lutte contre l’alcool
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Une soirée pour la femme alcoolique
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Une soirée pour la femme alcoolique
La soirée d'une femme alcoolique
Il est 18h, je suis dans ma maison, des amis viennent dîner.
Si je n'avais pas arrêté de boire, la deuxième bouteille de rosé serait déjà à moitié vide, la troisième ou la quatrième bière bue. Et tout en m'efforçant de préparer un repas honorable, malade d'angoisse et d'impuissance, j'essayerais désespérément de ne pas penser à la soirée forcément désastreuse, aux excuses à trouver pour quitter la table et aller me coucher pour ne pas m'écrouler dans mon assiette, à l'insoutenable culpabilité du lendemain, au regard froid de mon mari qui ne me dirait pas un mot, à ma vie gâchée.
J'aurai les larmes prêtent à couler mais je ne pourrai pas me permettre de les laisser sortir, tenir, encore tenir…..Reprendre vite un verre pour essayer d'avancer un peu plus loin dans le travail à faire pour recevoir à peu près dignement nos amis…encore un autre verre….Je me sentirais de plus en plus mal, je serais peut-être obligée de me coucher avant le repas ne pouvant plus tenir debout, ni dire une phrase correctement. Mon mari m'excuserait pour la énième fois auprès des invités en évoquant un malaise soudain. Personne ne serait dupe, je le sais maintenant...
Je n'aurai jamais assez de mots pour dire merci à ceux qui m'ont aidée pour quitter ce poison qu'est l'alcool pour moi, malade alcoolique dépendante physique.
Plus jamais ça….
Il est 18h, je suis dans ma maison, des amis viennent dîner.
Si je n'avais pas arrêté de boire, la deuxième bouteille de rosé serait déjà à moitié vide, la troisième ou la quatrième bière bue. Et tout en m'efforçant de préparer un repas honorable, malade d'angoisse et d'impuissance, j'essayerais désespérément de ne pas penser à la soirée forcément désastreuse, aux excuses à trouver pour quitter la table et aller me coucher pour ne pas m'écrouler dans mon assiette, à l'insoutenable culpabilité du lendemain, au regard froid de mon mari qui ne me dirait pas un mot, à ma vie gâchée.
J'aurai les larmes prêtent à couler mais je ne pourrai pas me permettre de les laisser sortir, tenir, encore tenir…..Reprendre vite un verre pour essayer d'avancer un peu plus loin dans le travail à faire pour recevoir à peu près dignement nos amis…encore un autre verre….Je me sentirais de plus en plus mal, je serais peut-être obligée de me coucher avant le repas ne pouvant plus tenir debout, ni dire une phrase correctement. Mon mari m'excuserait pour la énième fois auprès des invités en évoquant un malaise soudain. Personne ne serait dupe, je le sais maintenant...
Je n'aurai jamais assez de mots pour dire merci à ceux qui m'ont aidée pour quitter ce poison qu'est l'alcool pour moi, malade alcoolique dépendante physique.
Plus jamais ça….
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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