lutte contre l’alcool
Effet de l'alcool sur le cerveau
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Effet de l'alcool sur le cerveau
Effet de l’alcool sur le cerveau
L’alcool est un déprimant du système nerveux central (psycholeptique), ce qui signifie qu’il bloque ses fonctions. L’alcool contient de l’éthanol, qui est absorbé par le flux sanguin. Les molécules sont petites, ce qui fait qu’il traverse facilement la barrière hémato-encéphalique, qui protège le cerveau des substances toxiques. Lorsqu’il arrive dans le cerveau, une augmentation de la dopamine et des endorphines dans le sang a lieu.
Puisque c’est une substance déprimante du système nerveux central, il affecte les neurotransmetteurs. L’alcool produit sur le consommateur un effet de relaxation et de sédation, effet qui affecte les parties du cerveau chargées du mouvement, de la mémoire et de la respiration.
La partie du cerveau qui est liée à la coordination motrice, à la parole, à la vision et à l’état d’alerte est aussi touchée.
Ce qu’on appelle la gueule de bois, ressentie après avoir bu beaucoup d’alcool est due à la déshydratation cérébrale, l’organisme chassant l’alcool de toutes les façons possibles à l’aide des différents organes via la transpiration et l’urine. On peut aussi ressentir des nausées, des maux de tête, la vision peut aussi être troublée.
Troubles mentaux aigus induits par l’alcool.
Parmi les répercussions que l’alcool peut avoir sur le développement de troubles mentaux, on trouve des épisodes aigus pendant une période déterminée. C’est le cas notamment du delirium tremens, de l’hallucinose alcoolique et de l’amnésie partielle.
Dans le délirium tremens, les symptômes commencent à apparaître entre le deuxième et le quatrième jour d’abstinence et peut parfois aller jusqu’à la mort.
Après un épisode de ce type, le malade alcoolique tombe souvent dans un sommeil profond .
Ensuite commence des périodes difficiles avec de l’anxiété, des insomnies, des tremblements et de la tachycardie.
Dans la phase de delirium, le sujet est désorienté, avec un niveau de conscience fluctuant, des hallucinations visuelles, on trouve aussi chez lui une peur intense et parfois même des crises convulsives. Les hallucinations peuvent être visuelles, auditives, tactiles et terrorisent la personne. Il peut également y avoir des délires de nature paranoïaque.
On rencontre aussi des amnésies partielles ou même totales, on ne se souvient plus de ce qui s’est passé pendant notre période d’alcoolisation. Ces souvenirs disparaissent complètement, de temps en temps on revoit quelques éléments isolés, mais la plus grande partie de ce que nous avons pu dire ou faire a disparu.
C'est aussi très angoissant de se réveiller sans savoir ce qu'on a pu dire ou faire la veille.
Troubles mentaux chroniques induits par l’alcool.
Après l’abus ou la dépendance prolongée de l’alcool, les répercussions sur le cerveau peuvent être irréversibles, provoquant alors différentes pathologies mentales comme :
-la démence alcoolique, causée par l’alcool, avec perte de mémoire, confusion, désorientation, changement de personnalité et apathie.
-l’encéphalopathie de Wernicke, c’est en fait la phase antérieure au développement du syndrome de korsakoff que nous avons déjà décrit. Si l'encéphalopathie de Wernicke est réversible, le syndrome de Korsakoff qui lui fait suite, en l'est pas.
-l’alcool altère en général très fortement la personnalité du malade alcoolique, on retrouve alors de graves problèmes dans le milieu social et familial.
-Le malade alcoolique est aussi souvent atteint de paranoïa plus ou moins importante, cette maladie gâchant sa vie, mais aussi celle de son entourage.
Comme on le voit, l’alcool atteint tout l’organisme et en particulier le cerveau et ces atteintes sont souvent très graves.
Ghyslaine Gimenes
L’alcool est un déprimant du système nerveux central (psycholeptique), ce qui signifie qu’il bloque ses fonctions. L’alcool contient de l’éthanol, qui est absorbé par le flux sanguin. Les molécules sont petites, ce qui fait qu’il traverse facilement la barrière hémato-encéphalique, qui protège le cerveau des substances toxiques. Lorsqu’il arrive dans le cerveau, une augmentation de la dopamine et des endorphines dans le sang a lieu.
Puisque c’est une substance déprimante du système nerveux central, il affecte les neurotransmetteurs. L’alcool produit sur le consommateur un effet de relaxation et de sédation, effet qui affecte les parties du cerveau chargées du mouvement, de la mémoire et de la respiration.
La partie du cerveau qui est liée à la coordination motrice, à la parole, à la vision et à l’état d’alerte est aussi touchée.
Ce qu’on appelle la gueule de bois, ressentie après avoir bu beaucoup d’alcool est due à la déshydratation cérébrale, l’organisme chassant l’alcool de toutes les façons possibles à l’aide des différents organes via la transpiration et l’urine. On peut aussi ressentir des nausées, des maux de tête, la vision peut aussi être troublée.
Troubles mentaux aigus induits par l’alcool.
Parmi les répercussions que l’alcool peut avoir sur le développement de troubles mentaux, on trouve des épisodes aigus pendant une période déterminée. C’est le cas notamment du delirium tremens, de l’hallucinose alcoolique et de l’amnésie partielle.
Dans le délirium tremens, les symptômes commencent à apparaître entre le deuxième et le quatrième jour d’abstinence et peut parfois aller jusqu’à la mort.
Après un épisode de ce type, le malade alcoolique tombe souvent dans un sommeil profond .
Ensuite commence des périodes difficiles avec de l’anxiété, des insomnies, des tremblements et de la tachycardie.
Dans la phase de delirium, le sujet est désorienté, avec un niveau de conscience fluctuant, des hallucinations visuelles, on trouve aussi chez lui une peur intense et parfois même des crises convulsives. Les hallucinations peuvent être visuelles, auditives, tactiles et terrorisent la personne. Il peut également y avoir des délires de nature paranoïaque.
On rencontre aussi des amnésies partielles ou même totales, on ne se souvient plus de ce qui s’est passé pendant notre période d’alcoolisation. Ces souvenirs disparaissent complètement, de temps en temps on revoit quelques éléments isolés, mais la plus grande partie de ce que nous avons pu dire ou faire a disparu.
C'est aussi très angoissant de se réveiller sans savoir ce qu'on a pu dire ou faire la veille.
Troubles mentaux chroniques induits par l’alcool.
Après l’abus ou la dépendance prolongée de l’alcool, les répercussions sur le cerveau peuvent être irréversibles, provoquant alors différentes pathologies mentales comme :
-la démence alcoolique, causée par l’alcool, avec perte de mémoire, confusion, désorientation, changement de personnalité et apathie.
-l’encéphalopathie de Wernicke, c’est en fait la phase antérieure au développement du syndrome de korsakoff que nous avons déjà décrit. Si l'encéphalopathie de Wernicke est réversible, le syndrome de Korsakoff qui lui fait suite, en l'est pas.
-l’alcool altère en général très fortement la personnalité du malade alcoolique, on retrouve alors de graves problèmes dans le milieu social et familial.
-Le malade alcoolique est aussi souvent atteint de paranoïa plus ou moins importante, cette maladie gâchant sa vie, mais aussi celle de son entourage.
Comme on le voit, l’alcool atteint tout l’organisme et en particulier le cerveau et ces atteintes sont souvent très graves.
Ghyslaine Gimenes
Dernière édition par SHALE le 31/12/2023, 10:55, édité 1 fois
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Effet de l'alcool sur le cerveau
Bonjour.
Une atteinte souvent ignorée est la destruction pure et simple de matière grise et de matière blanche. Si la plasticité cérébrale (réorganisation du "logiciel", pour employer une image simple) permet de retrouver une fonctionnement psychologique sain dès quelques mois après l'arrêt, les cellules perdues le sont irrémédiablement, elles, et pas besoin d'être un incurable poivrot depuis des lustres, les destructions commencent tout de suite, dès la première griserie.
P.S. tu n'as pas signé ni mis de licence, fût-elle libre...
Une atteinte souvent ignorée est la destruction pure et simple de matière grise et de matière blanche. Si la plasticité cérébrale (réorganisation du "logiciel", pour employer une image simple) permet de retrouver une fonctionnement psychologique sain dès quelques mois après l'arrêt, les cellules perdues le sont irrémédiablement, elles, et pas besoin d'être un incurable poivrot depuis des lustres, les destructions commencent tout de suite, dès la première griserie.
P.S. tu n'as pas signé ni mis de licence, fût-elle libre...
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: Effet de l'alcool sur le cerveau
Oui, je pointais juste qu'il serait sans doute utile de le rappeler plus souvent. Afin de semer aussi chez ceux qui ne se voient pas encore alcooliques.
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
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