque, choix qui n'est pas anodin. Je crée, je peux le faire pratiquement partout ( pas comme le tricot dans le métro) mais bon...

-l'échange avec les autres. Les groupes de paroles m'ouvrent des horizons, des expériences, des questionnements, des raisonnements auxquels je n'aurai jamais imaginé aborder et réfléchir en accord avec mes convictions.

la suite plus tard....

Je partage tout à fait ce que tu as écrit, sauf le mot volonté qui est mal adapté à notre cas. Quand nous sommes malades alcooliques, l'alcool modifie la chimie de notre cerveau et volonté ou pas, nous buvons.
J'aime mieux "détermination", c'est avoir un but à atteindre, se soigner, et ne pas le perdre de vue, avancer vers ce but en dépassant peu à peu tous les barrages..

En fait, avec cette maladie, on ne peut pas s'en sortir seul. Ces groupes m'ont accueilli naturellement, fraternellement, sans a priori, sans jugement.
C'est surprenant ces traditions qui perdurent sur tous les continents, c'est sécurisant même! Chacun à tour de rôle peut librement s'exprimer, une thérapie de groupe en sorte.

Certains sujets me passionnent, j'aimerai au fil du temps les approfondir, les comprendre afin de mieux les intégrer et qui sait les renvoyer...Quand j'y vais, c'est avec un grand plaisir, comme celui d'appartenir à une famille qui me comprend sans même un mot. Certains préfèrent se taire, d'autres plus surs d'eux, plus anciens, ou d'autres encore plus curieux, plus novices interviennent, mais toujours dans le respect des participants. C'est intéressant de voir l'évolution de chacun, j'ai l'impression en ressortant de ces réunions d'avoir encore un peu "grandis" dans ma certitude de forger ma force afin de retrouver ma Vie. Peut-être me trouver tout simplement.

Ces traditions sont pleines de bon sens, fondées, simples de compréhension, elles m'appellent à retrouver la sérénité, la quiétude que l'alcool m' avait volé, privé, fait oublié.

Si au début j'ai été un peu surprise, je m'efforce maintenant de ne plus être spectatrice mais actrice, tant dans ces séances, que dans ma quête vers mon indépendance et ma liberté envers ce poison insidieux. J'aspire au même titre que j'ai pu fièrement dire tabac je t'ai vaincu, alcool tu ne m'auras plus! Mais au même titre que je reste prudente envers la cigarette, alors que je suis complètement sevrée et libérée, je sais qu'il me faudra être doublement prudente...

En attendant, chaque soir je prends mes médicaments....un jour, après l'autre...

Bonjour tulipe noire,
Chaque fois que je vois ce nom écrit je repense à un film avec Gérard Philippe qui s'appelait "la tulipe noire" et qui a berçé mon adolescence..... (y a longtemps donc!!!)
Ce n'est pas mon propos, mais je tenais à te souhaiter bienvenue ici !
Tu verras, plus le temps passera, plus tu auras l'impression que les groupes auxquels tu participes sont une vraie famille! Mon groupe se réunit le vendredi et j'attends toujours avec impatience ce jour.

SHALE a écrit:Je partage tout à fait ce que tu as écrit, sauf le mot volonté qui est mal adapté à notre cas. Quand nous sommes malades alcooliques, l'alcool modifie la chimie de notre cerveau et volonté ou pas, nous buvons.
J'aime mieux "détermination", c'est avoir un but à atteindre, se soigner, et ne pas le perdre de vue, avancer vers ce but en dépassant peu à peu tous les barrages..

Je suis tout à fait d'accord avec toi SHALE! notre bonne volonté n'y peut rien! ça me fait repenser aux réflexions agacées et péremptoires de ma fille ( 21 ans)!!!"maman avec de la volonté tu vas y arriver", ou "tu n'as donc aucune envie de t'en sortir, de la volonté que diable"!
C'est pour ça que j'ai écrit c'est un grand mot, du coup j'ai ma "tri thérapie perso" Aotal, Revia,et groupe de parole!!!

Entièrement d'accord avec le "groupe de soutien". Pour moi, j'avais trop honte d'en parler avec mon médecin ou tout autre groupe qui aurait pu m'aider. Le regard des autres m'était insupportable au début, mais le fait de parler sur ce forum, qui est aussi un groupe en fait, a été un sacré soutien.

En fait on se rend encore plus vite compte qu'on n'est pas un cas "isolé" et que l'entraide souvent primordiale.



Bon courage et à bientôt

tulipe noire a écrit:
Je pense qu'il faut complètement supprimer l'alcool, le rayer de sa vie.

Salut, et bravo pour toutes tes réflexions qui avancent vite!
Mais cette phrase.. à la fois je suis d'accord: plus pour nous, on est allergique maintenant.
Néanmoins, l'alcool est quand même partout, on ne peut pas le rayer.
On doit s'habituer à le cotoyer sans le fréquenter.

Pouvoir passer une soirée avec quelqu'un qui boit ton cocktail-killer préféré
juste en face de soi, sans que çà fasse le plus petit effet... sur toute une soirée
par exemple. Là, je crois que c'est gagné quand çà arrive.

Contente pour toi que tu aies trouvé un bon groupe!

Bonsoir Tulipe
En écrivant
"Je suis en train de supprimer l'alcool, et non d'arrêter de boire. Je supprime le besoin pour ne pas avoir à résister à l'envie."
il y a eu beaucoup d'échanges, mais je retiens par exemple la remarque de Cristal, qui à mon avis complète bien la réponse de Lolo :
"tu es dans le hors alcool lorsque tu ne penses plus a l'alcool comme une boisson a boire mais comme faisant partie de ton entourage au même titre qu'une bouteille d'eau de javel.tu sais que ça existe et tu sais que c'est nocif a boire donc tu ne l'associes plus a toi.tu peux donc faire des courses en passant ds le rayon alcool qui te fait le même effet que le rayon des pâtes"

je parcours qqs posts et j'aime bcp vos échanges très lucides, notamment cette phrase que je noterai dans mon carnet de bord de sac à mains :"Ma priorité c'est moi, c'est pas narcissique, c'est bénéfique."Merci TULIPE et bon courage BONNE JOURNEE