Cures et postcures

Je l'ai souvent dit, la solution la plus efficace et la plus facile pour arrêter l'alcool c'est de faire une cure fermée ou un sevrage suivi d'une postcure.
Il existe en France plusieurs types de structures où effectuer une cure de désintoxication, alcool ou drogue :
-les Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) ;
-les Centres de Soins de Suite et de Réadaptation (CSSR) ;
-les unités d'addictologie des hôpitaux publics ;
-les cliniques privées.
Les cures sont recommandées pour les personnes qui essaient d'arrêter mais qui vont d'échec en échec, pour les personnes seules et dépressives, c'est aussi souvent la meilleure solution. Ils y trouveront un personnel formé à l'alcoologie , personnel toujours bienveillant et proche des patients.
Il y a aussi les postcures. Le malade alcoolique fait d'abord un sevrage hospitalier et entre ensuite en postcure pour un ou trois mois. Pour maintenir les effets du sevrage, il faut une aide , un accompagnement spécialisé en alcoologie pour éviter les rechutes.
 
Il existe en France plusieurs types de structures où effectuer une cure de désintoxication, alcool ou drogue :
les Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) ;
-les Centres de Soins de Suite et de Réadaptation (CSSR) ;
-Les unités d'addictologie des hôpitaux publics ;
-les cliniques privées.
-un allié thérapeutique qui encadre psychologiquement et médicalement le sevrage alcoolique.
 
On le recommande aux personnes dont les tentatives de sevrage ont abouti à l’échec, mais aussi à celles qui sont seules et dépressives. Le personnel est bienveillant et veille à rester proche du patient grâce à une prise en charge pluridisciplinaire.
Des psychothérapeutes y assurent un accompagnement qui se veut motivant, rassurant et curatif pour venir à bout des instabilités psychologiques à l’origine de la dépendance alcoolique guérie.
On y trouve aussi l'apprentissage d'une vie sociale malmenée par l'alcool.
On prépare son retour chez soi en travaillant sur ce qui peut se passer et comment on peut éviter de retrouver l'alcool.
En principe, ces cures sont gratuites dans la mesure où on possède une mutuelle. Si la cure nécessite un arrêt de travail, celui-ci peut être anonyme, c’est-à-dire que la cause de l'hospitalisation peut ne pas y figurer, ce qui est souvent plus simple dans une entreprise ou si on travaille avec une direction pas très au fait de l'addiction.

En fait, on a peur de l'inconnu.

J'avoue, qu'on m'aurait annoncé ce qui allait se passer, je ne sais pas quelle suite j'aurai donné pour suivre une postcure.

Cependant , j'avais déjà effectué un sevrage 5 ans plus tôt, et puis 1 mois ou 8 mois, ou même dès la sortie, sans accompagnement ou presque on la retrouve cette saleté de bouteille. Parce qu'aucun problème n'a été réglé, on n'a pas effectué le travail psy, souvent on se retrouve livré à soi-même, et la spirale de l'enfer recommence. Et la dépendance s'installe.

J'ai eu cette chance, de prendre de suite ma décision, pour certains il faut un temps de réflexion, enfin surtout après plusieurs échecs, on se dit pourquoi? Mais que de temps perdu!

Effectivement, c'est plus facile, l'encadrement professionnel est compétant, bienveillant. 
J'ai retrouvé une santé physique( des postcures sans sport, sans activités physiques adaptées selon l'individu sont un réel bénéfice)
J'ai découvert avec une diététicienne, l'importance des repas équilibrés.
Par des activités manuelles en groupe, avec de l'ergothérapie, on peut d'une part créer une dynamique de groupe, échanger différemment, s'enrichir des différences...

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Découvrir des activités de relaxations, d'hypnoses, sophrologie...
Participer aux groupes de parole, c'est primordiale.
Avoir des échanges personnalisés avec un ou des psychiatres.
Apprendre, et comprendre la maladie alcooliques, et souvent les autres addictions.
Et selon, les postcures, découvrir d'autres activités, j'ai eu la chance d'avoir des séances d'équithérapie( une aide précieuse), des ateliers d'écritures, une aide au tabac complémentaire( pour ceux qui sont fumeurs), des échanges avec des groupes de paroles MAB qui se présentaient....

Je ne savais pas dans quelle merveilleuse aventure j'allais embarquer, et tous les bienfaits qui m'attendaient.

Effectivement, ce n'est qu'à la sortie de cette postcure que l'on m'a annoncé les taux de réussite 28%. La plupart des MA avaient une double addiction, mais j'étais déterminée à faire partie du groupe des abstinents, je m'en étais donné les moyens!

Alors, je ne recommanderai jamais assez d'oser se faire aider avec cet accompagnement .