JE VEUX AUSSI M ARRETER DE BOIRE

Bonjour - il est 02h40 du matin et je me réveille à nouveau dans mon canapé après m'être endormie sans m'en rendre compte en écoutant une formation internet sur une nouvelle activité que j'aimerais développer. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce soir j'ai bu 2 whisky en rentrant (environ 3/4 d'un verre au total) et un verre de rosé en soupant. Et voilà. La journée au travail je ne sens pas l'envie de boire. Le plus dure c'est à la maison. Mais j'en ai ras le bol - je veux arrêter. J'ai réussi à arrêter de fumer il y a quelques mois. Mais là c'est autre chose. Je manque plein de bonnes occasions. Le week end je commence de boire un ou deux whisky le vendredi soir, puis le samedi soir, puis le dimanche midi. Je bois du vin les soirs de semaine et midi et soir les samedis et dimanches. Le whisky il m'arrive d'en boire un ou deux les soirs de semaine. Mon conjoint n'est là que le week end et en boit également avec moi mais moins et c'est toujours moi qui le propose. Je n'arrive pas à résister .... Je sais que je me fais du mal mais je continue. JE VEUX ARRETER. AIDEZ MOI. J'ai lu quelques forums sur votre site et je pense que vous êtes la main qu'il me fallait.
ALORS MAINTENANT JE VEUX Y CROIRE

bonsoir et bienvenue ici sur ce forum d'entraide !!
tu es au bon endroit ,pour ce qui concerne une aide !
il est un peu tard ,donc je vais te laisser aux bons soins de personnes comme toi ,qui ont ou ont eu cette maladie alcoolique !
en attendant si tu ne peux pas te rendormir ,tu auras toute une panoplie de conseils ,d'astuces dans les autres parties du forum !! tu as de quoi lire pendant des ?????? mois !
ici ,pas de jugements ,car nous sommes tous concernés ,et donc connaissons ou avons connus ce que tu ressens !
on va te poser des questions ,mais pas , par indiscrétion ,mais pour mieux comprendre , où tu en es ,!!!
je vais rester encore un peu ,pour voir si tu me réponds ,et savoir si tu as une question ,en attendant que tous ce petit monde de onsaide ,se reveille !!! et tu en auras ,des reponses !
ici l'humour est aussi une façon de se guérir !!
pour ton premier pas vers la guérison

Tu es arrivée au bon endroit,bienvenue parmi nous.

bonjour et bienvenue sur onsaide
tu es effectivement au bon endroit pour t'aider à sortir de cette vie que n'est pas faite pour toi

tu es sortie du déni et tu sais que tu as un gros problème avec l'alcool,de festif,il est devenu pathologique et te voilà aujourd'hui malade de l'alcool,tu en es consciente;il ne reste plus qu'a soigner cette maladie

sache que la maladie alcoolique n'est pas uniquement le fait de boire,cela a modifié le fonctionnement de ton cerveau qu'il va falloir rééquilibrer pour que tu puisses enfin te passer de cette drogue.
pour cela,il va te falloir un spécialiste de la maladie: un alcoologue qui va te donner les conseils adaptés a ta dépendance.
nous serons là pour te guider bien sur et t'encourager mais arrêter l'alcool,ce n'est pas juste arrêter de boire,c'est changer toute sa façon de vivre mais on va en reparler,je ne veux pas te paniquer alors que tu viens juste d'arriver

bienvenue parmi nous,j'espère que tu te plairas ici et que tu trouveras enfin ta liberté

Bonjour à Tous et à toutes et merci de vos réponses.

Quand je me suis réveillée cette nuit, j'ai bien vu que certains d'entre vous étaient là mais je suis allée me coucher, et rassurez vous je me suis endormie tout de suite.

Je voulais parler à quelqu'un et par chance j'ai vu que vous étiez là. J'ai tapé sur google j'ai envie d'arrêter de boire et je vous ai trouvé.

En ce moment, je suis à mon travail et je profite d'une petite pause pour aller sur le site, et je vois que j'ai été entendue, ça fait du bien.

Vous voudriez me connaitre, alors accrochez vous mon parcours n'est pas simple.

Je suis issue d'une famille que l'on dit reconstituée maintenant , j'ai deux frères (un fils de mon père Christophe et l'autre de ma mère Eric) et une soeur Martine (fille de ma mère) - je suis la seule enfant de l'union de mes parents.

Christophe n'a pas été élevé avec moi puisque mon père avait divorcé et laissé son fils à son ex-femme, car il ne pouvait pas payer de pension. ABANDON me direz vous... je le pense aussi. Du coup je l'ai connu à mes 18 ans .

Mes frères et soeurs ont quitté la maison bien avant moi, ayant 5 et 10 ans d'écart avec eux.

Mon père aimait "trainer"les bars avec les copains et je ne me souviens plus du nombre de fois où j'ai attendu qu'il rentre car je savais qu'il allait se disputer avec maman, et qu'il allait la frapper. Je me souviens également d'un jour ou plutôt une nuit où j'avais pris les balles du fusil de peur que les choses tournent vraiment mal.

Le pire, c'est que je n'ai jamais eu le courage de lui faire face, et qu'il pouvait être gentil en dehors de ces périodes, mais complètement absent.

Je dois vous laisser - je ferai la suite plus tard dans la journée

à bientôt

Le pire, c'est que je n'ai jamais eu le courage de lui faire face,

j'espère que tu ne t'en veux pas!!! il ne manquerai plus que ça
tu ne pouvais rien faire!!absolument rien,c’était une question de survie là et en plus,tu étais bien jeune non??

alors zappe cette culpabilité car elle n'a pas lieu d'etre
tu as donc été confrontée a l'alcool très tot et tu as du avoir des réactions d'adulte de protection dès l'enfance,logique que tu soies déstabilisée aujourd'hui
mais bon,je pense que tu devrais parler de tout cela avec un professionnel qui remettrait l'histoire dans le bon sens et t’empêcherait de culpabiliser .
mais on en reparlera lorsque tu auras plus de temps.
a tout a l'heure et bon courage pour le travail

Bonjour Allomamanbobo et tout d'abord :hello: sur ce forum.
Tu dis:"Vous voudriez me connaitre, alors accrochez vous mon parcours n'est pas simple."

Tu sais aucun parcours n'est simple! tu t'en apercevras toi même en lisant les différents témoignages
mais chaque parcours est riche d'enseignements! écoute, partage et soutien sont les maîtres mots de ce forum et j'espère aussi que tu t'y sentiras bien.

Moi je ne suis abstinente que depuis Aout 2012 et j’ai un passé de 44 ans de consommation !!! ....alors tu vois que rien n'est impossible à qui le veut!

Amitiés, courage et A bientôt

Bonjour à vous tous

le temps me manque pour communiquer avec vous mais je vous remercie de m'avoir répondu.

J'ai énormément de mal à me sentir malade de l'alcool et en fait je me sens comme quand j'ai arrêté de fumer - plus j'ai envie, moins j'y arrive.

Mais Luciole tu as raison, je n'ai peut être pas besoin de vous détailler tout mon parcours tout de suite, mais je pense que j'espère, en revivant le passé, trouver pourquoi de non buveuse jusqu'à au minimum 25 ans j'ai plongé et aujourd'hui j'ai du mal à décrocher.

Ma première vraie cuite ? lors du décès de ma grand mère
Mon pire cauchemard : un comas éthilique
Mes pires moments : vomir après un bon repas trop arrosé et reboire après, comme une gourmandise dont je ne peux pas me passer.

Une sucrerie qui est devenu une drogue.

Ai je vraiment un problème avec l'alcool? j'ai encore du mal à dire OUI

alors je pense que tous vos témoignages pourraient m'aider à me dire de façon définitive "il faut arrêter tes conneries"

Je suis sure que vous avez déjà tous vécu ce moment là n'est ce pas??

Malgré que je ne puisse pas venir souvent sur le blog, je m'engage à également vous écouter que ce soit vos conseils ou vos doutes aussi souvent que je le pourrai, même si je dois rester en ligne à mon travail puisque l'on y passe les 3/4 de notre vie.

Je suis contente de vous avoir trouvé

Bisous

Nadine

Bonjour Nadine,
Tu écris: "Ma première vraie cuite ? lors du décès de ma grand mère
Mon pire cauchemar : un comas éthylique
Mes pires moments : vomir après un bon repas trop arrosé et reboire après, comme une gourmandise dont je ne peux pas me passer. "
C'est ce que tu redoutes? ou c'est ce qui t'est arrivé?...ce n'est pas par indiscrétion que je te pose cette question! simplement:c'est pour mieux comprendre!.... ça me parait important pour que tu puisses trouver TA réponse à TA question :"Ai je vraiment un problème avec l'alcool? j'ai encore du mal à dire OUI"
Je suis sûre que toutes les personnes comprendront que tu ne puisses pas venir souvent sur le forum!. Tu viens quand tu peux, quand tu veux,ou quand tu t'interroges....c'est la liberté ici!!! D'ailleurs ce n'est pas la quantité écrite qui fait l'importance d'un message, c'est la sincérité et la spontanéité!!
Tu vois, je voulais te dire ça, donc je te l'ai dit!!!!
A bientôt et
Lucile

A lire ton témoignage et ta relation avec l'alcool,je dirais que OUI,tu as un gros problème avec l'alcool mais ce qui importe ,ce n'est pas ce que je pense moi mais ce que tu penses TOI et tant que tu ne seras pas convaincue que tu es malade de l'alcool et que tu dois te soigner,ça va être dur d'entrer serieusement dans le combat.
ce que tu devrais faire dans un premier temps,c'est d'aller consulter un alcoologue et lui parler de tout cela,lui pourra te dire où tu en es de ta dépendance,ça ne peut pas te faire de mal et en plus c'est gratuit.

en attendant ton rdv(parce que tu vas en prendre un n'est ce pas )dis toi une seule phrase "aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas" et tu vis au jour le jour
et même si tu n'etais pas malade alcoolique,ne plus boire ne peut être que bénéfique!!!

essaye de ne pas consommer durant au moins une semaine et vois comment tu réagis mais soies sincère avec toi même surtout.

tu viens quand tu le peux bien sur mais ne prends pas ce problème d'alcool a la légère,la maladie est rapide et mortelle

a très bientot

Effectivement les autres ont raison, c'est toi qu détient ta vérité..Ta consommation sans être très importante au quotidien est tout de même élevée et régulière, on sent qu'il y a un manque quand tu ne bois pas et en plus tu as fait un coma éthylique ce qui indique tout de même que tu avais forcé dur sur la dose.
Mais pour en avoir le coeur net, essaie d'arrêter l'alcool pendant 15 jours, si tu es en manque au bout de deux ou trois jours, tu as une dépendance qui est installée. Et puis tu peux consulter un alcoologue, déjà avant de commencer un sevrage si tu te décides, il vaut mieux voir un médecin, un sevrage comporte toujours des risques...
Au plaisir de te lire...

salut

J'ai un vrai problème avec l'alcool.

j'ai attrapé la grippe, la vraie, celle qui vous cloue au lit ou dans votre canapé avec des courbatures et la fièvre.

Eh bien j'ai quand même bu mon whisky vendredi et samedi. Vendredi ça a été mais samedi j'ai ramené tout mon souper.

oui Luciole ce que j'ai expliqué c'est ce qui m'est arrivé - le comas c'était l'année de mes 30 ans après les vendanges, de mon deuxième divorce et plein d'autres choses. Je crois que c'est là que ça a vraiment commencé petit à petit. D'abord les cuites à chaque soirée entre copains, puis le vin à table et enfin l'apéro d'abord le vendredi soir, puis le samedi, puis le dimanche midi et un dans la semaine.

Il y a un MAB près de mon bureau, je vais les contacter dès demain. Je pense qu'ils pourront me conseiller un médecin.

HOrs de question que je trouve de l'aide ou l'appui de mon conjoint. Il est chauffeur à la semaine et quand il est là il parle surtout à ses enfants, il ne m'a même pas demandé comment j'allais depuis le début du week end, pas un mot gentil...

Je vous embrasse

A bientôt

J'ai rectifié ton message car on ne doit pas prononcer le nom des MAB pour ne pas faire de la pub plus pour l'un que pour l'autre...

Bonjour et bienvenue sur notre forum
Je me permet de dire NOTRE tout simplement car tu es ici chez toi, chez nous; la présence des modos, l'expérience et le vecu de tous les membres en fait un forum à part. Ton île et ton salut
Sois à l'aise, libre de dire et penser, de lire et poster.
Bonne découverte, et encore bienvenue
Benji

:hello:
nous sommes tous là pour nous soutenir mutuellemeent

bonsoir allo ,
tout va bien ?? j'ai vu que tu es connectée ,donc je me suis dis ,tiens elle lis !!

salut - oui ça va mais je ne suis pas encore allée voir quelqu'un pour les problèmes d'alcool - je pense que c'est plus par manque de courage qu'autre chose - je me pose beaucoup de questions je me demande si après je ne vais pas complètement changer, si je ne vais pas souffrir à nouveau à l'intérieur comme à l'arrêt du tabac, si je vais tenir le coup, si j'aurai le temps nécessaire pour m'occuper de moi et de ce problème, et puis de l'alcool j'en aurai toujours à la maison pour les autres. Que vont dire les gens quand au cours d'un repas je vais leur dire je ne bois pas du tout d'alcool, un jus de fruit à l'apéritif, comment avez vous fait face à tout ça ?

J'ai bien des questions n'est ce pas ? et que de doutes

merci pour ton petit coucou

bisous

oui ,en effet tu te poses beaucoup trop de questions
la premiére que tu dois te poser et l'essentielle ,c'est EST CE QUE JE VEUX STOPPER DE PRODUIT ???????
si la reponse est OUI ,alors fonce ,tout va s'enclencher à fur à mesure ,!
tu le fais surtout pour TOI ,et rien que pour toi !!
tu penses souffrir ?? de quoi ?? du manques ,non ,si tu vas voir un professionel de la santé !!!!
et la suite du processus ,tu vas déjà le lire ici ,par les posts ,et les rubriques !!!
en gros ,il faut que tu sois prête ! mais ne tarde pas trop ,étant donné que tu t'es inscrite ici ,sur ce forum ,c'est déjà un GRAND PAS ,tu n'es pas dans le déni ,ça aussi c'est primordial !!!
tu dis CHANGER , non ,et oui , celà dépends de ce que tu attends de ta vie future sans alcool !!!!!
tu dis ,vais je avoir le temps !!!!! OUI ET OUI , tu trouveras toujours le temps de te soigner !!!! quand tu as la grippe ,tu te soignes ?? ben là c'est pareil ,sauf qu'en plus de petits cachets ,il faudra que tu donnes des ordres à ton cerveau
l'alcool ,à la maison ,l'idéal est de ne pas en avoir ,mais bon si tu ne peus faire autrement !!! moi j'en avais ,car moi aussi ,je n'étais pas seule à la maison et en plus suivant un club de rugby , mais c'est possible ,il faut serrrer les dents un peu plus que les autres !!
en bref TOUT EST POSSIBLE !
en espérant que tu prenne la bonne décision ,je te dis à bientôt

Michèle ,notre super veilleuse de nuit vient de répondre à tes questions .
Je te parlerai juste de mon expérience personnelle .
Pour ma part ,quelqu'un a prononcé un jour le mot alcoolique à mon égard entraînant une prise de conscience de mon état et la décision de me soigner .
C'est à dire que mon problème d'alcool est passé au premier rang de mes préoccupations ,il est devenu mon ennemi principal ,celui qui nécessitait toute ma concentration ,mon énergie et m'engageait à employer toutes les armes et les outils indispensables à entamer le combat contre lui .
Au niveau changement ,c'est l'alcool qui m'avait changé en me volant ma vie ,en m’embrouillant les idées ,en me déprimant ,en compliquant toutes les situations que je rencontrais . L’abstinence m'a juste permis de me retrouver et le travail psy de retrouver l'enfant que j'étais avant que tout déraille .
Je suis connu maintenant comme ne buvant pas ou plus d'alcool ,les gens autour de moi le savent et sont prévenants et bienveillants avec cet état de fait .Quand je dis que je ne bois pas d'alcool à des personnes ne me connaissant pas ,les réactions sont plutôt positives et si on insiste ,je dis juste que j'ai eu une période où j'en ai trop bu .
Pour l'alcool chez toi ,je pense que dans les premier temps du sevrage ,il est beaucoup plus facile de ne pas en avoir .Il faudrait donc mettre ton mari dans la confidence ,cela t'aiderait grandement .
C'est aussi cela "employer toutes les armes et les outils nécessaires ".
Pour pouvoir mettre tout cela en place ,je pense que tu devrais faire un bilan sur ta situation par rapport à l'alcool ,pour être bien persuadée que tout cela est nécessaire et ne plus être dans le doute.
Il existe des centres gratuits appelés CSAPA (pluridisciplinaires) qui pourront répondre à toutes ces questions ,te dire où tu en es par rapport à l’alcool et les soins à mettre en place .Ils sont très accueillants et bienveillants .Je te mets un lien ,il doit y en avoir près de chez toi .
Cette démarche peut sembler un peu compliquée au début mais se ne sont que les premiers pas qui sont difficiles et ce qu'on y gagne n'a pas de prix .
Je t'envoie mon affection .
http://www.drogues-info-service.fr/?Le-Centre-de-Soins-d

oui ça va mais je ne suis pas encore allée voir quelqu'un pour les
problèmes d'alcool - je pense que c'est plus par manque de courage
qu'autre chose

es tu sure que ce soit le courage qui te manque?? es tu prête a admettre que tu es malade alcoolique??
lorsque l'on se décide a aller voir un spécialiste de la maladie alcoolique,c'est que l'on accepte d'être atteint de cette maladie,je pense que c'est ce pas là que tu n'arrives pa a franchir,une fois fait,les questions que tu te poses trouveront toutes une réponse

salut
Le témoignage de Marililou m'a beaucoup marqué parce que l'on se ressemble énormément mis à part que je vis le problème d'alcool toute seule et que mon mari est beaucoup moins compréhensif

hier soir j'avais fait déjà un message et par inadvertence j'ai cliqué sur F5 (si la technique s'y met aussi), et j'ai tout effacé....

mon addiction pour le petit singe est venu progressivement à la manière dont Marililou l'explique en octobre, au fur et à mesure du temps sans prévenir. De festif il est devenu régulier, avec un amour tout particulier pour le sky. Eh oui d'abord le vendredi soir, le samedi soir et puis le dimanche midi, ben oui on est en we quoi, il faut se détendre (comme disent les ados ...)
et puis le vin en mangeant le soir et les we
sauf que le sky est passé d'un petit verre le vendredi soir à 2 gros verres à chaque apéro et des fois dans la semaine parce qu'i faut bien se détendre.

Je cumule les galères en plus et je suis certaine que l'alcool ne fait que compliquer encore les choses.

Découvert en banque récurrent, engueulades à la maison.

Et puis mon père qui a 75 ans avec qui je ne me suis jamais vraiment entendue car il buvait et frappait quelquefois ma mère, dont je m'occupe un peu, car il fait des crises de démence et qu'il s'est mis en surendettement en moins de 3 ans après le décès de maman il y a 6 ans. Heureusement ma soeur m'aide pour la tenue de sa comptabilité, mais elle est à 60kms...
De toutes façons, si je ne l'aide pas, si je ne m'occupe pas un peu de lui, étant précisé que je passe tous les jours devant chez lui en allant travauiller, je m'en veux et je suis encore plus mal, donc j'ai pris le parti d'essayer de l'aider dans son quotidien : lui déposer le journal, ne pas l'envoyer sur les roses quand il m'appelle, mettre en place le passage des infirmières, parce qu'il a avalé en 3 jours les médocs d'une semaine, et l'emmener chez le médecin, bon ce n'est pas trop dur sauf que parfois ça me fait remonter de mauvais souvenirs.....

Le boulot dont je me désintéresse complètement pour avoir loupé la seule promotion possible.

Alors voilà, cerise sur le gâteau, j'ai une petite boule au sein gauche, je fais faire une micro-biopsie dans une semaine (le 27), je ne suis pas plus inquiète que ça car je n'ai pas d'autres signes avants coureurs qui pourraient faire penser à quelque chose de grave. Le radiologue m'a dit juste pour vérifier. Mais bon c'est vrai que ça fait une chose en plus.

Bref à plus j'avance, à plus j'ai l'impression parfois que l'on m'enfonce petit à petit de plus en plus la tête sous l'eau. T'essaye d'en sortir et puis non on te rapuit sur la tête.

Peut être que l'on m'a jeté un sort ....

Alors quand j'ai lu le début du forume de Marililou hier soir, et ses habitudes de l'époque avec le petit singe, je me suis un peu retrouvée dans sa présentation

Il y a deux ans (ou peut être moins ou plus) j'ai vu un médecin spécialiste, qui m'a donné un traitement par médocs pendant un mois en me disant vous verrez si vous diminuez l'alcool. (ne me demandez pas le nom du médoc je serais incapable de vous le donner)

Au bout du mois je lui ai dit qu'en fin de compte je ne voyais pas pourquoi je me traitais, que je trouvais que c'était un plaisir pour moi, une gourmandise et que je ne m'étais pas arrêtée de boire malgré les médocs. Ca m'avait même un peu déprimée de me dire que je me traitais pour ça.

Le médecin m'a dit "eh bien pas de souci ça peut n'être que un plaisir''.

Mais aujourd'hui je me rends compte que je n'ai fait qu'augmenter mes doses de "gourmandises" et je me dis que ce docteur, que je connais depuis une bonne vingtaine d'années car il a été aussi mon généraliste fut un temps, n'a fait que me laisser me rendre compte de mon réel problème.

J'ai débuté une seconde activité depuis fin octobre, en plus de mon travail, pour essayer de nous tirer de notre impasse financière. Mais l'alcool me freine beaucoup, puisque après deux verres de sky je dors et donc les dimanches après midi sont souvent foutus et j'ai la haine le dimanche soir.

Hier après avoir lu le fil de Marililou j'ai vraiment su que j'étais effectivement malade et que je dois faire quelque chose. Seulement, voilà je ne pourrai pas avoir de rendez vous tout de suite chez le médecin, et je ne veux pas en parler SURTOUT PAS pour le moment autour de moi.

Je sais, même pour la nouvelle activité que j'ai débuté on me dit que je devrais la partager avec mon conjoint, mais il n'est pas là de la semaine, et le week end quand il est là il est fermé comme une huitre.

Pour lui c'est "on ne peut compter que sur soit pour s'aider", il n'a jamais besoin de personne pour l'aider, du moins il le pense,il ne demande jamais de service, il est dur et pense que l'on devrait tous être comme lui.

Nous avons trois enfants : une fille en commun et lui a un garçon et une fille.

Nous élevons les enfants ensemble sa femme et moi - je sais ça peut paraitre bizarre mais c'est comme ça. Et ça aussi me pèse beaucoup. Mais c'était un choix il y a 16 ans.

Eh bien les trois enfants sont comme leur père. Très dur moralement.

En fait j'ai l'impression que personne dans cette maison ne pourrait comprendre ma maladie.

Pour lui je ne serais qu'une alcolo de plus et il fallait que j'y pense avant.

C'est aussi pour ça que je me suis inscrite sur ce forum, je me sens bien seule .

J'ai essayé d'en parler avec ma soeur ainée de 10 ans. Elle a sa dose aussi de galère : veuve d'un mari alcoolique qui a également été violent.

Mais je ne lui ai pas expliqué tous les détails. J'ai trop honte de moi.


Pourriez vous me donner quelques conseils en attendant d'avoir un rendez vous chez le doc.

Je crois que Marililou par exemple boit beaucoup de thé. Y a t-il un thé en particulier qui convient mieux ?

Aujourd'hui 18 février 2013 , lendemain de mes 47 ans, je ne boirai pas d'alcool, et demain sera un autre jour.

merci de votre écoute et merci aux conseils de Shale

bises

Nadine

Le terrain est déblayé, tu as pris conscience que tu avais un problème alcool et que tu n'avais plus le choix, qu'il fallait que tu arrêtes ce produit.
Tu as juste commencé à arrêter si j'ai bien compris, c'est le premier jour???
Tu vas devoir faire un sevrage qui dure environ une dizaine de jours, c'est le temps qu'il faut à ton corps pour éliminer tout l'alcool. Ce sevrage n'est pas sans risque car il faut que tu arrêtes brutalement l'alcool et selon ta consommations tu peux avoir des troubles physiologiques ou neurologiques: sueurs, tremblements, insomnies et surtout crises d'épilepsie ou Délirium Tremens..
En général avant un sevrage nous conseillons de voir un médecin qui peut tout d'abord faire le point avec toi s'il est alcoologue et qui peut surtout te donner de quoi passer le sevrage sans problème...
En tout cas, quand tu arrêtes l'alcool il est important de boire beaucoup d'eau sucrée pour te réhydrater et compenser le sucre apporté par l'alcool, prends aussi du magnésium et des vitamines B qui sont en partie détruites par l'alcool....
Et puis avance un jour à la fois, comme tu l'as bien compris: "aujourd'hui je ne bois pas, demain n'existe pas....".
Tiens nous au courant de tes avancées, nous sommes là pour te soutenir!!

Bonsoir Allomamanbobo et tout d’abord:BON ANNIVERSAIRE avec un jour de retard mais non moins sincèrement.
Tu écris :"Eh bien les trois enfants sont comme leur père. Très dur moralement." tu sais bien souvent la dureté morale (encore faudrait-il préciser le terme, mais je crois comprendre ce que tu veux dire) n'est qu'une apparence qui sert à masquer une trop grande vulnérabilité!
A présent, tu as trouvé ici des personnes qui vont t'écouter et essayer de te soutenir donc tu ne seras plus jamais seule !!

Bonsoir

Merci pour vos conseils et votre soutien.

Je n'ai pas réussi - au repas ce soir, il a fallu quand même que je boive deux verres de petit singe même s'ils étaient bien plus petits que d'habitude, mais j'avais vraiment une sensation de manque, mal au ventre, une boule dans la gorge etc...

Ok pour le magnésium et la vitamine B je m'en occupe dès demain

Et je ferai surement mieux demain il le faut pour ma survie

bonne nuit à tous

nadine