lutte contre l’alcool
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 65 utilisateurs en ligne :: 1 Enregistré, 0 Invisible et 64 Invités :: 1 Moteur de rechercheSHALE
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 265 le 11/6/2012, 17:08
Manque de formation des médecins
Page 1 sur 1
Manque de formation des médecins
Selon différentes études, on a pu constater le manque de formation des médecins en alcoologie.
Ce manque s'appuie sur diverses raisons.
Tout d'abord il y a un tabou vis-à-vis de l'alcool qui reste encore assez présent chez pas mal de généraliste. La prise en charge des malades ayant une addiction alcoolique reste lente et modeste, se heurtant constamment aux résistances culturelles et psychiques de chaque médecin mais aussi des patients. Il est dommage, qu'encore maintenant, parler d’alcool reste, pour les médecins généralistes français, un sujet tabou, peu enseigné, mal repéré et "évacué".
Tout d'abord, chacun sait que le programme d'étude d'un médecin est très chargé et qu'ajouter des chapitres en plus, notamment sur l'alcoologie, alourdit encore la tâche. Mais pourquoi est-ce l'alcoologie qui a été laissée de côté dans le programme des futurs médecins?
-les interventions conduites dans ce champ de la santé ne sont pas toujours reconnues comme un travail médical à part entière".
-le traitement des addictions aux substances psychoactives sont généralement considérés comme accessoires, voire extérieurs aux problèmes médicaux et, finalement, extérieurs à l’enseignement médical
-On trouve d'abord un problème de fausses représentations au sein de la communauté scientifique, chez les responsables d’enseignement comme chez d’autres médecins qui se rapporte à la difficulté à reconnaître que les addictions font partie intégrante du champ médical.
-Cette attitude a pour conséquence un manque d’attitudes positives parmi les médecins et les responsables d’enseignement, tant vis-à-vis des patients addictés que vis-à-vis de leurs collègues addictologues. Les médecins investis dans ce champ de la médecine sont peu soutenus par leurs pairs. Et la place laissée à l’enseignement de l’addictologie est limitée à trop peu d’heures au regard des enjeux colossaux de santé publique.
-une attitude prédominante consiste à considérer les troubles liés à une conduite addictive comme le fruit de choix personnels.
-C'est aussi très difficile pour un médecin de parler d’alcool à un patient car ça équivaudrait à le suspecter d’être alcoolique et susciterait chez le patient un sentiment de fort rejet.
-Les médecins sont en outre inquiets en évoquant l'investissement trop lourd, qui plus est mal rémunéré, que nécessiteraient ces patients.
Ces professionnels sont globalement peu motivés, voire découragés, manquant d’empathie pour ces patients qui leur semblent peu gratifiants.
-certains médecins étant eux-mêmes malades alcooliques ou dépendants de drogues plus dures encore, ont beaucoup de mal à soigner un malade qui leur renvoie une image négative d'eux même.
-
Ce manque s'appuie sur diverses raisons.
Tout d'abord il y a un tabou vis-à-vis de l'alcool qui reste encore assez présent chez pas mal de généraliste. La prise en charge des malades ayant une addiction alcoolique reste lente et modeste, se heurtant constamment aux résistances culturelles et psychiques de chaque médecin mais aussi des patients. Il est dommage, qu'encore maintenant, parler d’alcool reste, pour les médecins généralistes français, un sujet tabou, peu enseigné, mal repéré et "évacué".
Tout d'abord, chacun sait que le programme d'étude d'un médecin est très chargé et qu'ajouter des chapitres en plus, notamment sur l'alcoologie, alourdit encore la tâche. Mais pourquoi est-ce l'alcoologie qui a été laissée de côté dans le programme des futurs médecins?
-les interventions conduites dans ce champ de la santé ne sont pas toujours reconnues comme un travail médical à part entière".
-le traitement des addictions aux substances psychoactives sont généralement considérés comme accessoires, voire extérieurs aux problèmes médicaux et, finalement, extérieurs à l’enseignement médical
-On trouve d'abord un problème de fausses représentations au sein de la communauté scientifique, chez les responsables d’enseignement comme chez d’autres médecins qui se rapporte à la difficulté à reconnaître que les addictions font partie intégrante du champ médical.
-Cette attitude a pour conséquence un manque d’attitudes positives parmi les médecins et les responsables d’enseignement, tant vis-à-vis des patients addictés que vis-à-vis de leurs collègues addictologues. Les médecins investis dans ce champ de la médecine sont peu soutenus par leurs pairs. Et la place laissée à l’enseignement de l’addictologie est limitée à trop peu d’heures au regard des enjeux colossaux de santé publique.
-une attitude prédominante consiste à considérer les troubles liés à une conduite addictive comme le fruit de choix personnels.
-C'est aussi très difficile pour un médecin de parler d’alcool à un patient car ça équivaudrait à le suspecter d’être alcoolique et susciterait chez le patient un sentiment de fort rejet.
-Les médecins sont en outre inquiets en évoquant l'investissement trop lourd, qui plus est mal rémunéré, que nécessiteraient ces patients.
Ces professionnels sont globalement peu motivés, voire découragés, manquant d’empathie pour ces patients qui leur semblent peu gratifiants.
-certains médecins étant eux-mêmes malades alcooliques ou dépendants de drogues plus dures encore, ont beaucoup de mal à soigner un malade qui leur renvoie une image négative d'eux même.
-
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Sujets similaires
» Formation DU
» furieux de certains médecins
» Formation des patients experts en addictologie
» Le Manque....
» Graves ennuis multiples liés à l'alcool ou non. Comment ne pas reboire?
» furieux de certains médecins
» Formation des patients experts en addictologie
» Le Manque....
» Graves ennuis multiples liés à l'alcool ou non. Comment ne pas reboire?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|