De retour après une logne absence, comme toujours

Bonjour à tous. Comme le nom l'indique, je voudrais plus souvenir venir mais faute de temps et de motivatino je suis rarement sur le site.
Plusieurs événements ont changés et des grands. Après mon post, j'ai eu pas mal d'autres souvenirs qui ont remontés et j'ai déjà compris pourquoi ils remontent maintenant. Ces souvenirs que j'avais étouffé par l'alcool et le joint, une fois à l'hôpital furent étouffé par les médicaments( l'optique de l'Hospital ou j'étais c'était qu'ils nous donnent tellement de médicaments qu'on tienne a peine debout pour éviter les dérapages. Tous les autres hôpitaux que je connais n'ont pas cette pratique.). Puis la rencontre avec mon ex copain. Encore une autre dépendance pour oublié les souvenirs. Puis maintenant: aucun médicaments et aucune drogue de quelque sorte que ce soit. et la mémoire me reviens. logique non?

Suite a mon dernier post, ces souvenirs étaient devenu tellement lourd à supporter que j'ai décidé d'en parlé à ma psychologue et que sa pourrait pas faire de mal dans tous les cas. Manque de chance, elle a été malade, du coup plusieurs rendez vous ont été reporté. Jusqu'au jour ou je l'ai appelé pour un soucis. J'ignorais si je devais être heureuse ou malheureuse, pleuré ou sourire, tant d'envies contradictoires toutes en même temps. La sorte de "pression" que je ressentais au niveau du coeur quand j'étais mal est revenue. Je l'ai revu dans la semaine et j'ai tout largué.Et sa l'a étonné. Je m'attendais tout sauf à sa. Ma soeur n'a pas subi ses violences de toutes évidences. Soi elle en aurait pas parlé mais sa m'étonnerais fortement. Elle était presque choqué d'après m'avoir tant connu découvrir toute une vérité bien caché. Plus j'y repense plus je me dis que dans le fond je suis la seule à connaitre et avoir conscience de cette vérité. Ma mère ayant complètement tout oublié, mes sœurs ne l'ayant pas vécu, mon père pas vu ou refusé de voir. Dans ma famille je préfère ne pas en parlé. Bien que je sache que tout cela n'est pas de ma faute, j'ai la peur continuel que en le faisant cela divisera ma famille en deux, ce qui sera la cas si je le fais. Mais ce ne sera pas moi qui aura divisé la famille en 2 mais ma mère, ce qui est très différent et dont je ne dois pas me sentir coupable. Mon père culpabilisera énormément et je préfère lui évité sa. Toutefois, si un jour je ressens le besoin d'en parlé, je ne me gênerais pas. J'ai parlé à ma psy de ma vengeance, mon autre moi,etc...Depuis dans ma tête tout à changer ou presque, parce que j'ai l'impression qu'on ma démêle le cerveau. Comme s'il y avait un énigme dont j'avais enfin compris le sens. J'ai compris pourquoi ma mère devenait violente, certainement pourquoi je suis hyperactive, dans c'était la meilleure solution et la plus rapide d'empêcher ma mère de me formater à son image de la petite fille parfaite que je devais être. En l'étant, aucune chance où que ce soit pour qu'elle y arrive. Du moins sa c'est le point de vu de l'inconscient. Peut-être n'est-ce pas ça qui m'a donné le syndrome, mais je ne pense pas l'avoir été de naissance. J'ai vu une émission qui m'a révolté, parce que la mère, bien que pas violente ressemblait atrocement à ma mère: elle avait 5enfants et était incapable de les punirs car elle supportait pas de les voir pleuré. Elle ne les sortait jamais au parc, jamais au cinéma, jamais null part. Les 5 enfants étaient donc toujours entassé dans le petit appartement à se marché les uns sur les autres. La mère avait fait appel à l'émission pour l'aider à géré ses enfants" insupportable", on l'a bien vu dire"regardé comme mes enfants sont des monstres, comme ils sont invivable"" regardez comment nous parent on souffre""regardé lui c'est le plus grand, c'est le pire de tous"L'aide est arrivé et la seule chose qu'elle a fait c'est faire changé légerment aux parents d'attitudes, et en moins d'une semaine les enfants étaient sage, à commencé par les punir. Cette attitude de la mère qui ne se remet pas en cause 5 minutes m'a beaucoup agacé.

Je reste célibataire mais sa ce passe bien, je me sens vraiment libre et heureuse. Les études vont toujours aussi bien. Je préfère mon travail de diplôme sur l'hyperactivité. Il y aura tout un chapitre sur les risques et prédisposition concernant principalement l'alcool et la délinquance, dans le font un des chapitres les plus importants.
Concernant la semaine prochaine je m'inquiète et cherche à tous prix un échappatoire. On va devoir allé à l'Aula pour avoir 2heures de "cours" de prévention de l'alcool. Malgré mes bientôt 4ans d'abstinence j'ai toujours de la peine à faire face à ce genre de truc. Je n'ai nul envi d'y repensé. J'ai demandé à la prof si c'était obligatoire elle m'a dit que oui en ayant l'air de ne pas comprendre la raison de ma question. On verra bien comment sa ce passera.

Autrement du point de vu alcool, une seule amie d'école sait ce que j'ai traversé et encore je lui ai juste dit que je ne pouvais pas boire à cause de problèmes que j'avais eu avec. Resté vague est plus facile. Même si ce sont des amis j'ai toujours peur et me méfie des réactions. Je n'ai aucune envie que toute l'école soit au courant. Un soir je suis sortie avec eux, et tous ( ou presque) ont prit de l'alcool, évidemment. Moi j'ai pris un coca. Un ami a regardé mon coca, puis moi , il a touvé ça étrange et m'a posé la question:Un coca? L'air un peu moqueur. J'ai facilement détourné le sujet en pointant le doigts sur un mec devant moi:"C'est toujours mieux que du thé comme lui!". Ainsi la confrontation des explications a été complètement évité. J'ai un certain don pour détourné les conversations à ma guise. Par exemple, un autre ami a commencé à dire en cours( celui qu'on surnom de "drogué" sans vrai raison) une phrase du genre l'alcool règle bien des problèmes. Moi j'ai préféré en rajouter. "Buvez et après vous aurez tellement de problèmes que ceux d'avant vous paraitront superficiel",etc... Et on a commencé pour finir, lui qui parait de sa phrase qu'il fallait boire pour s'aider à cité des méfaits.Et au final on c'est bien marré.

J'ai remarqué depuis quelques temps un truc qui m'agace et prouverai un truc irégler avec l'alcool. Ceux qui ont lu mon dernier post comprendront de quoi je parle en disant: une amie était mal et étais bourré et sa m'a beaucoup touché et remué et j'ai du couper contacte avec. Cela fait plusieurs fois que j'aide des amies: une qui a été violé récemment ( 2fois dans le même mois par deux mec différents), une autre largué par son copain, une autre qui avait des problèmes de couples similaires à ceux que j'avais eu, d'autres des rechutes de dépressions,etc...Et AUCUN ne m'a déprimé ou fait me sentir mal après. J'ai pu les aidés sans aucun soucis. Il suffirait que la personne me dise: j'ai bu et là sa me chamboulerais. J'ai de la peine à en comprendre les raisons vu que je vis assez bien sans. Les gens qui me connaissent maintenant vous dirait de moi que je suis une personne sage et reposé, un peu fofolle sur les bords, super bien dans sa tête, et surtout sage, qui n'a jamais fumé, qu'on imagine très mal bourré et encore moins drogués ou dépendante de quoi que ce soit. Quelque part moi sa m'amuse qu'on me voie comme sa. Les jours ou j'ai moins le moral, il me suffi d'imaginer leurs têtes si je déballais tout et sa me fait rire. Je me plait assez bien dans cette fausse image qu'on a de moi.

J'ai passé des vacances récemment avec ma mère qui se sont vraiment bien déroulée, dans l'ensemble. Mais plus le temps passé avec elle et long plus les risques que cela dégénère sont grands. Le côté hallucinant c'est que très souvent les rôles s'inversent. C'est moi la mère et elle la fille.Il est vrai que dans sa tête, pour le meilleur des cas, elle n'a pas dépassé l'adolescence, à des moments sa peut descendre très bas dans les âges. Je vis assez bien cette inversion.

De temps en temps, je passe une nuit blanche. C'est involontaire et aucune angoisse me pousse à ne pas m'endormir. J'ai tout simplement pas sommeil. En général, je fais des débats à voix haute avec mon chat. ça passe le temps et m'aide à me sentir moins seule dans mon lit à attendre que les heures passent( en 5minutes je sais si je dormirais ou pas). J'ai blablater sur l'alcool et j'en suis venue à cette phrase:"L'alcool n'est pas un problème en soi, il est la conséquence d'un problème". J'ai tout de suite trouvé ma phrase magnifique et me suis juré de vous l'écrire.

Je crois que tout est dit... quelle bavarde

On remercie les courageux qui arrivent en bas

Mamy, j'ai lu jusqu'au bout, mais il y a tant de choses dans ton post que je ne sais pas trop quoi dire de plus.
Merci de nous donner de tes nouvelles qui me semblent très bonnes, ça me fait plaisir.
Bisous

Hello Mamy,

on ne se connait pas trop mais ca fait plaisir de voir des membres revenir...

Il y a effectivement beaucoup d'idees cachees dans tes paroles. J'en garde une en tete qui est a travailler a mon avis. Tu as l'impression d'avoir un autre toi en toi ?

A bientot...

oui quand je dis l'autre en moi, je parle de mon autre personnalité. Je suis en train d'y travaillé avec ma psychologue avec aussi presque tous le reste cité sur le post. Ce serait assez long à expliquer comment j'ai pu remarqué qu'il y avait ça. Il m'a fallut longtemps pour mettre le pronom "elle" dessus, et encore plus longtemps pour osé en parlé et dissocié ce qu'elle a fait et ce que moi j'ai fais. Je pense même que c'était elle qui me poussait à boire. Mais si elle est une partie de moi même alors c'est aussi moi. C'est assez complexe

Sa fait aussi plaisir de revenir et de voir que le forum est toujours autant sympa et avec les mêmes personnes.

Hello,

j'avais une autre personne qui etait presente en moi et que j'appellais mon Frere jumeau. Je l'ai meme deja fait exister aux yeux des autres pour justifier celui qui buvait et avait des attitudes tres differentes de moi sobre. Ce double exuberant, c'etait moi meme et pas quelqu'un d'autre.

En fait, l'alcool developpe des traits de la personnalite qui sont inconnus d'un individu qui est encore sobre ou bois occasionnellement. Il faut du temps pour arriver a voir ce double car au debut on se justifie en se disant: Bon c'est car j'avais bu. Finallement plus tu bois et plus il revient souvent, c'est donc un des traits de caractere intrinseque qui se developpe, tout simplement.
Nota:
La double, triple, quadruple personnalite qui se developpe chez certains schizophrènes est une patologie tres differente, profonde et extremement dangereuse qui necessite un traitement.
L'alcool peut developper des syndromes comme celui de Korsakoff qui necessite un sevrage d'alcool. C'est une amie a moi qui m'avait dit qu'elle me trouvait tellement exuberant et "Out of reallity" qui m'avait dit que je devais avoir cette maladie. Cela m'avait beaucoup affecte apres mon passage dans le coma aux urgences d'un hopital de Paris.

Dans le milieu de la drogue et de l'alcool, tu entends tres souvent dire que les psychotropes ouvrent des portes insoupsonnees de sa propre personnalite. C'est vrai mais aussi dangereux...

C'est une bonne chose d'avoir pris conscience de cette realite.

Enki a écrit:Hello,

j'avais une autre personne qui etait presente en moi et que j'appellais mon Frere jumeau. Je l'ai meme deja fait exister aux yeux des autres pour justifier celui qui buvait et avait des attitudes tres differentes de moi sobre. Ce double exuberant, c'etait moi meme et pas quelqu'un d'autre.

En fait, l'alcool developpe des traits de la personnalite qui sont inconnus d'un individu qui est encore sobre ou bois occasionnellement. Il faut du temps pour arriver a voir ce double car au debut on se justifie en se disant: Bon c'est car j'avais bu. Finallement plus tu bois et plus il revient souvent, c'est donc un des traits de caractere intrinseque qui se developpe, tout simplement.

Moi j'avais déjà cet autre moi bien avant de boire, mais je pense que sa doit tout de même être une part de moi même. Je ne me crois pas "possédé par un démon" ce qui serait un scénario plus beau et sympathique mais pas réel. Plus je remonte dans le temps, et plus dissocier ce qu'elle a fait et ce que moi j'ai fait est difficile, ce qui prouve bien qu'à un moment il y avait que moi même. A vrai dire maintenant je ne ressens plus sa présence, elle ne me parle plus, et à mes yeux ce trouble là est finit. Mais mieux vaut en être complètement sûre en bossant tout de même dessus avec ma psychologue.

Hello Mamy-Riri,

Je pense aussi que cette "autre" est en fait une partie de toi-même, je ne vois en tous cas pas ce que ça pourrait être d'autre Il est possible que ce soit simplement ta "part d'ombre", c'est-à-dire une face plus ou moins cachée que nous avons tous et qui peut ressortir à certains moments. On l'appelle "part d'ombre" parce qu'elle est souvent dérangeante par rapport à ce que l'on est d'habitude.
C'est une bonne chose que tu travailles là-dessus avec ta psy!

Concernant les problèmes des autres, si tu ne le sens pas lorsqu'il s'agit d'alcool, surtout ne te force pas! Il n'y a rien d'anormal à ce que ça te bouleverse, et tu dois donc te protéger

Lisa a écrit:Hello Mamy-Riri,

Concernant les problèmes des autres, si tu ne le sens pas lorsqu'il s'agit d'alcool, surtout ne te force pas! Il n'y a rien d'anormal à ce que ça te bouleverse, et tu dois donc te protéger

Cest ce que je fais pour ma sécurité, ce que je ne comprend c'est pourquoi l'alcool me touche encore tellement alors que toutes autres dépendances, dépression ou mutilation ne me touche pas.

l'alcool est une drogue dure mamy riri,elle a envahi tres longtemps ton corps et ton esprit,la depression n'est pas une dependance mais une maladie et la mutilation n'est qu'une consequence de ta maladie.l'alcool restera a jamais ancrée en nous comme une cicatrice indelebile et qq part ce n'est pas plus mal parce que ça nous rappellera toujours qu'il faut etre sur nos gardes

:hello: de retour à toi mamy_riri,

Il y a cette phrase que tu cites : L'alcool n'est pas un problème en soi, il est la conséquence d'un problème

C'est une théorie qui se tient.
Cependant avec la dépendance établie l'alcool devient un problème en soi et en SOI.
Doublement !

Je trouve ton pseudo très charmant.

Hello,

tu dis: Je ne me crois pas "possédé par un démon" ce qui serait un scénario plus beau et sympathique mais pas réel.

Tu es sure de toi ???