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SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
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Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
zzzZZZzzz........Réfléchir des le matin........
laurent0054- Super Tchatcheur
- 08/06/2013
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Géant l'aspirateur !
Nettoyer les poussières toxiques en s'amusant aux commandes d'un bolide !
Et Mamou, je t'adore : quand Lolo trouve l'ASpiration, tu dis que tu manques d'INSpiration !
Il faut reprendre ton SOUFFLE !
D'ailleurs, faut-il ASPIRER ou SOUFFLER ?
Nettoyer les poussières toxiques en s'amusant aux commandes d'un bolide !
Et Mamou, je t'adore : quand Lolo trouve l'ASpiration, tu dis que tu manques d'INSpiration !
Il faut reprendre ton SOUFFLE !
D'ailleurs, faut-il ASPIRER ou SOUFFLER ?
Pascal- Super Tchatcheur
- 08/10/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
"Tu vas t'offrir le plus beau voyage de ta vie"... j'avais lu çà sur le forum
en y arrivant et... je m'étais dit :"Nanmais, ils fument tous ici ou quoi?"
Eh bien non, là je pige! Ou je commence à piger mieux, plutôt.
le plus beau voyage, je ne sais pas, mais le plus incroyable oh que oui!
Là j'en suis à me dire "Punaise, et avec l'alcool tu te serais privée de çà en plus!
quand on commence a comprendre ce que les "anciens" expliquent depuis le début et qui n'avait aucun sens a l'époque,c'est qu'on est passé au hors alcool ou du moins que le combat n'en est plus un mais une nouvelle façon de vivre .
ce qui est très dur quand on débute cette nouvelle vie,c'est d'intégrer ce qui est dit parce que ça ne nous parle pas du tout :scratch:alors on suit un peu comme des moutons en se disant "bon,ben je vais faire comme ils disent puisqu'ils ont réussi comme ça " mais on le fait sans vraiment y croire,juste parce qu'il parait que c'est comme ça qu'il faut faire.
le monde "tout beau tout neuf " qui nous entraine ds une vie extraordinaire n'existe que ds l'imagination des "anciens" pensons nous,on a du mal a imaginer que cela pourra effectivement arriver un jour et pourtant,ça arrive et cela se passe exactement comme cela a été décrit (c'est fou ce qu'on est fort quand même )
mais il faut du temps,plus pour certains que pour d'autres mais ton témoignages lolo (et surtout le tien ) prouve que tout ce que l'on dit et qui ne trouve pas d’écho au début a bien un sens et une réalité.
et je vous le dis moi,si lolo a pu remettre les choses dans l'ordre,alors tout le monde peut le faire
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Il faut le temps, on ne peut pas comprendre tout du jour au lendemain. Après chacun son vécu, cela peut être plus difficile pour certaines personnes. Quand s'ajoute d'autres maladies à l’alcoolisme, tel la dépression, bipolarité....
témoignages d'espoir et de vie, merci à vous
témoignages d'espoir et de vie, merci à vous
so- Super Tchatcheur
- 08/06/2013
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
quand on commence a comprendre ce que les "anciens" expliquent depuis le début et qui n'avait aucun sens a l'époque,c'est qu'on est passé au hors alcool ou du moins que le combat n'en est plus un mais une nouvelle façon de vivre .
ce qui est très dur quand on débute cette nouvelle vie,c'est d'intégrer ce qui est dit parce que ça ne nous parle pas du tout :scratch:alors on suit un peu comme des moutons en se disant "bon,ben je vais faire comme ils disent puisqu'ils ont réussi comme ça " mais on le fait sans vraiment y croire,juste parce qu'il parait que c'est comme ça qu'il faut faire.
le monde "tout beau tout neuf " qui nous entraine ds une vie extraordinaire n'existe que ds l'imagination des "anciens" pensons nous,on a du mal a imaginer que cela pourra effectivement arriver un jour et pourtant,ça arrive et cela se passe exactement comme cela a été décrit (c'est fou ce qu'on est fort quand même )
Tout à fait d'accord avec toi cristal.
Au début, un peu après, ...... je me suis dis 'non pas possible, tout est tellement noir'.....
et quand tu fais le bilan jour après jour, et ben oui, c'est tout à fait ça.
Maintenant, bien sûr, le chemin prend + ou - de temps selon la personne, son vécu, l'entourage et encore bien d'autres éléments.
Mais au bout du compte, ouffffff, le soulagement de voir que oui, c'est possible.
T'as raison, z'êtes trop forts
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Pfffff , Lolo, heureusement que tu as un aspirateur (non, Laurent, l'aspirateur n'es pas réservé aux femmes, trop facile de dire cela :)) ou un souffleur: moi, je dirai des plaques vitro céramiques qui refroidissent en 30 secondes via l'art thérapie (et ça, c'est ton truc hein ?)
Plus sérieusement, tu endormais tes pensées grâce à l'alcool donc, il est logique que tout se "saute à la figure" aujourd'hui: tant d'années passées à nier des souffrances, et là, tu ouvres la porte : cela doit se bousculer au portillon!
Courage à toi, miss
Plus sérieusement, tu endormais tes pensées grâce à l'alcool donc, il est logique que tout se "saute à la figure" aujourd'hui: tant d'années passées à nier des souffrances, et là, tu ouvres la porte : cela doit se bousculer au portillon!
Courage à toi, miss
esther69000- Super Tchatcheur
- 21/05/2013
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Oupss, si j'ouvre mon "placard", je vais peut être tomber sur un aspirateur!!! ARG!!!
laurent0054- Super Tchatcheur
- 08/06/2013
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Salut, eh ben dites donc, l'aspirateur, çà vous inspire!!!
En tout cas, "les anciens" (bon, suis pas fayote comme Pascal chez Swoosh, je ne vais donc pas rajouter "vénérés LOL!) en bien oui, "ils" ont raison, et encore moi je me doute bien
que je n'en suis qu'à entrevoir une petite, même si elle est déjà énorme pour moi,
partie de TOUT le reste..
:MDR:Bon OK, j'exagère hein, mais à peine!
Au début, c'est vrai qu'on se demande s'ils ne tombent pas de la lune! (Mais si mais si!)
Et puis non, ils y sont allés, et en sont même revenus, et ont...et.....et.....et.....et.....................
Et non la lune n'est pas le soleil, et non faut pas chercher à aller la décrocher non plus! et.........
çà me fait penser d'un coup au "Mythe de la caverne" ... (pas exactement illustré ci dessus mais bon)
L'arrêt d'alcool, la suite...on débarque là dedans bruts de pomme, nus comme des vers,et ...
on n'est pas plus bêtes que les autres, mais le chemin, faut le faire nous-même pour entrevoir
à un moment donné des étincelles, découvrir nous aussi des bouts, des trucs qui, tout un bazar
qui ne nous parle pas tous aux mêmes moments en plus!
...avec l'art-T, on a parlé de çà, de turbines, d'alimentation, d'énergie surtout quoi, "à la lumière de..."en prime
Bref, trop compliqué à expliquer mais c'est très bien.
Je me dis que c'est peut-être une des seules maladies pour lesquelles le temps est de notre côté!
:D:
En tout cas, "les anciens" (bon, suis pas fayote comme Pascal chez Swoosh, je ne vais donc pas rajouter "vénérés LOL!) en bien oui, "ils" ont raison, et encore moi je me doute bien
que je n'en suis qu'à entrevoir une petite, même si elle est déjà énorme pour moi,
partie de TOUT le reste..
:MDR:Bon OK, j'exagère hein, mais à peine!
Au début, c'est vrai qu'on se demande s'ils ne tombent pas de la lune! (Mais si mais si!)
Et puis non, ils y sont allés, et en sont même revenus, et ont...et.....et.....et.....et.....................
Et non la lune n'est pas le soleil, et non faut pas chercher à aller la décrocher non plus! et.........
çà me fait penser d'un coup au "Mythe de la caverne" ... (pas exactement illustré ci dessus mais bon)
L'arrêt d'alcool, la suite...on débarque là dedans bruts de pomme, nus comme des vers,et ...
on n'est pas plus bêtes que les autres, mais le chemin, faut le faire nous-même pour entrevoir
à un moment donné des étincelles, découvrir nous aussi des bouts, des trucs qui, tout un bazar
qui ne nous parle pas tous aux mêmes moments en plus!
...avec l'art-T, on a parlé de çà, de turbines, d'alimentation, d'énergie surtout quoi, "à la lumière de..."en prime
Bref, trop compliqué à expliquer mais c'est très bien.
Je me dis que c'est peut-être une des seules maladies pour lesquelles le temps est de notre côté!
...là, je reconnais que c'est un sacré message d'espoir pour tout le monde!cristal a écrit:et je vous le dis moi,si loloa pua pu commencer à remettre les choses dans l'ordre,alors tout le monde peut le faire
:D:
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Ah oui, pas facile le cerveau de Lolo!
littlewing- Super Tchatcheur
- 11/03/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Effectivement, Lolo, ce n'est pas exactement le Mythe de la Caverne là
Ca va aller, surtout ne pas essayer de tout comprendre tout de suite, hein?
ps: je sens que l'on va me dire tout cela dans pas longtemps
Ca va aller, surtout ne pas essayer de tout comprendre tout de suite, hein?
ps: je sens que l'on va me dire tout cela dans pas longtemps
esther69000- Super Tchatcheur
- 21/05/2013
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
:MDR:Little, Esther! LE TEMPS EST DE NOTRE CÔTÉ! Rôôôô, plus court, c'est difficile là, quand même!
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
DONC, le temps est court Lolo, c'est bien ça ?????
Swoosh- Super Tchatcheur
- 20/05/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Oui c'est si simple !
Avant, avec l'alcool : TU ÉTAIS A CÔTÉ DU TEMPS
puis tu as décidé d'arrêter de boire : LE TEMPS S'EST ARRÊTÉ
les premiers temps ont été difficiles : IL FALLAIT DONNER DU TEMPS AU TEMPS
et maintenant tu es abstinent/sobre/zéro alcool : LE TEMPS EST DE TON CÔTÉ!
et Swoosh, LE TEMPSEST COURT !
Avant, avec l'alcool : TU ÉTAIS A CÔTÉ DU TEMPS
puis tu as décidé d'arrêter de boire : LE TEMPS S'EST ARRÊTÉ
les premiers temps ont été difficiles : IL FALLAIT DONNER DU TEMPS AU TEMPS
et maintenant tu es abstinent/sobre/zéro alcool : LE TEMPS EST DE TON CÔTÉ!
et Swoosh, LE TEMPS
Pascal- Super Tchatcheur
- 08/10/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Pascal: :;kiss;:après çà, plus de possible!!!!
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
il devait manquer quelque chose biensûr!
Ben oui, depuis 16 mois (entrée en cure), je pensais avoir vécu un panel assez complet
tant des tant des affres que des satisfactions liées à l’arrêt.
Je suis toujours sur la lancée plutôt des satisfactions, mais effectivement
le bolide aspirateur illustré plus haut est un bolide…d’enfant.
Un enfant bien content, qui a fait de la place pour pouvoir jouer goulument avec tout ce qu’il aime,
dans une cour « sécurisée ».
Attentif aux dangers à éviter, mais confiant dans son carré reconstitué.
Et LE truc pas prévu, il en faut toujours un qui cloche n’est-ce pas ?
Justement dans ce carré là : la baffe.
La baffe qui tue, le coup tellement massif et tellement fort qu’on en reste anesthésié, interloqué, stupéfait.
EN gros, concrètement : hier, engueulade avec mon fils.
Après une semaine bien tendue « techniquement » (emplois du temps, logistique domestique
bref, des conneries), çà a bien clashé. Pas le truc insurmontable existentiel, juste un ado qui pique
sa crise et à qui la mère remet les pendules à l’heure.
Évidemment, au bout d’un moment de verbe très haut, d’arguments démontés en 2 secondes,
lui n’avait plus rien à me répondre, il était furieux, à cours d’inspiration, bref,
un temps de silence et c’est sorti :« Je préférais quand tu buvais, tiens ! »
Et là : je ne sais pas quelle tête j’ai pu faire, j’ai juste vu la sienne.
En une (ou X secondes) sa tête a changé du satisfait en colère se disant: « et toc, prends toi çà »,
puis il s’est figé, silence de « Houlà m**, qu’est-ce que j’ai dit ? »
Silence, qui a duré… pas très longtemps. Je me suis entendue déglutir, et lui dire « Tu peux répéter s’il te plait »
Silence. Lui tétanisé.
Sa mère qui ne râle même pas, le ton calme (« ce doit être çà j’imagine « une voix blanche »=pas normal!
Moi : « Et peux me dire pourquoi, vas y j’attends »
Donc silence encore plus tétanisé, éloignement d’un pas quand même,
puis « Heu ben oui, tu me foutais la paix »
Donc là c’est parti re-énervée pour moi, lui énumérant un tas de choses qu’on avait fait de bien depuis,
et concluant par : « si tu veux avoir la paix pour tout çà, alors dis le aussi, c’est tout à fait faisable »
S’en est suivi un : »Non non, mais heu c’est pas çà en fait mais… »
Bref, l’ai envoyé réfléchir à tout çà « on en parle demain »
Là, on y était ce soir. Très bien rétabli, bonne soirée, et remise à demain
(point trop n’en faut, détente et câlins d’abord) pour se faire un genre de pacte écrit avec les règles de vie
et de comportement qui énervent, ceux qui sont bienvenus, des deux côtés d'ailleurs.
Donc, pas de problème de fond. Journée hyper bien pour moi, mais en bagnole je n’ai pensé qu’à çà.
Cette réflexion pour lui bon, c’était le dernier truc qu’il a été pêcher pour tenir,
on en a parlé et on va surtout négocier un terrain sur lequel des énervements pareils seront bannis.
Et moi par contre, je suis surprise de ma surprise. Les coups qu’on voit venir on s’organise,
ceux qu’on attend on se blinde, ceux qui arrivent en terrain découvert on peut se fait protéger,
ou tirer à vue si on y voit clair mais là : impensable.
Personne ne m’avait encore dit çà. Ni potes, ni amis, personne. Tout le monde a au contraire été content depuis,
me disant sans exception que j’étais « encore plus ... sans le côté noir qui faisait bien chier surtout à la fin. »
ET là : mon fils, tout simplement, par défense, dépit, faute d’autre chose…
Çà aurait été n’importe qui, même mon meilleur ami, je l’aurais pulvérisé. Mais là, rien ! juste rien.
Pas au programme (et pourtant il était vaste, le programme, total même surtout au début).
Bon ce soir, c’est passé, je sais remettre çà "à sa place" mais je me dis : si mon propre fils
a laissé échapper çà (sans le penser en vrai), çà veut dire que çà colle à la peau.
Et que le copain MA qui m’avait dit il y a des années « moins tu en parleras et moins les gens sauront,
mieux ce sera »... est sans doute vrai.
Là, je me posais la question d’en parler à quelqu’un qui est proche, mais qui « ne sait pas ».
C'était ma même question "existentielle" pour ce WE.
Je ne dirai rien.
Pas la peine de créer un « je ne sais quoi » qui, même si nous on sait ce que çà représente comme « en bien »,
(être MA sobre) peut gâcher quelque chose qui a commencé à exister sans et hors de tout çà.
J’ai çà dans ma valise avec mon propre fils, je crois que cette valise là, çà ne sert à rien de la trimballer même vide.
J’ai décidé de la poser. Ne rien dire, ce n’est pas cacher après tout.
Alors j'ai l'impression que, pour l'avoir tellement lu sur des fils ici, eh bien "çà fait partie
du package", le coup du "mieux quand tu buvais". On ne sait pas d'où çà peut venir, mais
finalement...
le principal, c'est de ne pas mal l'interpréter, ou de le prendre à la hauteur de
ce que çà veut dire. En tout cas, moi ce n'est pas ma sobriété que çà remet en question ,mais
la diffusion des informations ! pas dire.
tant des tant des affres que des satisfactions liées à l’arrêt.
Je suis toujours sur la lancée plutôt des satisfactions, mais effectivement
le bolide aspirateur illustré plus haut est un bolide…d’enfant.
Un enfant bien content, qui a fait de la place pour pouvoir jouer goulument avec tout ce qu’il aime,
dans une cour « sécurisée ».
Attentif aux dangers à éviter, mais confiant dans son carré reconstitué.
Et LE truc pas prévu, il en faut toujours un qui cloche n’est-ce pas ?
Justement dans ce carré là : la baffe.
La baffe qui tue, le coup tellement massif et tellement fort qu’on en reste anesthésié, interloqué, stupéfait.
EN gros, concrètement : hier, engueulade avec mon fils.
Après une semaine bien tendue « techniquement » (emplois du temps, logistique domestique
bref, des conneries), çà a bien clashé. Pas le truc insurmontable existentiel, juste un ado qui pique
sa crise et à qui la mère remet les pendules à l’heure.
Évidemment, au bout d’un moment de verbe très haut, d’arguments démontés en 2 secondes,
lui n’avait plus rien à me répondre, il était furieux, à cours d’inspiration, bref,
un temps de silence et c’est sorti :« Je préférais quand tu buvais, tiens ! »
Et là : je ne sais pas quelle tête j’ai pu faire, j’ai juste vu la sienne.
En une (ou X secondes) sa tête a changé du satisfait en colère se disant: « et toc, prends toi çà »,
puis il s’est figé, silence de « Houlà m**, qu’est-ce que j’ai dit ? »
Silence, qui a duré… pas très longtemps. Je me suis entendue déglutir, et lui dire « Tu peux répéter s’il te plait »
Silence. Lui tétanisé.
Sa mère qui ne râle même pas, le ton calme (« ce doit être çà j’imagine « une voix blanche »=pas normal!
Moi : « Et peux me dire pourquoi, vas y j’attends »
Donc silence encore plus tétanisé, éloignement d’un pas quand même,
puis « Heu ben oui, tu me foutais la paix »
Donc là c’est parti re-énervée pour moi, lui énumérant un tas de choses qu’on avait fait de bien depuis,
et concluant par : « si tu veux avoir la paix pour tout çà, alors dis le aussi, c’est tout à fait faisable »
S’en est suivi un : »Non non, mais heu c’est pas çà en fait mais… »
Bref, l’ai envoyé réfléchir à tout çà « on en parle demain »
Là, on y était ce soir. Très bien rétabli, bonne soirée, et remise à demain
(point trop n’en faut, détente et câlins d’abord) pour se faire un genre de pacte écrit avec les règles de vie
et de comportement qui énervent, ceux qui sont bienvenus, des deux côtés d'ailleurs.
Donc, pas de problème de fond. Journée hyper bien pour moi, mais en bagnole je n’ai pensé qu’à çà.
Cette réflexion pour lui bon, c’était le dernier truc qu’il a été pêcher pour tenir,
on en a parlé et on va surtout négocier un terrain sur lequel des énervements pareils seront bannis.
Et moi par contre, je suis surprise de ma surprise. Les coups qu’on voit venir on s’organise,
ceux qu’on attend on se blinde, ceux qui arrivent en terrain découvert on peut se fait protéger,
ou tirer à vue si on y voit clair mais là : impensable.
Personne ne m’avait encore dit çà. Ni potes, ni amis, personne. Tout le monde a au contraire été content depuis,
me disant sans exception que j’étais « encore plus ... sans le côté noir qui faisait bien chier surtout à la fin. »
ET là : mon fils, tout simplement, par défense, dépit, faute d’autre chose…
Çà aurait été n’importe qui, même mon meilleur ami, je l’aurais pulvérisé. Mais là, rien ! juste rien.
Pas au programme (et pourtant il était vaste, le programme, total même surtout au début).
Bon ce soir, c’est passé, je sais remettre çà "à sa place" mais je me dis : si mon propre fils
a laissé échapper çà (sans le penser en vrai), çà veut dire que çà colle à la peau.
Et que le copain MA qui m’avait dit il y a des années « moins tu en parleras et moins les gens sauront,
mieux ce sera »... est sans doute vrai.
Là, je me posais la question d’en parler à quelqu’un qui est proche, mais qui « ne sait pas ».
C'était ma même question "existentielle" pour ce WE.
Je ne dirai rien.
Pas la peine de créer un « je ne sais quoi » qui, même si nous on sait ce que çà représente comme « en bien »,
(être MA sobre) peut gâcher quelque chose qui a commencé à exister sans et hors de tout çà.
J’ai çà dans ma valise avec mon propre fils, je crois que cette valise là, çà ne sert à rien de la trimballer même vide.
J’ai décidé de la poser. Ne rien dire, ce n’est pas cacher après tout.
Alors j'ai l'impression que, pour l'avoir tellement lu sur des fils ici, eh bien "çà fait partie
du package", le coup du "mieux quand tu buvais". On ne sait pas d'où çà peut venir, mais
finalement...
le principal, c'est de ne pas mal l'interpréter, ou de le prendre à la hauteur de
ce que çà veut dire. En tout cas, moi ce n'est pas ma sobriété que çà remet en question ,mais
la diffusion des informations ! pas dire.
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Bonuit Lolo
Bah moi je vais te la rejouer différemment !
Pour moi c'est une grande victoire ! surtout aux yeux de ton fils !
Il était acculé, tu lui avais 'démonté' tous ces arguments !
Il ne lui restait que l'ultime coup à donner, un peu comme le coup de poing au mec dans la rue qui est balaize et qui te cherches les poux : si tu le rates t'es foutu.
alors il prend ce qui est le plus important comme changement positif chez toi et te le retourne !
Et JUSTEMENT il prend ce qui a été de mieux pour toi.
Tu aurais pu maigrir de 15 kg, te mettre à courir ... je ne sais quoi !
Il aurait alors dit : je préférais quand tu étais grosse ou quand tu restais dans ton fauteuil !
Alors moi je le vois comme un sacré compliment de la part de ton gars !
Bah moi je vais te la rejouer différemment !
Pour moi c'est une grande victoire ! surtout aux yeux de ton fils !
Il était acculé, tu lui avais 'démonté' tous ces arguments !
Il ne lui restait que l'ultime coup à donner, un peu comme le coup de poing au mec dans la rue qui est balaize et qui te cherches les poux : si tu le rates t'es foutu.
alors il prend ce qui est le plus important comme changement positif chez toi et te le retourne !
Et JUSTEMENT il prend ce qui a été de mieux pour toi.
Tu aurais pu maigrir de 15 kg, te mettre à courir ... je ne sais quoi !
Il aurait alors dit : je préférais quand tu étais grosse ou quand tu restais dans ton fauteuil !
Alors moi je le vois comme un sacré compliment de la part de ton gars !
Pascal- Super Tchatcheur
- 08/10/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Hello Lolo
Je n'y ai pas encore eu droit à cette phrase, j'en suis encore au stade : "t'es en mode chiante, mais au moins j'ai retrouvé ma maman", mais je me doute que je vais me la prendre aussi un jour celle là.
Alors abstraction faite du contexte, de la colère, frustration, manque d'argument, dans lequel ton fils était, de comment lui dire le seul truc qui va la faire taire enfin !, et mon "confort" à moi il est où aujourd'hui !? etc.
Je préfère, avec anticipation, entendre "je préfère quand tu buvais" à "Maman, arrête de boire" (que j'ai entendue par contre... )
Et toi aussi, nan ?
Bonne journée
Je n'y ai pas encore eu droit à cette phrase, j'en suis encore au stade : "t'es en mode chiante, mais au moins j'ai retrouvé ma maman", mais je me doute que je vais me la prendre aussi un jour celle là.
Alors abstraction faite du contexte, de la colère, frustration, manque d'argument, dans lequel ton fils était, de comment lui dire le seul truc qui va la faire taire enfin !, et mon "confort" à moi il est où aujourd'hui !? etc.
Je préfère, avec anticipation, entendre "je préfère quand tu buvais" à "Maman, arrête de boire" (que j'ai entendue par contre... )
Et toi aussi, nan ?
Bonne journée
Swoosh- Super Tchatcheur
- 20/05/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
lolo, ça change des petites phrases de l'enfance, (sur l'autre poste)
Il appuie là ou ça fais mal pour te blesser. C'est une phrase qu'il va surement regretter après réflexion.
Tu as l'air d'avoir bien gérer la situation et garder ton calme. Tip Top la maman!!!
Il appuie là ou ça fais mal pour te blesser. C'est une phrase qu'il va surement regretter après réflexion.
Tu as l'air d'avoir bien gérer la situation et garder ton calme. Tip Top la maman!!!
so- Super Tchatcheur
- 08/06/2013
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Coucou Lolo,
Ta réaction est logique: tu parles de ton fils là!
Lui est en phase d'adolescence donc forcément, il tape là où cela fait mal. Je trouve admirable ta réaction, ton calme APPARENT et la proposition d edialogue car lui a dû sentir qu'il t'avait fait du mal "gratuitement".
Tu l'as renvoyé à lui même grâce à ta réaction. Il t'aime et a dû regretter par la suite
Je pense profondément qu'il doit être heureux de sentir que sa maman est redevenue solide, il cherche ses limites, tu les lui as montrées.
Il saura désormais que 1) il est l'enfant (c'est toi l'autorité) 2) il peut compter sur ta force désormais (puisque tu n'es pas partie en "vrille" avec son ultime argument).
Je pense que c'est positif, surtout parce que tu n'es pas allée te réfugier dans l'alcool du fait que ton enfant t'avait mise à terre avec cette phrase.
Bravo Lolo (désolée, toujours pas de smileys...)
Ta réaction est logique: tu parles de ton fils là!
Lui est en phase d'adolescence donc forcément, il tape là où cela fait mal. Je trouve admirable ta réaction, ton calme APPARENT et la proposition d edialogue car lui a dû sentir qu'il t'avait fait du mal "gratuitement".
Tu l'as renvoyé à lui même grâce à ta réaction. Il t'aime et a dû regretter par la suite
Je pense profondément qu'il doit être heureux de sentir que sa maman est redevenue solide, il cherche ses limites, tu les lui as montrées.
Il saura désormais que 1) il est l'enfant (c'est toi l'autorité) 2) il peut compter sur ta force désormais (puisque tu n'es pas partie en "vrille" avec son ultime argument).
Je pense que c'est positif, surtout parce que tu n'es pas allée te réfugier dans l'alcool du fait que ton enfant t'avait mise à terre avec cette phrase.
Bravo Lolo (désolée, toujours pas de smileys...)
esther69000- Super Tchatcheur
- 21/05/2013
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Il a blessé sa propre mère, là où ça fait le plus mal, tu ne t'es pas énervée comme tu l'aurais fais avant, il n'y a pas pire comme punition pour lui même...
Pour le coup, je pense que c'est lui qui va avoir la boule au ventre! C'est encore un ado, son argument aurait pu etre utilisé par n'importe qui, c'est un argument qui montre la défaite, on ne sait plus comment se défendre...
Ben oui, maman est de retour, ça, c'est une super nouvelle!!!
Ne t'inquiète pas il va revenir tout penaud...
Pour le coup, je pense que c'est lui qui va avoir la boule au ventre! C'est encore un ado, son argument aurait pu etre utilisé par n'importe qui, c'est un argument qui montre la défaite, on ne sait plus comment se défendre...
Ben oui, maman est de retour, ça, c'est une super nouvelle!!!
Ne t'inquiète pas il va revenir tout penaud...
laurent0054- Super Tchatcheur
- 08/06/2013
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
visiblement ses propos ont dépassé sa pensée et il doit s'en vouloir.
en tout cas j'admire ta réaction, je ne suis pas sûre que j'aurais autant de sang froid si cela m'arrivait...
en tout cas j'admire ta réaction, je ne suis pas sûre que j'aurais autant de sang froid si cela m'arrivait...
chouchou- Super Tchatcheur
- 22/08/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
le principal, c'est de ne pas mal l'interpréter, ou de le prendre à la hauteur de
ce que çà veut dire.
et ça,c'est possible uniquement lorsqu'on est vraiment sorti de l'alcool
je trouve aussi que c'est une très belle victoire même si la baffe a quand même du faire son effet
l'important c'est TA réaction et surtout,le changement qui va s'opérer au fond de ton fils car si tu n'attendais pas cette réaction de ton fils ,il ne s'attendait pas non plus a la tienne!!!
tu as géré comme un chef et ça va porter ses fruits crois moi
mais faut quand même que tu encaisses et que tu retombes en douceur ok? parce que ce n'est pas rien comme étape ça !!
bravo ma lolo
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Ce qui est difficile pour toi c'est que ce soit ton fils qui t'ait dit ça, car nombre de proches d'un malade alcoolique pensent la même chose sans oser le dire, savent qu'ils vont blesser la personne en disant ça.
Mais ne plus boire, c'est surtout pour nous que c'est beaucoup mieux, pour beaucoup de proches aussi bien sûr, mais pour les proches qui étaient dans la co dépendance ou ceux à qui l'alcoolisme du parents ou du conjoint profitait, peuvent tous dire "c'était mieux quand tu buvais", oui, mieux pour eux! Ils avaient tout pouvoir sur nous, plus de surveillance de notre part, ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient sans que nous n'osions rien dire , nous sentant trop coupable, combien en ont profité et n'ont pas supporté l'abstinence de l'autre et se sont séparés?
Mais là, c'est tout de même différent, c'est ton fils donc que ça te blesse, normal, mais ramène le à son juste niveau, à court d'argument, il a voulu avoir le dernier mot, et il pensait aussi sans doute qu'il avait plus de liberté quand tu buvais, ce qui ne veut pas dire du tout qu'il voudrait te revoir dans l'alcool...
Mais ne plus boire, c'est surtout pour nous que c'est beaucoup mieux, pour beaucoup de proches aussi bien sûr, mais pour les proches qui étaient dans la co dépendance ou ceux à qui l'alcoolisme du parents ou du conjoint profitait, peuvent tous dire "c'était mieux quand tu buvais", oui, mieux pour eux! Ils avaient tout pouvoir sur nous, plus de surveillance de notre part, ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient sans que nous n'osions rien dire , nous sentant trop coupable, combien en ont profité et n'ont pas supporté l'abstinence de l'autre et se sont séparés?
Mais là, c'est tout de même différent, c'est ton fils donc que ça te blesse, normal, mais ramène le à son juste niveau, à court d'argument, il a voulu avoir le dernier mot, et il pensait aussi sans doute qu'il avait plus de liberté quand tu buvais, ce qui ne veut pas dire du tout qu'il voudrait te revoir dans l'alcool...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
:cor:Merci, vos messages me rassurent et apportent de l'eau au
moulin dans le meilleur sens qui soit!, même si cet épisode m'occasionne
quand même des introspections ...ben oui hein, on ne se refait pas!
Enfin bon, je trouve que pour le coup, j'ai bien mérité ces prochaines
24h dans un monde où je ne pensais pas pouvoir décider de me plonger
vraiment entièrement il n'y a encore pas si longtemps:
univers sans alcool, où je ne suis pas associée à l'alcool, qui ne m'y fait pas penser
ni même en parler, donc qui est, pour le coup: HORS.
à bientôt!
moulin dans le meilleur sens qui soit!, même si cet épisode m'occasionne
quand même des introspections ...ben oui hein, on ne se refait pas!
Enfin bon, je trouve que pour le coup, j'ai bien mérité ces prochaines
24h dans un monde où je ne pensais pas pouvoir décider de me plonger
vraiment entièrement il n'y a encore pas si longtemps:
univers sans alcool, où je ne suis pas associée à l'alcool, qui ne m'y fait pas penser
ni même en parler, donc qui est, pour le coup: HORS.
à bientôt!
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: SAVOIR DIRE OUI...à soi-même de préférence
Bonsoir,
Curieux mais l'immersion dans la bulle "hors" ne m'empêche pas de revenir illico
ici faire un p'tit bilan! Alors voilà ce qui est le plus parlant pour moi:
Entre les expériences des "anciens" qui nous permettent d'envisager les nôtres avec plus de séreinité
et de confiance, et ce ou ces déclics" qui font qu'on avance un peu par saccades...
Je trouve que ce clip est en accéléré ce qui peut se passer quand "çà" arrive.
Il y a des centaines de "çà", moi je ne vis que "mon nombre", mais quel que
soit le nombre de sucres (ou de dominos), j'aime bien regarder ce clip aujourd'hui.
(à noter que c'est aussi en donnant l'impression de tomber que les sucres gravissent la pièce montée, hein!)
Tout çà pour...un final sur une tasse de café noir.
Eh bien je trouve qu'il y a tout, dans cette tasse.
çà met des mois, voire des années, à adorer boire un tasse de café noir un matin...
Et ce soir, après retrouvailles mère/fils, eh bien il est content, le garçon, pas l'ombre
d'une trace de malaise ni de doute, on va pouvoir commencer à préparer ses vacances
les idées claires et sans non-dit mal-dit sur la non-ardoise!
Curieux mais l'immersion dans la bulle "hors" ne m'empêche pas de revenir illico
ici faire un p'tit bilan! Alors voilà ce qui est le plus parlant pour moi:
Entre les expériences des "anciens" qui nous permettent d'envisager les nôtres avec plus de séreinité
et de confiance, et ce ou ces déclics" qui font qu'on avance un peu par saccades...
Je trouve que ce clip est en accéléré ce qui peut se passer quand "çà" arrive.
Il y a des centaines de "çà", moi je ne vis que "mon nombre", mais quel que
soit le nombre de sucres (ou de dominos), j'aime bien regarder ce clip aujourd'hui.
(à noter que c'est aussi en donnant l'impression de tomber que les sucres gravissent la pièce montée, hein!)
Tout çà pour...un final sur une tasse de café noir.
Eh bien je trouve qu'il y a tout, dans cette tasse.
çà met des mois, voire des années, à adorer boire un tasse de café noir un matin...
Et ce soir, après retrouvailles mère/fils, eh bien il est content, le garçon, pas l'ombre
d'une trace de malaise ni de doute, on va pouvoir commencer à préparer ses vacances
les idées claires et sans non-dit mal-dit sur la non-ardoise!
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
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