l' Espéral, la bonne béquille ou pas ?

Sylvie est MA depuis ses 13 ans, à 38 ans , elle se décide à suivre sa première cure, et chaque année ou presque elle reprend le verre à la même date. A l'évidence, cette période anniversaire correspond à un moment traumatique dans son enfance, cela va bientôt faire 10 cures!
Durant une cure, elle rencontre son conjoint qui va fêter ses  X années d'abstinence, c'est difficile de constater qu'il ne plus consomme plus, alors qu'elle n'y arrive pas ou difficilement. Il est compréhensif, mais cela n'est pas suffisant.
Elle décide de s'aider avec de l'Espéral. Elle m'épanouie dans son travail, sa vie sentimentale est stable, et chaque jour elle a besoin de son cachet "protecteur". Elle n'ose pas l'arrêter, que faire ?
L'Espéral, la bonne béquille ou pas ?

L'espéral n'est pas le médicament préféré des alcoologues à cause des dangers qu'il peut y avoir si on boit en en prenant. Néanmoins, je connais aussi des malades alcooliques qui ne peuvent s'arrêter qu'en en prenant....Ils ont besoin de ce rôle de flic, sans doute est-ce dû à leur éducation, je ne sais pas. En tout cas, l'espéral rappelle mauvais souvenirs, car il était lié aux cures de dégoûts qui existaient à une époque, mais je pense tout de même que c'est un médicament à prendre en compte puisque pour certains, c'est le seul qui marche..

Si ça peut lui permettre de vivre bien et sans alcool, alors pourquoi pas. Il faudrait voir si un placébo ne ferait pas le même effet, ça a marché sur certains 

Je crois aussi à la force de l'effet placebos, cependant lorsque tu as l'esprit "borderligne" ce médicament te recadre direct!
Aussi la comparaison avec le conjoint, qui lui vit pleinement son abstinence. L'origine de l'alcoolisation où il n'y a pas eu un travail assez avancé...
On aura beau dire c'est du cas par cas, est-ce une bonne béquille ?

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