lutte contre l’alcool
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 37 utilisateurs en ligne :: 1 Enregistré, 0 Invisible et 36 Invités :: 1 Moteur de rechercheBretagne 1963
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 265 le 11/6/2012, 17:08
Quel rôle joue l’alcool dans la prise de poids ?
2 participants
Page 1 sur 1
Quel rôle joue l’alcool dans la prise de poids ?
Pour une personne qui boit très régulièrement, l’apport en calorie dû à l’alcool est au moins deux fois supérieur à celui dû au sucre.
Boire ou maigrir, il faut choisir. Hépatologue au CHU de Bordeaux, le Pr Victor de Lédinghen est catégorique: «L’alcool est un facteur objectif de la prise de poids. Réduire sa consommation est la première mesure à prendre pour maigrir. En couplant l’arrêt de l’alcool à une activité physique quotidienne, il est possible de perdre un tour de taille en quelques semaines.
En prenant d’autres bonnes habitudes - manger moins d’aliments au goût sucré et ne jamais se resservir - il est possible de faire disparaître durablement ses kilos superflus.» Paradoxe de l’alcool: la recommandation vaut surtout pour ceux qui boivent raisonnablement* car, chez les alcooliques, la boisson en excès entraîne plus de dépenses énergétiques qu’il ne fournit de calories.
L’alcool n’apporte rien à l’organisme
L’éthanol contenu dans un verre de vin ou de bière apporte beaucoup de calories: 7 kcal par gramme d’alcool pur, soit quasiment deux fois plus que les sucres (4 kcal/g) et un peu moins que les graisses (9 kcal/g). Boire un verre de vin (10 cl, soit 10 à 12 g d’éthanol) revient à manger trois carrés de sucre en termes de calories. Ainsi, en supprimant l’alcool, on diminue les apports énergétiques de 10 à 30 % selon ses habitudes alimentaires.
Ce renoncement n’est nullement préjudiciable car l’alcool est typique de ces nutriments «vides», qui n’apportent rien d’utile à l’organisme si ce n’est le plaisir qu’ils procurent. D’ailleurs notre corps s’empresse de l’éliminer en le modifiant par le biais d’une succession de réactions chimiques au niveau du foie principalement. Au final, cette transformation va donner, entre autres, des substances qui alimentent la fabrication d’acides gras alors qu’en parallèle la combustion des graisses est ralentie. Ainsi l’alcool favorise doublement la formation de dépôts graisseux. Principaux organes touchés: le tissu adipeux de l’abdomen et le foie lui-même.
Boire moins d’alcool permet d’accélérer la satiété
Boire moins permet également de mieux contrôler son alimentation. De nombreuses études semblent indiquer que l’alcool ouvre l’appétit alors que ses apports caloriques devraient nous le couper. Et pendant les repas il retarde la satiété, si bien que l’on continue à manger alors qu’on devrait avoir arrêté depuis longtemps.
Le conditionnement joue beaucoup - en ouvrant une bouteille pour l’apéro on réactive l’envie de manger - mais son action serait également physiologique. En agissant au niveau de l’hypothalamus, une glande localisée à la base du cerveau, l’alcool chamboulerait la production des hormones impliquées dans la régulation de l’appétit. Bref, comme lance le Pr Seeley, un psychiatre américain qui a beaucoup étudié les effets de l’alcool: «Il est très difficile d’arrêter de manger lorsqu’on a commencé à boire.» Enfin, l’alcool perturbe notre jugement: sous son emprise, nos inhibitions et nos repères diététiques s’effondrent pour laisser place aux plaisirs des plats canailles, trop sucrés ou trop gras.
Je vous laisse répondre je lance un petit débat
Boire ou maigrir, il faut choisir. Hépatologue au CHU de Bordeaux, le Pr Victor de Lédinghen est catégorique: «L’alcool est un facteur objectif de la prise de poids. Réduire sa consommation est la première mesure à prendre pour maigrir. En couplant l’arrêt de l’alcool à une activité physique quotidienne, il est possible de perdre un tour de taille en quelques semaines.
En prenant d’autres bonnes habitudes - manger moins d’aliments au goût sucré et ne jamais se resservir - il est possible de faire disparaître durablement ses kilos superflus.» Paradoxe de l’alcool: la recommandation vaut surtout pour ceux qui boivent raisonnablement* car, chez les alcooliques, la boisson en excès entraîne plus de dépenses énergétiques qu’il ne fournit de calories.
L’alcool n’apporte rien à l’organisme
L’éthanol contenu dans un verre de vin ou de bière apporte beaucoup de calories: 7 kcal par gramme d’alcool pur, soit quasiment deux fois plus que les sucres (4 kcal/g) et un peu moins que les graisses (9 kcal/g). Boire un verre de vin (10 cl, soit 10 à 12 g d’éthanol) revient à manger trois carrés de sucre en termes de calories. Ainsi, en supprimant l’alcool, on diminue les apports énergétiques de 10 à 30 % selon ses habitudes alimentaires.
Ce renoncement n’est nullement préjudiciable car l’alcool est typique de ces nutriments «vides», qui n’apportent rien d’utile à l’organisme si ce n’est le plaisir qu’ils procurent. D’ailleurs notre corps s’empresse de l’éliminer en le modifiant par le biais d’une succession de réactions chimiques au niveau du foie principalement. Au final, cette transformation va donner, entre autres, des substances qui alimentent la fabrication d’acides gras alors qu’en parallèle la combustion des graisses est ralentie. Ainsi l’alcool favorise doublement la formation de dépôts graisseux. Principaux organes touchés: le tissu adipeux de l’abdomen et le foie lui-même.
Boire moins d’alcool permet d’accélérer la satiété
Boire moins permet également de mieux contrôler son alimentation. De nombreuses études semblent indiquer que l’alcool ouvre l’appétit alors que ses apports caloriques devraient nous le couper. Et pendant les repas il retarde la satiété, si bien que l’on continue à manger alors qu’on devrait avoir arrêté depuis longtemps.
Le conditionnement joue beaucoup - en ouvrant une bouteille pour l’apéro on réactive l’envie de manger - mais son action serait également physiologique. En agissant au niveau de l’hypothalamus, une glande localisée à la base du cerveau, l’alcool chamboulerait la production des hormones impliquées dans la régulation de l’appétit. Bref, comme lance le Pr Seeley, un psychiatre américain qui a beaucoup étudié les effets de l’alcool: «Il est très difficile d’arrêter de manger lorsqu’on a commencé à boire.» Enfin, l’alcool perturbe notre jugement: sous son emprise, nos inhibitions et nos repères diététiques s’effondrent pour laisser place aux plaisirs des plats canailles, trop sucrés ou trop gras.
Je vous laisse répondre je lance un petit débat
Invité- Invité
Re: Quel rôle joue l’alcool dans la prise de poids ?
Merci pour ce texte, il est très clair et très juste.....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Quel rôle joue l’alcool dans la prise de poids ?
merci balou,il est vrai que le poids jouent énormément chez les MA ça devrait répondre à pas mal de leur questions
cristal- Admin
- 01/01/2009
Sujets similaires
» Tout se joue dans l'enfance...
» le rôle du magnésium dans l'organisme
» Cerveau reptilien et rôle de l'alcool
» L'alcool et les problèmes de poids
» ENIGME ABSOLUE
» le rôle du magnésium dans l'organisme
» Cerveau reptilien et rôle de l'alcool
» L'alcool et les problèmes de poids
» ENIGME ABSOLUE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|