lutte contre l’alcool
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Mon témoignage
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Nicky
SHALE
cristal
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Mon témoignage
Bonjour à tous
J'ai commencé à boire et à prendre goût à l'euphorie, en mangeant des pruneaux à l'alcool chez ma tante, la nuit lorsque tout le monde dormait. Je planquais les noyaux sous le fauteuil. J'avais 11 ans.
Plus tard, vers l'âge de 16 ans j'ai découvert les toxiques qui modifient la conscience, surtout le cannabis. C'était les années 70/80 la galère était bonne, on pouvait vivre de pas grand chose, les logements n'étaient pas inaccessibles pour des petits salaires et on pouvait au plus vite prendre son envol du nid familial - (il est urgent d'ôter du mot "nid' toute consonnance chaleureuse - ma mère était abominable, et mon père bossait beaucoup trop). Je lisais tous les auteurs qui glorifiaient ou vivaient dans une sorte de défonce permanente, Bukowski, Selby, Kerouac, Leary, Miller. Terrible justification je le reconnais, mais en même temps quelles merveilleuses rencontres que ces auteurs qui ouvrent mon esprit sur un ailleurs, loin des critiques de ma mère, des méchancetés qu'elle me dit, des portes qu'elle ferme à clé, de ses regards de haine et de son mépris, de ses silences/colères quand je faisais des TS, à 14 ans déjà.
Lorsque j'ai rencontré mon futur mari, en 87, nous fréquentions de jeunes couples comme nous, qui buvaient aussi pas mal et nous allions très loin dans l'alcool. Il m'arrivait de mélanger alcool et médicaments pour être encore plus partie.
Pour oser dire oui, oser dire non, jusqu'à ne plus savoir RIEN dire du tout.
Mes fils sont nés entre 89 et 91. Je commençais depuis les années 90 à boire seule le soir, une bouteille de whisky en moyenne par jour, et parfois je tentais d'arrêter une semaine. Je m'assommais, buvais en me bouchant le nez, ma bouteille de whisky en 30 minutes.
C'est drôle, comme ça fait, je me disais alors, il reste un petit quart de la bouteille, et pourtant je me sens bien ! je contrôle, super, je contrôle je contrôle !!! et soudain je ne contrôle plus, je ne me souviens plus, je ne sais plus, je suis peut être morte quelques heures, parce que ce matin, tu me dis, tu as fait ça, ça, et oui, et quand on me le dit pas, j'interroge !! je devine, je suppose, j'essaies d'éclaircir la situation. Je déroule mon journal d'appels pour savoir QUI j'ai appelé, à QUI j'ai répondu, à QUI j'ai dit ses 4 vérités, à QUI j'ai dit je t'aime, parce que le manque d'amour, ça pèse lourd, et les non dits aussi. Je suis devenue une super flic d'investigation. Mes stratégies d'interrogatoire n'ont d'égales que celles que je monte pour planquer mes bouteilles.
Mon mari rentrait le soir, me voyait totalement atone ou totalement folle, selon les jours. Il me traînait dans la maison par les cheveux pour me mettre la douche froide sur la tête. Il m'a jeté sur le parking des urgences quelques années plus tard. Il m'a mis un coup de tête, j'ai encore une petite bosse dure sous mon sourcil gauche, et quand je touche la petite bosse (souvent quand je suis plongée dans mes reflexions) je le hais.
Je m'en voulais beaucoup et tout me faisait mal. Les mots, les cris encore plus que les coups (de mon mari, de mes parents), les regards qui se fermaient, les visages qui se détournaient, mes enfants qu'on balançait devant mes yeux : COUPABLE d'être une mauvaise mère, coupable toujours, effectivement. D'ailleurs, lorsque j'ai divorcé, j'ai mis 3 ans à dire à mon entourage professionnel que je n'avais pas la garde de mes enfants. Quand l'un de mes fils était malade et qu'il m'appelait pour que je vienne le chercher, ma belle-mère, qui s'occupait d'eux avec mon ex mari, me disait "non ils sont très bien là. Ils n'ont pas besoin de toi." Très dur, le plus dur, entendre ses enfants réclamer votre amour en pleurant, et ne pas pouvoir, techniquement, le donner.
Heureusement mon fils cadet à fait au terme des 4 ans qu'à duré la procédure de divorce, une lettre au juge pour demander son retour avec moi. Sa lettre effacait toutes les autres, des témoignages familiaux très durs, qui parlaient de leur enfer et jamais du mien, et en mentant parfois aussi. Ma soeur s'est demandé un petit moment si elle allait accepter de témoigner contre moi, après quelques grattages de têtes, elle a finalement décidé que non, mais elle à longtemps hésité, elle me l'a dit.
Mon fils cadet est donc revenu vivre avec moi en 2002 il devait avoir 13 ans à peu près. Entre temps j'ai fait deux cures et une post cure. J'avais entre temps rencontré un homme comme moi, alcoolique abstinent (à partir de la post cure, mon abstinence a duré 3 ans). Nous avons été très heureux pendant ces trois ans mais malheureusement, il a repris la boisson et les jeux videos parfois 10 heures par jour.
.. je l'ai suivi peu de temps après dans la boisson quotidienne, je m'ennuyais tellement entre autre pretexte, et nous nous sommes séparés.
Et puis j'ai été déclarée porteuse du virus de l'hépatite C en 2002, probablement suite à une méga transfusion en 1987. Mon foie n'avait subi aucune conséquence détectable, c'est mon miracle à moi, ce qui me sauve, j'ai une santé de fer. Catastrophe cependant, qui ne m'a pas empêché de boire. Je traversais - et traverse toujours - des périodes sans, des periodes avec, mais je fréquentais un mouvement d'anciens buveurs, quoique mon médecin traitant pensait que "ce n'était pas pour moi" !!!
Je vais m'arrêter là, car mon temps de pause est terminé. il faut bien que je bosse un peu. Ca au moins ça marche, j'aime mon boulot et je crois que je le fais bien. (donc 2 miracles et pas qu'un seul je le reconnais).
Je poursuivrais plus tard si vous voulez bien. C'est libérateur d'écrire son histoire, mais j'ai la gorge serrée voyez vous ! Je crois que l'amour sous toutes ses formes est très impliqué dans ma maladie.
Merci pour votre écoute et votre gentillesse.
Nathalie
J'ai commencé à boire et à prendre goût à l'euphorie, en mangeant des pruneaux à l'alcool chez ma tante, la nuit lorsque tout le monde dormait. Je planquais les noyaux sous le fauteuil. J'avais 11 ans.
Plus tard, vers l'âge de 16 ans j'ai découvert les toxiques qui modifient la conscience, surtout le cannabis. C'était les années 70/80 la galère était bonne, on pouvait vivre de pas grand chose, les logements n'étaient pas inaccessibles pour des petits salaires et on pouvait au plus vite prendre son envol du nid familial - (il est urgent d'ôter du mot "nid' toute consonnance chaleureuse - ma mère était abominable, et mon père bossait beaucoup trop). Je lisais tous les auteurs qui glorifiaient ou vivaient dans une sorte de défonce permanente, Bukowski, Selby, Kerouac, Leary, Miller. Terrible justification je le reconnais, mais en même temps quelles merveilleuses rencontres que ces auteurs qui ouvrent mon esprit sur un ailleurs, loin des critiques de ma mère, des méchancetés qu'elle me dit, des portes qu'elle ferme à clé, de ses regards de haine et de son mépris, de ses silences/colères quand je faisais des TS, à 14 ans déjà.
Lorsque j'ai rencontré mon futur mari, en 87, nous fréquentions de jeunes couples comme nous, qui buvaient aussi pas mal et nous allions très loin dans l'alcool. Il m'arrivait de mélanger alcool et médicaments pour être encore plus partie.
Pour oser dire oui, oser dire non, jusqu'à ne plus savoir RIEN dire du tout.
Mes fils sont nés entre 89 et 91. Je commençais depuis les années 90 à boire seule le soir, une bouteille de whisky en moyenne par jour, et parfois je tentais d'arrêter une semaine. Je m'assommais, buvais en me bouchant le nez, ma bouteille de whisky en 30 minutes.
C'est drôle, comme ça fait, je me disais alors, il reste un petit quart de la bouteille, et pourtant je me sens bien ! je contrôle, super, je contrôle je contrôle !!! et soudain je ne contrôle plus, je ne me souviens plus, je ne sais plus, je suis peut être morte quelques heures, parce que ce matin, tu me dis, tu as fait ça, ça, et oui, et quand on me le dit pas, j'interroge !! je devine, je suppose, j'essaies d'éclaircir la situation. Je déroule mon journal d'appels pour savoir QUI j'ai appelé, à QUI j'ai répondu, à QUI j'ai dit ses 4 vérités, à QUI j'ai dit je t'aime, parce que le manque d'amour, ça pèse lourd, et les non dits aussi. Je suis devenue une super flic d'investigation. Mes stratégies d'interrogatoire n'ont d'égales que celles que je monte pour planquer mes bouteilles.
Mon mari rentrait le soir, me voyait totalement atone ou totalement folle, selon les jours. Il me traînait dans la maison par les cheveux pour me mettre la douche froide sur la tête. Il m'a jeté sur le parking des urgences quelques années plus tard. Il m'a mis un coup de tête, j'ai encore une petite bosse dure sous mon sourcil gauche, et quand je touche la petite bosse (souvent quand je suis plongée dans mes reflexions) je le hais.
Je m'en voulais beaucoup et tout me faisait mal. Les mots, les cris encore plus que les coups (de mon mari, de mes parents), les regards qui se fermaient, les visages qui se détournaient, mes enfants qu'on balançait devant mes yeux : COUPABLE d'être une mauvaise mère, coupable toujours, effectivement. D'ailleurs, lorsque j'ai divorcé, j'ai mis 3 ans à dire à mon entourage professionnel que je n'avais pas la garde de mes enfants. Quand l'un de mes fils était malade et qu'il m'appelait pour que je vienne le chercher, ma belle-mère, qui s'occupait d'eux avec mon ex mari, me disait "non ils sont très bien là. Ils n'ont pas besoin de toi." Très dur, le plus dur, entendre ses enfants réclamer votre amour en pleurant, et ne pas pouvoir, techniquement, le donner.
Heureusement mon fils cadet à fait au terme des 4 ans qu'à duré la procédure de divorce, une lettre au juge pour demander son retour avec moi. Sa lettre effacait toutes les autres, des témoignages familiaux très durs, qui parlaient de leur enfer et jamais du mien, et en mentant parfois aussi. Ma soeur s'est demandé un petit moment si elle allait accepter de témoigner contre moi, après quelques grattages de têtes, elle a finalement décidé que non, mais elle à longtemps hésité, elle me l'a dit.
Mon fils cadet est donc revenu vivre avec moi en 2002 il devait avoir 13 ans à peu près. Entre temps j'ai fait deux cures et une post cure. J'avais entre temps rencontré un homme comme moi, alcoolique abstinent (à partir de la post cure, mon abstinence a duré 3 ans). Nous avons été très heureux pendant ces trois ans mais malheureusement, il a repris la boisson et les jeux videos parfois 10 heures par jour.
.. je l'ai suivi peu de temps après dans la boisson quotidienne, je m'ennuyais tellement entre autre pretexte, et nous nous sommes séparés.
Et puis j'ai été déclarée porteuse du virus de l'hépatite C en 2002, probablement suite à une méga transfusion en 1987. Mon foie n'avait subi aucune conséquence détectable, c'est mon miracle à moi, ce qui me sauve, j'ai une santé de fer. Catastrophe cependant, qui ne m'a pas empêché de boire. Je traversais - et traverse toujours - des périodes sans, des periodes avec, mais je fréquentais un mouvement d'anciens buveurs, quoique mon médecin traitant pensait que "ce n'était pas pour moi" !!!
Je vais m'arrêter là, car mon temps de pause est terminé. il faut bien que je bosse un peu. Ca au moins ça marche, j'aime mon boulot et je crois que je le fais bien. (donc 2 miracles et pas qu'un seul je le reconnais).
Je poursuivrais plus tard si vous voulez bien. C'est libérateur d'écrire son histoire, mais j'ai la gorge serrée voyez vous ! Je crois que l'amour sous toutes ses formes est très impliqué dans ma maladie.
Merci pour votre écoute et votre gentillesse.
Nathalie
libertesrêves- Assidu
- 17/05/2011
Re: Mon témoignage
Oui mais, as-tu envie d'arrêter l'alcool ? Pardonne-moi de te dire cela, je suis moi-même malade alcoolique, mais je n'ai pas bien compris dans ton témoignage où tu en es aujourd'hui de ta relation avec le produit. Peut-être t'ai-je mal lu, auquel cas je m'en excuse.
Ph.
Ph.
Re: Mon témoignage
bonjour libertesreves et bienvenue sur onsaide
j'ai lu ton témoignage avec beaucoup d'attention,il est poignant comme tous ceux qu'on lit ici et écrit avec tellement de lucidité et de detresse
tu n'es pas dans le déni,c'est une chose déjà très importante,tu as rejoint un forum pour t'aider a te sortir de l'alcool,cela veut dire que la détermination est là et ta lueur de vie encore bien vaillante alors on va y aller doucement et voir avec toi ce qui te convient le mieux pour sortir de cet enfer car je suppose que tu es là pour cela
OUI c'est extrêmement libérateur de parler de son histoire d'autant plus pour un MA qui ne peut en parler a personne autour de lui,d'ailleurs qui pourrait comprendre ??
alors prend ton temps,vide ton cœur et apprenons a faire connaissance pour t'aider du mieux possible .
tu es ici chez toi,tu peux venir quand tu veux et dire ce que tu veux,tu n'auras jamais aucun reproche ni aucun jugement ici
as tu mis en place quelque chose pour tes soins?? Il est vrai comme le dit Philou que tu ne nous précise pas si tu es en cours de soins ou non mais à te lire,tu semble encore prisonnière
est ce que tu aurais un petit nom pour que l'on puisse te parler plus facilement??ce n'est pas une obligation surtout d'accord??
tu n'es plus seule,nous restons tout près de toi,bienvenue dans notre grande famille
j'ai lu ton témoignage avec beaucoup d'attention,il est poignant comme tous ceux qu'on lit ici et écrit avec tellement de lucidité et de detresse
tu n'es pas dans le déni,c'est une chose déjà très importante,tu as rejoint un forum pour t'aider a te sortir de l'alcool,cela veut dire que la détermination est là et ta lueur de vie encore bien vaillante alors on va y aller doucement et voir avec toi ce qui te convient le mieux pour sortir de cet enfer car je suppose que tu es là pour cela
OUI c'est extrêmement libérateur de parler de son histoire d'autant plus pour un MA qui ne peut en parler a personne autour de lui,d'ailleurs qui pourrait comprendre ??
alors prend ton temps,vide ton cœur et apprenons a faire connaissance pour t'aider du mieux possible .
tu es ici chez toi,tu peux venir quand tu veux et dire ce que tu veux,tu n'auras jamais aucun reproche ni aucun jugement ici
as tu mis en place quelque chose pour tes soins?? Il est vrai comme le dit Philou que tu ne nous précise pas si tu es en cours de soins ou non mais à te lire,tu semble encore prisonnière
est ce que tu aurais un petit nom pour que l'on puisse te parler plus facilement??ce n'est pas une obligation surtout d'accord??
tu n'es plus seule,nous restons tout près de toi,bienvenue dans notre grande famille
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Mon témoignage
Je t'ai lu aussi avec beaucoup d'attention...Ton histoire est terrible, mais c'est celle de beaucoup de malades alcooliques!
Tu es allée très loin dans l'alcool, moi aussi, rassure toi!!!! Comme les autres , je n'ai pas compris si tu avais arrêté l'alcool ou si c'est un projet que tu veux mener à bien...
De toute façon, nous sommes là pour t'aider du mieux que nous pourrons!
Bisous
Tu es allée très loin dans l'alcool, moi aussi, rassure toi!!!! Comme les autres , je n'ai pas compris si tu avais arrêté l'alcool ou si c'est un projet que tu veux mener à bien...
De toute façon, nous sommes là pour t'aider du mieux que nous pourrons!
Bisous
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Mon témoignage
Bonjour libertesreves et bienvenue sur ONSAIDE.... Moi aussi j'ai lu ton témoignage avec beaucoup d'attention et c'est troublant de voir tout ce que tu as pu vivre. J'espère que tu trouveras ici réponses à tes questionnements. et le chemin vers l'abstinence heureuse.
Nicky- Super Tchatcheur
- 05/01/2009
bonsoir
Bonsoir,
Je ne comprends pas. J'ai écrit un message mais il n'apparait pas. J'ai dû faire une fausse manip ?
Bises à tous et bonne soirée !
Je ne comprends pas. J'ai écrit un message mais il n'apparait pas. J'ai dû faire une fausse manip ?
Bises à tous et bonne soirée !
libertesrêves- Assidu
- 17/05/2011
Re: Mon témoignage
Probablement une mauvaise manip comme tu dis, ce n'est pas grave... juste rageant parfois lorsque le post à une certaine longueur
Bonne soirée à toi aussi libertesrêves
Bonne soirée à toi aussi libertesrêves
Discus- Super Tchatcheur
- 13/03/2009
Il ya des choses qui arrivent
.. des trucs qui arrivent et qui bousillent une tentative, un souffle sur une flamme
libertesrêves- Assidu
- 17/05/2011
Re: Mon témoignage
la flamme est solide tu sais,elle n'a pas été eteinte
alors recommence et elle brillera encore plus fort
alors recommence et elle brillera encore plus fort
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Mon témoignage
Bonsoir.
Une petite défaillance technique pas grave on reviendra. A bientôt Martin
Une petite défaillance technique pas grave on reviendra. A bientôt Martin
Martin- Super Tchatcheur
- 19/03/2011
Re: Mon témoignage
souvent cela arrive ,lorsque le message est très long ! donc moi je préfére le faire en deux fois ,car comme tu dis c'est rageant de voir que tout est éffacé !
michele- Super Tchatcheur
- 17/01/2010
Re: Mon témoignage
bienvenue à toi ! je pense avoir compris que tu traverse encore des périodes " avec " et " sans " alcool !prends le temps d' écrire ton parcours ,quoi que tu en as dis assez ,pour que l'on comprenne tes mésaventures ! et il est évident , que de raconter sa vie ,est très boulervant ,donc fais le doucement ,on a le temps !!!!!! amitiés !
michele- Super Tchatcheur
- 17/01/2010
Re: Mon témoignage
j'ai fusionné tes deux posts ,ce sera plus facile de te suivre
j'espère te relire très vite,nous sommes là pour toi
j'espère te relire très vite,nous sommes là pour toi
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Mon témoignage
tu dit je fréquantait un mouvement d ancien buveur,,,pourquoi as-tu arretter?????
a bientot natoch!!!
a bientot natoch!!!
betti- Super Tchatcheur
- 27/10/2010
Re: Mon témoignage
Bonjour Nathalielibertesrêves a écrit:Bonjour à tous
J'ai commencé à boire et à prendre goût à l'euphorie, en mangeant des pruneaux à l'alcool chez ma tante, la nuit lorsque tout le monde dormait. Je planquais les noyaux sous le fauteuil. J'avais 11 ans.
Le goût à l’alcool nous sommes tous passés par la. Maintenant il n’y a pas à avoir de regret. Cela ne sert strictement à rien que de se remémorer le passé, au contraire la douleur est encore plus grande. Les mauvaises rencontres avec des couples qui buvaient une mère coléreuse, un mari violent, un divorce, cure, abstinence et rechute Tous cela peu largement contribué à une déprime. Tu te libères l’esprit en étalant ton passée sur ce forum et de communiqué avec des gens qui ont eu un vécu similaire ne peut qu’être bénéfique pour toi. Maintenant il faut penser à toi et rien qu’à toi, te soigner pour garder une bonne santé, et être forte dans la vie. Merci pour ton témoignage. Martin
Martin- Super Tchatcheur
- 19/03/2011
suite ..
SHALE a écrit:Je t'ai lu aussi avec beaucoup d'attention...Ton histoire est terrible, mais c'est celle de beaucoup de malades alcooliques!
Tu es allée très loin dans l'alcool, moi aussi, rassure toi!!!! Comme les autres , je n'ai pas compris si tu avais arrêté l'alcool ou si c'est un projet que tu veux mener à bien...
De toute façon, nous sommes là pour t'aider du mieux que nous pourrons!
Bisous
Coucou,
Arrêter l'alcool ce n'est pas seulement un projet pour moi, c "est un désir profond de vivre sans cette béquille meutrière.
Pour expliquer un peu, je n'ai jamais de crises physiques de manque, c'est plutôt des angoisses terribles dans ma tête qui suivent le jour d'après une alcoolisation.
Donc il m'arrive de ne pas boire pendant une semaine, parce que j'ai un projet, parce que je n'ai pas le choix (pas chez moi par exemple). Mais surtout quand je vais bien dans ma tête, que mes fils vont bien, que j'ai un bon bouquin à lire .. enfin un truc qui me dynamise.
J'arrête aussi quand je vais trop mal, et il me faut en moyenne 4/5 jours pour me sentir déjà mieux.
J'ai du mal à m'imaginer sans boire jusqu'au bout de ma vie.
Le problème, c'est que je peux boire raisonnablement quand je suis en compagnie. On s'ouvre une bonne bouteille de vin ou du champagne et je n'ai pas forcément envie de finir la bouteille. Je bois différemment dans ces moments là.
J'ai un peu de mal à comprendre ce qui se passe. On dirait que ce n'est pas la même molécule que je prends .. elle n'a pas les mêmes effets du tout ...
Bises à tous
libertesrêves- Assidu
- 17/05/2011
Soins ? non
[tu es ici chez toi,tu peux venir quand tu veux et dire ce que tu veux,tu n'auras jamais aucun reproche ni aucun jugement ici
as tu mis en place quelque chose pour tes soins?? Il est vrai comme le dit Philou que tu ne nous précise pas si tu es en cours de soins ou non mais à te lire,tu semble encore prisonnière
est ce que tu aurais un petit nom pour que l'on puisse te parler plus facilement??ce n'est pas une obligation surtout d'accord??
tu n'es plus seule,nous restons tout près de toi,bienvenue dans notre grande famille [/quote]
Coucou
Non pour l'instant je n'ai rien mis en place. Je sais intellectuellement comment faire, car j'ai fait quelques séjours à l'hopital et en centre de cure, mais sentimentalement, je ne suis pas du tout prête à reprendre cette longue route, qui finalement n'a pas servi à grand chose
J'ai également vu une psy pendant 3 ans à peu près, mais elle m'a pris des sous pour rien
Donc j'ai un peu de stresam quand je sature et que je déprime trop. Mais ça m'endort un peu et ça me dérange.
J'ai peur de reprendre le parcours de soin, en réalité, c'est un gros morceau à avaler, une longue période, je ne suis pas sûre de pouvoir y faire face. J'ai pas envie de me sous-entendre dire :"oh encore vous ! "
Bisous et merci merci
libertesrêves- Assidu
- 17/05/2011
Re: Mon témoignage
Tu sais il y en a qui s'en sorte au bout de la 4 ou 5° cures, on ne peut pas prévoir quand le déclic va se faire, ce déclic qui nous pousse enfin à rejeter l'alcool... Alors aucune honte à revenir se faire soigner!!!
Pour le moment, apparemment tu n'es que dépendante psychologique, mais la dépendance physique peut arriver très vite et alors là, c'est l'enfer....
Pour le moment, apparemment tu n'es que dépendante psychologique, mais la dépendance physique peut arriver très vite et alors là, c'est l'enfer....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Mab
betti a écrit:tu dit je fréquantait un mouvement d ancien buveur,,,pourquoi as-tu arretter?????
a bientot natoch!!!
Coucou,
J'y suis restée quelques 5 ans à peu près, mais j'ai arrêté parce que ça ne ressemblait plus à rien, de 15 nous sommes passés à 5, et j'avais le sentiment de toujours dire et entendre les mêmes choses.
Dans la ville ou je vais habiter il y a une autre assoc, j'y suis allée avec un pote il y a quelques années, et je pense que je vais y retourner, c "est tout près de chez moi.
La lecture de ton témoignage est un vrai plaisir, je trouve que tu as une parole vibrante. On sent une belle energie dans chaque phrase (ou presque ) !!! Quelle belle santé et surtout quel bel espoir tu donnes (j'ai commencé au début et finit par la fin (logique implacable) enfin je veux dire, je n'ai rien loupé et j'ai vu ta progression, je suis très impressionnée, surtout en si peu de temps !
Bravo vraiment
Natoche (puisque ça m'va)
libertesrêves- Assidu
- 17/05/2011
Re: Mon témoignage
libertesrêves a écrit:Coucou,
Arrêter l'alcool ce n'est pas seulement un projet pour moi, c "est un désir profond de vivre sans cette béquille meutrière.
Bonjour.
Un projet où un désir, se réalise toujours avec une totale confiance de soi, il ne faut jamais douter de sa capacité, car nous avons tous un point commun c’est la volonté de vaincre et pour cela il faut que cette conviction soit bien mémorisée dans son état d’esprit. Tu écris que tu peu rester une semaine sans boire c’est que ton cerveau te dit qu’il ne t’en faut pas. Dans le cas présent tu dis que tu ressens de terrible mal de tête après absorbassions d’alcool, et que tu reste plusieurs jours sans en toucher, donc tu n’es pas accro et tu peux largement t’en passer. Je pense que tu dois te libérer de tes angoisse en communiquant le maximum avec des gens que tu aimes bien et par la même sur ce forum qui est particulièrement attractif. Amicalement Martin
Martin- Super Tchatcheur
- 19/03/2011
Re: Mon témoignage
Le problème, c'est que je peux boire raisonnablement quand je suis en
compagnie. On s'ouvre une bonne bouteille de vin ou du champagne et je
n'ai pas forcément envie de finir la bouteille. Je bois différemment
dans ces moments là.
tu sais,le problème n'est pas de boire différemment,c'est de boire tout court.
Lorsque tu ne seras pas "en manque",tu pourras boire raisonnablement et même t'arreter avant de finir la bouteille,tu pourras boire "normalement" entre amis et même apprécier le vin ou le champagne,tu pourras même passer qqs jours sans boire sans en être affectée et c'est justement là qu'est le piège parce que derrière tout cela,la destruction gagne du terrain ...
j'ai longtemps cru que je pouvais boire "comme tout le monde,"arreter qd je voulais,je me suis aussi dit que je ne buvais a outrance que lorsque j'étais très stressée,"comme tout le monde"
puis il m'a fallut me rendre a l'evidence,mes ivresses devenaient de moins en moins contrôlable,lorsque je ne buvais pas qqs temps,l'alcool revenait en force dans mon esprit et ne me lâchait plus jusqu’à ce que je trouve une bonne excuse pour boire,la plus courante etant"ça fait longtemps que tu n'as pas bu,tu a été sage et tu vas etre raisonnable cette fois ...."
comme toi,je n'ai jamais eu de symptomes physiques,je n'ai jamais eu envie de boire le matin et pouvais rester des jours sans boire et sans même y penser après une belle cuite mais le problème c'est qu'il y avait toujours une cuite en préparation qui m'emmenerai toujours plus loin dans le gouffre et l'evidence s'est faite au grand jour :j'ai un problème avec l'alcool
TRES dure ce constat,j'ai pleuré des journées entières mais j'ai accepté parce que c'est ma vie qui était en jeu,je le sentais.
c'est alors que j'ai songé a me soigner sans jamais me dire que je ne boirai plus jamais de ma vie, c'est trop dur a accepter au début alors j'ai fait juste un jour après l'autre,une semaine après l'autre,un mois après l'autre et je me suis vue changer,transformée et ..... Tu verras toi même la suite je garde le suspens
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Mon témoignage
Bonjour Cristal.cristal a écrit:c'est trop dur a accepter au début alors j'ai fait juste un jour après l'autre,une semaine après l'autre,un mois après l'autre et je me suis vue changer,transformée et ..... Tu verras toi même la suite je garde le suspens
Comme je te crois, il y a une longue préparation, pour faire cette transformation, mais le jeu en vaut la chandelle. On retrouve tous ce que l’on à perdu où presque, des fois on y laisse un peu de sa santé. Amicalement Martin
Martin- Super Tchatcheur
- 19/03/2011
Re: Mon témoignage
(je ne sais pas selectionner certains passages)
Citation de Cristal :
Lorsque tu ne seras pas "en manque",tu pourras boire raisonnablement et même t'arreter avant de finir la bouteille,tu pourras boire "normalement" entre amis et même apprécier le vin ou le champagne,tu pourras même passer qqs jours sans boire sans en être affectée et c'est justement là qu'est le piège parce que derrière tout cela,la destruction gagne du terrain ...
Coucou Cristal,
Alors je ne sais pas mais, le manque pour moi, c'est une grosse angoisse qui arrive, la gorge qui se serre, les larmes qui viennent. Et la pensée de l'alcool pour éteindre cette braise là. Je n'ai pas de manque physique réellement, à part quelques chaleurs irradiantes par moment. Peut être que ce que je considère être mes angoisses ne sont que les effets du manque ? J'aimerais bien car cela signifierait que je n'ai plus à me creuser la tête pour savoir ce qui ne va pas !!
Citation de Cristal :
puis il m'a fallut me rendre a l'evidence,mes ivresses devenaient de moins en moins contrôlable,lorsque je ne buvais pas qqs temps,l'alcool revenait en force dans mon esprit et ne me lâchait plus jusqu’à ce que je trouve une bonne excuse pour boire,la plus courante etant"ça fait longtemps que tu n'as pas bu,tu a été sage et tu vas etre raisonnable cette fois ...."
Alors là oui, c'est exactement comme ça que ça se passe. Je laisse passer quelques semaines et je me dit, oh là ca fait un moment que je n'ai pas bu... Ca va pas me faire trop de mal, demain c'est dimanche, pas de boulot, pas d'obligations.
Je vais essayer.
Merci
bises
Nathalie
Citation de Cristal :
Lorsque tu ne seras pas "en manque",tu pourras boire raisonnablement et même t'arreter avant de finir la bouteille,tu pourras boire "normalement" entre amis et même apprécier le vin ou le champagne,tu pourras même passer qqs jours sans boire sans en être affectée et c'est justement là qu'est le piège parce que derrière tout cela,la destruction gagne du terrain ...
Coucou Cristal,
Alors je ne sais pas mais, le manque pour moi, c'est une grosse angoisse qui arrive, la gorge qui se serre, les larmes qui viennent. Et la pensée de l'alcool pour éteindre cette braise là. Je n'ai pas de manque physique réellement, à part quelques chaleurs irradiantes par moment. Peut être que ce que je considère être mes angoisses ne sont que les effets du manque ? J'aimerais bien car cela signifierait que je n'ai plus à me creuser la tête pour savoir ce qui ne va pas !!
Citation de Cristal :
puis il m'a fallut me rendre a l'evidence,mes ivresses devenaient de moins en moins contrôlable,lorsque je ne buvais pas qqs temps,l'alcool revenait en force dans mon esprit et ne me lâchait plus jusqu’à ce que je trouve une bonne excuse pour boire,la plus courante etant"ça fait longtemps que tu n'as pas bu,tu a été sage et tu vas etre raisonnable cette fois ...."
Alors là oui, c'est exactement comme ça que ça se passe. Je laisse passer quelques semaines et je me dit, oh là ca fait un moment que je n'ai pas bu... Ca va pas me faire trop de mal, demain c'est dimanche, pas de boulot, pas d'obligations.
Je vais essayer.
Merci
bises
Nathalie
libertesrêves- Assidu
- 17/05/2011
Re: Mon témoignage
C'est un cercle vicieux, le manque augmente, voir crée tes angoisses et tes angoisses jouent aussi sur le manque. Il faut aussi savoir qu'arrivé à un certain stade, l'alcool est un profond dépresseur, donc il favorise effectivement les angoisses.
Quand je pense à tout ce qui m'angoissait quand je buvais, c'était énorme, depuis que j'ai posé le verre, ces angoisses ont disparu!!!!
Quand je pense à tout ce qui m'angoissait quand je buvais, c'était énorme, depuis que j'ai posé le verre, ces angoisses ont disparu!!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Mon témoignage
je m'imaginais toujours que le manque c'était trembler comme une feuille,suer a grosses gouttes et ne plus pouvoir tenir debout tant on est faible et pourtant moi,je n'ai jamais connu ça
alors,j'ai compris qu'il y a différente sorte de manque,celle que je viens de décrire et qui est le reflet du manque du MA dépendant physique et l'autre manque,celui du MA psychologique que j'étais et qui est cette petite voix qui ne cesse de vous harceler à vous rendre dingue,cette idée fixe que l'on a envie d'acheter de l'acool,ce combat interne entre "non,il ne faut pas " et "mais si,ça fait longtemps,ça va te faire du bien".
Rien alors ne peut detourner notre attention de cette lutte interne qui ne cessera que lorsqu'on aura acheté notre poison
Alors,plus rien ne compte,on ne ressens alors plus de culpabilité,plus de honte,c'est fait,elle est là et on sait qu'on va la boire.On ne se pose plus de question,on ne reflechi plus,il ne faut surtout pas reflechir
et on boit,et cette première gorgée est un soulagement comme un affamé a sa première bouchée de nourriture et puis natahalie il y a la suite il y a malheureusement TOUJOURS cette maudite suite
c'est ce qui est horrible parce que dans ces moments de manque psychologique,on ne pense qu'au "soulagement" et on occulte sciemment la suite
dans ton combat,il faut,entre autre bien sur,toujours mettre en avant cette suite,la faire passer avant le soulagement qui ne dure que le temps d'un verre,celui qui entraine la dégringolade
ce soulagment que tu recherches da,ns l'alcool,tu peux le trouver ailleurs,tu VAS le trouver ailleurs et bien plus reel,bien plus profond,bien plus beau que cette illusion donnée par l'alcool
je fais long excuse moi mais cela me remémore mon passé uand j'ai commencé,comme je te comprends et comme j'aimerai que tu dépasses ce stade pôur vérifier mes dires
pour le moment Nat,ne réfléchis pas trop,avance un jour après l'autre,une journée sans alcool va te rapprocher de la joie que l'on te décrit
accroche toi,ne baisse jamais les bras,remonte en selle quand tu tombes et tu connaitra cette abstinence heureuse toi aussi
alors,j'ai compris qu'il y a différente sorte de manque,celle que je viens de décrire et qui est le reflet du manque du MA dépendant physique et l'autre manque,celui du MA psychologique que j'étais et qui est cette petite voix qui ne cesse de vous harceler à vous rendre dingue,cette idée fixe que l'on a envie d'acheter de l'acool,ce combat interne entre "non,il ne faut pas " et "mais si,ça fait longtemps,ça va te faire du bien".
Rien alors ne peut detourner notre attention de cette lutte interne qui ne cessera que lorsqu'on aura acheté notre poison
Alors,plus rien ne compte,on ne ressens alors plus de culpabilité,plus de honte,c'est fait,elle est là et on sait qu'on va la boire.On ne se pose plus de question,on ne reflechi plus,il ne faut surtout pas reflechir
et on boit,et cette première gorgée est un soulagement comme un affamé a sa première bouchée de nourriture et puis natahalie il y a la suite il y a malheureusement TOUJOURS cette maudite suite
c'est ce qui est horrible parce que dans ces moments de manque psychologique,on ne pense qu'au "soulagement" et on occulte sciemment la suite
dans ton combat,il faut,entre autre bien sur,toujours mettre en avant cette suite,la faire passer avant le soulagement qui ne dure que le temps d'un verre,celui qui entraine la dégringolade
ce soulagment que tu recherches da,ns l'alcool,tu peux le trouver ailleurs,tu VAS le trouver ailleurs et bien plus reel,bien plus profond,bien plus beau que cette illusion donnée par l'alcool
je fais long excuse moi mais cela me remémore mon passé uand j'ai commencé,comme je te comprends et comme j'aimerai que tu dépasses ce stade pôur vérifier mes dires
pour le moment Nat,ne réfléchis pas trop,avance un jour après l'autre,une journée sans alcool va te rapprocher de la joie que l'on te décrit
accroche toi,ne baisse jamais les bras,remonte en selle quand tu tombes et tu connaitra cette abstinence heureuse toi aussi
cristal- Admin
- 01/01/2009
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