Besoin d'aide

Bonjour
Sais la premiére fois que je vais parler de mon probléme avec l'alcool,je suis consciente d' être alcoolique, personne autour de moi n'ai au courant ni sans rend compte, donc je suis seul face a ce calvére qui me pourri la vie.

Je m'excuse tous d'abord pour mon orthographe qui ai trés trés loin d'être parfaite, j'éspere que malgré tous vous me lirez et pourrez m'aidez.

J'ai souvent regarder des sites sur l'alcoolisme aujourd'hui je saute le pas et m'inscris sur se site en espérant trouver des personne qui me comprennent.

Voila je me présente en quelque ligne, j'ai 32ans, deux enfant,un travail, un mari, une maison bref tous pour être heureuse, mais malheureusement ma vie sais tourné vers l'alcool y'a maintenant cinq ans aprés la naissance de mon deuxiéme enfant.
Je pense que j'ai pas aprécier de prendre un congé parental de 3 ans et ma vie étant devenu monotone je l'ai rendu plus joyeuse avec l'alcool.
Sa a commencé avec un verre de temps en temps puis deux et trois par jour, j'ai aujourd'hui repris mon travail et j'en suis a une bouteille par jour ( martini ou muscat)

Je sais que j'ai un probléme je ne suis pas du tous dans le déni, mais je n'arrive pas a aller voir un médecin ou en parler a mon mari (qui a malgré tous quelque doute) j'ai l'impression que sa va passé que du jour au lendemain je vais arreté , mais au fond de moins je sais trés bien que sa n'arrivera pas.

Depuis quelque temps j'ai peur je sent que mon corps a du mal avec tous cet alcool, j'ai régulièrement des douleur dans la poitrine et vers le fois, j'ai peur, j'ai deux loulous je ne veut pas mourrir jeune a cause de l alcool

Je veux arrêter mais je m'en sent incapable, je ne voit pas ma vie sans alcool , aidez moi j'aimerais pouvoir enfin parler

Je vais aller lire vos témoignage et j'espère que sa m apportera beaucoup ....

NATH39 a écrit:
J'ai souvent regarder des sites sur l'alcoolisme aujourd'hui je saute le pas et m'inscris sur se site en espérant trouver des personne qui me comprennent.

Bonjour Nath, et bienvenue!
Surtout reste ici, c'est vraiment le bon endroit pour te faire aider. Les modos vont t'accueillir,
pour faire connaissance. à très bientôt, et bravo pour avoir pu commencer à parler de ce problème
qui est si délicat à aborder!

:hello: Nath.
Ce que tu décris nous le connaissons tous pour l'avoir vécu.
Tu n'es plus dans le déni et tu t'es inscrite sur le forum : c'est une belle avancée.
Comme le dit Lolo, les modos vont t'aider.
Courage

Merci ,inscrit depuis a peine 20 min et déja des messages de soutien, merci beaucoup, je me sent moins seul pouvez vous me renseigner si il y a un tchat sur ce site pour pouvoir parlé avec des personnes qui sans sont sortie

Bienvenue sur Onsaide. Il n'y a pas de tchat sur le forum, volontairement car tout le monde ici aide tout le monde. Alors les réponses tu en auras très vite, aucun problème.
Pour le moment, il y a déjà un point de positif: tu n'est plus dans le déni et tu te rends compte que seule tu ne peux pas t'en sortir.
Il va falloir choisir une solution mais de toute façon, il faudra passer par un sevrage, c'est à dire les dix premiers jours sans alcool du tout , c'est pas toujours facile et nous demandons de voir un médecin avant car il y a quelques risques: épilepsie, délirium tremens, crise d'angoisse.
Le sevrage tu peux le faire chez toi, mais si tes proches ne sont pas au courant, ça ne va pas être simple, même pour aller travailler, tu ne vas pas être au mieux de ta forme, tu peux le faire à l'hôpital ou le faire en cure.
Pour le faire chez toi, comme je te le disais, il faut voir ton médecin pour avoir des médicaments qui t'aident à tenir le coup, il faut aussi que tu boives beaucoup d'eau sucrée et que tu prennes du magnésium et de la vitamine B...Mais nous allons en reparler en faisant peu à peu connaissance..

bonjour nath et bienvenue sur onsaide

ne t'en fait pas pour l'othographe,le plus important c'est que tu puisses vider ton cœur et ta detresse,on pourra ainsi t'aider et te guider vers la sortie

tu as franchi le pas de t'inscrire sur un site comme le notre et tu peux déjà etre très fière de toi
tu sais également que tu es malade alcoolique,pas facile de se l'avouer n'est ce pas mais en fait,c'est grace a cette constatation que tu vas enfin pouvoir sortir de ce gouffre

ce qu’il va falloir faire nath,c'est t'entourer du plus d'aide possible,des aides professionnelles car cette maladie est grave et mortelle et tu ne peux pas la prendre a la légère,il faut la soigner correctement mais sans pour autant de mettre trop de pressions ok??

je vais te dire ce qu'il faut mettre en place mais prends le temps d'y réfléchir calmement ok??

un alcoologue en premier lieu,c'est lui qui s'occupe de cette maladie et il sait parfaitement ce que tu ressens et pourquoi tu as si honte de toi.
tu as des CSAPA dans chaque grande ville,ce sont des centres de soins gratuits pour malade alcoolique,tu y trouve des alcoologues mais aussi des psychologues et des infirmières qui sont là pour te guider et t'aider.
c'est une démarche très importante a faire de prendre rdv ds ces centres,tu y seras accueillies avec beaucoup de douceur et de compréhension

tu as aussi des MAB,des associations d'anciens buveurs qui sont aussi une aide précieuse pour te sentir entourée et comprise
et puis tu as nous,toujours là 24/24,un endroit où tu peux vider ton coeur en toute confiance,tu ne seras jamais jugée ici

sache que tu ne peux pas arrêter de boire seule,la maladie a changé la chimie de ton cerveau et pour rétablir les choses,tu dois combattre cette maladie de la bonne façon.

mais nous allons en reparler peu a peu Nath,bienvenue ds notre belle famille,tu peux visiter un peu et puis parler un peu de toi
dès que tu seras prête,on parlera de ton sevrage

J'aurais aimé un tchat car je me pose plein de question,mais je voit en effet qu'ils y a beaucoup de personne présente pour répondre alors je me lance

Ma santé me fait beaucoup de soucis en ce moment au poind d'avoir pris une assurance vie pour mes enfants et mon mari et de pensé chaque soir avant de m endormir que je vais pas me reveillé, alors avec votre experience est ce que l'alcool au bout de 5 ans à déja pu faire de grave ravage sur mon corps?
Est ce qu'il y a des alcool plus dangereux que d'autre?

J'ai vu sur different site qu'il y avait differente sorte d'alcoolisme, moi je bois de trés grosse quantité jusqu'a ivresse toujours en cachette et dans la culpabilité.
Est ce que le type d'alcoolique qu'on ai fait une difference dans le sevrage ?

Il y a l'alcoolisme où tu es dépendant psychologiquement et celui ou tu es aussi dépendant physiquement, le premier précède toujours le second. A mon avis tu es arrivée à l'étape de la dépendance physique. Pour les dégâts, oui l'alcool en fait sur notre corps et sur notre cerveau, à quel niveau pour toi, je ne sais pas, il te faut un bilan de santé pour le savoir.
Beaucoup de dégâts, même graves sont réversibles quand on arrête totalement l'alcool mais si on va trop loin, après si tu atteins le stade de la cirrhose, ça ne l'est plus. Tu peux aussi avoir des troubles neurologiques qui ne sont pas non plus toujours réversibles.
Tu regarder dans la base de données, sur le forum, il y a toutes les maladies liées à l'alcool qui y sont décrites.
Là, il te faut absolument voir un médecin. Ou tu prends un rendez vous au CSAPA où tu auras tout sous la main et où c'est gratuit, mais il faut souvent attendre, ou tu vas voir un alcoologue ou au moins ton généraliste.
Vu ta dépendance, je ne sais pas si tu pourras arrêter chez toi, ça me semble difficile, mais bon, bien suivie par le CSAPA ou par un alcoologue, c'est toujours à essayer..
La deuxième urgence c'est d'en parler à ton mari, tu ne peux pas te soigner en cachette, ça ne marchera pas alors que s'il est au courant, il peut t'aider à tenir bon dans le zéro alcool.
En tout cas, sur le forum la phrase que nous répétons toujours c'est: "aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas".
Tu te fixes une limite très courte pour ne pas boire, tu n'envisages pas l'avenir pour le moment, juste la journée ou même l'heure qui vient et tu tiens sans boire. Tu repousses l'échéance le plus possible et si tu arrives à ne pas boire, c'est un jour de gagné sur la vie!!!

Bonjour, Nath, tu es en effet très bien tombée ici, tu y trouves déjà de l'aide, du soutien, des conseils, sans jamais de jugement, puisque nous sommes tous passé-e-s par la maladie alcoolique.
Bravo pour ce premier pas.

Tu dis que ton mari se doute de quelque chose ; ce serait une très belle preuve d'amour et de confiance que de te confier à lui, de lui demander son aide, il en sera sans doute très fier, et très fier de toi, de ton début de bataille

Après avoir bu de 15 à 46 ans, j'ai bataillé 1 an 1/2 avant d'avoir raison de ce poison qui nous tue à petit feu. Un an et demi, ça peut paraître long, mais ça vaut tellement le coup ! Être capable de regarder les autres boire et se sentir libre, ne plus ressentir l'humiliation, la honte, le dégoût de soi... c'est si précieux !

Tu vas vite voir, nos modos de choc sont... irremplaçables, complémentaires, extraordinaires !
Je te souhaite beaucoup de douceur envers toi-même.
Donne des nouvelles

Bonjour nath39,
Bienvenue dans cette grande "maison" où tu te sentiras très bien et surtout bien entourée, avec des super conseils des "anciens" abstinents, des témoignages qui sont proches du tien, dans lesquels tu te retrouveras un peu.
Je te souhaite bon courage!! Le premier pas est fait!!!
Prends surtout soin de toi.

Bonjour Nath,

C'est déjà un pas que de venir ici. J'ai lu ton témoignage et comme beaucoup d'autres personnes alcooliques, ne plus boire semble impossible. D'abord, être alcoolique n'est pas une tare ni de la faiblesse, c'est une maladie. On parle souvent de volonté, mais non, ce n'est pas que ça. Il y a tout un cheminement à faire avant d'avoir un "déclic". Ce serait bien d'aller voir un alcoologue qui pourrait t'aider à voir où tu en est (quand tu y sera prête). Saches également qu'il est difficile d'arrêter seule.
Je suis moi-même alcoolique abstinente depuis 15 ans, j'ai failli en crevé, parcours atypique à beaucoup de niveaux...
Il y a 4 mois, j'ai rejoint comme bénévole un groupe Vie Livre (aide aux alcooliques), donner de mon temps et de mon expérience, je me rend compte que ces groupes de paroles sont importants et aident beaucoup de personnes car tu peux parler sans jugement et en toute confiance à des personnes qui essaient d'arrêter et d'autres qui ont arrêté.

Il faut également savoir que l'alcool est une drogue dure comme l'héroine etc... et que cette drogue dure qu'est l'alcool est partout et en vente libre, c'est donc d'autant plus difficile car c'est social et culturel.

Quand on veut arrêter de boire, il ne faut pas se dire : je ne vois pas ma vie sans boire, c'est un jour à la fois, une heure à la fois...

Je t'encourage à parler comme tu le fais ici, c'est déjà un grand pas.
Depuis mon abstinence, j'affronte la vie et ses problèmes avec plus de facilité et de sérénité. Et en plus, mon alcoolisme m'a appris beaucoup de choses, je n'ai aucun regret.

Tout est possible !

Courage.

Aubépine

Je ne peut pas en parlé a mon mari, sa maman était alcoolique mon papa aussi ce qui a fait que nous avons eux des enfance difficile.

Lui avoué que je boit serais une catastrophe pour lui.

D'ailleur avec tous ce que j'ai vu et vécu de mal par rapport a l'alcool je ne comprend pas etre tombé dedant, bref sais fait et il faut que je m'en sorte.

J'ai besoin d'etre reconforté,je suis si mal, est ce que un demi a 1 litre par jour sais vraiment excessif ? sachant que je peut rester deux trois jour sans boire.

J'ai une facon bizarre de m alcooliser que je n'ai retrouvé sur aucun site, je bois le matin jusqu'a midi aprés j'arrete car je vais voir du monde et ma priorité ai que personne ne se rende compte que je boive et je tiens jusqu'au lendemain.

Quel ai votre parcours, comment buvez vous ? que buvez vous ? quel quantité?

Ce n'est pas la quantité de la consommation qui fait l'alcoolisme, c'est le besoin. On peut être alcoolique en ne buvant que 2 verres par jour tandis que d'autres personnes peuvent boire énormément sans être alcooliques, ce sont de bon buveurs.

Je comprend que tu aies peur d'en parler à ton mari, mais par expérience, on s'imagine toujours que les autres ne se doutent de rien (ce qui est possible dans certains cas)

Dés le moment où la consommation d'alcool nous pose problème, je pense qu'il faut consulter. Tu n'est pas obligée de dire à ton mari que tu vas voir un toubib pour ce problème-là.

Sache aussi que l'on peut être alcoolique sans avoir de manque physique (tremblement etc...), c'est une dépendance psychologique, mais que la consommation ne cesse d'augmenter au fil des années si le problème n'est pas affronté et là, le manque physique apparait.

Moi, j'ai été au plus loin, ma consommation était de l'ordre de 2 bouteilles de vin et d'une trentaine de bière par jour, je ne mangeais plus... Mon frigo devait être rempli pour le lendemain matin... Un enfer !

Aujourd'hui, j'ai du vin chez moi et ça m'est complètement indifférent, je ne veux plus jamais toucher à l'alcool et je suis heureuse sans.

Et bien nath, pour répondre à ta question sur la quantité ou la fréquence d'alcoolisation, je peux te dire que ce que tu bois là, je le faisais aussi, et je pouvais également rester quelques jours sans boire. Je me disais, ben non, c'est pas être alcoolique ça, puisqu'un alcoolique boit tous les jours et il lui en faut le matin.
Et bien c'était de fausses idées, car le besoin se faisait ressentir au bout de quelques jours, boire pour "oublier", planer, s'évader. Comme toi, aussi.... maman au foyer, et je buvais en cachette. Mais c'était de plus en plus et aussi plus souvent jusqu'au déclic. Le fameux déclic. Et là, ça fait 25 jours (oui, je les compte lol, car ils sont importants) que je suis abstinente et une sensation de liberté.
Tout ça, pour répondre un peu à tes questions.
Pour le reste, sevrage et autres conseils, tu verras, les plus anciens sont de très très très bons conseils et de vrais protecteurs. Personne ne te lâche.
Bisous à toi

NATH39 a écrit:Lui avoué que je boit serais une catastrophe pour lui.

Mais puisqu'il s'en doute, ne serait-ce pas plutôt "crever l'abcès" ?
Cela dit, c'est toi qui sais par quoi commencer. Venir ici est ton premier grand pas, le deuxième sera peut-être de consulter, puis d'entamer un sevrage... Tu trouveras le bon moment pour partager avec ton mari ta peine et ton combat.

Mon parcours : j'ai commencé par l'alcool "festif", avec les copains copines, dans des fêtes, puis en couple, toujours en parallèle aux fêtes, puis les quantités ont augmenté et la régularité s'est installée, chaque jour d'abord une demi-bouteille de rouge, puis 1 bouteille, puis 1 et demie, puis 2, avec certaines soirées "festives" où je pouvais boire 3 bouteilles à moi seule, voire plus, avec des mélanges d'alcools forts. De temps en temps, trop abîmée, une journée je ne buvais pas. Ma règle était "jamais avant 18 h 30", mais de plus en plus souvent je dérogeais à cette règle et commençais vers 17 h, parfois le midi. Je me suis mise aussi à boire seule, et en cachette. C'est devenu un enfer, une prison effroyable.
Je crois que peu importe l'heure, la fréquence, la quantité, le type d'alcool... à partir du moment où on ne peut plus s'en passer, où c'est lui qui commande, on est MALADE.

NATH39 a écrit:
J'ai une facon bizarre de m alcooliser que je n'ai retrouvé sur aucun site, je bois le matin jusqu'a midi aprés j'arrete car je vais voir du monde et ma priorité ai que personne ne se rende compte que je boive et je tiens jusqu'au lendemain.

Dans ce cas là, comme c'est du vin, je ne crois pas que grand monde soit dupe: çà sent!
(surtout si tu vois des gens après, en pleine journée!)
Probablement qu'un tas de personnes se posent la question mais ne te disent rien.
Ce serait plus facile pour toi d'en parler, tu pourrais trouver un soutien dans ta vie, c'est
important. Tu as décidé de te soigner, alors c'est peut être le moment de tomber le masque?
(avec ton mari, ou quelqu'un de confiance).

Pour la conso, ce n'est pas la quantité qui fait la maladie. Par contre, cette maladie ne peut faire
qu'évoluer, et les quantités vont augmenter. Pour moi avant l'arrêt, c'était une Vodka 1l par jour,
mais le comportement maladif avait commencé très largement avant, avec du vin aussi.

Tu as beaucoup de lecture! prends ton temps pour nous lire. Et pose toutes les questions
qui te tracassent, on est là pour çà!

Hello Nath et bienvenue,
je crois que tu peux trouver un grand réconfort dans la prise de conscience de ton problème avec l'alcool et ta décision courageuse, en venant sur onsaide, d'en parler et de chercher les moyens d'y faire face. Un grand bravo pour cela, ce sont les premiers pas d'une démarche qui amène beaucoup de fierté et qui permet de retrouver l'estime de soi en plus d'une vie libérée .
Celle-ci est bien sûr une démarche de soins qui nécessite de s'entourer d'aide et de soutien médicaux pour la faciliter et la faire en toute sécurité .
Je crois que la première chose à faire est de prendre un avis médical qui te permettra d'organiser ces soins ,de faire un bilan et d'accéder à un traitement pour entamer un sevrage .
Chacun est un peu différent dans sa manière de s'alcooliser mais se retrouve dans la façon de faire face à cette maladie. Fort de cette expérience nous te proposons de t'amener aide et conseils et de faire un bout de route avec toi .

Tu dis que l'avouer à ton mari serait une catastrophe pour lui, mais tu crois que le jour où il va l'apprendre, car déjà, il s'en doute alors il va forcément le découvrir un jour ou l'autre, et ce sera pire car il t'accusera de ne pas lui avoir fait confiance, de lui avoir menti.
Là, ce n'est pas ton mari qu'il faut que tu protèges, c'est toi qu'il faut que tu soignes et pour ça, je ne vois pas trop comment tu pourrais le faire sans en parler à ton mari...

Re nath,

Je suis du même avis que la plupart du monde ici, mais.... chacun son avis bien sûr.
Lutter seule, mmm pas facile tu sais.
Si tu as confiance en ton mari, crois moi, il t'en sera reconnaissante, même soulagé, surtout si il y a eu des problèmes d'alcool de part et d'autre de vos familles. Justement, tu t'es inscrite, déjà un grand pas, car tu as envie de t'en sortir.
Réfléchis, franchement, il sera là pour t'encourager.....

Merci pour vos messages de soutien et d'accueil, je comprend grace a vous que je n'arriverais pas seul, il faut que je me fasse à l'idée que je doit demandé de l'aide.

Sa fait du bien en lisant les témoignages de voir que certaine sont arrivé a arrêté et en son heureux.

J'ai vu tellement de fois mon papa partir en cure et recommencer que je doutais que se soit possible d'arrêter définitivement.

Mamou j'ai lu ton histoire et bravo pour ton abstinence je me retrouve un peu dans ton histoire, et j'espère comme toi avoir le déclic.

Le plus dur je pense sais de me dire que je ne pourrai plus jamais boire, arrêter de boire seul en semaine ok mais le plus dur sa doit être les sorties,les fêtes, les apéros.
Et d'aprés vos témoingnage j'ai compris que si on arrêtais c'était définitivement.
Y'a t'ils des personnes qui arrivent aprés l'arrêt a boire que occasionnellement ?? J'ai lu dans un témoingnage une personne qui disait avoir du vin chez lui et sa lui fesait rien du tous Bravo

Pour le moment tu n'envisages pas l'avenir sans alcool, ce n'est pas gérable en début d'abstinence, tu penses simplement "aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas ou demain est un autre jour!" Tu avances ainsi jour après jour, sans te projeter dans le futur.
Rester dans le contrôle, c'est impossible, beaucoup ont essayé et s'y sont brûlé les ailes. Mais on en reparlera plus tard, là, nous sommes le Vendredi 12 Avril et tu ne bois pas...

non,on ne peut pas boire occasionnellement c'est le rêve de tout MA (en début d'abstinence car après,on y pense même plus) mais ce n'est pas possible.
MAIS,lorsque l'on commence le combat contre l'alcool,il ne faut surtout pas se dire"je ne boirai plus jamais" il faut juste se dire "pas aujourd'hui" et ça suffit largement

cela fait 5 ans que je ne bois plus et pourtant,je ne me suis jamais dit "plus jamais" parce que ce n'etait pas gérable a entendre alors je ne me le dis pas,je me dis juste "je ne bois pas ce jour" et ça me va très bien

tu vas apprendre petit a petit a vivre sans alcool,les fêtes,tu sauras parfaitement les gérer sans alcool mais tu as besoin d'etre armée pour cela et les armes,tu les accumules a chaque journée sans alcool

alors commence dejà par chercher des professionnels pour t'aider ds ce combat(alcoologue et psy et MAB)et reste avec nous

Nath, je n'imaginais pas, mais alors pas du tout, me passer d'alcool un jour pour de bon. D'ailleurs, jamais je ne me le suis dit. Même encore maintenant (je ne bois plus depuis, je crois, mars 2012) il m'arrive de me dire "oh... un verre ou la moitié d'un exceptionnellement, pourquoi pas"... sauf que... je n'en ai pas envie !! C'est incroyable ! Je ne me l'interdis pas, mais ça ne me fait pas/plus envie !

Juste, retiens ça : ce n'est pas la peine de se dire "plus jamais". De toute façon, c'est trop dur. Pas la peine non plus de se dire "je vais réduire" : ça ne fonctionne pas, jamais. Le seul moyen d'y arriver, c'est : aujourd'hui, tiens, je ne bois pas, on va voir ce que ça me fait ; demain je verrai bien, c'est un autre jour, qui n'a rien à voir avec AUJOURD'HUI. Or, aujourd'hui, c'est simple (entre guillemets, car ça peut ne pas être évident, mais heure après heure on y parvient), je ne bois pas, et j'en suis fière.

Réfléchis, par rapport à ton mari, qui pourrait bien être très fier de la confiance que tu lui accorderais.

Courage, est là !

Bonjour Nath et Bienvenue!!!

Je vais faire dans la repétition, mais crois moi, tu as fais un pas enorme en venant ici., car
Parler de son problème d'alcool est dur, car on est honteux d'etre tombé dedans, parce-que c'est "les autres" qui ont un problème! Mais tu apprendras avec le temps qu'il n'y a rien d'honteux a etre MA, c'est une maladie grave, et vouloir s'en sortir est le premier pas vers le bonheur!

Je suis assez d'accord avec les autres, si ton mari se doute de quelque chose, je pense qu'il sera plus soulager qu'autre chose que tu lui dises. Il réaliseras que tu lui fais confiance et vice versa. Tu peux aussi lui dire que tu veux que ça reste entre lui et toi pour l'instant, que tu fais les demarches pour te faire aider car la terre entière n'a pas besoin d'etre au courant.
Mon mari etait un peu boulversé quand je lui ai dit (il n'avait jamais réaliser que l'alcool avait une si grande place dans ma vie...), mais soulagé et confiant dans mes démarches.

Pour ce qui est de l'abstinence, ne te dis pas "je ne boierais plus jamais", car ca ne marchera pas! C'est un jour après l'autre, parce-qu'au debut ca semble impossible. Tu realiseras jour après jour par toi même les bienfaits de l'arret de l'alcool, a ton rythme!!

Tiens nous au courant de tes demarches! Nous sommes là pour te soutenir!

SHALE a écrit:Pour le moment tu n'envisages pas l'avenir sans alcool, ce n'est pas gérable en début d'abstinence, tu penses simplement "aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas ou demain est un autre jour!" Tu avances ainsi jour après jour, sans te projeter dans le futur.
Rester dans le contrôle, c'est impossible, beaucoup ont essayé et s'y sont brûlé les ailes. Mais on en reparlera plus tard, là, nous sommes le Vendredi 12 Avril et tu ne bois pas...

Bonjour Nath et sur le forum ! c'est un premier et énorme pas de ta part.
Moi aussi, après une semaine de sevrage en milieu hospitalier, la pensée que je ne boirai plus jamais m'effrayait, puis je me suis dit que j'étais allergique à l'alcool (comme d'autres aux cacahuètes ou aux pollens...) et que si j'en reconsommais j'aurais une réaction physique désagréable et aiguë....donc j'ai
intégré cette certitude à mon comportement!
Mais, comme on te l'a dit précédemment, c’est encore trop tôt, dans ton cas pour prendre cela en compte, donc l'essentiel est de te sevrer physiquement de n'envisager que l'heure qui suit et qui va passer sans alcool et surtout de te faire aider!
Bon courage et à bientôt