lutte contre l’alcool
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La problématique du médecin généralise devant un malade alcoolique
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La problématique du médecin généralise devant un malade alcoolique
La problématique du médecin généraliste devant un malade alcoolique
La première fois où le médecin généraliste voit un malade alcoolique, Il va entendre tout ce qui ne va pas dans la vie de ce malade, tout ce qui ne va pas mais sur un plan médical.
Il se bornera à écouter uniquement ce que dit le malade sur ses problèmes physiques.
il va essayer de le libérer de l'alcool, avec des médicaments pour diminuer les flashs, des anxiolytiques pour contrer les angoisses et parfois, en plus un régulateur d'humeur .Il va aussi essayer de soulager les souffrances physiques que l'alcool peut provoquer : maux d'estomac, problèmes d'intestin etc….
Tout son intérêt est centré sur ce mal à combattre décrit par la personne malade alcoolique.. Mais ce mal n'est qu'un symptôme, si le médecin ne s'attaque pas à la cause, avec l'aide du malade alcoolique, ça ne servira à rien, car il ne guérira pas le symptôme ou si par miracle il arrive à le faire disparaître, celui-ci reviendra sous une autre forme : drogue, boulimie, anorexie etc….De plus le médecin prescrit très souvent des anxiolytiques ou des antidépresseurs, incompatibles avec l'alcool et qui donc ne serviront à rien….
Le médecin en tant que soignant ne voit trop souvent qu'un malade à guérir de sa maladie, l'alcoolisme.. Mais la maladie alcoolique est très complexe et on ne peut pas guérir que les symptômes physiques décrits par le malade. Le médecin apporte alors plus d'aide au mal à combattre qu'à la personne elle-même. Cette personne qui ne sait décrire que ses malaises physiques est la plupart du temps la proie d'une très grande souffrance, et celle-ci, le médecin n'en tient pas vraiment compte ,le malade alcoolique ne sachant pas non plus en parler. La considération envers l'individu malade est donc toujours un peu absente. Le mal est "mieux considéré" que celui qui le porte.
On se rend compte très vite qu'il y a un manque énorme dans la prise en charge de la maladie alcoolique, il faut une prise en charge globale et intervenant à tous les niveaux de la maladie alcoolique pour réussir à faire changer les choses et à soigner ce malade.
La première fois où le médecin généraliste voit un malade alcoolique, Il va entendre tout ce qui ne va pas dans la vie de ce malade, tout ce qui ne va pas mais sur un plan médical.
Il se bornera à écouter uniquement ce que dit le malade sur ses problèmes physiques.
il va essayer de le libérer de l'alcool, avec des médicaments pour diminuer les flashs, des anxiolytiques pour contrer les angoisses et parfois, en plus un régulateur d'humeur .Il va aussi essayer de soulager les souffrances physiques que l'alcool peut provoquer : maux d'estomac, problèmes d'intestin etc….
Tout son intérêt est centré sur ce mal à combattre décrit par la personne malade alcoolique.. Mais ce mal n'est qu'un symptôme, si le médecin ne s'attaque pas à la cause, avec l'aide du malade alcoolique, ça ne servira à rien, car il ne guérira pas le symptôme ou si par miracle il arrive à le faire disparaître, celui-ci reviendra sous une autre forme : drogue, boulimie, anorexie etc….De plus le médecin prescrit très souvent des anxiolytiques ou des antidépresseurs, incompatibles avec l'alcool et qui donc ne serviront à rien….
Le médecin en tant que soignant ne voit trop souvent qu'un malade à guérir de sa maladie, l'alcoolisme.. Mais la maladie alcoolique est très complexe et on ne peut pas guérir que les symptômes physiques décrits par le malade. Le médecin apporte alors plus d'aide au mal à combattre qu'à la personne elle-même. Cette personne qui ne sait décrire que ses malaises physiques est la plupart du temps la proie d'une très grande souffrance, et celle-ci, le médecin n'en tient pas vraiment compte ,le malade alcoolique ne sachant pas non plus en parler. La considération envers l'individu malade est donc toujours un peu absente. Le mal est "mieux considéré" que celui qui le porte.
On se rend compte très vite qu'il y a un manque énorme dans la prise en charge de la maladie alcoolique, il faut une prise en charge globale et intervenant à tous les niveaux de la maladie alcoolique pour réussir à faire changer les choses et à soigner ce malade.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: La problématique du médecin généralise devant un malade alcoolique
Souvent maladroit oui ... parfois même jugeant ou méprisant (par méconaissance j'imagine). La problématique est que le médécin traitant est bien souvent le premier interlocuteur face à l'alcool qui envahit le malade ...
Cela avait pris des mois et des mois avant qu'on m'oriente vers des professionnels spécialisés, des mois extrêment durs de mémoire ...
A la lueur de tes écrits et des retours que je peux avoir au MAB, les choses ne semblent pas avoir tellement évoluées depuis 12 ans.
Cela avait pris des mois et des mois avant qu'on m'oriente vers des professionnels spécialisés, des mois extrêment durs de mémoire ...
A la lueur de tes écrits et des retours que je peux avoir au MAB, les choses ne semblent pas avoir tellement évoluées depuis 12 ans.
Sirius794- Super Tchatcheur
- 20/02/2019
Re: La problématique du médecin généralise devant un malade alcoolique
Les choses ont tout de même un peu évoluées grâce aux malades qui s'en sortent et qui leur font des retours, mais quand j'ai vu mon médecin après ma cure, il ne connaissait pas le phénomène de dépendance et celle que j'ai maintenant, ne le connaissait pas non plus.....Je leur ai expliqué, mais bon, ce n'est pas vraiment mon rôle...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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