je m'abime

Je me présente, sven, née d'un viol. J'étais une belle femme . J'ai rencontré mon conjoint ancien toxicomane, il avait arrêté, puis il a remplacé sa consommation par de l'alcool fort une fois par mois environ....Moi j'étais clean, je ne touchais à rien. 
Puis sa conso d'alcool après 20 ans d'amour et deux enfants, m'a fait fuir, sans vraiment couper les ponts, je l'aimais toujours...
Il s'est donné la mort en 2013, en me laissant une lettre d'amour fou, adossée à une énorme bouteille de vodka, comme pour me dire " tu vois je n'y arriverai jamais "...J'ai trouvé son corps, j'ai beaucoup pleuré, et je n'ai trouvé d'autre refuge que de l 'anesthésie de l'alcool à mon tour...
Mes filles ont quitté la maison , ont fait leur vie aprés cet épisode traumatisant pour chacune.
Je pense qu'elles savent que je bois, chaque soir...un gin to et un litre de vin...
Malgré tout je me suis lancée à fond dans le travail, j'ai réussi à passer des diplômes, il fallait avancer...Je ne sais pas comment j'ai fait avec le recul !
J'ai trouvé un poste à la hauteur de mes espérances, je m'y suis épanouie, j'ai réduit mes consos pour rester fraiche et les idées claires (beaucoup d'écrits, de compte rendu, etc..) , je me suis engagée à fond dans le travail en modérant ma conso...
Et puis un jour changement de direction, mépris, accusations mensongères, arrêts maladie, il n'en fallait pas plus pour replonger...malgré les anti anxyo et les somnifères.
Depuis qlqs temps je m'abime, je suis tombée complétement ivre sur le visage, je me suis profondément blessée, mais or de question d'appeler les secours, je me suis arrangée avec la vérité, soignée comme j'ai pu à coup de strips et j'ai menti à tout mon entourage sur ma blessure. 
J'ai déjà vu il y a qlqs années un addicto, ça n'a pas collé, je m'isole, sans travail, je ne vois plus mes amis, peu mes filles, surtout pas le soir...
Je m'abime et je me déteste. 
Merci de votre lecture, je ne donne pas cher de ma peau...

Bienvenue Sven, tu as franchi un pas important en venant sur Onsaide, et surtout, en te présentant aussi bien. Tu nous permet de bien te connaitre pour un premier message, c'est bien parce que tu es prête à mettre de l'avant tout ce qu'il faut pour cheminer vers l'abstinence, libérée de la dépendance à l'alcool.

Ton message nous parle bcp de ton passé, c'est très bien, ça fait comprendre les blessures. Mais le présent est très important quand il est question de quitter l'alcool. Je commence en te suggérant d'aller vers les soins professionnels, CSAPA. Je suis au Québec, je ne connais pas les services de ta région, mais Shale, cristal et Tulipe placent souvent ce conseil et donnent des adresses, tu les auras sous peu, lorsqu'elles se connecteront. Tu dis avoir eu une expérience "so-so" avec un addictologue, c'est tout à fait possible, c'est comme dans tout, parfois ça ne clique pas. Mais il ne faut mettre de côté l'aide des professionnels,  c'est très important pour nous, qui avons un trouble de la consommation d'une substance (alcool ou drogue). Pour ma part, j'ai fait une cure en interne (21 jours) il y a 4,5 ans et ça a été une expérience clé dans ma vie. Je n'ai pas rebu d'alcool depuis :-)

À part l'aide professionnelle tu as le forum Onsaide, et les MAB (soutiens par les pairs-aidant). Tulipe peux nous faire entrer dans un MAB lié à Onsaide grâce à elle, si jamais tu veux essayer, c'est un très bon outil, une réunion en visio une fois semaine. J'y assiste et j'aime beaucoup, ça m'aide à conserver mon absitence. Tulipe verra avec toi si ca te dis.

Maintenant, parle nous de ta conso actuelle. Chaque jour ? Quantité ? Tu dois en prendre le matin ? Tu as des symptômes de sevrage si tu ne consomme pas ? Si oui, c'est dangereux d'arrêter d'un coup sans aide médicale. Si c'est le cas, tu dois voir ton médecin et lui parler de ton intention d'arrêter. Là aussi, Shale et cristal vont t'aider.

Je te félicite encore et bienvenue sur ce forum bienveillant Onsaide 

merci beaucoup de ta réponse ! j'en avais besoin...

je consomme le soir uniquement, un gin to et mon litre de vin...un anti anxiolitique le midi, un somnifére le soir plus un anti anxyo, après ma conso d'alcool.

Tout d'abord, bienvenue parmi nous . Tu parles très bien de toi, avec lucidité et clarté. On sent très bien que tu n'en peu plus et que la vie n'a pas été facile pour toi. 
Mais comme te le dit PPP, maintenant, tu vas regarder vers l'avant et te faire aider pour te sortir de là.. Si j'y suis arrivée, j'étais au fond du trou, vraiment, tu peux y arriver. Tu n'es pas dans le déni, tu sais exactement ce que tu fais et ce que tu ne veux surtout plus faire.
Mais il va te falloir de l'aide ,je pense. PPP t'a dit tout ce qui était proposé sur le forum : l'entraide, le soutien à travers l'écrit et à travers le MAB virtuel. Tulipe te donnera tous les renseignements souhaités pour le MAB.
Pour ma part, ce que je peux te conseiller c'est d'aller dans un CSAPA, il y en a un dans chaque ville. Tu y trouveras toute l'aide possible gratuitement. Ils y a des alcoologues, des psys, des infirmiers psys, tout  le monde va mettre, en accord avec toi, un protocole de suivi pour te sortir de là.
Alors pour le moment, pose nous toutes les questions que tu as en tête, nous essaierons d'y répondre et nous allons faire connaissance jour après jour...
Pour ma part, je suis une des administratrices de ce forum, l'autre étant Cristal. Je suis abstinente depuis 24 ans et ça fait autant d'années que je revis. J'étais dépendante physique, je n'ai pas l'impression que tu le sois encore, je pencherai pour une dépendance psychologique. Mais ça aussi, on va l'aborder....Courage, tu as fait un grand pas en avant en venant parler de ton problème ici....
Je te répondrai plus longuement demain......Bonsoir et bonne nuit...

Merci , j'ai effectivement BESOIN, de m'en sortir et l 'envie aussi...Je pense que je suis dépendante physiquement, c'est pourquoi j'ai toujours des anti anxyo sur moi, au cas ou.
Si trop grande quantité d'alcool, le lendemain j'ai les mains enflées et moins op ( syndrome neurologique il me semble), la tête dans le cirage..Je me fais violence pour ne pas abuser, mais qlq fois je dérape...comme une voix qui me dit "c'est pas grave si tu abuses, tu récupéreras demain, et le lendemain je suis vaseuse jusqu'à la prochaine prise. 
merci pour votre écoute et votre patience.

Bienvenue Sven
L'alcoolisme c'est une maladie,  celle de la gestion des émotions que l'on ne peut plus gérer autrement que par ce poison. Surtout, celle qui rime avec souffrance. 
Nous allons essayer de t accompagner au mieux.
Tu es sortie du déni , tu as le désir sincère de te soigner,  d'arrêter de te détruire. 
On ne peut  se soigner  , s'arrêter seul, avec les aides que l'on a proposé,  Csapa les professionnels,  le forum et le Mab ( si tu le souhaites) , je peux te demander la grande ville où tu serais la plus proche dans ta belle province,  je te donnerai des adresses. 
Un conseil , si tu pouvais éviter le mélange médicaments ( anxiolitiques,  somnifères) et l'alcool,  parce que là  c'est dangereusement destructeur. Avec l'alcool certains s'annulent,  et l'autre est amplificateur ... mais bon...à force tu deviens aussi dépendante aux benzos...

On va te mettre aussi le rôle de la THP,  tu comprendras mieux la maladie. 
Je suis avec mon téléphone 

oui je sais que je m'abime avec le super cocktail " alcool plus médicaments", pfffff...
Je sui sur Colmar. 
Merci beaucoup de ta réponse...je m'éteins à petit feu.

c'est dingue, je suis éduc, spécialiste de la gestion des émotions pour les autres...
Quand il m'arrive de ne plus gérer les miennes ! 
je me déteste !

en tout cas cette petite soirée de conversation franche et honnête envers moi même, m a obligé à être claire et  à finir à l'eau gazeuse ! Merci à vous 

Éduc spécialisée,   Shale en a été une je crois,  moi mon ami est en plein dedans...
Colmar,  superbe ville,  je te regarde ça. 

Alors, tu sais aussi  que tu es ton propre médecin,  et le plus grand voyageur est celui qui arrive déjà à faire le tour de lui même 
Tu es au chômage ou tu bosses en ce moment ?
Tu as aussi une passion,  tu aimes faire un peu de sport...

Lorsque l'on pose le verre,  il faut remplir ses journées,  l'alcool c'était un boulot qui vous prenait du temps...

T'es filles font leurs études ou elles bossent,  donc tu es seule,  je suppose que tu as la cinquantaine...
Le corps nous montre ses petites faiblesses.
A 59 ans j'étais devenue diabétique,  c'est la santé défaillante qui m'a fait prendre conscience que si je ne réagissais pas, la porte de sortie c'était 4 planches. 
Et, là,  on puise toute notre détermination à arrêter. 

Je vais te chercher les adresses,  quand tu seras prête, tu auras tout en main

[size=31]CENTRE DE CURE C.C.A.A. CENTRE CURE AMBUL ALCOOLOGIE[/size]

CENTRE DE CURE C.C.A.A. CENTRE CURE AMBUL ALCOOLOGIE
BATIMENT 16 5E ETAGE
39 AVENUE DE LA LIBERTE
68021 COLMAR
Voir la carte

[size=26]03 89 12 47 47[/size]

Bonjour sven 

Tu as beaucoup de courage de par ta démarche . 

J'ai noté que tu en a besoin et envie . Une des choses que j'ai appris ici , c'est d'étre
 déterminé, alors si tu l'est , sa fait une énorme différence  . Je suis jeune abstinent de 3 mois et quelque . Je n'ai plus de thp dans la tête . Sa fait une sacré diffrérence . 

Tu est vraiment au bonne endroit , J'ai suivie les conseils de schale , cristal,  tulipe , ppp et d'autre . Une confiance total . Grace a eux et ma détermination , j'en suis la . 

Et tu y arriveras aussi . 

Cette émoticone que je te met est un vrai symbole , et je le comprend toi aussi bientot . 

Je vien de te relire a nouveau .

Je resent une grande puissance et un magnifique combat vers la vie qui s'annonce . 
Je crois qu'il te faut un csapa un centre d'aide ce qui briserais également une partie de ta solitude . 
Tu ne devrais plus mélangé les médoc et l'alcool , soit l'un soit l'autre  . Mais une chose a la fois , pas a pas . Comme ons dit souvent ici 24 h a la fois voir juste une heure parfois . 
Apprendre les armes qu'il te faut pour pouvoir lutté ,ici , au csapa . 
Peut étre avoir l'avi d'un medecin au csapa pour évalué ton degré de dépendance , l'arret de l'alcool peut étre dangereux .
Pourquoi pas envisagé une cure , a voir .

Une chose dont je suis persuadé est reprendre un tout petit peu de sport . Quand je dit sport , c'est tranquille . Genre 10 mn un quart d'heure max au début sans ce faire mal ou ce dégouté . Sa peut étre 10 mn de marche , un peu d'abdo sur la moquette ou tapis de sport , faire des mouvements avec des bouteilles d'eau . Rien de compliqué . Réspiré tout simplement .

Ce blessé , tombé est trés fréquent . Consommé en début de soirée , l'ordinaire de beaucoup de MA . Le combat est assez difficile a ce moment la , d'ou étre bien armée ou dans un autre contexte .

Je ne suis pas beaucoup médoc . Les anxios mon pourtant été indispensable a certain moment . Je trouve qu'il sont éfficace lors de certaine " crise" . Mais d'un autre coté qu'il m'affaiblisse surtout moralement . Ceci dit chacun est différent . Surtout ne les arréte pas . Je crois comprendre que tu les prends depuis un bon moment . D'ou l'évaluation d'un medecin pour évalué ton degré de dépendense medoc , alcool . Je me répétte .

Je ressent également un belle espoir pour toi , informe toi sur la MA , pose tes questions , dit ce que tu resent si tu le veut . A ton rythme comme tu veut . C'est toi la patronne , c'est toi l'important . 

Yes

ps : m'interesse ton metier , educ sur la getion des émotions . C'est un peu mon point faible , 1000 fois moins depuis que je boit plus mais quand même . 

Bonjour Sven et bienvenue sur onsaide  Je crois que tu as compris en lisant les réponses des amis que tu va être bien entourée  ici et que tu auras bien des conseils pour t'aider  Prends le temps de t'installer ici, de lire un peu les textes pour bien comprendre la maladie ,pour moi il est indispensable de comprendre les choses pour mieux les affronter, si tu ne comprends pas pourquoi tu ne peux pas arrêter de boire grâce à ta seule volonté, alors ça va être beaucoup plus compliqué d'y arriver.
J'ai relevé cette phrase dans ton post :

Malgré tout je me suis lancée à fond dans le travail, j'ai réussi à passer des diplômes, il fallait avancer...Je ne sais pas comment j'ai fait avec le recul !

Parce qu'elle montre toute la force qu'il y a en toi si tu es déterminée et je sens que là, tu l'es ,il te faut juste les bons outils  
On va y aller pas à pas, étape par étape et tu vas voir que peu à peu,la vie va s'éclaircir et que tu vas reprendre ta vie en main.
Je suis vraiment heureuse de te compter parmi nous 

Merci à tous pour votre bienveillance !! 
Pour répondre à tulipe noire, j'ai 49 ans, j'ai eu mes filles très jeune, et elles vivent avec leur amoureux respectifs.
Donc oui je vis seule, et je viens d'être licenciée pour inaptitude le mois dernier, après un méchant burn 'out..
Oui j'ai (enfin j'avais )des passions , la photo, le dessin...
Je suis spécialiste quand il s'agit des émotions des autres, ça me permet d'oublier les miennes, je crois ! La preuve je m'anesthésie à coup d'alcool et de médicaments .
Je vais prendre le temps de parcourir le site, de lire, et je vous souhaite à tous un beau dimanche.

Bonjour sven,

tout d'abord bienvenue sur onsaide 

je suis admirative de la façon dont tu arrives à analyser ta situation... mais surtout je peux aussi sentir cette rage de t'en sortir 

tes propos sur le fait de s'occuper des autres avant soi... ça me parle... aider les autres dans leurs blessures; c'est ne pas avoir à s'occuper des siennes.... mais il arrive un moment où quand c'est trop, quand c'est la claque, c'est LE moment.... ce moment tu y es.

merci mamou, c'est sur ce point que je ne me supporte plus...je suis hyper lucide quant à ma situation, et pourtant, c'est trop difficile pour moi d'en parler.
Je pense effectivement que je suis au bon endroit...

je crois que c'est ce que font beaucoup de MA , se cacher derrière les problèmes des autres pour ne pas affronter les siens  On se sent exister, utile aussi puisque sans les autres, on est pas grand chose. Ce n'est pas par hasard que je suis devenue infirmière ,plus jeune, je choisissais les filles les plus cassées par la vie pour les réparer ,quand elles allaient mieux, j'étais laisser de coté mais peu importe ,j'avais accompli ma tâche  Comment vivre avec soi même quand on se renie à ce point? là dessus l'alcool nous aide ... un temps
Ici, beaucoup de monde va te comprendre 

sven a écrit:.je suis hyper lucide quant à ma situation, et pourtant, c'est trop difficile pour moi d'en parler.

Bonjour et bienvenue.

Ce que je cite se rêsume en un seul mot : honte. Je ne crois pas que l'un de nous ait pu y échapper. Mais comme tu es sortie du déni, et lucide, tu vas t'en défaire rapidement ;) 

Parler, sans filtre, c'est justement ce dont j'ai eu besoin pour me lancer dans l'arrêt et accepter enfin d'avoir besoin d'aide, comme malade qui veut se soigner, et de déposer la honte qui colle à l'image du poivrot.

L'alcoolisme ne définit pas l'humain qui le subit. Il montre sa détresse, par contre. Tu peux t'en sortir et retrouver petit à petit celle que tu es, cette belle personne que l'alcool cache à tes propres yeux.

Oui je suis également éducatrice spécialisée, enfin j'étais....C'est vrai ce que tu dis pour les émotions....

Avec l addictologue du csapa,  tu vas pouvoir découvrir les différentes façons du sevrage. 
Évidemment,  ce monde des soins de notre ou nos  l'addictions nous est complètement étranger,  et souvent l'inconnu fait peur.
Étant donné que tu es au chômage,  tu es très disponible , le temps de te rétablir avant la recherche d'un nouveau boulot. 
Si tu  mélanges alcool et médicaments,  tu as sans doute aussi un double soucis. 
Bien que l'on soit différents,  je me permets de te conseiller un sevrage dans une cure fermée,  comme le Calm par exemple,  je peux te mettre les liens, sinon tu pourrais aussi envisager de faire un sevrage hospitalier suivi d'une post cure de 5 à 6 semaines. 
Avec le sevrage,  une dizaine de jours tu es bien encadrée et soutenue . 
Avec la postcure tu vas essayer tout en suivant un protocole de remise en conditions physiques,  un suivi avec un ou des psychiatres. 
C'est ce que j'ai privilégié,  c'est à mon avis ce qui est la meilleure solution. 
Mais,  il y a d'autres  possibilités. 
Avec une bonne mutuelle,  pratiquement tout est pris en charge. 
Mais, première étape le csapa.
C'est pas évident au début d'avoir le courage  d'écrire ici, puis de téléphoner,  ensuite de prendre des décisions. 
Prends ton temps. 
Si déjà tu pouvais retarder ton premier verre,  et oublier certains médicaments....

https://www.calme.fr/#:~:text=CALME%2C%20cure%20alcoologie%20et%20addictologie%20%C3%A0%20Illiers%2DCombray%20et%20Cabris&text=Nous%20accueillons%20des%20personnes%20souhaitant,l'accompagnement%20devient%20une%20n%C3%A9cessit%C3%A9.



Avec le téléphone   mais le lien fonctionne. 
Regardes,  histoire de voir,  comment ça se passe, si ça te dirait ou pas? 
C'est un exemple,  la cure a de très bons résultats. 
Je ne l'a connaissais pas,  j'ai suivi le sevrage hospitalier,  puis postcure. 


Ça c'est un exemple,  on va t'expliquer d'autres possibilités. 

La cure que j'ai faite au SHALE est la même cure que celles qui se font dans les Calmes que ce soit celui d'Illiers ou celui de Cabris. Ce sont de très bonnes cures, je crois qu'en terme de taux de réussite, ils sont en tête...Le SHALE par contre a fermé pour des raisons financières, évidemment.