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Message  SHALE 11/2/2024, 09:55

Je voulais de nouveau aborder les problèmes rencontrés par l’entourage des malades alcooliques. On se trouve devant deux cas : le malade alcoolique non violent et celui qui par contre laisse éclater sa colère, son ressenti de façon brutale. Même si le comportement de fond est le même, il y a tout de même des différences importantes dont il faut tenir compte.
 
Le malade alcoolique non violent :
Il a bu, il le sait et souvent il en a honte. Il a plutôt tendance à pleurer toute sa tristesse, mais sans en faire pâtir les autres. Il est plus souvent couché à dormir et ne cherche pas querelle à ses proches…Il perd lui aussi souvent son travail, ses amis, moins facilement sa famille qui a plutôt pitié de lui et voudrait le soutenir pour arrêter ce produit.
 
Le malade alcoolique violent :
Lui, c’est l’enfant qu’il était vers 6 ou 7 ans, qui n’a pas grandi en maturité, mais en force oui…Il ne supporte toujours pas la frustration comme lorsqu’il était bébé, veut se faire respecter à tout prix, s’estime le plus fort et se donne tous les droits. C’est l’enfant gâté qui ne laissait aucun répit à sa mère, il fallait qu’elle satisfasse à ses moindres désirs sous peine de colères violentes….Il n’a pas changé, il n’y a que l’image de la mère qui a changé, c’est fréquemment devenu sa femme.
Il a tous les droits, notamment sur sa famille, même le droit de taper. S’il tape assez rarement sur ses enfants, il mesure moins les coups avec sa femme, ou alors il utilise une violence psychologique plus perverse, mais qui fait autant de mal…..
Le problème de fond pour les deux, c’est de les aider à quitter l’alcool…..Pour ça, il faut les laisser responsables de leur maladie, ne rien faire à leur place, ne pas nettoyer s’ils vomissent ou autres, les laisser appeler leur patron pour expliquer leur absence au travail, les laisser appeler le médecin etc…..IL doit faite tout ce qu’il ferait normalement , alcoolisé ou pas…..
Mais ce qui se passe assez bien avec le malade non violent, devient vite invivable avec celui qui n’a que la violence comme réponse…..Il est bien évident que le conjoint ne peut pas affronter cette violence, il lui faut agir différemment, on utilise ce qu’on appelle ,Il  en alcoologie ,le détachement, j’en mets la définition :
Dans ce cas, il a un sens très particulier. Le détachement, c'est le contraire de l'indifférence. Être détaché ce n'est pas ne plus aimer, c'est aimer différemment, en prenant de la distance vis-à-vis du comportement, non de la personne. Il ne s'agit pas d'abandonner l'alcoolique, mais simplement de ne plus se laisser entraîner dans les crises qu'il a suscitées, de ne plus faire les choses à sa place, qu'il s'agisse de payer ses dettes, de l'aider à ne pas perdre son boulot en mentant pour lui, de réparer ses bêtises, mais au contraire de le considérer comme responsable de sa conduite et de la manière dont il doit gérer sa maladie.
C'est reprendre notre liberté pour lui laisser la sienne.
 
Ce n'est pas facile, il ne faut pas se laisser submerger par la colère, le ressentiment ou les illusions. Ne pas être dupes de ses mensonges et le lui faire savoir, mais sans manifester de reproches, en le laissant dans sa maladie. Il faut aussi énormément se protéger, car c'est quelque chose de très dur à assumer, on se sent très vite coupable, mais il faut vous dire que c'est le seul moyen d'aider votre proche malade alcoolique à toucher son fond et à avoir enfin envie de s'en sortir. C'est aussi le seul moyen de ne pas vous laisser entraîner avec lui dans sa maladie et de ne pas devenir co dépendant.
 
Il faut donc trouver une solution pour s’éloigner de ce malade sans prendre de risques…Si vous ne pouvez pas aller chez quelqu’un pour vous mettre à l’abri, au moins, dans la maison, éloignez-vous un maximum. Essayer de vous garder une pièce qui ferme à clef, rien que pour vous. Vous pourrez vous y réfugier si ça se passe très mal avec lui.
Pensez aussi à préparer un petit sac avec tous vos papiers, votre téléphone portable et son chargeur, de l’argent et ce qu’il vous faut pour un départ précipité, on ne sait jamais.
Garder sur vous les numéros d’urgence : la police, SOS femmes battues, les urgences psychiatriques, le Samu, les pompiers…..S’il  devient trop violent, n’hésitez pas à appeler la police , c’est un cas d’urgence, de même pour les urgences psychiatriques…
Ghyslaine Gimenes
SHALE
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Féminin 01/01/2009

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