Début d'abstinence de l'alcool, faut-il s'aider de ses autres addictions ?

Lors de ma dernière cure au CRAP, j'ai rechuté dans le tabac. Avec le recul, je ne le regrette pas, puisque j'ai pu aussi m'appuyer sur le tabac qui m'a été d'une grande aide dans mon travail d'abstinence de l'alcool

J'ai conservé aussi mes compultions noctunes alimentaires (boulimie) J'avais toujours mon saucisson ou mon tube de lait concentré à portée de main, la nuit.

Après deux ans d'abstinence de l'alcool, je vais réengager un nouveau travail, avec ma psy, sur ces deux addictions restantes et les moyens à me donner pour les remplacer (. vaste programme)

Le malade alcoolique a un comportement addictif. En cure on nous a souvent dit que si on arrivait à remplacer notre addiction à l'alcool par une autre addiction moins dangereuse, on arriverait plus facilement à lâcher la bouteille.
Effectivement, je suis devenue accro de l'outil informatique et je n'ai plus jamais pensé à l'alcool.
Alors si vous avez une addiction autre que l'alcool, qui ne vous met pas en danger, gardez là précieusement, cultivez là, elle peut vous éviter de rechuter.

Je suis d'accord avec toi, Shale

Un sujet addictif comme nous le sommes tous, je parle des MA,je pense, ne "guériront" pas du besoin addictif nécessaire à notre équilibre et à notre fonctionnement (problèmes de neurotransmetteurs ?lesquel ?)à la naissance et, ne pas combler cette déficiance conduirait à chuter via le ou les transmetteurs défaillants et vitaux (dépression ou autre MA psy)

Je parle de mon ressenti et de mon analyse personelle, n' étant pas un pro, sauf peut etre en ce qui concerne l'envie de vivre bien

Tout le travaille consiste en la diminution du besoin addictif tout en recherchant des adiction d e substitutions non toxiques, et c'est là qu'il faut se faire aider de professionnel, même hors alcool. c'est ce que j'en ai conclu pour mon cas personnel

Pour me représenter la situation, j'imagine toujours un tuyau d'arrosage. Dans la situation normale à une pression déterminée, il joue son rôle et n'éclate pas sous la pression

Chez le MA, à pression égale, vu que son tuyau est plus étroit ou qu'il est plus fragile, un ou des trous dans le tuyau se sont percé pour évacuer la surpression, la MA alcoolique en est un et dès qu'on cherche à boucher le trou alcool, c'est les autres trous qui se retrouvent à gicler plus fort, sauf si vous réussissez à baiser la pression. Si vous bouchez tous les trous en même temps, le tuyau va exploser

Hello,

interessant tes reveils la nuit car ca m'arrive quand je suis tres contrarie ou qu'il y a de gros changements dans ma vie (si je demenage, c'est repas la nuit aussi).

Depuis que je ne bois plus, je fume un paquet par semaine. J'envisage d'arreter mais peut etre 1 a 2 cigs/ jour. Le sport m'a vraiment aide a ne pas m'effondrer dans la boisson et m'a aussi aide a garder un silhouette toujours assez stable. Je suis tjrs un regime tres lent perte de masse graisseuse (-3 Kgs) pas contraignant du tout. J'ai juste remplace la viande par du poisson et diminue les carbs. J'ai de l'huile d'olive a la maison. J'ai trouve une alternative aux glaces en mangeant pommes et bananes et autres fruits congeles.
Si j'insiste lourdement a vous expliquer cette seche, c'est que je veux symboliser mon abstinence en me faisant un corps athletique et surtout proportione. Je veux juste avoir une image de moi meme correspondant a ce que je veux.

La guitare m'aide aussi beaucoup a combler les moments creux. Je commence aussi a tres bien controler mes petits coups de pression et ma fatigue. Je ne m'enerve presque jamais.

Chalut

Dans mes differentes cures parfois j'etais ecoeuré par le nombre de clopes parterre ou dans les cendriers mais j'avais toujours la clope au bec et je fume toujours. .
Dans la nuit quand j'etais au camping je me suis surpris avec une fringale pas possible et a trois heures du matin
a manger des raviolis froids:Pourtant j'avais pas 'soif' mais il fallait que je me 'remplisse'un manque mais bon a part mes deux petits bourrelets je suis svelte.Bon ok j'abuse aussi des medocs et du canabis therapeutique .
C'est completement dingue mais j'ai mes congels pleins et je mange que le midi ou quand j'ai du monde le soir.Pour moi j'ai toujours la peur du manque,j'ai quasi tout en double chez moi.Quand j'ai le spleen je fais meme des cheques en bois(enfin je faisais)toujours pour combler un manque dans ma tete.
Je reviens sur les medocs:quand j'etais au SHALE ou AU CALME ils suprimaient tous les medocs et je crois que c'etait le pire des sevrages

J'ai vécu le sevrage médocs au Shale et effectivement ce sevrage là a été beaucoup plus difficile que celui pour l'alcool.
La peur du manque, je connais ça aussi, j'ai beaucoup de choses en doubles. Il nous a manqué quelque chose à une époque lointaine et ce manque n'a jamais été comblé. On a essayé avec l'alcool mais on s'y est noyé sans résultat...
Il faut trouver l'origine de ce manque pour pouvoir y mettre un nom et l'accepter.... C'est parfois un travail de longue haleine.