rural...

Tu avances d'une façon efficace, et en même temps, tu es d'un grand support rur@l. En plus, en ce qui me concerne, j'apprends très souvent en te lisant. Alors merci pour tes interventions et pour les jalons de ton cheminement 

La perséverence , tu la sans aucun doute . C'est trés long et tu avance un pas a la fois . Il y a beaucoup de chance  qu'a un moment donné , tu fasse  un grand bond en avant , c'est a peu prés valable pour toute chose ; 

Oh que oui , toutes les choses tellement plus vivables sans l'alcool et même plus encore .

Savoir vidé sont sac , que l'on balade lors de la grande rendonné de la vie . Des grosses choses peuvent étre trés légére dans le sac , de petite choses peuvent étre trés lourdes a porté . Savoir les jetées , pour voyagé plus légé . De façon a avoir de la place pour ramassé ce que l'on trouve le long du chemin . Des choses réellement importante dans le sac .

C'est un petit texte mal retranscrit de ma part que ma compagne avais ecrie , je me rappel plus les mots exactent , L'idée global est la . 

Bonne journée Rur@

Merci Yves.

Oui, pour certain.e.s il y a un traumatisme fondateur, chez moi rien de tel. C'est "juste" une gangue faite de petites choses, insignifiantes ou presque quand on les prend isolément, mais incrustées par la répétition obsessionnelle. Un peu comme le culottage d'une vieille poêle...

Avec comme "bonus" cette croyance aliénante que je serais seul responsable (= coupable) de ce qui m'arrive (discours repris par l'école, l'industrie...). Un mantra inculqué par la répétition, avec cette dissonance fondamentale : je ne dois pas croire ce que je ressens mais c'est par ma seule maîtrise propre que je dois me fondre dans le moule de la normalité (décidée on ne sait où). Et ne jamais me plaindre des états qui me traversent, car si j'étais autre j'aurais pu faire mieux, éviter mes difficultés. Tout seul...

Je suis sûr que nous sommes nombreux à avoir bu pour tenter désespérément de contourner ce genre de problème insoluble, en nous enfonçant dans l'isolement alcoolique, persuadés d'être la seule cause de nos malheurs.

Ce sont des décennies de mensonges et d'injonctions contradictoires qu'il faut réussir à écarter pour se débarrasser d'une culpabilité polymorphe et pouvoir enfin se regarder en face et s'accepter, Soi.

Bonjour 
Injonctions évidemment mais je complète avec manipulations intellectuelles angoissantes, stressantes…enfin toute l’artillerie du PN

Et pour en revenir plus précisément à l'alcoolisme, je suis bel et bien le seul coupable. Je m'explique.

Personne ne m'a forcé à boire, ce sont bien mes faiblesses propres qui m'ont conduit à avoir un usage inapproprié de l'alcool. J'ai donc pleinement donné raison, par mon comportement, à la morale "populaire". Et au discours normalisateur du lobby alcoolier, qui permet par un tour de passe-passe de se défausser des vraies responsabilités sur le consommateur final.*

Ce syllogisme, que nous avons tous cru un jour ou l'autre, en tête à tête avec la bouteille presque vide, cache son coup de vice dans le transfert de la responsabilité des facteurs extérieurs, aggravants, sur l'individu seul.

La nature involontaire des apprentissages (expériences émotionnelles) liés au contexte de vie, l'accumulation d'injonctions contradictoires, familiales, scolaires, sociales, morales, culturelles, religieuses ET commerciales, est occultée par tous ces "pouvoirs". Il ne faudrait pas que la causalité risque de les remettre en question. Donc chacun à son niveau s'attache à désigner, à demi-mots, l'individu, le Soi (la partie utile de l'ego), comme responsable par nature. L'injonction au progrès personnel s'adresse non à l'utilisation de l'expérience vécue mais à la seule "nature" propre de l'individu, prise isolément de tout contexte, et mise en face de modèles idéalisés totalement artificiels, coupés de le réalité (expérimentale) de la condition humaine.

Donc.
Ni ma toxique ni ma collègue triadique ne m'ont forcé à boire.
Le produit était là, disponible.
La "Culture du Vin" (Majuscules, oui, cet "art de vivre" qui donne une apparence respectable au lobbying alcoolier) avait préparé le terrain.
J'avais été poussé dans mes derniers retranchements, acculé à l'injustice, impuissant et nié partout.
Mon travail syndical, pourtant construit et étayé, ne m'a valu aucune aide des institutions.
Malgré la Loi et la jurisprudence.
Donnant raison à ceux qui, violant le Droit en toute conscience, m'accusaient en prime de vouloir déstabiliser le système pour me discréditer. 

La conclusion "logique", celle de tous temps, a été que j'étais donc incapable, par nature, de travailler assez bien.
Que je m'étais mis seul dans l'impasse et enterré moi-même sous des difficultés insurmontables.
Que toutes mes convictions étaient fausses, fantasmes personnels.
Alors j'ai bu.
J'ai cherché d'abord un remontant, puis très vite l'oubli.
Et je me suis trouvé une culpabilité de plus, à entretenir avec l'alcool...

Évidemment, chacun a son chemin propre jusqu'à la bouteille. Mais ce renversement des causes, ce discrédit fondamental, cette croyance toxique, apprise, que l'on serait définitivement impuissant à rejoindre les modèles et que ce serait notre nature propre la seule raison, vous pourriez bien l'avoir aussi, là, dans un coin... Ne vous gênez pas pour en parler ici.

Prenez soin de vous  


* la redif' de la Thema sur la malbouffe et le sucre, hier soir, était édifiante à ce titre.



P.S. : oui @tulipe noire, c'est ce que je mettais à plat ci-dessus. Pas seulement les PN, mais l'utilisation qu'ils font d'un contexte qui nous a conditionnés et blessés.

Ma toxique, à ce titre, a su remarquablement donner une cohérence forte à l'ensemble des injonctions évoquées au dessus. En déguisant ses peurs pour nous les enseigner comme le fruit d'une vision cohérente, altruiste, désintéressée et respectueuse de l'humanité.

Mais cette distorsion là, tu la connais bien, toi aussi. C'est le nec plus ultra du conditionnement social ordinaire...

Ce sont des décennies de mensonges et d'injonctions contradictoires qu'il faut réussir à écarter pour se débarrasser d'une culpabilité polymorphe et pouvoir enfin se regarder en face et s'accepter, Soi.

On retrouve très souvent dans l'enfance des malades schizophrènes et psychotiques, ce même mélange de mensonges et d'injonctions contradictoires.

L'alcoolisme pratiquant est une forme de schizophrénie active...

Dépendant, tu bois contre ta volonté dès le levé, avec les pensées contradictoires qui se brisent sur les faits.

Je comprends bien sûr tout ce que vous expliquez sur votre enfance avec un ou une PN, mon cas est très différent et je n'en trouve jamais l'équivalent. 
Je suis autiste Asperger à haut potentiel et j'ai dû m'insérer, seule, dans un monde de neurotypiques dont je ne comprenais pas les règles. La dévalorisation de soi, je ne la connais pas, dans ma vie, tout par de moi et je fonctionne très souvent à l'envers des neurotypiques. J'ai assez peu d'empathie, sauf pour mes enfants, ce qui me permet de prendre facilement du recul, ça, c'est un plus, mais toutes les règles sociales de bienséances, de politesse, je ne les comprends pas. Je peux arriver dans une soirée sans dire bonjour à personne et sans parler si je juge n'avoir rien à ajouter à ce qui se discute. Il m'arrive de m'endormir à table si je m'ennuie. Je ne supporte pas qu'on envahisse mon espace vital, alors tout ce qui est embrassades, câlins et autres, je ne peux pas le vivre sans un recul énorme qui choque beaucoup de personnes. Bref je passe ma vie à regarder comment agissent les neurotypiques pour les copier et ne pas me montrer différentes, ce qui est épuisant. Heureusement, mon mari m'a beaucoup aidée à m'intégrer le plus possible au monde qui m'entoure, mais l'alcool m'a aussi aidée, en plus de panser mes blessures d'enfance, mais malheureusement, le retour de bâton a été terrible. 
Même encore, quand dans un post, je réponds à côté ou un peu trop sèchement, pensez que mon cerveau ne fonctionne pas comme le vôtre et excusez mes réponses pas toujours adaptées
Excuse-moi Rur@ d'avoir empiété sur ton fil, j'avais besoin de le redire.

Je suis d'accord avec toi Rur sur les conditionnements sociétaux. 

Mais à l'origine , c'est une mauvaise structure psychologique que m'a transmis et comment " l'autre" ma mère dans les toutes premières années de ma vie m'a éduquée, élevée, avec une transmission  génétique indiscutable, d'un grand-père( sans doute son père) un père, un frère alcooliques. 
Donc, j'ai été faillible aux sollicitations de la culture "vin", mais j'avais un "terrain" différent des personnes "normales". Et, puis c'est quoi la normalité? ceux qui n"'ont pas eu un cerveau modifié par la Thp....

Et puis tu es d'un compliqué à lire que si ça se trouve on parle de la même chose !!!

SHALE a écrit:Excuse-moi Rur@ d'avoir empiété sur ton fil, j'avais besoin de le redire.

Ben il n'y a pas de quoi, on est là pour échanger, non ?

@tulipe noire : oui, quand j'essaie de clarifier et ordonner ma pensée, les phrases sont un peu longues, désolé. Pourtant je fais des efforts...

 

Voilà , l'exemple de Shale , mais il y a combien de MA qui ont des "gamelles" à la base. Comme disait ppp , l'alcoolisme était la conséquences et en lien  des troubles mentaux ( psychotiques, de l'humeur, tocs, TPL, TDAH, anxieux ect....)
non, ce n'est pas QUE la culture vin....

Ben , oui!!!on échange et on ne se compare pas!!!parce que je ne suis qu'une pove neurotypique, avec un petit QI qui a du mal à lire vos écrits "simples"!!!

Tulipe une pove neurotypique, là je ris!!!! Tu veux me faire pleurer ????

SHALE a écrit:Tulipe une pove neurotypique, là je ris!!!! Tu veux me faire pleurer ????

Je me suis mal exprimée. Une neuro typique sans haut potentiel, mon potentiel et moi on n’est ni haut, ni bas on est. Et on se plaît.

Tu sais ,le potentiel, je le marque pour rattraper un peu le mot autiste, mais mon Qi, je m'en moque complètement, même si je sais de combien il est grâce aux tests que j'ai dû passer pour être diagnostiquée. Alors je veux simplement dire que si je suis dans un spectre autistique ce n'est pas pour ça que je suis idiote. Voili, voilou !!!!

Bonjour.

Je rebondis ici sur > ma réflexion à l'endroit des croyances. <

Je me demandais pourquoi les conditionnements hérités de ma toxique sont si tenaces. Il se pourrait bien qu'elle se soit débarrassée de ses peurs en activant et renforçant les nôtres (à mon frangin et moi) par un jeu de croyances biaisées (pléonasme !) régulièrement rempotées dans nos peurs les plus archaïques.

Comme le dit justement mon frangin, toutes ses croyances (qu'elle a littéralement forgées, à force de répétition) nous éloignent de la seule qui vaille : la croyance en Soi. Et l'in-dépendance qui va avec.

N'hésitez pas à développer ici vos propres réflexions sur le sujet, il me semble qu'il pourrait y avoir là une clef.

J'ai été éduquée avec une liste d'interdit, donc je ne risquais pas d'oser imaginer qu'il puisse y avoir une minuscule possibilité de droit à l'essai, à entreprendre, encore moins à penser. Jamais je n'ai eu une seule fois, une félicitation ou encouragement de quelques natures . S'il n'y a aucun espace pour ces éléments fondamentaux. C'était  la pensée unique. 
Donc, ses angoisses deviennent les tiennent "naturellement". tout comme ses idées bonnes ou mauvaises, elle ne fait que répéter ce qu'elle a reçu comme éducation, en y ajoutant SA perception" merdique" et défaillante à la base.
Si on bride l'enfant en lui enlevant sa propre initiative, il sera un pauvre "légume" assisté dépendant sans confiance, manipulé par son PN et son seul "médicament salvateur sera l'alcool par exemple.
Ok, il y a beaucoup de raccourcis, mais c'est en gros mon opinion.

Tu es plutôt bien placée (hélas) pour avoir un avis sûr à propos de ce genre d'éducation toxique.

Tu verrais, chez toi, un ancrage dans les peurs fondamentales du jeune enfant ? Les fantasmes de dévoration, castration etc. qui construisent les fondations du développement psychologique ?

Je ne t'en demande évidemment pas le détail, juste s'il y aurait à chercher par là, selon toi.

Oui, je pense que j’irai dans ce sens. Je te donne l’exemple de ma fille.
Ma zinzin a réussi à lui transmettre une de ses angoisses au sujet de l’argent. Manquer, se priver pour plus tard, toujours le « pour plus tard « . Mais non!!! Sans se transformer en cigale, on peut et doit vivre, avec un grand V maintenant et arrêter de se faire des interdits, des interdictions castratrices.
Un exemple parmi d’autres

Je te rassure j’ai redressé la barre de suite. En l’encourageant bien au contraire. Mais arrête de l’écouter cette dingue, et profites, tu en as rêvé et tu t’en aies donné les moyens alors fonces

Ha, l'argent... Ça m'évoque quelque chose, tiens !!!

Pour ce qui est d'arrêter de "l'écouter", j'aimerais bien, mais justement ça accroche. C'est pour ça que je cherche où porter mon action, car après quatre ans et une tonne de boulot personnel je n'ai hélas pas avancé à la mesure de mes efforts.

C'est un peu la même emprise qu'une secte peut avoir sur ses membres, vous avez subi un véritable lavage de cerveau et vous le subissez encore, même si vous y êtes bien plus vigilants. Là il faut essayer de conditionner son cerveau à renier tout ce qui lui a été imposé comme croyances ou autre. Ce n'est pas facile, on trouve ce travail aussi auprès des jeunes conditionnés par une secte ou un mouvement religieux, il faut en passer par un lavage de cerveau dans l'autres sens pour retrouver qui nous sommes vraiment. Il faudrait peut-être chercher de ce côté là, voir comment ce travail est fait pour les personnes que j'ai citées...

C'est bien ce que la psy me propose, de renverser les mantras. Mais entre vouloir et pouvoir il y a une nuance.

D'où ma recherche des racines principales, puisque le désherbage ne suffit pas.

Oui, je comprends. Les racines principales sont celles de ta construction psychologique, il faut les prendre une à une et les revoir avec un autre oeil. Mais c'est un travail de longue haleine.

Tu continues à la voir tous les dimanches? est ce que ses paroles te font autant d'effets qu'avant ou est ce que tu as réussi à mettre un stop à ses destructions ?, dois tu encore combattre ses mots  ou peux tu faire barrage aujourd'hui et ne réparer que ce qui a été déjà détruits?