Baclofène, Loi Evin SFA

Très bien d'avoir mit ses deux fils Tex

Va falloir que je mette les liens directement dans mon navigateur car ça ne veut pas s'afficher

J'ai essayé de copier pour mettre ici, mais je n'y arrive pas :?:

Je peux pas non plus car ça me dit qu'Adobe ne peut s'ouvrir via le navigateur et je ne connais pas l'astuce vu qu'il s'agit d'un fichier PDF :?:

L'ouvrir je peux, puisque je suis allée lire, mais le copier pour le mettre ici je n'y arrive pas

Pour ma part, j'ai meme pas pu ouvrir en cliquant sur le lien

Une forte publicité a actuellement cours en faveur du baclofène, médicament
myorelaxant destiné à soigner des pathologies neurologiques précises. Cette
publicité fait suite à la publication récente d'un livre dont l'auteur relate son autoexpérimentation du baclofène à fortes doses auquel il attribue la guérison de son
alcoolodépendance.

La médiatisation de ce témoignage a entraîné de la part de nombreux patients
alcoolodépendants la demande d'une prescription de baclofène en dehors des
indications reconnues par l'autorisation officielle de mise sur le marché (AMM) et
à des doses beaucoup plus importantes que les doses utilisées habituellement en
neurologie, pour suivre les recommandations de l'auteur du livre.
La Société française d'alcoologie (SFA) tient à cette occasion à insister sur les
points suivants :

(1) La mise sur le marché et la prescription d'un traitement visant à réduire
l'appétence à l'alcool ne peut déroger aux règles rigoureuses applicables à
tout médicament ; ces règles ont pour objectif d'exiger la démonstration
de son efficacité et de son innocuité. Dans ces dernières années une étude
menée chez l'homme a donné un résultat encourageant (mais non
spectaculaire) qui rend raisonnable la poursuite de recherches
méthodologiquement indiscutables. Mais les données scientifiques actuelles
ne justifient pas aujourd'hui la prescription de baclofène à ces doses et
dans le traitement de l'alcoolodépendance.

(2) Ce traitement est complexe et multifactoriel, comme la dépendance ellemême.
Nous souhaiterions que les médias n'entretiennent pas l'illusion qu'un
traitement médicamenteux, si actif fût-il, puisse constituer une réponse
globale à un trouble dont les composantes sociale, psychologique, biologique
sont intriquées.

(3) La recherche alcoologique en France est active. Ses orientations doivent
continuer de se fonder sur le corpus de connaissances accumulées
conjointement par les patients, les cliniciens et les chercheurs, sans céder à
l'effet de mode. Les médias pourront être d'un précieux secours en
rappelant au grand public comme aux décideurs la place de l'alcool dans les
problèmes de santé des Français, place qui appelle une mobilisation dans la
recherche comme dans l'ensemble des dispositifs de soin.

Au nom du Conseil d'administration,
Professeur Martine Daoust,
Présidente de la SFA

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Hello,

j'avais deja souleve le Baclofene si vous vous rappellez. Il y avait meme deja des postes dessus sur l'ancien Forum.

Personnellement, sans faire de these conspirationiste, ce genre de decouverte sera forcement denigree avec des rapports "tres officiels" par les lobbies de l'alcool et de la publicite.

Voila le marche de l'alcool Francais:
D/ Marché total des boissons alcoolisées

Le marché total des boissons alcoolisées représente, en France, un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros, soit près de 9 % des dépenses des ménages dans le poste « alimentation ». A titre indicatif, sur ces 13 milliards d’euros, les vins et les champagnes représentent 7,4 milliards, les eaux de vie et spiritueux près de 4 milliards et les bières 1,5 milliard.

E/ Marché publicitaire

En 2003, les investissements publicitaires des alcooliers se chiffraient à :

· 72 457 000 € pour les bières ;
· 39 470 000 € pour les whiskies ;
· 35 156 000 € pour le secteur des vins ;
· 30 894 000 € pour les apéritifs ;
· 26 897 000 € pour les liqueurs et les fruits à alcool ;
· 20 494 000 € pour les champagnes et mousseux ;
· 9 748 000 € pour les alcools et eaux de vie ;
· 2 389 000 € pour les cidres.

A cela, il y a le poids du gouvernement face aux emplois.

Le deficite de la securite sociale lie a l'alcool est a mon avis un goutte d'eau dans la mare.

Voila le lien des chiffres du dessus:
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(1) La mise sur le marché et la prescription d'un traitement visant à réduire
l'appétence à l'alcool ne peut déroger aux règles rigoureuses applicables à
tout médicament ;

Et le boulot qu'on a fait pour sortir de l'alcool, c'est du pipeau

Moi je préfère la méthode bio, bien classique, puisqu'elle marche, et l'aspect psy dans tout ça :think:

T'as raison mon vanioushka ! Prendre un pilule ça ne met pas à l'honneur notre magnifique volonté .
Et la fierté dans tout ça ???
Bisous

J'avais "essayé" l'an dernier avant la cure celui-ci m'avait "permis" de diminuer les doses pendant un temps.
Même en suis-je arrivé à être abstinent quelques jours...
Rien n'est officiel quant aux doses, suivi etc.
Je dirais qu'en l'état - puisqu'il n'y a pas d'infos ni de feedback - il est dangereux de substituer l'alcool à cette molécule de manière auto.

J'en suis arrivé à la cure classique.

J'en ai parlé à l'alcoologue qui me suit du Baclofène.

Meme si cela donne quelques résultats, cela nécessite de prescrire des doses bien supérieures à celles utilisées basiquement pour ce produit.

Donc bien trop tot pour savoir ce que cela peut engendrer par la suite comme complications et conséquences :?:

Il faudrait une étude randomisée et à première vue, il n'y en a pas en cours en tous cas là où je creche.

Au vu du film "Chaballier", le défenseur du baclofène (Olivier Ameisen "Le Dernier Verre" ) - je ne sais s'il est "cité" dedans ou si l'on en parle - mais je viens de faire un "pseudo parallèle avec une molécule "proche" ( comptez les guillemets ) notamment la THPapavérine...

Il y a une véritable chimie complexe des "drogues" comme on les appelle et la structure humaine qui est censée les fabriquer naturellement.

Comme je ne suis ni médecin ni chimiste je m'abstiens mais il y a des pistes dans ces "compréhensions". ( si vous voulez les liens ...- structures moléculaires, piste des myorelaxants etc. - )

Pour avoir entendu l'émission et donc l'auto expérience de ce médecin cardiologue MA, je pense maintenant que la piste peut etre interressante en tous cas, cela met une carte de + dans les cartouches à "dégainer".

C'est bien complètement par hasard que les toubibs se sont rendus compte que les patients qui partaient ds les pays où il fallait prendre de la nivaquine, ne faisaient "pas d'allergie" au soleil, du pur hasard qui a fini par déboucher sur une étude randomisée et là Batel l'a bien dit, ça va randommiser sur Beaujon tout bientot alors que les lobbies font que le baclofène étant "sorti" du marché "privé" fait que les labos n'ont aucun interret à "banquer grave" pour les études.

C'est pareil, quand à l'AP-HP où un chef de service de digestif est également député dans le Bordelais, etc,,,,,,,,,,,,,,...........il bouffe à tous les rateliers celui là ..........

Je (ré) entends l'Hoedic que j'ai connue sur AT---- notamment sur les piqures chauffantes.
Par contre je ne comprends pas la fin de ce que tu veux dire Hoedic.
Si tu veux m'expliquer ? merci.



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