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L'alcoolisme épisodique.

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L'alcoolisme épisodique. Empty L'alcoolisme épisodique.

Message  SHALE 5/1/2021, 10:42

[ltr]L'alcoolisme épisodique.
On est Vendredi, M.est encore au travail et regarde sa montre toutes les cinq minutes…Décidément le temps ne passe pas aujourd'hui….Pourtant dieu sait qu'il attend l'heure de la sortie pour partir en week-end…. Qu'a-t-il donc de si important à faire ce week-end ?
Rien, si ce n'est boire la bouteille d'un litre et demi de whisky qui l'attend au sous-sol…
M est un alcoolique chronique….Il peut rester une semaine sans boire et sans que ça lui manque mais arrivé au week-end ou à une autre date pour certains autres alcooliques du même type, là il ne peut plus tenir, il faut qu'il s'alcoolise le plus vite possible.
Il passera son week-end dans une sous vie dominée par l'alcool, sans contact avec la réalité sauf pour ses besoins naturels….Au pire il regardera d'un œil vague la télé, il boira, dormira et boira encore et encore…Et ceci jusqu'au lundi matin où il reprendra le travail, pas vraiment en forme mais sobre, jusqu'au vendredi suivant. Malgré les reproches de sa femme, il ne se dit pas alcoolique car il passe toute la semaine sans boire d'alcool….
Pourtant la perte de contrôle totale épisodique signe bien l'alcoolodépendance ou alcoolisme. Il n'est pas dépendant physiquement, quoique ce soit à réfléchir, mais au moins psychologiquement…..
Ces personnes sont difficiles à convaincre et de la réalité de cette forme d’alcoolisme, et de la nécessité de se soigner puisqu’elles arguent du fait suivant : « je m’arrête quand je veux » ; « je peux ne rien boire pendant 3 mois, et ça ne me dit rien ».
La réalité de cette forme « d’alcoolisme » est que les épisodes se rapprochent au fil des mois et années et que la durée de chaque épisode a tendance à s’allonger, de telle sorte qu’on en arrive ainsi à un alcoolisme « classique ».
Pour le médecin et pour l’entourage, il est plus difficile de motiver ce type de buveurs à se prendre en charge et à accepter des soins. Mais il s’agit bien là d’alcoolisme ou alcoolodépendance.
De plus pendant leurs alcoolisations épisodiques, il peut leur arriver n'importe quoi, ils peuvent se battre, conduire en étant complètement ivre, causer un accident domestique ou autre, le week-end représente un danger non négligeable……
Ce type d'alcoolisme est très fréquent chez les jeunes et porte le nom de Bringe drinking.[/ltr]
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