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Différentes sortes d'alcoolisme

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Différentes sortes d'alcoolisme Empty Différentes sortes d'alcoolisme

Message  SHALE 21/2/2023, 10:28

Les différentes sortes d'alcoolisme

-Il y a l'alcoolisme lié aux relations sociales, aux fêtes de familles, entre amis, au travail. C'est en fait l'alcoolisme mondain.
Les personnes qui boivent dans ce contexte, ne pensent pas être alcooliques, souvent ils restent dans une ivresse tolérable sans accident ni malaise, parfois une gueule de bois le lendemain. Même si elles ne vont pas jusqu'à une ivresse avancée, il faudrait qu'elles calculent le nombre de verres qu'elles boivent lors de ces occasions, occasions qui peuvent être très fréquentes. La dose dite normale, est très souvent largement dépassée et ils sont en fait dans le cadre de la maladie alcoolique.
-L'alcoolisme fonctionnel, est plus léger, mais dangereux aussi pour la santé. Au début, les personnes concernées boivent de plus en plus fréquemment et des doses de plus en plus importantes. Pour ma part, je le considère comme le début de la maladie alcoolique. Le corps s'habitue peu à peu à la présence de l'alcool, et la prise d'alcool devient vite prédominante dans la vie de ces personnes.
-L'alcoolisme chronique est la forme sévère de la maladie alcoolique, on arrive à l'alcoolo dépendance. Le malade alcoolique chronique ne pourra plus se passer de sa dose d'alcool et aura besoin de boire de plus en plus, de boire en permanence même. Il ne peut plus se passer d'alcool, c'est devenu une drogue.
-l'alcoolisme fœtal , c'est la consommation d'alcool pendant la grossesse. Tous les ans il y a, je crois , 8000 bébés touchés par ce syndrome qui entraîne un retard mental et physique. Quand une femme est enceinte, il faut qu'elle soit suivie de près et soit au courant des risques qu'elle prend en buvant pendant sa grossesse. Boire de l'alcool durant qu'une femme allaite est aussi très dangereux, le bébé boit lui aussi cet alcool. Il y a des bébés qu'il faut sevrer à la naissance.
On peut sortir de l'alcoolisme, il faut en être conscient, en parler et chercher de l'aide.
SHALE
SHALE
Admin

Féminin 01/01/2009

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Différentes sortes d'alcoolisme Empty Re: Différentes sortes d'alcoolisme

Message  Ananya 26/2/2023, 08:47

Je me suis souvent posée des questions sur mon alcoolisme et ceux que j'ai pu observé, car ma consommation ne rentrait pas dans les "cases" tant et si bien qu'en 2017, la psy du CSAPA avait eu le malheur de dire durant mon quatrième mois d'abstinence que j'étais et je cite "une buveuse excessive"...cela est resté ancré, quelques mois plus tard, j'ai replongé (suite à un repas d'affaire dans un bar à vin...) croyant que j'allais maîtriser, j'ai mis plus de 5 ans à me libérer, le 13 novembre 2021.


Fonctionnelle, je l'étais, mais j'avais besoin de ma dose tous les jours et en fin de journée, de grosses quantités.  Cela me rappelle une anecdote en 2014 (je consommais depuis 2 ans), j'étais en vacances à Londres avec mon gamin, je ne pouvais rentrer dans un pub car il était mineur (9 ans)... j'ai attendu le soir qu'il s'endorme dans la chambre d'hôtel pour courir dans magasin en bas et m'acheter un pack de bière et un décapsuleur.  .... j'ai englouti les 4 bières de 33cl dans la salle de bain puis suis allée me coucher....buveuse excessive confused


Quand je mangeais chez ma maman, je faisais semblant de boire un seul apéro, mais attendais qu'elle quitte la pièce pour l'engloutir et m'en verser un deuxième ou un troisième si l'occasion se présentait...


Je me souviens également, quelques mois avant mon arrêt que je faisais des thermos d'alcool que je laissais dans ma voiture afin de pouvoir prendre ma première dose dès ma sortie du taf, je ne pouvais même plus attendre d'être à la maison (30 minutes).


Chronique, je l'étais également, car j'avais besoin de boire tous les jours bien que je ne ressentais pas de troubles "physiques" le matin, est-ce lié au fait que je ne carburais pas aux alcools forts?... je ne le saurai jamais, toujours est-il que mes quantités du soir ont augmenté, que j'engloutissais des litres de bière à 10 degrés et que les matins commençaient à être difficiles, sueurs, yeux rouges, visage bouffi, troubles digestifs et/ou intestinaux, légers tremblements, frissons, problèmes d'élocution (c'est apparu en 2021).... tant et si bien que j'essayais de ne pas boire si je devais aller bosser le lendemain matin étant incapable de me restreindre à un ou deux verres...mais par contre les week-ends étaient terribles...


C'est avec le recul que je me dis que dans ses cases, il y a une multitudes de consommation et qu'au delà du degré d'alcool ou de la quantité, il y a notre relation à l'alcool, nos addictions passées, notre prédisposition à tomber dans la maladie, notre histoire, notre santé mentale mais aussi la capacité de notre corps à supporter X montant d'éthanol...


Avec le recul, je reste convaincue que l'alcool est l'une des drogues les plus difficiles à décrocher et la plus "fascinante" à étudier, mais aussi la plus incomprise des gens dits "normaux".
Ananya
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