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Un autre regard sur l'alcool.

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Un autre regard sur l'alcool. Empty Un autre regard sur l'alcool.

Message  SHALE 24/11/2023, 11:15

Un autre regard sur l’alcool.
Il n’y a pas d’hérédité alcoolique, donc il n’y a pas de fatalité.
· Le milieu familial et/ou social peut créer une prédisposition. C’est pourquoi une large information sur les mécanismes de l’alcoolisme doit être mise en place.
· 95 % des adultes consomment de l’alcool, 10% deviennent buveurs excessifs puis dépendants : il y a donc une inégalité énorme entre les individus face à l’alcool. Merci donc de ne pas nous juger.
· Pour ces 10% l’alcool est une drogue très dure. Cette drogue est en vente libre, étalée comme une provocation au restaurant, dans les magasins, dans toutes les réunions, fêtes.
· Nous condamnons publiquement les pays producteurs de coca ou de résine de cannabis. Et en même temps, l’alcool constitue chez nous un secteur économique de 1er ordre. Et une ressource fiscale importante.
· Il est vain de diaboliser l’alcool : il est par contre important de faire de la prévention sur ses mécanismes : de l’alcool convivial, festif, relaxant… à la dépendance, la marge est étroite.
· L’ignorance de ces mécanismes est le pire ennemi du buveur festif ou occasionnel : personne ne se dit : « Ah ben tiens, je vais devenir alcoolique ! »
· Nous connaissons tous des alcooliques ou buveurs excessifs, dans la famille, voisins, amis, collègues,… Tous les milieux sociaux sont concernés.
· Ce ne sont pas toujours ceux qui boivent le plus qui deviennent dépendants.
· L’alcoolique est souvent un émotif, un être très sensible et généreux et non une brute épaisse. Il trouve dans l’alcool un outil pour gérer ces émotions qu’il maîtrise mal. Jusqu’au jour où il ne gère plus rien.
· L’alcoolisme se développe lorsqu’un individu prédisposé rencontre un effet bénéfique dans le produit à un moment clé de sa vie (grande joie ou grande peine par exemple…) ; pour retrouver cet effet, on reconsomme. L’habitude aidant, il faut augmenter les doses pour retrouver l’effet. Jusqu’à ce que l’effet disparaisse pour ne laisser que la dépendance.
· Certaines personnes ne peuvent pas manger plus d’une barre de chocolat. Elles éprouvent vite un phénomène de satiété. D’autres vont finir la tablette et en prendre une autre : elles ne ressentent pas cette satiété. Le chocolat et l’alcool sont les deux produits alimentaires qui présentent cette caractéristique. Si vous ressentez cette satiété après quelques verres, tant mieux pour vous. L’alcoolique ne la ressent pas. Inégalité.
· L’alcoolique est menteur, inefficace au travail, dangereux sur la route, sans volonté. Ce n’est pas parce qu’il est comme ça qu’il boit. S’il est comme ça, c’est parce qu’il boit. Il s’en passerait.
· L’alcoolique souffre : quand la dépendance est installée, l’alcoolique n’éprouve plus aucun plaisir dans l’alcool ; tout au plus un apaisement, un soulagement.
· La dépendance est d’abord psychologique : c’est une angoisse de manquer, une incapacité à faire face sans produit. Cette angoisse le pousse au déni et à refuser l’offre de soi. Il ne conçoit pas de faire sans alcool. Comme vous ne concevez pas de cesser de respirer. L’alcool est l’oxygène de l’alcoolique. Pour lui, l’alcool n’est pas un problème. Mais une solution pour fuir ou supporter ses problèmes.
· La 1ère chose qui disparaît dans l’alcool, c'est la volonté. Inutile donc de ressasser à votre alcoolique : « Tu n’as aucune volonté ! ». En effet, c’est très juste, et ça n’a pour seul effet que de l’enfoncer davantage.
· L’alcoolique est encore souvent considéré comme un vicieux, un taré : « C’est quand même lui qui lève le coude, hein ! ». Il se cache donc et ne prend pas les mesures de soin dont il a besoin. Il doit se déculpabiliser, il n’a pas choisi sa maladie, et accepter l’aide qu’on peut lui apporter : arrêter seul et sans le suivi nécessaire est très difficile et même en cas de succès ne fait pas de l’abstinent un être heureux. Il y a un deuil à faire et il n’est pas facile.
· La dépendance physique ne vient que tardivement : l’alcool est un produit beaucoup moins addictif que le tabac par exemple.
· Si la désaccoutumance physique (sevrage) ne prend que quelques jours (3 à 5 en général), la désaccoutumance psychologique est plus longue : un accompagnement est nécessaire pour durer.
· Les produits dits « sans alcools » sont à éviter : tout d’abord, ils en contiennent environ 1°. Mais le principal danger est d’empêcher le buveur abstinent de faire le deuil nécessaire. Une bière sans alcool n’a ni le goût ni l’effet d’une « vraie ». Elle crée donc de la frustration. Même s'ils peuvent aider certains malades alcooliques à arrêter, ils peuvent aussi être dangereux.
· On ne guérit pas de l’alcoolisme, mais on peut stabiliser la maladie et permettre au malade de vivre normalement. Toutefois, la moindre reprise d’alcool, même 20 ans plus tard, relance le processus au point où il avait été arrêté. Il est donc criminel, ou au point parfaitement imbécile, de tenter un buveur abstinent.
· Les structures de soin ne peuvent rien pour aider un alcoolique contre son gré. Il appartient au malade de faire une démarche personnelle. Son entourage peut l’aider en s’informant et en lui montrant qu’il est compris. Le réflexe habituel est de l’accabler et de l’enfoncer toujours un peu plus. Certaines associations d’anciens buveurs reçoivent aussi les proches des alcooliques pour les aider.
SHALE
SHALE
Admin

Féminin 01/01/2009

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Un autre regard sur l'alcool. Empty Re: Un autre regard sur l'alcool.

Message  nicole84 25/11/2023, 07:20

Les produits dits « sans alcools » sont à éviter 

Tout à fait d'accord. 
Hier j'ai bu un jus de raisin , je me suis sentie frustrée la couleur m'a fait penser à du vin !
Cela n'a duré que quelques secondes mais quand même. 
noon Embarassed
nicole84
nicole84
Super Tchatcheur
Super Tchatcheur

Féminin 03/01/2023

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Message  SHALE 25/11/2023, 10:12

C'est vrai qu'il vaut sans doute mieux éviter ce qui peut nous faire penser à l'alcool. Pour certains, au contraire, ça peut être une aide de prendre des boissons non alcoolisées, mais ressemblants à celles qu'ils buvaient avant, pour ma part, je n'ai jamais ressenti ce besoin.
Après ma cure, je recherchais, comme beaucoup de malades alcooliques, les boissons qui apportaient un regain d'énergie comme le coca, bourré de caféine. J'aime toujours les boissons énergisantes, mais maintenant c'est par goût et plus par besoin... smiles
Bonne journée à toi, Nicole... smiles coeurs
SHALE
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Admin

Féminin 01/01/2009

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