Oups ... Y a un pb ....

Bonsoir à toutes et à tous

ben voila ... je suis la ... pourquoi ? ben je ne sais pas ... un ras le bol peut-être ... surement !
Chercher de l'aide ! Arf je rigole ... Une aide pour quoi ??!!
La vie ??? Mais qu'est-ce que la vie ??? Elle nous amène à la mort ... D'une façon ou d'une autre on arrive au même résultat !
Bises à vous tous et toutes ! Courage, la mort attendra...

Si tu es là, en tout cas, ce n'est pas un hasard. Alors si tu as envie de nous en dire un peu plus en attendant la mort, c'est possible, tu as du temps pour le faire, je pense.... 

Bonsoir Shale
oui effectivement je ne suis pas là par hasard ... et je te remercie de me le rappeler !
J'ai besoin de vider mon sac ... l'impression que qqun m'ecoute ... me comprend ...
Arf non , réservé aux autres ça ...
Pas pour moi !

L'impression de parler avec quelqu'un que je connais......   

Ah ? on se connait ?? Avons-nous dèjà eu affaire ensemble ?
Non je ne pense pas ... enfin pas à ma connaissance ...

Je me trompe peut-être, tu as un vocabulaire et une façon de tourner les phrases qui me rappellent quelqu'un, mais peu importe, ça n'a pas d'importance.
Alors nous sommes là pour t'écouter et voir si nous pouvons t'apporter de l'aide ou simplement notre présence pour vider le trop plein de problèmes qui t'envahit....
Alors n'hésite pas, un mot après l'autre, on devrait comprendre. Nous sommes tous des malades alcooliques , abstinents pour certains, pas encore pour d'autres....
A bientôt!! 

Moi aussi...

Alors ... qui je pourrais être ...
Ben je ne sais pas mais j'espère que je deviendrai qqun !!!

Venons en à mon pb ... 46 ans et 30 ans de picollle ...
Je fais quoi ???!!! J'attends la fin ??? Je meurs parce que ... parce que quoi ???
aaahhh ...

Attendre la fin, la fin de quoi ??? La fin de ta vie ??? Si tu la consacres à l'alcool, effectivement la fin viendra plus vite que tu ne penses. Sinon , tu te proposes de mourir, ce qui revient au même.
En fait tu ne te donnes que 2 choix qui n'en sont pas d'ailleurs: attendre la mort ou mourir...
Il me semble qu'avant ça, il y a un paquet de solutions à mettre en place.
Qu'as-tu fais jusqu'à maintenant pour essayer de t'en sortir ????

Oui ses écrits ressemblent aux miens, mais je n'ai rien à voir avec ce bonhomme....

OK, je te crois, mais vous avez des tournures de phrases similaires, ça m'a trompée... 

c'est vrai que le arf est ta signature claude.  

bienvenue oups.

Tu m'as l'air en difficulté ce soir.

l'alcool est un dépresseur et donne des idées noires. Comme dis shale les choix que tu te donnes aboutissent au même résultat.
Il y a d'autres chemins possibles....et beaucoup plus agréables.

Bonjour

il faudrait ne pas pouvoir relire ses écrits à tête reposée ... On se sent ridicule, voire débile ... Mais bon, j'ai l'habitude, ça fait des années que c'est comme ça. L'alcool provoque vraiment un dédoublement de personnalité.

Alors pourquoi je me suis inscrit sur votre forum ? Je suis tombé dessus (par hasard ?) et j'ai commencé à lire les différents témoignages. Je me suis reconnu dans bcp d'entre eux, malheureusement.

J'ai déjà essayé de me soigner, ou me faire soigner: Centre d'addictologie, suivi psy, médicaments ... ça n'a eu d'effets que très temporairement. J'ai réussi à être abstinent pendant 1 an, puis j'ai replongé suite à une séparation ... Je cherchais à combler le vide qui s'installait.

Maintenant je ne cherche même plus à m'en sortir, seulement une compagnie, des gens avec qui je puisse échanger sur le thème de l'addiction alcoolique. Car c'est vrai que c'est un sujet inabordable avec le commun des mortels, beaucoup trop marginalisant.

Enfin voilà, je pense être dans un état d'esprit que bcp d'entre vous connaissent ou ont connu. Mais là, je baisse les bras, j'en ai marre de passer mon temps à me battre, à ne faire que me battre contre cet agresseur invisible.
Je préfère apprendre à faire avec, tout en étant conscient de ce qui m'attend. Je n'ai plus suffisamment d'énergie en moi pour continuer le combat.

Désolé d'être intervenu de façon aussi débile sur votre forum, par moment ce n'est plus moi qui pilote la machine !

Bonne journée

Salut Oups...
T'inquiète, pas plus débile que d'autre ici....  
Oui, j'en fait partie!!!
Maintenant, si tu viens sur un forum comme celui ci, c'est déjà un appel à l'aide de ta part.....
Donc déjà une démarche de soin.....
Tu verra , avec un peu de soutien et surtout une réel envie de t'en sortir, tu y arriveras....
Courage ARFman second!!!!    

Salut à toi et bienvenue  
je voulais juste te dire que j'étais d'accord avec toi sur le dédoublement de personnalité, On devient vraiment quelqu'un d'autre, perso ce "personnage" ne me plaisait plus, je suis malade alcoolique comme toi, et des propos débiles comme tu dis, j'en ai eu aussi et pas qu'une seule fois, je ne plus revenir en arrière, ce qui est fait est fait. quand à te battre contre un adversaire invisible, permet moi de te dire qu'il me semble que tu le distingues mieux que d'autre, sinon tu n'aurais pas fait tous ces efforts pour essayer de t'en sortir. Tu es tombé, d'accord, mais ça ne veut pas dire que tu vas tomber toute ta vie. La vie sans alcool est quand même beaucoup plus belle., pas magique, je te l'accorde, car les problèmes restent là, mais il y a quand même des petites tranches de bonheurs à saisir. Accroche toi. Bon courage.
J'espère que tu ne m'en voudras pas de t'avoir parlé comme ceci.  

Je voudrais soulever quelques phrases qui m'interpellent dans ton post:

_J'ai réussi à être abstinent pendant 1 an, puis j'ai replongé suite à une séparation ... 

On sent que ton abstinence n'allait pas de soi, tu avais réussi péniblement à ne plus boire depuis un an, mais on ne sent pas une abstinence heureuse.

_Je cherchais à combler le vide qui s'installait.

Ce vide, ce manque, on le retrouve chez chaque malade alcoolique, c'est un vide qui remonte très loin dans notre enfance, vide que nous avons essayer de combler avec l'alcool, sans succès, évidemment.

_des gens avec qui je puisse échanger sur le thème de l'addiction alcoolique.


Là c'est la phrase qui me surprend le plus! Qu'est-ce que tu en tires de parler avec d'autres de ton addiction, visiblement ce n'est pas une aide pour arrêter que tu espères, c'est quoi alors ????

_me battre contre cet agresseur invisible

Ton agresseur invisible, c'est toi. Même si pour que ce soit plus clair, nous différencions souvent l'alcool de la personne, c'est tout de même toi qui est malade alcoolique , qui remplit ton verre et qui le boit. Alors il n'est pas invisible ton agresseur, il est même très proche de toi, mais c'est un double qu'il faut absolument découvrir pour savoir d'où il vient et ce qu'il veut réellement avant qu'il n'arrive à te tuer!!!

Je vais avoir besoin de renseignements pour pouvoir peut-être t'apporter de l'aide. Quelle est ta consommation journalière et à quelle heure commences tu ? Pendant ton abstinence comment te sentais tu ? Quels soins as-tu reçus jusqu'à présent, avec qui ? As-tu envie de quitter l'alcool ?

Bonjour

tout d'abord merci pour vos messages.

Shale, voici mes commentaires à tes remarques:

Ma période d'abstinence a duré d'octobre 2010 à septembre 2012. L'élément déclencheur a été la dernière consommation excessive qui m'a fait "toucher le fond" et ressentir un profond ras le bol de tout. Je suis allé voir mon toubib pour lui demander de l'aide. J'ai pris antidépresseur et vallium pendant toute cette période.
Je t'assure que j'ai passé cette période d'abstinence très heureuse et avec l'impression de revivre, tant physiquement que moralement. J'ai même reformé un couple qui malheureusement n'a pas duré, mais ça c'est une autre histoire.
Après la rupture, un soir plus pénible qu'un autre ... j'ai repris un verre pour me changer les esprits ... et vous connaissez la suite, bien évidemment.

Tu parles d'un manque remontant à l'enfance. Effectivement je pense que tu as raison. J'ai manqué d'un père, non pas physiquement (il vit encore), mais complètement absent dans la gestion de la famille. C'est ma mère qui a toujours tout fait de A à Z.

Ensuite, pourquoi parler avec d'autres malades ? Parce que la communication est la base de la résolution d'une grande majorité de problèmes dans la vie. Et je me dis que pouvoir discuter de mon problème avec d'autres personnes dans le même cas me remettra peut-être sur la voix de la sagesse, de la motivation pour reprendre la lutte. Bien que mon état d'esprit actuel n'en soit pas convaincu...

Enfin, mon agresseur invisible ... Bien entendu je sais que je suis mon propre agresseur, que c'est moi qui remplis le verre et qui le bois. Je voulais simplement exprimer ma résignation à me battre contre un adversaire qui n'est pas physiquement en face de moi (sauf quand je suis devant le miroir !).

Pour répondre à tes questions:

Ma consommation journalière commence au rentrer du travail, vers 18h. Je consomme jusqu'au coucher environ 2 bouteilles de vin rosé. C'est le seul alcool que je bois depuis ma rechute. Je m'interdis tout autre alcool fort genre whisky, ricard, etc... que je consommais avant mon abstinence. Ces quantités peuvent plus que doubler les week-end et périodes de congés...
Pendant mon abstinence, je me sentais réellement quelqu'un d'autre, de différent. J'avais retrouvé le moral, la santé, et je n'avais plus du tout envie d'alcool. Je pense que je me croyais à l'abri, je me sentais guéri et redevenu invincible ... Erreur !!!

Les soins ont été principalement médicamenteux (antidépresseur et vallium). Ca m'allait bien, je me sentais bien.
J'avais commencé à consulter une fois par semaine dans un centre de lutte contre l'alcoolisme dans la ville où j'habite. J'ai arrêté car je n'en ai pas ressenti d'utilité. Je ne voyais pas un psychiatre, seulement une infirmière, que je n'ai pas sentis spécialement préoccupée par mon problème.

Envie d'arrêter l'alcool ? Oui bien sûr ! Mais je ne ressens plus le courage de me battre... Je me sens fatigué physiquement et mentalement, la batterie est vide ...

Voilà un bon pavé à lire ... si vous en avez le courage !

A+

Mais ne te limite pas pour écrire, il n'y a aucun problème pour te lire, en plus avec les vacances, le forum est assez calme là.
Ce qui me rassure, c'est le fait que tu aies vécu une abstinence heureuse, ça indique que tu as malgré tout envie de retrouver cet état de fait, même si là tu en as marre, je sens que tu serais prêt à repartir pour te soigner.
De toute façon, il te faudra un sevrage, en ambulatoire ou hospitalier, pour ça, il faut que tu vois un médecin ou un CSAPA, pour avoir les médicaments pour tenir pendant le sevrage. Nous sommes là pour te soutenir tout le temps du sevrage et ensuite aussi, bien sûr....
Il y a aussi la possibilité de faire une cure, pour ma part, c'est comme ça que je m'en suis sortie. Après pas mal de sevrage hospitalier, de séjour en HP, je suis entrée en cure au SHALE (c'est de là que vient mon pseudo, comme tu t'en doutes).
Cette cure durait un mois, le travail sur toi est très condensé mais très efficace. Là, tu n'as pas besoin d'un sevrage avant parce que la première semaine de la cure est consacrée au sevrage médicalisé et aux examens médicaux.
Mais il y a pas mal de possibilités, on peut en discuter si tu le souhaites.. 
J'ai oublié de te dire que je n'ai plus jamais bu un verre de puis ma cure, ça fait donc 16 ans que je ne  bois plus, les 16 plus belles années de ma vie!!! 

bonjour et bienvenue oups,je crois ne pas t'avoir encore accueilli   

apparemment,tu es décidé a arrêter le poison mais tu penses ne pas en avoir le courage ou la force,détrompe toi,tu as encore ce qu'il faut en toi pour commencer ton combat et chaque jour de lutte,même minime te donnera le courage et la force dont tu auras besoin le lendemain   
la première chose a faire est de prendre rdv dans un centre pour avoir un suivi,c'est aussi important médicalement que psychologiquement  
ensuite,tu commenceras le sevrage en changeant tes habitudes de vie.Tout cela ne se fait qu'un jour après l'autre,dans ce combat,demain n'existe pas  
tes habitudes d'abstinents vont revenir peu à peu mais il faut que tu commences et le plus vite possible,la maladie gagne très vite du terrain ...
Alors dès que tu te sens prêt(c'est a dire tout de suite       )tu appelles le centre près de chez toi,tu ressors tes traitements pour le sevrage et on commence ensemble , tu en penses quoi ?? :dans: 

Bienvenue dans notre belle famille en tout cas,on va faire un bon bout de chemin ensemble    

Bonjour

merci pour vos messages d'accueil et d'encouragement.
Voici quelques news des 2 jours qui viennent de passer.

Vendredi a été zéro alcool. Aucune envie d'en consommer. Deux explications probables à cette abstinence: d'une part mon corps devait encore être imbibé de mes précédentes consommations, et d'autre part c'est l'effet que je recherchais dans ma volonté de communiquer sur ce forum: parler de ses problèmes permet de lâcher une partie de la pression accumulée à force de tout garder en soi et essayer de gérer seul son problème face "au reste du monde".

Hier, j'ai aidé à un déménagement (4 étages sans ascenseur !). J'en ai "chié" et dans l'effort, j'avais autre chose à faire que de penser à boire. J'ai bu une bière uniquement en mangeant une pizza le soir à la fin du déménagement.

Ce matin je me sens bien et je n'ai toujours pas envie de boire. Mais j'ai suffisamment de recul sur le processus de manque pour savoir que ça va revenir d'un coup sans prévenir comme un flash qui sera difficile à contrer.
On verra. En attendant, le temps resté sans boire est important et appréciable.

Mais entrer dans un processus de soins et de suivi par un centre spécialisé ne m'enchante guère... Pas pour le moment. Rien que de penser à l'énergie mentale qu'il va falloir dépenser pour lutter me décourage.

Lors de ma période d'abstinence qui a duré environ une année (un peu plus en fait), je n'ai pas ressenti ce découragement car à la base j'avais une détermination (plus forte que la simple volonté) à arrêter de boire qui a fait que je n'ai pas trouvé ça hyper difficile.
C'est cette détermination que je ne trouve plus aujourd'hui et qui me manque pour me projeter dans la bataille.
Peut-être qu'à force de discussion ici avec vous, elle reviendra.

Enfin bref, je vais bien aujourd'hui et j'en profite.

Bonne journée à vous.

même si tu ne le ressens pas encore,tu es déjà dans un processus de soin puisque tu es tout de même fier de ne pas avoir bu   
Il faut faire ce combat au jour le jour sans te projeter plus loin .
aujourd'hui,tu mets tout en place pour ne pas boire,juste aujourd"hui et demain,tu verras.Le fait de ne pas boire cette journée va te renforcer et te pousser à continuer,c'est comme ça que ça marche.
Quand je suis venue sur ce forum,ce n'etait pas dans l'intention d’arrêter de boire mais juste de trouver du soutien et des gens qui me comprennent,j'ai tenu une journée puis le lendemain puis .... et je me suis lancée dans l'aventure sans même le savoir   

ce qui importe là,ce sont tes 2 jours sans boire,si tu as des flashs,tu as une rubrique spéciale pour contrer ces envies" la boite à outils" que tu trouveras dans la rubrique "La base de données" 
tu as deux jours d'abstinence à ton actif,pourquoi ne pas tenter un 3° jour juste pour voir   

accroche toi OUPS,ton corps et ton cerveau se souviennent de cette année d'abstinence et vont peu a peu t'aider a retrouver ce bien être  

Bonjour Oups,
En toute subjectivité, tu es vraiment sur la bonne voie, ne lâche rien.
Bonne journée et bon courage.  

Bonjour

quelques news sur les 2 jours qui viennent de passer:

Hier midi j'ai été invité pour un barbecue. J'ai résisté à l'apéro, mais je me suis autorisé 2 verres de vin en mangeant... Rien de plus dans la journée.

Aujourd’hui, ré-invitation à manger le midi. Pareil, j'ai refusé l'apéro mais j'ai bu 1 verre de vin en mangeant.

Et les 2 fois où j'ai refusé l'apéro, c'était sans prétexter aucune raison servant à dissimuler la vérité, j'ai simplement dit "non merci, ça ne me dit rien". Et le pire, c'est que je crois que réellement ça ne me disait rien de boire.
Par contre me passer de vin en mangeant, surtout un bbq, ça va être bcp plus délicat à gérer ! Mais je sais que c'est faisable car je l'ai déjà fait.

Commentaire sur mon comportement: Je ne me comprends pas ... A aucun moment je ne me suis dit que je repartais dans l'abstinence, au contraire, je vous ai expliqué que je n'avais plus le courage de lutter... Et pourtant, force est de constater que j'arrive à refuser de boire sans pour autant me sentir en manque par rapport aux quantités que je buvais jusqu'à présent, et sans consciemment savoir vraiment pourquoi.

A mon avis il va y avoir un effet boomerang ...

Bonne soirée à vous.

Ce n'est pas évident qu'il y ait un effet boomerang. D'une part tu n'es pas dépendant physiquement, uniquement psychologiquement, et tu as déjà vécu une abstinence relativement longue, alors ton corps retrouve les habitudes de ce moment là... La THP ne s'est pas encore développée chez toi, car tu n'as aucune dépendance physique, donc effectivement tu peux arrêter plus facilement .. Alors profites en, c'est plutôt une bonne chose. Surtout que j'ai l'impression que l'alcool te met très mal et que tu sembles bien plus heureux quand tu n'en bois pas!! 

Bonjour à tous

alors là, tu as parfaitement raison Shale, l'alcool fait de moi quelqu'un de tout à fait à l'opposé de qui je suis en réalité. Je deviens détestable et négatif ... contrairement à ce que je suis en général, altruiste et optimiste.
Mais bon, je crois qu'on passe tous par là quand on boit.

J'entame mon 5eme jour en ayant modifié mon rapport à l'alcool, à savoir diminuer drastiquement ma consommation. Et tout ça sans réellement l'avoir décidé, en tout cas consciemment. C'est d'ailleurs un sujet duquel on pourrait discuter.
J'ai eu le même ressenti lorsque j'ai arrêté de fumer il y a 3 ans et demi. J'ai eu un ras le bol du tabac et j'ai cherché un substitut. J'ai trouvé à cette époque la cigarette électronique. Je m'y suis mis sans me dire que j'arrêtais de fumer. Et depuis je n'ai jamais retoucher une cigarette. J'utilise toujours la e-cig et c'est très bien ainsi.
Ce que je veux dire en vous racontant ça, c'est que je trouve moins difficile (et non pas plus facile) de ne pas faire quelquechose lorsqu'on ne se l'interdit pas. Suis-je clair ?
Ce que je ressens et cela n'engage bien sûr que moi, c'est que lorsqu'on s'interdit un comportement en se disant j'arrête, c'est terminé, on s'impose en fait une contrainte qui est un obstacle pour avancer. Alors que quand on ne se l'interdit pas, mais qu'on essaie de faire avec, ce n'est pas vécu comme une contrainte. Difficile à expliquer ce que je ressens ...
Je m'explique: lorsque je ressens l'envie de boire, je ne me dis pas "non, t'as arrêté", ou "non c'est interdit". Je me dis plutôt "ah, j'ai envie de boire ..." sans contrer l'envie mais plutôt en la laissant couler le long de mon esprit.
A bout de quelques minutes, comme je ne l'ai pas contrée, elle passe sans avoir eu à lutter contre elle. Et comme ça, je n'ai pas l'impression d'avoir fait face à une interdiction ...

Je ne sais pas si vous avez saisi ce ressenti, c'est difficile à expliquer.

Enfin bref, si ça me permet d'avancer sans avoir l'impression de lutter contre une interdiction, c'est plutôt une bonne chose.

Allez, j'ai plein de choses à faire aujourd'hui pour préparer mon prochain déménagement dans ma nouvelle maison que j'ai fait construire. Réception vendredi ... et déménagement dans 15j.

C'est d'ailleurs un projet que j'ai mené seul (étant célibataire) de A à Z, et j'en suis fier !

Bonne journée.
A+