Abstinence

Nicky a écrit:

Carmin a écrit:Il y a la rue de la soif à Rennes, chaque jeudi soir les étudiants viennent se souler

C'est triste de voir des jeunes sans être sensibilisé aux danger.

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Bonsoir Nicky
Ce sujet préoccupe nos autorités sanitaires, puisque nos députés viennent de voter l'interdiction de la vente d'alcool aux moins de 18 ans. Martin

Nicky a écrit:

Très petits déjà, dans de nombreuses familles, les enfants sont autorisés à tremper les lèvres dans l’alcool ; leurs parents y voient une initiation innocente à la vie d’adulte. Aujourd’hui, l’âge moyen de la première consommation qui se passe presque toujours dans le cadre familial, est environ de 13 ans chez les garçons, comme chez les filles. Martin

Bonsoir à toutes et à tous
Souffrir d'une dépendance à l'alcool diminue la qualité de vie à tout âge. Souvent cela entraîne d'autres problèmes psychiques, physiques ou sociaux. Aussi cela vaut-il la peine -même à un âge avancé- de se soigner et de retrouver une qualité de vie et une joie de vivre que l'alcool ne peut apporter. Martin.

Bonsoir.
La reconstruction de la personne dépendante nécessite donc qu'elle se réorganise sur des bases modifiées. Elle doit se pardonner via l'acceptation d'une notion de maladie, plus que de celle de vice, elle doit être en complète admiration de sa personne à nouveau grâce à un entourage étayant famille quand cela est possible, anciens buveurs, thérapeutes. Cette reconstruction ne peut se faire qu'au travers d'une recomposition de ses rapports vis-à-vis d'elle-même de l'exigence à la souplesse, des autres de la rigidité à la plasticité et de l'alcool enfin de l'affrontement à la défensive.
Martin, meci de me lire @+

Bonsoir et je parlerais aussi de l'accompagnement qui est très précieux dans la reconstruction de la nouvelle vie du malade.Cette dernière étape mêle reconnaissance de la fragilité acquise et réapprentissage de la parole individuelle. Dans l'idéal, le travail se poursuit avec les groupes d’anciens buveurs. Ces derniers, par leurs rituels de l'abstinence, postulent et consolident les statuts d'abstinents de leurs membres.
Mais plus encore que l'absence de consommation d'alcool, ils affirment la réalité de la perte de produit. Par des rituels organisés, ils tracent les grands objectifs à atteindre dans le temps et permettent aux anciens buveurs de retrouver une certaine forme de liberté. Amicalement Martin.

Quand tu parles de "rituels organisés", je vois tout à fait à quoi tu fais allusion, mais je n'ai jamais trouvé que ce genre de rituels apportaient au malade alcoolique une forme de liberté, je trouve plutôt qu'ils le mettent dans une dépendance importantes... Mais bon, ce n'est que mon avis....

SHALE a écrit:Quand tu parles de "rituels organisés", je vois tout à fait à quoi tu fais allusion, mais je n'ai jamais trouvé que ce genre de rituels apportaient au malade alcoolique une forme de liberté, je trouve plutôt qu'ils le mettent dans une dépendance importantes... Mais bon, ce n'est que mon avis....

Le mot rituel j'en conviens fais plutôt un rapprochement sectarisme, j’aurai du dire plutôt une réunion cela convient mieux. Disons que ce sont des réunions pour dire routinières car le mot abstinence on ne cesse de le prononcer, on est obligé de répéter toujours le même conseil. Voila pour le correctif

Force est de constater que chaque jour nous apporte son lot de nouvelles victimes de l’alcool, je suis en train de me demander à qui peu profiter le malheur de toutes celle et tous ceux qui viennent chercher la bouée de sauvetage pour ne pas se noyer dans l’alcool. Tous ça est bien complexe et déplorable dans une société ou on vie dans un monde d’interdit. La faiblesse des pouvoir publique ou le m’enfoutisme qui prédomine, mis à part des émissions télévisé passées tardivement, rien d’urgent sur le plan santé n’est pris au sérieux. Je ne pense pas que la répression soit la solution à ces maux, punir pour guérir ça n’existe pas. Les sondages le confirment la délinquance dû à l’alcool ne fait que s’accroitre « vol, agression sexuel, infraction routière………… » la liste est longue, les tribunaux sont débordés. Alors que faire ? Martin

je suis nouveau aussi et espère pouvoir partager beaucoup de choses pour aller de mieux en mieux

bonsoir et bienvenue dragotigre ! donc tu es nouveau ! alors pourcommencer ,il est préférable que tu ailles sur PRESENTATION, tu te mets un titre ,et tu te presentes ,exactement comme tu l'as fait ici !!! à bientôt !

bonsoir dragotigre et bienvenue sur onsaide
ton avatar me fait froid dans le dos!!!mais c'est si réel

comme te le dis michèle,tu peux aller dans présentation ou alors ecrire directement ici,sur "témoignages" en ouvrant un post pour toi pour te présenter un peu

Hello Martin,
Je commence à lire les témoignages de tous ceux qui ont eu la gentillesse de m'accueillir afin de les connaître un tout petit peu

kikouyou a écrit:Hello Martin,
Je commence à lire les témoignages de tous ceux qui ont eu la gentillesse de m'accueillir afin de les connaître un tout petit peu

Bonsoir kikouyou.
C’est un grand honneur pour moi que tu viennes faire un petit tour sur mon fil. Comme tu peux t’en apercevoir je suis à la même enseigne que tous mes amis de ce forum, j’ai eu ma part de déboire dans ce bas monde personne ne m’a forcé à boire je suis rentré dans cette engrenage peut être par naïveté si tu ne bois pas t’est pas un homme et c’est comme ça que j’ai perdu la dignité d’un homme ensuite c’était la grande vadrouille, la recherche de la sortie du tunnel. Et comme toi je suis tombé sur ce forum super sympa où j’ai pu me libérer de ce qui me pesait sur la conscience des fois j’écris quelque maladresse il ne faut pas toujours faire cas je ne suis pas un écrivain de talent. Je suis quand même Abstinent depuis 2002 et la crois moi que chaque année est un moment royale attribué à ma famille. Voilà tu sais un peu plus sur ma vie, aujourd’hui j’essaie d’aider les gens qui sont comme je l’étais et crois moi que ce n’est pas chose facile. Bisou Martin

Rebonsoir Kikouyou
L'histoire naturelle de la maladie alcoolique s'étale sur de nombreuses années. Le recours aux soins se fait en moyenne 10 ans après le développement d'une relation morbide avec l'alcool. Les malades n'ont en général pas attendu la rencontre avec le médecin pour expérimenter diverses solutions afin d'améliorer leur qualité de vie. Malheureusement, le contrôle de la consommation d'alcool chez les buveurs à problème et l'abstinence chez les dépendants ne se prolongent pas souvent faute d'un cadre de traitement adapté. Ce cadre peut être assuré par des groupes de paroles formé d’anciens buveurs ou des médecins. Ce travail a pour but de décrire une étude adaptée de différentes possibilités à la rencontre individuelle entre malade alcoolo-dépendant et médecin traitant. Il repose sur le constat que la seule suspension d'alcoolisation ne suffit pas à améliorer la qualité de vie des alcoolo-dépendants et qu'il est possible d'aider le patient à consolider son abstinence par une relation d'aide, intervenant au niveau des connaissances, émotionnel, et comportemental. Amicalement Martin

Bonne nuit Martin,
cette fois, je vais me coucher.