lutte contre l’alcool
































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Juste besoin d'en parler

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Message  Jiloo 12/4/2013, 04:41

Bonjour,
J'ai été assez soulagée de trouver ce site, de me dire que je vais pouvoir en parler à des personnes qui savent de quoi je parle et qui ne me jetteront pas des banalités au visage d'un air méprisant... Je sais que je ne suis pas la seule à demander "de l'aide", en tout cas une écoute, mais je crois que rien que le fait de vider mon sac va me soulager ! smiles
Je suis la fille d'une mère alcoolique, petite dernière, un frère et une sœur avant moi. Ma mère est tombée dans l'alcoolisme quand j'étais enfant, vers 8 ou 9 ans, quand ses parents ont commencé à être malades. J'estime que je n'ai pas "réellement" connu ma mère, je veux dire la "vraie", je n'ai pas trop de souvenirs d'elle avant qu'elle ne commence à boire, et d'après mon frère et ma sœur elle était déjà atteinte des séquelles d'une grosse dépression à ma naissance (avant moi elle avait eu un autre enfant, mort à 1 an). Enfin bref, je ne m'attarderai pas sur toutes les raisons qui ont menées à l'alcoolisme de ma mère, non pas parce qu'elles me sont insignifiantes mais parce qu'elles sont trop nombreuses pour être énumérées ici (dépressions, morts de proches, manipulation, humiliation professionnelle, violences verbales........). Toujours est-il que je me suis rendue compte du "réel" alcoolisme de ma mère tard, le monde du collège nombrilo-centré m'avait mis des œillères sur ma situation familiale, même si je souffrais des troubles que je ressentais. Au lycée, j'ai commencé à cerner la situation, comprendre que ce n'était pas "normal" (je n'aime pas ce mot mais passons) : verres de rosé qui traînaient, esprit vagabon, conduite douteuse, plus d'hygiène de vie... Mais je "craignais" encore le modèle maternel, trop pour me permettre de lui dire de réagir, je me disais que si problème il y avait, ce n'était pas à moi de faire le premier pas vers sa résolution mais à mon père. Devant la passivité de ce dernier (je pense qu'il avait baissé les bras depuis longtemps) et de la famille occupée ailleurs, nous commençions à inverser les rôles, je devenais la mère qui surveillait sa fille.
Tout a éclaté quand je suis partie du domicile familial pour entamer la fac. Devant mon absence, ou plutôt l'absence de surveillance, ma mère a lâché les limites qu'elle se forçait à respecter. Ce fut une période très difficile pour moi, je me demandais ce que j'allais apprendre en rentrant chez moi le weekend, une sorte de QCM lugubre se formait dans ma tête : "Cette semaine, Maman : A- a frôlé le coma ; B - a mélangé des anti-dépresseurs avec de l'alcool ; C - a uriné sur tous les fauteuils inconsciemment ; D - etc etc etc.........". Je passais des weekends horribles, mais j'essayais de lui parler, de comprendre, de dialoguer : sans succès. Elle nous (par nous, j'entends mon père et moi, deux seuls à la maison) portait pour uniques responsables de son état. Je ne dis pas que nous étions parfaits, nous avons fait beaucoup d'erreurs, comme le commun des mortels en fait ; mais nous ne nous en rendions pas forcément compte, et elle ne nous le disait pas. Quand j'ai réalisé mes fautes envers elle, je me suis excusée, remise en question, mais elle n'a pas ouvert de porte à la réconciliation, tout le monde restait méchant, vilain, sadique. Je me suis rendue malade à essayer toutes les méthodes pour faire bouger les choses ; et puis j'ai craqué. J'ai commencé à inquiéter mon père et ma sœur, qui se sont un peu plus penché sur la situation. Et j'ai fait ce que toute personne ignorante du monde alcoolique fait, sans connaître les dramatiques conséquences de ses actes : j'ai balancé tout l'alcool de ma mère. Je ne l'avais jamais vu dans un tel état de panique après ça, mais intérieurement j'étais comme rassurée, même si c'était pour l'alcool qu'elle ressentais quelque chose, elle avait réagi, pour la première fois depuis des mois. Le lendemain, j'appelais moi même l'ambulance. Ma sœur a rappliqué, on a pu se rendre compte en famille de l'état de santé catastrophique de ma mère. Une fois aux urgences, elle n'avait plus d'alcool, devait y rester quelques temps, en sûreté ; même si je n'étais pas fière de ce que j'avais fait après en avoir subit les conséquences, j'étais rassurée. Une doctoresse l'a envoyée en cure ; je sais que ce n'était pas volontaire de sa part, mais elle était au pied du mur et n'assumait pas assez son addiction pour nous dire "Je vous emmerde, foutez moi la paix.". La doctoresse nous a dit qu'il "était grand temps", qu'à ce rythme et vu l'état de son foie et de ses analyse sanguines, elle n'aurait pas tenu plus de 6 mois. C'était il y a un an.
Je croyais ma mère sevrée ; beaucoup de séquelles mentales certes, mais sa vie était saine et elle était beaucoup plus enthousiaste. Il y a peu, je l'ai revue après 2 mois d'absence : visage bouffi, désorientée, absente, blessante, hygiène corporelle plus que douteuse, plus de rythme, plus d'envies, plus d'appétit...... Bref, elle a recommencé.
Je ne sais pas comment réagir, je suis déçue, énervée, et je n'ai ni la force ni l'envie de me battre encore une fois pour en arriver à ce résultat. Elle sait qu'il y a un an, il lui restait entre 3 et 6 mois de vie en buvant, et elle recommence. Je me refuse à assister à un suicide à retardement sans rien faire, mais couper les ponts empirerait les choses. Je ne peux pas non plus ignorer ces faits et me dire "C'est son choix", même si j'essaye de m'en persuader. Mais je souffre de me dire qu'elle n'éprouve aucun intérêt en la vie, et même si c'est égoïste, en MA vie : j'ai 22 ans, je suis en couple depuis 5 ans, je lui en veux de ne pas vouloir persévérer pour être présente à mon mariage, voir mes futurs enfants...
Je suis arrivée au stade où chacun de mes rapports avec elle est déterminé par ces questions : "Si je dis/fais ça, est-ce que je le regretterai quand elle sera morte ? Est ce qu'après sa mort, je préfère être emplie de regrets ou de rancœur ?".
Alors si une âme charitable connaît une solution (j'ai effectivement tendance à croire aux miracles smiles ), si quelqu'un a vécu la même situation et peut m'en faire part, si quelqu'un veut parler météo ou me décrire la forme de la dernière déjection de son animal de compagnie, je prends tout Very Happy
Avec tout mon respect,
Julie.

Jiloo
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Féminin 12/04/2013

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Message  cristal 12/4/2013, 11:14

bonjour julie et bienvenue sur onsaide Juste besoin d'en parler 604725
je suis très émue par ton témoignage car il me parle beaucoup et je ressens très fort ta detresse et ton impuissance face a cette maladie Crying or Very sad

ma mère etait aussi alcoolique,je dis était car là,elle est en maison de retraite et ne bois plus.
j'étais petite aussi quand j'ai trouvé les 1ères bouteilles de rosé ds les placards,elle était aussi depressive et lorsqu'elle m'a dit a 6 ans qu'elle allait prendre des cachets pour mourir,j'ai fondu en larmes et me suis fait la promesse de la rendre heureuse pour qu'elle ne meurt pas Juste besoin d'en parler 523584 je n'ai jamais réussi a la rendre heureuse Crying or Very sad,je ne savais pas a cette époque que je ne le pouvais pas,ce n’était pas mon rôle de petite fille mais ce sentiment d'echec m'a empecher de vivre .
Pour rejoindre ma mère que j'aimais par dessus tout,j'ai bu ce qu'elle buvait et je suis entrée ds son monde alcoolique,non seulement je ne l'ai pas trouvé mais je m'y suis perdue Crying or Very sad

tout cela pour te dire que je sais ce que tu endures en tant que fille mais je sais aussi ce que ressent ta mère,je connais son monde et je peux t'assurer que tu ne pourras pas y entrer ni faire quoique ce soit pour elle si elle ne le veut pas;

alors tu as deux solutions:
- t'occuper de TOI et de ta vie parce que tu ne peux rien changer ds celle de ta mère
- t'occuper d'elle et de sa vie en bousillant la tienne parce que tu n'as pas le pouvoir de changer quoique ce soit ds sa vie Crying or Very sad

ce que tu tentes de faire pour elle ne peut pas l'atteindre,elle connait sa maladie,elle sait aussi comment s'en sortir mais elle seule a le pouvoir de changer les choses.

ce qu'il faut faire?? appliquer le détachement ,tu as un texte sur ça en haut de cette rubrique,lis le attentivement car c'est ta vie qui est en jeu.

tu peux écrire une longue lettre a ta mère pour vider ton coeur et pour lui dire tout ce que tu ressens,tous tes regrets,tous tes espoirs,elle la lira et les mots porteront leur fruits ou non,peu importe,l'essentiel soit que tu soies enfin soulagée de ce poids énorme Crying or Very sad.
occupe toi de toi Julie,on a qu'une seule vie et tu n'as pas a porter celle de ta mère Juste besoin d'en parler 543901 tu as assez a faire avec la tienne.

mais on va en reparler si tu le souhaites,;fais attention a toi et commence a ne plus sombrer avec ta mère,son monde n'est pas le tien alors ne te laisse pas happer par l'alcool.

bon courage et a très bientot Juste besoin d'en parler 443
cristal
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Message  SHALE 12/4/2013, 17:16

Ce qui est très dur à admettre quand on est un proche de malade alcoolique c'est que nous n'avons aucun pouvoir sur cette maladie... Tout ce que nous ferons en pensant aider notre malade fera tout le contraire. Je m'explique: Si tu lui fais ses courses, si tu l'aides à ranger la maison, si tu l'aides à se laver ou tout autre aide pour que l'alcool ne l'abîme pas trop, tu ne fais que la confirmer dans son alcoolisme. Elle n'a aucun intérêt à poser la bouteille puisque tout le monde fait à sa place ce qu'elle ne peut plus faire tellement elle est alcoolisée..
Par contre, si quand elle a bu, tout ceux qui l'entourent, l'ignorent et la laissent seule gérer sa maladie et son quotidien, là, elle va vite se rendre compte que l'alcool l'empêche de vivre et que peut-être il faudrait qu'elle fasse quelque chose.
Mais en attendant, il faut que tu penses à toi et à ta vie, l'alcool n'a pas à faire deux victimes, ta mère et toi... Il faut que tu t'en sortes et que tu ne restes pas dans la co dépendance.
Vider toutes ses bouteilles ne sert à rien si ce n'est pas elle qui le fait... Partir en cure, ça ne marchera pas, si ce n'est pas elle qui l'a décidé.....
Mais on va en parler peu à peu.... smiles coeurs
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Message  Jiloo 13/4/2013, 22:01

Bonsoir !
Merci beaucoup pour ces précieux conseils, je vais tenter de les appliquer...
J'avais déjà pensé à la lettre, mais je ne l'ai jamais fait par peur d'être trop déçue par sa réaction ; si je m'ouvre totalement à elle et qu'elle me rejette ou m'ignore, je serais trop blessée pour envisager ne serait-ce qu'un rapport cordial avec elle. Du coup je me suis renfermée sans rien montrer pour me protéger... J'avais oublié cette idée suite à sa cure, mais étant donné sa rechute je pense que je vais finir par lui écrire.
Pour ce qui est du reste, je n'effectue plus aucune tache à sa place, quand j'habitais encore chez mes parents j'y étais abonnée et il est vrai que cela la poussait vers une passivité totale, mais maintenant j'habite relativement loin d'eux (1h30 de route), et la coupure géographique m'a beaucoup aidé, et elle ne peut plus se reposer sur moi. Mais quand nous avons des rassemblements de famille je dois tout de même venir quelques jours plus tôt pour récurer toute la maison, sinon rien n'est fait et dans le meilleurs des cas j'ai honte, dans le pire j'ai des remarques de ma famille sur l'état de la maison, comme si cette tache m'incombait alors que je n'y habite plus. Nous avons même pris un weekend avec ma soeur pour tout trier et nettoyer dans la maison.
Je m'énerve énormément à ressentir ce genre de choses, je me dis qu'il faut juste que je baisse les bras et m'en foute, mais je me sens bouffée par tous ces sentiments, j'en veux à ma mère, à ma famille, et à moi-même de me pourrir la vie. Je me sens égoïste et égocentrique d'oser ressentir un besoin énorme de reconnaissance un jour, et puis le lendemain je me dis que non, j'ai droit à un "merci", au moins.
Bref, tout ça pour dire que certes, la distance géographique m'a beaucoup aidée, mais elle me fait me rendre compte de mon impuissance par rapport à la situation, encore plus, et c'est vraiment ça que j'ai du mal à accepter.
J'ai lu plusieurs témoignages où les personnes comparaient le fait de ne rien faire / pouvoir faire à de la non-assistance à personnes en danger. C'est exactement ce que je ressens, mais je suis consciente que rien ne la guérira si ça ne vient pas d'elle.
Je vais réfléchir à tout ce que vous m'avez dit, merci encore ! smiles

Jiloo
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Message  SHALE 13/4/2013, 22:09

Tu as lu le texte sur le détachement, mis en haut du forum où tu écris, le forum entourage??? Tu devrais le lire, il explique beaucoup de chose quant au comportement qu'il vaut mieux avoir avec un malade alcoolique.
Alors tu ne culpabilises pas, tu n'as rien fait de mal et je pense que les fêtes de famille n'ont pas à avoir lieu chez tes parents dans l'état actuel des choses. De plus ce n'est pas à toi de nettoyer la maison, tu refuses ce rôle, ce n'est pas le tien. Ton père fait comme il veut, mais toi , tu ne le fais pas... Il va falloir que tu te blindes là, sinon tu ne tiendras jamais le coup...
On continue à en parler au fur et à mesure de tes réflexions... smiles coeurs
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Message  Jiloo 15/4/2013, 01:13

Bonsoir,
J'ai lu le texte sur le détachement et je dois avouer qu'il me parle beaucoup... Même s'il me pose également de nouveaux défis Embarassed
Après ces quelques nuits d'intenses réflexions, je pense qu'il faut que j'agisse sur deux fronts... Un me concernant, et l'autre concernant ma mère. Quand vous dites notamment "Ce n'est pas facile, il ne faut pas se laisser submerger par la colère, le ressentiment ou les illusions. Ne pas être dupes de ses mensonges et le lui faire savoir mais sans manifester de reproches, en le laissant dans sa maladie.", c'est là que je vais devoir travailler sur moi même, pour réussir à vider tous ces sentiments négatifs de ma façon d'agir avec elle pour pouvoir recommencer quelque chose de plus sain pour moi. Et sans avoir à me sentir coupable.
Finalement j'ai décidé de suivre vos conseils et de lui écrire, car après avoir examiné les divers choix qui se présentaient à moi c'est le seul que je ne vais pas regretter, même si c'est celui qui peut me faire le plus de mal selon sa réaction. Je ne sais pas encore quand je vais la rédiger, j'ai tendance à procrastiner pour m'éviter de remettre le nez dans tout cet amas de pensées négatives, mais dans tous les cas je vous tiendrai au courant de cette histoire smiles
D'un côté j'ai hâte d'être à ce moment, pour tout "vider", mais en attendant je n'arrive même pas à lui répondre quand elle m'appelle... Je me dis que si je réponds je vais finir par lui crier dessus, elle est à fond dans le déni (pas seulement pour son alcoolisme, même concernant mes choix qui ne lui plaisent pas : par exemple j'arrête en ce moment mes études de professeur des écoles pour partir dans le social car je me suis rendue compte que ma seule priorité était d'être auprès de personnes handicapées, et elle refuse de l'admettre, se persuade elle même que je vais finir prof de français, que je vais toujours en cours alors que je lui dis le contraire. J'ai l'impression de parler à un mur, pire que cela, je ressens qu'elle rejette mon identité en ignorant ma volonté, et comment ne pas se mettre en colère...), et reste inaccessible au fin fond de son monde. La rancoeur prend toujours le dessus sur le dialogue, comme quand je vois qu'elle ne sait toujours pas ce que je fais comme job depuis septembre, alors que je lui raconte ces moments en détail. Enfin tout ceci est encore un long sujet... Trop long à aborder en cette heure tardive ^^'
Merci encore pour votre présence... Ca fait du bien d'être écoutée et comprise smiles
Bonne soirée !

Jiloo
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Message  SHALE 15/4/2013, 08:50

Tu as raison de lui écrire car visiblement elle zappe les paroles qui ne lui conviennent pas, là, les mots écrits , elle sera obligée de les avoir sous les yeux et elle pourra s'en imprégner, enfin peut-être si elle ne jette pas la lettre.
En tout cas, pour toi, les deux points que tu soulèves et que tu veux travailler sont tout à fait justes...Alors n'hésite pas à venir en parler avec nous....
Courage et prends soin de toi!!! Juste besoin d'en parler 443 Juste besoin d'en parler 443
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Message  cristal 15/4/2013, 22:38

un conseil,lorsque tu te mettras a lui écrire,tu ne verras plus le temps passer et tu ne te rendras pas compte de l’énergie que tu vas y mettre alors avant de commencer,assure toi de ne pas être dérangée et d'avoir du temps,ensuite,assure toi de ne rien avoir a faire de prenant après car une fois ton cœur vidé,tu le seras aussi Crying or Very sad,un épuisement total qui t'obligera a lâcher prise et a ne rien faire derrière.

tu vas remuer des choses très douloureuses,tu vas ressentir de la colère,de la deception, de la frustration,un manque affectif terrible,tu vas hurler et pleurer en même temps,bref,tu vas tout mettre ds cette lettre alors ne l'ecris pas n'importe où et sans préparation "avant / après" ok??

pour ce qui est de ce que tu dis ta mère,laisse la dire et ne t’évertue pas a la contrer,ça ne sert a rien sinon a t’énerver.Laisse la croire ce qu'elle veut et fait ce que tu veux TOI.
Ce sont des personnes qui n'ont pas la capacité de se remettre en question et qui ne peuvent donc pas changer d'avis puisqu'ils sont persuadés d'etre ds le vrai. Juste besoin d'en parler 109224Ils ne peuvent pas imaginer qu'il puisse y avoir d'autre solutions que la leur alors LAISSE DIRE,n'explique plus,ne donne plus de détails car tes mots n'ont pas de recepteur en face Crying or Very sad
c'est dur a entendre mais ta mère ne t'entend pas Juste besoin d'en parler 543901elle ne comprend pas ce que tu lui dis et ne comprendras jamais,ça aussi c'est dur a accepter Juste besoin d'en parler 523584
avec ta mère,il n'y a pas de dialogue possible Juste besoin d'en parler 543901 juste un monologue car elle ne retiendra que ce qui lui convient.

ecris cette lettre et libère toi de ce poids,tu te sentiras vide et epuisée certes mais libre Juste besoin d'en parler 443
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