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Asocialbilité et alcool
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Asocialbilité et alcool
Beaucoup de malades alcooliques sont asociales, on pense la plus part du temps que c'est l'alcool qui fournit cet effet d'isolement et de mise à l'écart. Mais il me semble que ce soit une erreur de penser ça...Je pense que cette asocialbilité vient d'une de nos failles dans notre construction enfantine et que nous avons plutôt utilisé l'alcool pour cacher cette difficulté à supporter les autres , cette difficulté à aller vers le monde.....Ce n'est pas l'alcool qui rend asocial, enfin c'est ce que je pense, on boit parce que nous sommes asociales de nature....Qu'en pensez vous ???
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Asocialbilité et alcool
Toute ma vie,je me suis faite toute petite pour ne pas déranger,même bébé,je ne criais presque jamais.Ensuite,j'avais tellement peu confiance en moi que je ne me mettais jamais en avant mais par contre,j’étais toujours là,en arrière plan si on avait besoin de moi.Avec mes problèmes de poids (trop grosse) je suis devenue la bonne copine de tous,je réglais les problème de coeur,je réparais les brouilles entre amis,mon existence n'avait de valeur que dans l'aide.Ma rencontre avec l'alcool m'a permis d'oser aller vers les autres,d'oser me mettre en avant,d'oser exister sans passer par les autres,de rire et de faire le pitre,de danser ... jusqu'a ce que je me perde dans l'alcool
Une fois sortie de l'alcool,et bien même si je suis plus sociable qu'avant,je reste toujours solitaire et en retrait,cette peur de déranger reste gravé en moi
Une fois sortie de l'alcool,et bien même si je suis plus sociable qu'avant,je reste toujours solitaire et en retrait,cette peur de déranger reste gravé en moi
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Asocialbilité et alcool
Shale, si tu le permets je vais un peu nuancer.
Beaucoup de malades alcooliques ont des difficultés dans leurs rapports avec autrui, sans pour autant parler d'être "asociaux". Beaucoup vivent une solitude, un écart, un décalage avec les autres, et ce bien avant de toucher à l'alcool. L'alcool est alors pour certains un moyen de dépasser ça, de dépasser ce qu'on nomme "timidité", retrait social, peur de parler en public, etc. Mais pas seulement.
Beaucoup d'entre nous n'avons pas les outils ni l'expérience ni les apprentissages nécessaires pour se tisser une vie sociale véritablement riche, CAD pour approcher l'autre et se laisser approcher, dans l'intimité d'une relation amicale ou amoureuse. Parfois aussi le naturel et l'aisance nous manque dans d'autres types de relations comme les relations professionnelles.
"Supporter" les autres... Shale, quel mot tu emploies! Toi tu es une vraie asociale je crois!
Je ne pense pas qu'on soit "asocial" de nature. L'homme est un être grégaire, parait-il...
Bien sûr certains sont plus réservés que d'autres, et plus introvertis. Mais je pense que si un enfant est bien socialisé, il ne deviendra pas asocial. Tout se joue selon moi dans l'enfance et dans les premiers rapports qu'on établit avec nos parents, notre fratrie, notre famille, puis à l'école etc. Mais ce n'est que mon avis....
Beaucoup de malades alcooliques ont des difficultés dans leurs rapports avec autrui, sans pour autant parler d'être "asociaux". Beaucoup vivent une solitude, un écart, un décalage avec les autres, et ce bien avant de toucher à l'alcool. L'alcool est alors pour certains un moyen de dépasser ça, de dépasser ce qu'on nomme "timidité", retrait social, peur de parler en public, etc. Mais pas seulement.
Beaucoup d'entre nous n'avons pas les outils ni l'expérience ni les apprentissages nécessaires pour se tisser une vie sociale véritablement riche, CAD pour approcher l'autre et se laisser approcher, dans l'intimité d'une relation amicale ou amoureuse. Parfois aussi le naturel et l'aisance nous manque dans d'autres types de relations comme les relations professionnelles.
"Supporter" les autres... Shale, quel mot tu emploies! Toi tu es une vraie asociale je crois!
Je ne pense pas qu'on soit "asocial" de nature. L'homme est un être grégaire, parait-il...
Bien sûr certains sont plus réservés que d'autres, et plus introvertis. Mais je pense que si un enfant est bien socialisé, il ne deviendra pas asocial. Tout se joue selon moi dans l'enfance et dans les premiers rapports qu'on établit avec nos parents, notre fratrie, notre famille, puis à l'école etc. Mais ce n'est que mon avis....
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Asocialbilité et alcool
Je reviens à un autre sujet abordé récemment, c'est notre relation avec les animaux. Avec eux, c'est nettement plus facile d'entretenir une relation profonde et proche, d'où beaucoup de malades alcooliques et d'anciens malades drogués ont des animaux. Ca peut être un tremplin vers des relations sociales, pour autant qu'on ne se renferme pas sur notre relation avec un animal.
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Asocialbilité et alcool
Cristal, à ton avis qu'est-ce qui a fait que tu t'es faite toute petite à ce point? Pourquoi un tel manque de confiance en toi?
Faire le pitre c'est une forme d'adaptation mais aussi de défense... On amuse la galerie et donc on a une place. Et puis ce rôle nous colle à la peau.
L'humour peut parfois être une barrière qu'on dresse pour ne pas verser dans la proximité, dans l'intimité. Dès que ça devient sérieux, sensible, on se met à faire l'andouille... Imparable pour tout casser!
Faire le pitre c'est une forme d'adaptation mais aussi de défense... On amuse la galerie et donc on a une place. Et puis ce rôle nous colle à la peau.
L'humour peut parfois être une barrière qu'on dresse pour ne pas verser dans la proximité, dans l'intimité. Dès que ça devient sérieux, sensible, on se met à faire l'andouille... Imparable pour tout casser!
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Asocialbilité et alcool
Comme quoi on a tous et toutes une histoire unique! Malgré des points communs...
Quand j'y réfléchis bien, je ne pouvais pas non plus faire d'ombre à mon père, mais sur le plan intellectuel. On s'est toujours battus, depuis que je suis toute petite, à force de réparties et de vivacité d'esprit, puis à coups de poings, et puis de nouveau sur le plan intellectuel.
Je suis typiquement dans ce qu'on appelle une "double contrainte" : il me demande de briller, mais de ne surtout pas le dépasser.
Quand j'y réfléchis bien, je ne pouvais pas non plus faire d'ombre à mon père, mais sur le plan intellectuel. On s'est toujours battus, depuis que je suis toute petite, à force de réparties et de vivacité d'esprit, puis à coups de poings, et puis de nouveau sur le plan intellectuel.
Je suis typiquement dans ce qu'on appelle une "double contrainte" : il me demande de briller, mais de ne surtout pas le dépasser.
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Asocialbilité et alcool
oui mais dans nos deux cas,nous formatons notre vie en fonction de nos parents ce qui fait que l'on est jamais soi même!!c'est là que le bâts blesse.
Etre libre et s'aimer,c'est se donner la priorité,c'est faire en fonction de soi et ne plus être l'ombre de soi même,ne plus revêtir cette peau qui nous ferait aimer de nos "bourreaux",c'est dire MERDE à ce qu'ils veulent et dire OUI à ce qu'on veut être réellement.Je ne voulais pas faire d'ombre à ma mère mais ce n'est pas moi qui lui faisait de l'ombre,c'est elle toute seule.j'ai compris trop tard que j’étais son rayon de soleil au contraire mais ça,elle n'a jamais pu me le dire parce que personne ne lui a jamais appris à le dire.je lui ai apporté beaucoup,énormément même mais ça aussi je l'ai compris trop tard
Etre libre et s'aimer,c'est se donner la priorité,c'est faire en fonction de soi et ne plus être l'ombre de soi même,ne plus revêtir cette peau qui nous ferait aimer de nos "bourreaux",c'est dire MERDE à ce qu'ils veulent et dire OUI à ce qu'on veut être réellement.Je ne voulais pas faire d'ombre à ma mère mais ce n'est pas moi qui lui faisait de l'ombre,c'est elle toute seule.j'ai compris trop tard que j’étais son rayon de soleil au contraire mais ça,elle n'a jamais pu me le dire parce que personne ne lui a jamais appris à le dire.je lui ai apporté beaucoup,énormément même mais ça aussi je l'ai compris trop tard
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Asocialbilité et alcool
Pour ma part, oui je suis une asociale... Mon enfance a fait ce que je suis, je n'ai jamais eu besoin de personne depuis toute petite pour s'occuper de moi et ça continue...J'ai horreur qu'on me dise quoi faire ni comment le faire, là c'est sûr que je tourne les talons pour aller voir ailleurs....
J'ai besoin de grands moments de solitude, quand je dois parler à des personnes que je ne connais pas c'est très limite pour moi, j'expédie ça vite fait et je me casse.
Il n'y a que sur le forum où je peux être moi même et m'exprimer comme je veux, je n'ai personne qui lit sur mon épaule et me dit ce que je devrais écrire, même si je dois supporter Cristal, ça va encore!!!
J'ai besoin de grands moments de solitude, quand je dois parler à des personnes que je ne connais pas c'est très limite pour moi, j'expédie ça vite fait et je me casse.
Il n'y a que sur le forum où je peux être moi même et m'exprimer comme je veux, je n'ai personne qui lit sur mon épaule et me dit ce que je devrais écrire, même si je dois supporter Cristal, ça va encore!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Asocialbilité et alcool
C'est sûr, tant qu'on vit soit en opposition soit en accord avec eux, on vit toujours en fonction de nos parents...
Je crois qu'il faut aussi plusieurs vies pour se défaire des aspects négatifs de notre vécu, comme il en faut plein d'autres pour apprendre à se découvrir soi et sans eux.
Alors que nous étions très jeunes notre enfance a en quelque sorte "conditionné" notre vie présente et notre socialisation.
Toute petite j'étais élevée par mes grands-parents maternels qui étaient visiblement très "Bisounours". Il parait que je parlais comme une petite vieille J'ai été très peu socialisée à cette époque parce que je ne voulais pas, je râlais, je ne voulais rien savoir des gosses de mon âge.
Est-ce que mes parents auraient dû me forcer? Je ne sais pas...
Je crois qu'il faut aussi plusieurs vies pour se défaire des aspects négatifs de notre vécu, comme il en faut plein d'autres pour apprendre à se découvrir soi et sans eux.
Alors que nous étions très jeunes notre enfance a en quelque sorte "conditionné" notre vie présente et notre socialisation.
Toute petite j'étais élevée par mes grands-parents maternels qui étaient visiblement très "Bisounours". Il parait que je parlais comme une petite vieille J'ai été très peu socialisée à cette époque parce que je ne voulais pas, je râlais, je ne voulais rien savoir des gosses de mon âge.
Est-ce que mes parents auraient dû me forcer? Je ne sais pas...
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
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