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Le chemin semble encore très long

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Message  mamy_riri 26/8/2013, 16:47

Bonjour à tous ceux qui me connaissent et à ceux qui ne me connaissent pas encore.

J'ai pas eu de chance très tôt. Alcoolique à 15ans avec une énorme dépression. Depuis le 20 octobre 1995, plus une goutte d'alcool.

Pourtant mon quotidien est un enfer sans fin. J'aime mon copain et ne souhaitait qu'une chose, être prêt de lui jusqu'à sa mort. Son pancréas est en salle état, lui aussi alcoolique abstinent. Mais ad-dicte à un dériver de la morphine donner par l'hopital. Il souffre moins et doit diminuer un substitut similaire à la métadone. Il est aussi bourrés de tocs et borderline. Oui rien de facile, ajouté à son diabète, le fait qu'il soit épileptique, n'ai plus de vésicule biliaire.
Bref si quelqu'un devait en avoir marre ça aurait dût être moi. Il y a plus d'un an il m'avait jeté comme de la merde sans raison. 6 mois après je l'ai recontacté car je ne pouvais aller de l'avant sans comprendre. Et l'on s'aimait toujours autant. Après de loin moins de méfiance, je lui ai redonné ma confiance. C'est quelqu'un de bien qui me fait tout le temps rire, auprès de qui j’oublie presque mes maladies. Même lorsqu'il avait recommencé à boire, il restait quand même lui même, pas méchant ni violent ni rien. Et cela me dégoutait encore plus de l'alcool.

Et là il veut soi disant faire un break pour des raisons totalement futiles. On peut pas se permettre de briser plusieurs fois le coeur d'une personne qui donne autant pour soi. Pour moi c'est la fois de trop. Il sera toujours dans mon coeur rien n'y changera, mais je n'accepterais pas qu'il s'excuse et qu'on fasse comme si de rien n'était. Il ne cesse de me décevoir, parano il refuse même de sortir de chez lui. Refuse d'avoir un ordinateur pour des raisons improbable (je veux pas qu'on m'espionne, internet est dangereux. Jamais je lui ai menti ni fait la moindre vacherie. Il refuse de vivre avec moi alors qu'on est ensemble depuis 3ans parce qu'il a peur. Et il a 44ans, pas comme s'il allait accepté de changer ses habitudes de célibataire même après 3 année plutôt heureuse de couple.

Moi j'ai été diagnostiqué dépression chronique depuis un moment. Et comme par hasard à chaque fois il s'arrange pour me faire les pires trucs durant la dépression (sans le vouloir). J'ai trop à géré et en dehors d'un ami, c'était mon soutiens. Ma famille refuse d'acceptée mes maladies, dénis total. A peine j'arrive à vivre une abstinence heureuse, à géré plutôt bien les dépressions en agissant immédiatement, il fallait bien qu'il m'arrive autre chose, comme si le sort s'acharnait. Des douleurs dans les muscles de tout le corps, la peau qui réagit étrangement, un genou qui semble blessé sans de réel raison, des médecins qui ne savent que répondre : C'est la dépression. L'on m'a prescrit plus d'un an du Co dafalgan (parracétamol + codéine) pour mes douleurs, sans même chercher d'où elles venaient. J'ai finis par devenir dingue. Les douleurs m'handicapant de plus de plus, personne en dehors de mon copain ne m'écoutait. Je ne tenais presque plus sur mes jambes, je me tappais la tête contre les murs. J'étais à la dose maximal d'antidouleur et j'ai toujours refusé la morphine car je me connais. J'ai facilement un comportement de dépendante, raison pour laquelle j'ai toujours refusé la morphine. Comme la codéine est mélangé au paracétamol, si l'on en prends un peu trop on est tout de suite très mal physiquement, ce qui empêche de trop devenir dépendante et d'augmenté les doses. J'ai du appelé une ambulance et le médecin aux urgences même chose, devoir tout le temps me justifié, prouvé que j'ai mal,etc. Puis des analyses de sang très poussés ( sait on jamais ce sont dit les médecins) et hop un début de piste. Un problème avec une enzyme musculaire. Après 1 ans d'investigation enfin le soulagement du diagnostique. Polymyosite, c'est une maladie auto immune qui attaque les muscles. Nouveau traitement lourd à supporter. Mais depuis la physio des progrès. Je peux enfin ouvrir une bouteille de coca sans devoir demandé de l'aide, je peux mieux marché, reprendre les transports en communs,etc.

Le soucis c'est la gestion. Si la dépression me tend ou me stresse, cela multiplie les douleurs. Si je souffre beaucoup dans les muscles évidement que je déprime. Les deux se tiraient vers le bas mais jamais vers le haut. Ma famille ne comprends même pas que lorsque je dis " J'ai mal " c'est déjà une douleur à 5 sur 10 ( 1 presque aucune douleur, 10 le plus insupportable possible). Mon copain m'aide depuis tout ce temps, à géré l' handicape physique, les douleurs et mes dépressions. L'assurance invalidité me contacte enfin après 2 ans d'attente. Ainsi si tout ce passe bien je pourrais avoir une rente, avec l'espoir que cela apporte. Espoir d'un logement, d'une vie un peu meilleur. Et voilà que mon copain fait n'importe quoi avec mon cœur. A chaque fois que je crois être arrivé au bout de grandes souffrances d'autres arrivent. C'est pas que je ne peux pas vivre sans lui, il n'y avait pas de dépendance affective. Je sais juste pas où trouver la force de me lever, d'aller à la physio, de faire mon injection de métoject. J'ai une énorme fatigue et ma famille me critique quand je dors la journée. Mais mes besoin de sommeils les bons jours avoisine les 12h. Pour ça que je compte sur cette rente, pouvoir avoir mon appartement et ainsi plus à supporter la famille lorsque je n'ai pas besoin qu'on me coule encore plus.

La clée d'être mieux pour moi c'est la gestion. Il n'y a qu'un seul traitement pour mes maladies ( les antidépresseurs presque tous essayés, un seul convient mise à part les trous de mémoire en effet secondaire). Mais je me sens incapable de faire face à autant de maladie et problème en même temps. Je regrette l'époque de ma première dépression, je regrette l'époque où plutôt que de profiter de ma mobilité je me détruisais, insouciante. Aujourd'hui chaque geste chaque mouvement est une douleur supplémentaire. Je me sens perdue sur le chemin de la vie. Je sais qu'ici tout le monde à vécut des choses difficiles. Peut-être que certains d'entre vous m'aideront à y voir plus clair. Ce qui est sûr pour moi c'est que je veux plus d'un couple où tout va bien, juste quelques problème comme tous les couples, et paf d'un coup m'en ramasser pleins du jour au lendemain sans raison. Je ne culpabilise pas, j'ai été la femme quasi parfaite, tout en gardant une partie de mon énergie pour moi par sécurité.
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Message  SHALE 26/8/2013, 17:13

La première chose  à faire c'est de jeter ton copain, il ne te mérite pas!!! Alors il dégage de ta vie et pour de bon.... Je suis un peu brusque mais ça fait assez longtemps qu'il t'en fait voir de toutes les couleurs, je pense d'ailleurs que les problèmes mentaux c'est lui qui les a....
Pour le reste, malheureusement c'est un problème médical et si, j'ai bien compris il te faut une vie calme et non stressée, c'est là dessus que tu peux essayer de travailler....
Un renseignement, je ne me souviens plus si tu travailles ou si tu es en longue maladie!!!
Dis le moi si ça ne t'ennuie pas!
Gros bisous:cor: coeurs
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Message  mamy_riri 26/8/2013, 18:10

SHALE a écrit:La première chose  à faire c'est de jeter ton copain, il ne te mérite pas!!! Alors il dégage de ta vie et pour de bon.... Je suis un peu brusque mais ça fait assez longtemps qu'il t'en fait voir de toutes les couleurs, je pense d'ailleurs que les problèmes mentaux c'est lui qui les a....
Pour le reste, malheureusement c'est un problème médical et si, j'ai bien compris il te faut une vie calme et non stressée, c'est là dessus que tu peux essayer de travailler....
Un renseignement, je ne me souviens plus si tu travailles ou si tu es en longue maladie!!!
Dis le moi si ça ne t'ennuie pas!
Gros bisous:cor: coeurs
SHALE comme ça me fait plaisir de te lire. C'était mon ex qui me traitait comme de la merde un jour sur 2 disputes constantes, je l'ai quitté il y a 5ans et la tristesse des premiers mois passés je me sentais beaucoup beaucoup mieux. Le copain dont je parle m'a apporté beaucoup, en dehors de ces moments où il dit n'importe quoi et est froid comme un glacier. Mais la gestion de mes maladies est assez dure comme ça et je peux pas me permettre d'être stressé ni même de pleuré (douleurs dans la mâchoire et tous les muscles du visages ainsi que migraines). J'ai pu finir mes études avant que la maladie physique ne ce fasse trop envahissante, et depuis j'attends cette rente invalidité. Au début je refusais mais j'ai bien du me rendre à l'évidence : ma psychiatre et mon généraliste ont raison. Donc depuis deux ans j'essaye de pas trop m'ennuyée, de bouger quand même. Je me force à sortir au moins un jour sur 2. Donc je suis en arrêt maladie depuis plus de 2ans.

Oui le calme, aucun stresse et le moins de tension possible, ce qui semble impossible avec des dépressions. Ne pas trop bougé, disons plutôt dosé les efforts d'un jour à l'autre.
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Message  SHALE 26/8/2013, 18:51

Doser tes efforts mais continuer à en faire, c'est la meilleure solution. Faire aussi des efforts adaptés qui pourraient te faire du bien.... As-tu essayé les médecines alternatives, acupuncteur, homéopathie, énergéticien, etc....
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Message  mamy_riri 26/8/2013, 18:54

oui j'en ai essayé beaucoup sans aucun résultat. Seuls l'antidouleur me soulage et une crème ( genre flectoplasme en gel pour les surface plus grandes) qui refroidi soulage un peu. Ainsi que les médicaments.

Le reste ne donnant aucun résultat...
acuponcture, homéopathie,sophrologie, fengo,drainage lyphatique, réflexologie,etc.
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