2ème tentative

Bienvenue à nouveau sur le forum. Tu as pris LA bonne décision. Tu as vu comme la plupart d'entre nous, à quel point l'alcool détruit nos vies. Tu as le courage de t'en sortir à nouveau et tu peux en être fier, on sait tous que c'est un combat difficile. 
L'honnêteté envers toi-même et envers tes proches, notamment ta compagne est un gros plus, elle peut effectivement t'aider et te soutenir dans ton combat contre ce produit.
Tiens-nous au courant, nous te lirons avec plaisir...

Merci beaucoup Shale

Bonsoir Ggo et bienvenue de nouveau sur le forum

[ltr]J'ai donc de nouveau décidé de retenter une cure seul 

Est ce que tu fais une cure ou est ce que tu veux tenter de t'arrêter tout seul chez toi? je n'ai pas tout saisi
En tout cas, c'est la meilleure solution pour toi et pour tes proches, avoir ta compagne comme aide, c'est un sacré plus aussi mais il va te falloir une aide extérieure, si c'est une cure, alors tu auras tout sur place, si c'est chez toi, alors il va ta falloir médecin , infirmier, alcoologue ou autre mais un soin médical est obligatoire.
Tu as tenu 3 mois dis tu, qu'est ce qui t'a fait rechuter? est ce que tu avais une aide médicamenteuse à l'époque?

Je suis contente que tu te sois joint à nous 

Non je veux le faire seul de mon côté. Mais oui je vais en parler avec mon médecin. A l'époque j'étais un peu suivi mais sans plus. Ce qui m'a fait rechuté, c'était le fait d'être seul, de m'ennuyer lors des soirées et le manque sûrement de motivation aussi.

La meilleure solution pour te lancer dans cette bataille, ce serait de contacter un CSAPA, il y en a dans toutes les villes, c'est gratuit et tu as tout sur place : psychiatre, alcoologue, psychologue, infirmiers psy. Ils sont à même de te conseiller sur les soins à suivre et la manière de les mener à bien.

C'est ça qu'il faut que tu changes, un suivi avec beaucoup d'aides: MAB, forum, médecin, CSAPA, plus tu en prendras et plus tu te sentiras soutenu :hearth:Tu n'es pas obligé de prendre tout bien sur mais trouve ce qui te parle le plus. Ici, il y a un MAB virtuel par exemple, sinon, une associations en présentiel, c'est bien aussi 
Tiens nous au courant, il te faudrait peut etre un anxiolytique pour parer au manque mais ce sera à voir avec ton doc 

Bienvenue Ggo
Tu as choisi de poser le verre et tu fais le bon choix pour ta santé, pour toi. 
Plus tu essayeras d'avoir de l'aide, pour te faire accompagner, plus tu mets de poids dans la balance pour contrer l'alcool. 
Si tu peux avoir un rendez-vous au Csapa, tu as les numéros de téléphone dans ma signature. 
Évidemment, nous sommes à ton écoute pour toutes les questions que tu pourras avoir. 
Nous avons un MAB en zoom, où tu peux rester en mode anonyme si tu le souhaites sans mettre ta caméra. 
Bon courage pour ton sevrage,  tu sembles déterminé. Je te conseille d'appréhender cette entreprise que 24 heures à la fois, même 1 heure  parfois.

Voici quelques textes sur la maladie qui peuvent te faire comprendre ce qui se passe en toi 

L'ALCOOL:une drogue dure (infos sur la dépendance et la THP)

"la biochimie du cerveau chez le malade alcoolique"

Ggo34 a écrit:Non je veux le faire seul de mon côté. Mais oui je vais en parler avec mon médecin. A l'époque j'étais un peu suivi mais sans plus. Ce qui m'a fait rechuté, c'était le fait d'être seul, de m'ennuyer lors des soirées et le manque sûrement de motivation aussi.

Bonjour,

La feuille :

1 colonne dans laquelle tu écris ce que l'alcool t'apporte de positif, et une autre avec le négatif.
Puis tu fais le bilan  

Pour les soirées, chacun est unique.
Moi je me suis rendu compte que j'étais rapidement "socialement blindé" et que je m'enfermais dans ma coquille.
Le fait d'être "propre" m'a ouvert aux autres.
Je me suis intéressé à eux et à leur vie .... ça occupe .

Olive

Côté positif et côté négatif c'est ce que j'ai fait et c'est vite vu. J'aurais dû y penser bien avant à tout ce que ça m'emmenait comme problème.
Après comme j'ai expliqué, je peux rester 3 semaines 1 mois sans boire et je n'ai aucun manque c'est simplement le jour où je suis en soirée que je suis non stop et que je prolonge toujours ça jusqu'au lendemain.
Mais je vais me rapprocher de mon médecin et du csapa je pense sauf si j'essaie de poursuivre comme ça avec l'aide de mes proches et de ma conjointe à qui je commence à leur expliquer mon intention.
Je vais me remettre un peu plus dans le sport où je vais y gagner beaucoup, dans d'autres activités, et je vais ouvrir une cagnotte où je mettrai l'argent que je ne mettrais plus dans certaines soirées. Tout cela peut me motiver encore plus à y arriver.

Là je n'ai pas bu d'alcool depuis samedi, et je n'ai aucun manque ou aucun signe de déprime.

Tu n'as pas de dépendance physique, c'est un gros plus pour arrêter. Il te faut surtout un soutien psychologique pour maintenir ta motivation, mais à mon avis, tu es sur le bon chemin...

Aller dans un CSAPA et/ou médecin, c'est la chose à faire  Faire du sport aide aussi beaucoup à booster ses endorphines  J'étais aussi dépendante psychologique, je n'ai pas eu trop de mal à stopper mais heureusement que j'avais mon alcoologue chaque semaine pour avoir un challenge puis toutes les 2 semaines puis tous les mois, je me faisais un devoir de lui dire à chaque séance "je n'ai pas bu", c'est un peu pour lui au départ que j'ai arrêté, je n'avais pas l'intention de ne plus boire du tout au début et ça s'est fait naturellement au fil du temps.

Bonjour,
Félicitations pour votre décision.
Comme chaque cas est différent, je ne vous donnerai pas de conseils, mais je peux partager ce que je sais.
Arrêter seul, en sevrage « bloc », peut être très dangereux. Je vous conseille donc de vous faire aider par un médecin en qui vous avez confiance. Il vous prescrira sans doute un médoc, pour une semaine de sevrage, à doses dégressives. Après cela, si tout va bien vous serez à peu près sorti de la dépendance physique, mais il restera le plus dur : la dépendance psychologique.
Pour vous aider, il y a les groupes de parole qui peuvent vous être d’une grande aide. J’ai eu une consommation à problème durant une trentaine d’années, et si je m’en sors aujourd’hui, c’est grâce à une communauté thérapeutique, dans laquelle j’ai été en post-cure durant 3 mois, et ensuite les groupes de parole. Je pense qu’il y en a un peu partout, les AA notamment sont très organisés, et vous trouverez certainement des références dans votre région.
Surtout… fuyez vos lieux habituels de consommation, mettez les choses au point avec les personnes avec lesquelles vous consommiez, voire rayez-les de vos fréquentations, cherchez des activités valorisantes…
Personnellement, je vous dirais aussi que je pratique la transparence totale sur mon abstinence, et que je la revendique publiquement avec fierté, cela me donne du courage, et il en faut beaucoup…
Continuez à partager vos vécus, cela vous aidera.
Marc

Merci marc pour ces précieux conseils et bienvenue sur Onsaide   Une aide supplémentaire est toujours la bienvenue ici 

Marc Scius a écrit:Bonjour,
Félicitations pour votre décision.
Comme chaque cas est différent, je ne vous donnerai pas de conseils, mais je peux partager ce que je sais.
Arrêter seul, en sevrage « bloc », peut être très dangereux. Je vous conseille donc de vous faire aider par un médecin en qui vous avez confiance. Il vous prescrira sans doute un médoc, pour une semaine de sevrage, à doses dégressives. Après cela, si tout va bien vous serez à peu près sorti de la dépendance physique, mais il restera le plus dur : la dépendance psychologique.
Pour vous aider, il y a les groupes de parole qui peuvent vous être d’une grande aide. J’ai eu une consommation à problème durant une trentaine d’années, et si je m’en sors aujourd’hui, c’est grâce à une communauté thérapeutique, dans laquelle j’ai été en post-cure durant 3 mois, et ensuite les groupes de parole. Je pense qu’il y en a un peu partout, les AA notamment sont très organisés, et vous trouverez certainement des références dans votre région.
Surtout… fuyez vos lieux habituels de consommation, mettez les choses au point avec les personnes avec lesquelles vous consommiez, voire rayez-les de vos fréquentations, cherchez des activités valorisantes…
Personnellement, je vous dirais aussi que je pratique la transparence totale sur mon abstinence, et que je la revendique publiquement avec fierté, cela me donne du courage, et il en faut beaucoup…
Continuez à partager vos vécus, cela vous aidera.
Marc

Tes conseils sont parfait Marc, ton approche, dans le respect, aussi. Merci beaucoup à toi ! J'ai juste hâte de te lire à nouveau   Je fais comme toi, la transparence à fond, c'est, je crois, ce qui m'a aidé, et m'aide encore, le plus 

Pour Ggo 34 : bienvenue sur Onsaide, tu as eu le courage de nommer ta dépendance ici, et tu viens chercher les conseils, les encouragements, bravo à toi ! C'est pas rien ce que tu fais pour toi là.

Je m'alligne exactement aux conseils de Marc et des collègues d'Onsaide. Pour l'aide par les pairs (comme ici, comme les AA, comme le MAB que Tulipe noire te propose), c'est super important. Pour l'aide des professionnels du CSAPA c'est aussi un autre volet important à explorer. J'ai fais une cure en 2018 et je suis sur Onsaide depuis 2019, et je fais qq MABs au fil du temps, ça aide bcp. L'alcool est partout, tout le temps, alors faut les moyens. Et honnêtement, c'est captivant ce monde de l'arrêt de l'alcool après avoir été dépendant, c'est même pas des efforts que de l'entretenir notre abstinence par des fréquentations de groupes d'aide par les pairs comme ici, sur Onsaide, et comme les MABs :^)

Bonsoir tout le monde.
Merci à tous pour vos conseils et votre bienveillance en tout cas.
Pour le moment je n'ai encore vu personne. C'est le 8ème jour sans verre d'alcool, aucun manque, aucune déprime à l'heure actuelle. J'ai passé un bon week-end avec ma conjointe où on a pas mal bougé.

Et bien ce sont de bonnes nouvelles. Si tu ne ressens pas de manque, ta dépendance devait être légère, tu as arrêté à temps, bravo, tu peux être fier de toi, on sait tous que ce n'est pas facile. Tiens nous au courant de ta progression...

Avant de rencontrer ma chérie il y a 3 ans, je faisais la fête chaque week-end. Depuis j'ai beaucoup calmé. On va dire que je me lachais 1 fois par mois mais sans savoir s'arrêter et d'aller jusqu'au lendemain.
Après on buvait un verre de temps en temps mais je savais stoppé surtout si nous sommes que tous les 2. Je pouvais déjà faire 2 3 semaines sans boire un seul verre.
Mais c'est ce soucis de ne pas savoir s'arrêter qui me donne envie d'aller jusqu'au fait de ne plus boire du tout.

Et tu fais le bon choix, le meilleur même. Tu es ton meilleur médecin, tu as senti que tu commençais à perdre pied. Reste bien vigilant un jour à la fois.
Félicitations tu as pratiquement terminé ton sevrage tout seul.

Tu es à l'abri maintenant (pour ton sevrage physique) Ggo 34:-) C'est super !

Ton type de conso n'est pas "quotidien à fortes consos" ( ici au Québec, on considère "quotidien à fortes conso" = chaque jour 5 consos et plus par jour pendant 12 mois), mais il y a des risques quand même, tu fais bien d'entreprendre ta démarche. Ce que tu faisais s'appelle le "Binge drinking" (alcoolisation ponctuelle importante). Tu peux vivre beaucoup des dégâts qu'on pense, à tord, réservés aux dépendants qui consomment quotidiennement (accidents losqu'intoxiqué, perte permis conduire, etc). Les gens qui sont en mode binge drinking sont aussi à risque de coma éthylique. Sans parler de tous les problèmes de santé que peux engendrer l'alcool même si on le consomme durant plusieurs années en mode binge drinking.

Tu fais réellement un bon choix pour toi et ton couple :-)

Oui pour ma part ça m'a coûté 2 fois le permis, le travail à plusieurs reprises, des voitures bousillées, des moments de honte même parfois.