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La rechute ou la réalcoolisation
4 participants
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La rechute ou la réalcoolisation
Alcool : "La rechute n'est pas un retour à la case départ"
Les rechutes se produisent toujours après un conflit affectif, professionnel ou un traumatisme. Nous nous sentons alors en insécurité complète, nous retrouvons donc notre vieille armure l'alcool, c'est presque un réflexe conditionné..
La rechute ou plutôt la réalcoolisation qui dure peu de temps, joue un peu le rôle de la soupape sur un auto cuiseur…Quand la pression est trop forte, la soupape libère de la pression pour éviter que la cocotte n'explose…
Mais heureusement nous avons des jours ou des mois d'abstinence derrière nous et c'est cette période sans alcool qui peut nous aider aussi à nous relever.. Nous pouvons nous souvenir combien la vie pouvait nous sembler belle et avoir alors envie de la retrouver cette vie sans alcool. C'est une motivation supplémentaire pour s'en sortir
Que faire en cas de rechute?
Il ne faut surtout pas dramatiser, les malades qui rechutent sont dans la culpabilité la plus complète, parfois aussi dans le déni et font tout pour prouver que non, ils n'ont pas repris d'alcool. La maladie alcoolique n'est pas une maladie linéaire, c'est une maladie chronique jalonnée de rechutes ou de réalcoolisations.
Ensuite il faut en parler tout de suite à son médecin, ou à d'autres soignants pour obtenir de l'aide.. Certains patients n'osent pas dire qu'ils ont rechuté. Ils ont honte et peur de décevoir. Mais cette dimension morale n'a pas sa place dans cette situation! Si nous reprenons très vite les choses en main, cette rechute ne reste plus qu'un mauvais souvenir, un faux pas...
La rechute ne signifie, en aucun cas, un retour à la case départ. Il faut la voir comme caillou sur lequel nous avons buté et qui nous a fait tomber. La thérapie va reprendre là où elle en était. C'est à ce moment là surtout qu'il faut repenser à nos périodes d'abstinence, à tout ce que nous pouvions faire sans alcool..
Les rechutes se produisent toujours après un conflit affectif, professionnel ou un traumatisme. Nous nous sentons alors en insécurité complète, nous retrouvons donc notre vieille armure l'alcool, c'est presque un réflexe conditionné..
La rechute ou plutôt la réalcoolisation qui dure peu de temps, joue un peu le rôle de la soupape sur un auto cuiseur…Quand la pression est trop forte, la soupape libère de la pression pour éviter que la cocotte n'explose…
Mais heureusement nous avons des jours ou des mois d'abstinence derrière nous et c'est cette période sans alcool qui peut nous aider aussi à nous relever.. Nous pouvons nous souvenir combien la vie pouvait nous sembler belle et avoir alors envie de la retrouver cette vie sans alcool. C'est une motivation supplémentaire pour s'en sortir
Que faire en cas de rechute?
Il ne faut surtout pas dramatiser, les malades qui rechutent sont dans la culpabilité la plus complète, parfois aussi dans le déni et font tout pour prouver que non, ils n'ont pas repris d'alcool. La maladie alcoolique n'est pas une maladie linéaire, c'est une maladie chronique jalonnée de rechutes ou de réalcoolisations.
Ensuite il faut en parler tout de suite à son médecin, ou à d'autres soignants pour obtenir de l'aide.. Certains patients n'osent pas dire qu'ils ont rechuté. Ils ont honte et peur de décevoir. Mais cette dimension morale n'a pas sa place dans cette situation! Si nous reprenons très vite les choses en main, cette rechute ne reste plus qu'un mauvais souvenir, un faux pas...
La rechute ne signifie, en aucun cas, un retour à la case départ. Il faut la voir comme caillou sur lequel nous avons buté et qui nous a fait tomber. La thérapie va reprendre là où elle en était. C'est à ce moment là surtout qu'il faut repenser à nos périodes d'abstinence, à tout ce que nous pouvions faire sans alcool..
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: La rechute ou la réalcoolisation
Personnellement je fais une distinction assez importante entre la rechute et la ré-alcoolisation. En effet , se réalcooliser après une courte pause me semble faire partie de la maladie: boire, ralentir, augmenter, arrêter, reprendre...c'est la maladie, essayer de ne plus boire de façon maladive ou simplement excessive, mais " normalement ", l'apéro le dimanche avec les amis, un grand cru lors d'un sympathique repas d'affaire etc... Voilà ce que l'on souhaite. Mais pour nous tout cela n'est plus possible. Si l'on est MA, je le crois, c'est tout ou rien. La ré-alcoolisation fait partie de la maladie, comme les essais d'acupuncture, de prières, de boire de la main gauche ( pour les droitiers ), ne boire qu'en mangeant ( alors on a toujours un morceau de pain dans ses poches ), changer de boissons ( tant que je ne reprends pas un pastis je n'ai pas rechuté ...) Je me souviens lorsque j'ai annoncé, dans mon groupe au début de ma fréquentation, je vais aller voir un acupuncteur, c'est le meilleur, avec lui ça va aller... Tous les participants m'ont dit: tu as raison , il faut essayer... mais reviens quand même nous voir, on ne sait jamais...Lorsque j'y repense aujourd'hui, je trouve cela drôle et intelligent de leur part. Heureusement je n'ai jamais cessé d'aller les voir.
Mais la rechute, je ne la conçois qu'après une longue période d'abstinence, minimum un an. Lorsque , après 12 mois , on reprend de l'alcool, le mot chute semble s'imposer: on tombe de haut ! Bien sûr en ce cas il faut le plus rapidement possible faire le nécessaire pour retrouver l'abstinence, mais aussi tenter de comprendre ce qui nous a conduit à cette rechute. Certains centre de cure, comme le Calme, acceptent de rencontrer le malade en difficulté sur une journée afin d'avoir un entretien avec le psy qui l'a suivi... A mon sens la ré-alcoolisation fait partie de la maladie, la rechute peut faire très mal, même si les deux doivent être prises au sérieux et traitées rapidement.
Mais la rechute, je ne la conçois qu'après une longue période d'abstinence, minimum un an. Lorsque , après 12 mois , on reprend de l'alcool, le mot chute semble s'imposer: on tombe de haut ! Bien sûr en ce cas il faut le plus rapidement possible faire le nécessaire pour retrouver l'abstinence, mais aussi tenter de comprendre ce qui nous a conduit à cette rechute. Certains centre de cure, comme le Calme, acceptent de rencontrer le malade en difficulté sur une journée afin d'avoir un entretien avec le psy qui l'a suivi... A mon sens la ré-alcoolisation fait partie de la maladie, la rechute peut faire très mal, même si les deux doivent être prises au sérieux et traitées rapidement.
Gérard BONIN- Super Tchatcheur
- 05/02/2021
Re: La rechute ou la réalcoolisation
C'est très intéressant ce que vous dites , tous les deux. Le seul point commun entre ré alcoolisation et rechute est la culpabilité . "Trop peur de décevoir" alors on se tait.
Là réside, à mon sens, le vrai danger parce que l'on s'enfonce dans un épais silence et que l'on se soustrait à toute aide éventuelle . Culpabilité , dénégation, déni ... La machine d'auto destruction se remet en marche...
Là réside, à mon sens, le vrai danger parce que l'on s'enfonce dans un épais silence et que l'on se soustrait à toute aide éventuelle . Culpabilité , dénégation, déni ... La machine d'auto destruction se remet en marche...
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: La rechute ou la réalcoolisation
Je suis bien d'accord pour différencier la rechute et la réalcoolisation...Ici d'ailleurs la réalcoolisation nous la qualifions de cailloux sur notre chemin. Un caillou, ce n'est pas grave, on le pousse et on repart tout droit. La rechute tient plus du gros rocher impossible à contourner sans se faire aider...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: La rechute ou la réalcoolisation
pour moi, la ré-alcoolisation, c'est un faux pas dans une abstinence déjà acquise (même si ce n'est qu'un mois),un faux pas souvent salvateur car il cible une faille que l'on aurait peut etre pas vu sans s'être réalcoolisé.Il faut alors analyser le pourquoi de ce verre et on tombe sur la faille
Boire de l'alcool quand on est dans le combat, c'est avoir été en contact avec un évènement si fort qu'on a pas pu s'empêcher de boire,et ça a son importance dans cette lutte,parfois,ce faux pas est nécessaire soit pour faire baisser la pression (parfois l'alcool est le seul moyen) soit pour dénicher un noeud trop profond pour être vu sans alcool.
La rechute pour moi, c'est une ré alcoolisation non maitrisée ,des faux pas de plus en plus fréquents ,de plus en plus rapprochés qui au final remette le MA dans la spirale infernale avec un " maintenant c'est foutu,à quoi bon",je pense qu'on ne peut pas se sortir d'une rechute seul alors qu'on peut d'une ré alcoolisation parce que l'alcool n'a pas repris le controle.
Pas besoin d'un sevrage avec une réalcoolisation ce qui n'est pas le cas avec une rechute.
Enfin c'est mon avis
Boire de l'alcool quand on est dans le combat, c'est avoir été en contact avec un évènement si fort qu'on a pas pu s'empêcher de boire,et ça a son importance dans cette lutte,parfois,ce faux pas est nécessaire soit pour faire baisser la pression (parfois l'alcool est le seul moyen) soit pour dénicher un noeud trop profond pour être vu sans alcool.
La rechute pour moi, c'est une ré alcoolisation non maitrisée ,des faux pas de plus en plus fréquents ,de plus en plus rapprochés qui au final remette le MA dans la spirale infernale avec un " maintenant c'est foutu,à quoi bon",je pense qu'on ne peut pas se sortir d'une rechute seul alors qu'on peut d'une ré alcoolisation parce que l'alcool n'a pas repris le controle.
Pas besoin d'un sevrage avec une réalcoolisation ce qui n'est pas le cas avec une rechute.
Enfin c'est mon avis
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: La rechute ou la réalcoolisation
J'aime ton commentaire. Pas temps du répondre maintenant, mais dès que possible. J'adore ces discussions...
Gérard BONIN- Super Tchatcheur
- 05/02/2021
Re: La rechute ou la réalcoolisation
La réalcoolisation, pour moi, c'est une soupape de sécurité. Au début de notre abstinence, on prend sur nous pour beaucoup de choses et surtout pour ne pas boire malgré nos émotions qui s'amoncellent......Alors au bout de quelque temps, sous peine d'explosion, une soupape de sécurité se met en marche, c'est la réalcoolistaion. Elle ne dure pas longtemps et permet souvent de reprendre le bon chemin avec moins d'appréhension....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: La rechute ou la réalcoolisation
Oui, je suis globalement assez d'accord avec tout cela. Sauf que je réserve le mot rechute pour une ré-alcoolisation après plus d'un an d'abstinence. Ca permet de considérer que la ré-alcoolisation pendant la première année d'abstinence n'est qu'un fait de la maladie... C'est une maladie sournoise et qui sans cesse nous teste et nous met à l'épreuve. La première année ce n'est pas surprenant d'avoir des cailloux dans ses chaussures... Ce n'est pas aussi dramatique qu'une rechute qui intervient après plusieurs mois de lutte ( ou d'abstinence sereine ) et qui pourrait tout remettre en question.cristal a écrit:pour moi, la ré-alcoolisation, c'est un faux pas dans une abstinence déjà acquise (même si ce n'est qu'un mois),un faux pas souvent salvateur car il cible une faille que l'on aurait peut etre pas vu sans s'être réalcoolisé.Il faut alors analyser le pourquoi de ce verre et on tombe sur la faille
Boire de l'alcool quand on est dans le combat, c'est avoir été en contact avec un évènement si fort qu'on a pas pu s'empêcher de boire,et ça a son importance dans cette lutte,parfois,ce faux pas est nécessaire soit pour faire baisser la pression (parfois l'alcool est le seul moyen) soit pour dénicher un noeud trop profond pour être vu sans alcool.
La rechute pour moi, c'est une ré alcoolisation non maitrisée ,des faux pas de plus en plus fréquents ,de plus en plus rapprochés qui au final remette le MA dans la spirale infernale avec un " maintenant c'est foutu,à quoi bon",je pense qu'on ne peut pas se sortir d'une rechute seul alors qu'on peut d'une ré alcoolisation parce que l'alcool n'a pas repris le controle.
Pas besoin d'un sevrage avec une réalcoolisation ce qui n'est pas le cas avec une rechute.
Enfin c'est mon avis
Mais comme tu dis, c'est juste mon avis et je ne mérite pas de coup de poêle pour ce léger détail sémantique.. De toute façon j'ai mis mon casque... :cor:C'est un bonnet blindé...
Gérard BONIN- Super Tchatcheur
- 05/02/2021
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