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Mon déclic

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Message  SHALE 16/5/2023, 08:45

Mon déclic
 
Un matin de mars 1998. Comme tous les matins, je me réveille avec l'angoisse qui me tord le ventre et le cœur. Il me faut tout de suite un verre d'alcool, sinon je vais craquer complètement. Je me précipite dans les WC, dernière cachette qui n'a pas encore été trouvée, je prends la bouteille de whisky cachée dans la chasse d'eau et j'en bois une rasade que je vomis aussitôt. J'en reprends alors une autre plus longue et là, si mes symptômes corporels se calment un peu, l'angoisse est encore plus profonde qu'avant. Je me revois agenouillée sur le sol, pleurant à gros sanglot, le plus silencieusement possible pour ne pas réveiller mon mari et mon fils. Une seule question en tête "qu'est-ce que je vais faire"…. Bien sûr, je pense à la mort, mais je suis lâche et j'ai peur de mourir, pourtant pour ce que je vis, ce serait plutôt un soulagement.
Puis je repense à une conversation avec une collègue, son médecin, en ville, est aussi alcoologue. Me l'a-t-elle dit, exprès ou pas, peu importe, cette idée a fait son chemin dans mon cerveau.
En attendant une heure raisonnable pour appeler, je reprends une gorgée de whisky et je vais boire un café.
Incroyablement, je me sens mieux, j'ai un objectif, je ne sais pas ce que ça va donner, mais je vais agir.
A 9h, j'appelle le cabinet du médecin, et au son de ma voix, il a dû percevoir l'urgence, il me donne rendez-vous en début d'après-midi.
Après en avoir parlé à mon mari, qui n'ose plus se réjouir depuis longtemps, j'y vais.
Là, après m'avoir écoutée et examinée, il me dit qu'il ne voit dans mon cas qu'une solution : la cure. Il me donne une liste de centre de cure qui pourraient me convenir, il en entoure un, me disant que celui-ci lui semble particulièrement adapté à mon cas, c'est le SHALE, la copie conforme des CAJME
J'appelle aussitôt arrivée à la maison, sans même penser à boire avant et là je tombe sur une personne charmante, qui me tutoie d'office et me parle de maladie alcoolique.
C'est la première fois qu'on me dit que je suis malade. Alors si je suis malade, ça veut dire que je peux me soigner. Elle me rassure et me dit que bien sûr. Elle me fixe un rendez-vous pour une entrée trois semaines plus tard avec un dossier qu'elle m'envoie, dossier à remplir par mon médecin. Je dois appeler tous les vendredis pour dire si je maintiens ma décision, en fait, c'est pour évaluer ma motivation, je pense.
J'y suis donc entrée le 12 avril 1998 et ressortie un mois plus tard, libre de tout alcool et même, par un miracle que je ne m'explique toujours pas, complètement hors alcool. Depuis je n'ai jamais touché un verre d'alcool et je n'en ai jamais eu l'envie. Je mène une vie avec ses hauts et ses bas, mais une vie que je considère belle, après avoir connu l'enfer de l'alcool.
Et surtout, j'ai intégré une phrase qui résonne très fort en moi "plus jamais çà".
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Féminin 01/01/2009

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Message  cristal 16/5/2023, 14:14

Mon déclic ne s'est pas fait en une journée, il s'est formé en plusieurs semaines avec des lendemains d'alcoolisations où je me rendais compte que je perdais de plus en plus le contrôle, j'avais peur de perdre mon travail mais surtout, j'avais peur de perdre la garde de mon fils que je mettais en danger, il était si jeune Crying or Very sad Quand j'ai compris que je ne pouvais pas arrêter l'alcool malgré ma volonté immense ,j'ai voulu savoir si d'autres vivaient la même chose que moi, mon meilleure ami m'avait installé un ordinateur chez moi, j'en avais jamais eu et j'ai pu aller lire des renseignements et surtout, aller lire des témoignages qui m'ont interpellés tellement ils ressemblaient à ce que je vivais. c'était la première fois que je prenais conscience que je n'étais pas seule à vivre cet enfer et mieux, il y avait une solution!! J'ai osé m'inscrire sur un forum "onsaide" et je me suis laissée guidée. C'etait il y a 15 ans et pour moi aussi c'est "plus jamais ça" coeurs
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Féminin 01/01/2009

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