lutte contre l’alcool
Vivre avec un malade alcoolique
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Vivre avec un malade alcoolique
Quand on vit avec un conjoint, malade alcoolique, il est très difficile de ne pas lui en vouloir de son comportement. Vu de l'extérieur, c'est intenable, entre ses colères, ses délires, ses exigences, ses incohérences, ce n'est pas simple à vivre, c'est même souvent intenable.
Comment essayer d'alléger ce poids qui pèse sur l'épaule du conjoint, un jour après l'autre.
Je pense tout d'abord qu'il faut se renseigner sur ce qu'est la maladie alcoolique. Ce n'est pas une tare, pas un vice, c'est bien une maladie. En outre, s'il est malade alcoolique ce n'est pas la faute de celui ou celle qui partage sa vie, la source de l'alcoolisme se situe dans la toute petite enfance. Alors ne culpabilisez pas, vous n'y êtes pour rien.
Ensuite, essayez de différencier les deux personnes : celle que vous aimez et celle qui boit. Celle avec qui vous vivez, c'est celle avec qui vous avez choisi de faire votre vie, l'autre, son double, c'est le malade , mais l'alcoolisme est une maladie bien particulière qui impacte tout notre quotidien. Elle bousille les liens familiaux, sociaux, amicaux, c'est un vrai désastre.
La chose la plus importante pour le conjoint, c'est de se protéger un maximum. Déjà, il ne faut pas qu'il reste caché sous prétexte qu'il a honte de l'alcoolisme de son époux ou épouse, au contraire, il faut qu'il en parle. Rien ne fait plus de bien que de pouvoir sortir de nous toute cette boue.
Ensuite il faut qu'il continue à vivre pour lui, à sortir, à voir des amis, à s'occuper de lui. Il est nécessaire qu'il puisse se réserver un endroit qui lui appartienne et où il puisse se ressourcer, voir y dormir. Ce peut être une autre pièce de la maison si c'est possible, ou votre chambre et le malade alcoolique dort dans le canapé, vous vous enfermez à clef.
S'il fait preuve de violences physiques, aucune hésitation, appelez la police. Ce n'est pas parce qu'il est alcoolique qu'il a le droit de vous taper dessus.
Prenez en main les comptes de la maison pour que l'argent ne disparaisse pas en entier dans l'alcool, faite établir un chéquier à votre nom, par exemple.
Par contre, quand le conjoint n'a pas bu, là il est possible de discuter calmement avec lui, sans lui faire de reproche, mais en lui disant combien c'est dur pour vous de le voir se détruire. Qu'il y a beaucoup de façon de se soigner et que , s'il est d'accord, vous voulez bien l'aider à trouver une solution, mais ça, uniquement quand il est en mesure de vous entendre.
Comment essayer d'alléger ce poids qui pèse sur l'épaule du conjoint, un jour après l'autre.
Je pense tout d'abord qu'il faut se renseigner sur ce qu'est la maladie alcoolique. Ce n'est pas une tare, pas un vice, c'est bien une maladie. En outre, s'il est malade alcoolique ce n'est pas la faute de celui ou celle qui partage sa vie, la source de l'alcoolisme se situe dans la toute petite enfance. Alors ne culpabilisez pas, vous n'y êtes pour rien.
Ensuite, essayez de différencier les deux personnes : celle que vous aimez et celle qui boit. Celle avec qui vous vivez, c'est celle avec qui vous avez choisi de faire votre vie, l'autre, son double, c'est le malade , mais l'alcoolisme est une maladie bien particulière qui impacte tout notre quotidien. Elle bousille les liens familiaux, sociaux, amicaux, c'est un vrai désastre.
La chose la plus importante pour le conjoint, c'est de se protéger un maximum. Déjà, il ne faut pas qu'il reste caché sous prétexte qu'il a honte de l'alcoolisme de son époux ou épouse, au contraire, il faut qu'il en parle. Rien ne fait plus de bien que de pouvoir sortir de nous toute cette boue.
Ensuite il faut qu'il continue à vivre pour lui, à sortir, à voir des amis, à s'occuper de lui. Il est nécessaire qu'il puisse se réserver un endroit qui lui appartienne et où il puisse se ressourcer, voir y dormir. Ce peut être une autre pièce de la maison si c'est possible, ou votre chambre et le malade alcoolique dort dans le canapé, vous vous enfermez à clef.
S'il fait preuve de violences physiques, aucune hésitation, appelez la police. Ce n'est pas parce qu'il est alcoolique qu'il a le droit de vous taper dessus.
Prenez en main les comptes de la maison pour que l'argent ne disparaisse pas en entier dans l'alcool, faite établir un chéquier à votre nom, par exemple.
Par contre, quand le conjoint n'a pas bu, là il est possible de discuter calmement avec lui, sans lui faire de reproche, mais en lui disant combien c'est dur pour vous de le voir se détruire. Qu'il y a beaucoup de façon de se soigner et que , s'il est d'accord, vous voulez bien l'aider à trouver une solution, mais ça, uniquement quand il est en mesure de vous entendre.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Vivre avec un malade alcoolique
Je complète, les conjoints ou parents peuvent s'adresser auprès d’associations d’anciens buveurs. A Entraid'addict ou d'autres (les AA , Croix Bleue...) il est souvent proposé des "réunions entourage" , souvent les femmes la plus part du temps mais aussi parfois des enfants sont soutenues et soulagées d'échanger entre elles, et de se rendre compte qu'elles ne sont plus seules.
Elles arrivent même parfois à y amener après un long dialogue lorsque leur conjoint (e) est sobre vers le groupe anciens buveurs, c'est rare mais je l'ai vu.
Elles arrivent même parfois à y amener après un long dialogue lorsque leur conjoint (e) est sobre vers le groupe anciens buveurs, c'est rare mais je l'ai vu.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
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