lutte contre l’alcool
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Réflexion
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Réflexion
Réflexion
Peut-on se sortir de l'alcool sans connaître parfaitement la maladie alcoolique.
Le rêve de la plupart des malades alcooliques, c'est de revivre "la lune de miel avec l'alcool', ce bonheur, cette plénitude, cette euphorie que l'alcool leur apportait au début.
Ceux qui ne savent pas que cette lune de miel n'est que le premier effet de l'alcool et qu'elle n'est que passagère et éphémère, la chercheront longtemps, sans jamais plus la trouver puisque c'est physiquement impossible. Au contraire, plus ils boivent, plus ils s'en éloignent et tombent en enfer….
Ensuite, ils se rendent compte qu'ils sont dans une prison remplie de barreaux en forme de bouteilles, ils veulent casser ces barreaux pour en sortir enfin libres.
Mais là aussi, s'ils ne connaissent pas le phénomène de dépendance, ils ne pourront jamais casser tous les barreaux, ils se remplacent au fur et à mesure qu'ils les cassent.
C'est contre la dépendance là qu'il faut lutter, et la dépendance, il faut de l'aide pour s'en sortir.
Si l'on connaît bien la maladie alcoolique, on ne se fait aucune illusion, seul on n'y arrivera pas, il nous faut trouver de l'aide….C'est quand cette démarche est faite que le malade alcoolique peut atteindre la possibilité de se soigner avec une chance que ça fonctionne…
Il me semble qu'il faut prévenir tous les soignants, apprenez en tout premier lieu aux malades que vous rencontrerez ce qu'est la maladie alcoolique, ils ne peuvent pas le deviner seuls et ensuite travaillez avec eux pour s'en sortir….
Peut-on se sortir de l'alcool sans connaître parfaitement la maladie alcoolique.
Le rêve de la plupart des malades alcooliques, c'est de revivre "la lune de miel avec l'alcool', ce bonheur, cette plénitude, cette euphorie que l'alcool leur apportait au début.
Ceux qui ne savent pas que cette lune de miel n'est que le premier effet de l'alcool et qu'elle n'est que passagère et éphémère, la chercheront longtemps, sans jamais plus la trouver puisque c'est physiquement impossible. Au contraire, plus ils boivent, plus ils s'en éloignent et tombent en enfer….
Ensuite, ils se rendent compte qu'ils sont dans une prison remplie de barreaux en forme de bouteilles, ils veulent casser ces barreaux pour en sortir enfin libres.
Mais là aussi, s'ils ne connaissent pas le phénomène de dépendance, ils ne pourront jamais casser tous les barreaux, ils se remplacent au fur et à mesure qu'ils les cassent.
C'est contre la dépendance là qu'il faut lutter, et la dépendance, il faut de l'aide pour s'en sortir.
Si l'on connaît bien la maladie alcoolique, on ne se fait aucune illusion, seul on n'y arrivera pas, il nous faut trouver de l'aide….C'est quand cette démarche est faite que le malade alcoolique peut atteindre la possibilité de se soigner avec une chance que ça fonctionne…
Il me semble qu'il faut prévenir tous les soignants, apprenez en tout premier lieu aux malades que vous rencontrerez ce qu'est la maladie alcoolique, ils ne peuvent pas le deviner seuls et ensuite travaillez avec eux pour s'en sortir….
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Réflexion
En fait, on ne sait absolument rien de cette maladie, qui semble dans l’inconscient collectif, signe de "bon vivant", ou attaché à la fête, on ne peut pas "s'éclater" sans consommer, dans la vie courante tout nous rappel l'alcool, les pub, les films, ect...C'est comme rouler à droite, c'est devenu une habitude.
On ne sort pas du déni facilement, à force d'avoir des réveils difficiles, l'impossibilité de se souvenir du lendemain, on commence à prendre conscience de son éventuel problème par rapport au produit. Sans penser que l'addiction à l 'éthanol est une drogue dure.
Etant donné que j'avais été capable de m'arrêter par ma volonté de la cigarette, j'ai cru bien naïvement qu'il en serait du même pour l'alcool. Je repoussais le moment de me dire "demain c'est sûre je m'arrête", sans vainement y arriver.
Au Csapa, d'ailleurs je ne savais pas que ça existait ce genre d'organisme. Je m'étais adressé à des hôpitaux qui ne soignaient pas les addictions, ( naïve jusqu'au bout), c'est une standardiste d'un des hôpitaux qui m'a donné le renseignement des CSAPA, c'est dire.
Mais, même là, j'ai dû formuler plusieurs fois ma demande d'un rendez-vous. Au bout d'un mois, lors de ma 1ere prise de contact, on m'a donné une feuille de route, afin de voir l'importance de ma consommation. J'estimais boire une bouteille le midi, une le soir, avec des "à côtés"....J'ai noté sincèrement tout, avec ma feuille d'équivalence le nombre d'unité d'alcool selon le type de produit(vin, whisky, ect...)
Au second , pas fière de l'importance des résultats, je pensais boire moins. On m'a demandé de réduire au maximum, j'ai tout essayé, j'ai même été m'acheter des trucs "coupe faim", je me suis dit si ça coupe la faim, pourquoi pas l'alcool ? . Maintenant j'en ris en l'écrivant.
Là, j'ai pris conscience de mon impuissance face au produit.
C'est uniquement lors de ma seconde expérience, que j'ai voulu comprendre lors de ma postcure, le mécanisme de cette dépendance. J'ai enfin appris , découvert cette maladie, comment et avec quelles armes j'allais pouvoir m'en sortir.
A la décharge des médecins généralistes, ils ne sont pas ou peu formés à cette addiction, et il y a un manque évident de prévention. Parce que le mini pictogramme sur l'étiquette d'une bouteille...ça fait parti du décors!
On ne sort pas du déni facilement, à force d'avoir des réveils difficiles, l'impossibilité de se souvenir du lendemain, on commence à prendre conscience de son éventuel problème par rapport au produit. Sans penser que l'addiction à l 'éthanol est une drogue dure.
Etant donné que j'avais été capable de m'arrêter par ma volonté de la cigarette, j'ai cru bien naïvement qu'il en serait du même pour l'alcool. Je repoussais le moment de me dire "demain c'est sûre je m'arrête", sans vainement y arriver.
Au Csapa, d'ailleurs je ne savais pas que ça existait ce genre d'organisme. Je m'étais adressé à des hôpitaux qui ne soignaient pas les addictions, ( naïve jusqu'au bout), c'est une standardiste d'un des hôpitaux qui m'a donné le renseignement des CSAPA, c'est dire.
Mais, même là, j'ai dû formuler plusieurs fois ma demande d'un rendez-vous. Au bout d'un mois, lors de ma 1ere prise de contact, on m'a donné une feuille de route, afin de voir l'importance de ma consommation. J'estimais boire une bouteille le midi, une le soir, avec des "à côtés"....J'ai noté sincèrement tout, avec ma feuille d'équivalence le nombre d'unité d'alcool selon le type de produit(vin, whisky, ect...)
Au second , pas fière de l'importance des résultats, je pensais boire moins. On m'a demandé de réduire au maximum, j'ai tout essayé, j'ai même été m'acheter des trucs "coupe faim", je me suis dit si ça coupe la faim, pourquoi pas l'alcool ? . Maintenant j'en ris en l'écrivant.
Là, j'ai pris conscience de mon impuissance face au produit.
C'est uniquement lors de ma seconde expérience, que j'ai voulu comprendre lors de ma postcure, le mécanisme de cette dépendance. J'ai enfin appris , découvert cette maladie, comment et avec quelles armes j'allais pouvoir m'en sortir.
A la décharge des médecins généralistes, ils ne sont pas ou peu formés à cette addiction, et il y a un manque évident de prévention. Parce que le mini pictogramme sur l'étiquette d'une bouteille...ça fait parti du décors!
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Réflexion
Pour moi c'est simple puisque trés résent et que je suis encore prudent et vigilent . Je ne dit pas que c'est gagné , mais trés bien partie pour mi .
Alors non c'est presque impossible sans une " assistance " quasi quotidienne . La cure fermé sa doit marché , l'hospitalisation de jour tous les jours aussi .
Pour moi c'est ce forum . Une explication du systéme alcool . Un investissement de ma part ( posé des questions ) avoir les bonnes réponses a pourquoi je réagie comme ça . Les réponses aux émotions , les delais tant de jours , la fin du thp . Les réponses éxistentielles , a quoi ça sert , a quoi bon , décompressé etc .
Avoir un soutien . Surtout aux debut .
Le csapa comme je le pratique a l'heure actuel rendez vous une fois tout les 15 jours , je n'y croit pas du tout . Pour mon probléme de fond si tenté qu'il y en ai un d'accord .
La question qui me taraude , c'est pourquoi des personnes sont capable de boire aux fête , anniversaire etc . De picolé pendant de bonne periode vacances ou autre . Et d'arrété pendant un moment ou longtemps ci il n'y a pas de raison convivial pour boire . D'autre également qui peuvent ne boire que quelque verres et s'arrété même si il reste a la soirée .
Alors non c'est presque impossible sans une " assistance " quasi quotidienne . La cure fermé sa doit marché , l'hospitalisation de jour tous les jours aussi .
Pour moi c'est ce forum . Une explication du systéme alcool . Un investissement de ma part ( posé des questions ) avoir les bonnes réponses a pourquoi je réagie comme ça . Les réponses aux émotions , les delais tant de jours , la fin du thp . Les réponses éxistentielles , a quoi ça sert , a quoi bon , décompressé etc .
Avoir un soutien . Surtout aux debut .
Le csapa comme je le pratique a l'heure actuel rendez vous une fois tout les 15 jours , je n'y croit pas du tout . Pour mon probléme de fond si tenté qu'il y en ai un d'accord .
La question qui me taraude , c'est pourquoi des personnes sont capable de boire aux fête , anniversaire etc . De picolé pendant de bonne periode vacances ou autre . Et d'arrété pendant un moment ou longtemps ci il n'y a pas de raison convivial pour boire . D'autre également qui peuvent ne boire que quelque verres et s'arrété même si il reste a la soirée .
yves 52- Super Tchatcheur
- 29/12/2021
Re: Réflexion
Il n'y a pas de justice devant l'alcool. Certains ont le gène de la dépendance et s'ils boivent trop régulièrement, ils vont tomber dedans, d'autres ne l'ont pas et peuvent boire jusqu'à rouler sous la table mais arrêter tout ensuite pendant le temps qu'ils souhaitent...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Réflexion
Gêne c'est pas encore absolument certain scientifiquement, j'avais lu un article récemment, cela participe pour 63 %.
Mais bon, c'est significatif très même
Mais bon, c'est significatif très même
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Réflexion
J'ai encore relu des revues médicales sur la dépendance, si le gène de la dépendance existerai bien et aurait été identifié depuis déjà un bon bout de temps. Je ne sais pas pourquoi, ils n'en parlent pas plus.....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Réflexion
Tu as les articles? intéressant c'est certain, j'en étais restée à celui de 63%, pourtant je lis toutes les nouveautés sur les journaux internes du MAB, et souvent je vous les place ici.SHALE a écrit:J'ai encore relu des revues médicales sur la dépendance, si le gène de la dépendance existerai bien et aurait été identifié depuis déjà un bon bout de temps. Je ne sais pas pourquoi, ils n'en parlent pas plus.....
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Réflexion
Je vais sur des sites médicaux ou de formation pour les infirmiers. Là, ils en parlent parfois...J'ai lu trois articles qui semblaient affirmer que ce gène existe bien et qu'il y a des populations plus touchées que d'autres. Par exemple la population asiatique et la population d'Afrique du Nord, ie gène semble être majoritaire chez ces deux populations....Mais je n'ai pas trouvé un article qui l'expliquait scientifiquement, là, ils en parlaient comme d'une chose acquise..
Pendant mes cours d'alcoologie, il en avait été question et cela paraissait être une chose sûre et certaine....Alors pour ma part, je pense que oui, il y a bien un gène ce qui explique la différence entre les buveurs excessifs et les buveurs dépendants physiques. Les premiers peuvent arrêter sans avoir de symptôme de sevrage pas les autres...
Pendant mes cours d'alcoologie, il en avait été question et cela paraissait être une chose sûre et certaine....Alors pour ma part, je pense que oui, il y a bien un gène ce qui explique la différence entre les buveurs excessifs et les buveurs dépendants physiques. Les premiers peuvent arrêter sans avoir de symptôme de sevrage pas les autres...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Réflexion
Sur le sujet des gènes comme facteur déterminant de la dépendance chez un individu, j'ai entendu dans un de mes cours qu'ils ont une importance, mais que l'environnement de l'individu joue un très grand rôle aussi (culture, entourage, profession, etc).
Voici un texte sur le sujet. Je viens de le sortir de la biblio en ligne, je n'ai pas lu hihi
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Voici un texte sur le sujet. Je viens de le sortir de la biblio en ligne, je n'ai pas lu hihi
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ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: Réflexion
Merci pour les textes. Ils reconnaissent bien aussi un gène, ils le nomment même. Mais c'est vrai que beaucoup de facteurs jouent, c'est évident, mais si on considère seulement la dépendance, c'est bien un gène qui fait que certains le seront et d'autres non...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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