Colibri ...renvoie mon message de présentation qui est enf ait un témoignage

Francaise, je vis au Nicaragua ...
je ne saurais dire si je suis alcoolique ou pas ... et à quel degré. je ne bois que le soir, une habitude, un besoin ... 2 ou 3 verres de vin ... avant de dormir...avec en plus quelques gouttes de rivotril, un anti-anxiolytique ... histoire d'être dans un être second pour être sûre de pouvoir dormir... C'est une habitude qui date maintenant de quelques années ...et je ne sais vraiment pas comment me la retirer... je sais que cela ne me fait pas de bien. je me réveille parfois un peu la gueule de bois ce qui signifie que mon corps en a marre de cette dépendance et me le fait savoir ....d'autant plus que le vin n'est pas très bon par ici, donc l'estomac et le foie en patissent ...
ravie donc de pouvoir partager avec vous toutes et tous ...

On ne peut pas parler vraiment d'alcoolisme si tu te limites à deux ou trois verres de vin par jours.
C'est plutôt ta façon de boire qui est problématique, ce n'est pas de la convivialité, c'est plutôt un médicament que tu prends pour pallier à un manque et pouvoir dormir. C'est ça qui ne colle pas...
Il faudrait que tu vois quel est ce manque qui t'angoisse le soir venu, pour essayer d'y mettre un terme. Ensuite, il faudrait que tu trouves une activité à faire le soir pour passer le temps et pouvoir dormir bien fatiguée...
A l'heure où tu bois habituellement, fais autre chose, sort, mange, regarde un film, lis un bouquin ou tout autre chose....
Tiens nous au courant...

as tu essayé déjà de te passer de ces verres de vins??
as tu pris d'autres somnifères pour voir si un ne t'aiderait pas plus pour t'endormir??
si c'est juste pour reussir a t'endormir,il y a d'autre moyens mais il faut que tu vois aussi si tu ne prends pas ces verres pour oublier ou pour trouver un "autre monde",si c'est le cas,alors il va falloir prendre le problème un peu plus en considération..
mais nous allons en reparler comment te sens tu ds ta vie ??

Merci pour cette réponse encore que je ne suis pas convaincue de ne pas être une alcoolique dans le sens o`il y a dépendance ...Mais je suis d'accord, il faut rompre avec la routine, l'habitude ...Il faut ruser avec soi-même mais pour cela il faut vraiment vouloir le faire, être assez forte pour dire NON. Et c'est difficile ... j'ai tjours peur que cette dépendance aille en empirant... car si je me sens mal rien qu'avec ces doses "pseudo" légères et que je ne change pas, cela signifie qu'il y a un instinct d'auto-destruction, conscient ou pas, malsain qu'il faut vaincre qui peut facilement m'entraîner au-delà ... Allez, je suis ravie de vous connaître, échanger ne pourra qu'être bénéfique ...

Tu as raison, pour le moment c'est encore assez peu, mais si tu l'utilises comme médicaments, ce qui semble être le cas, les doses vont effectivement augmenter et ça peut aller vite. Alors oui, il va te falloir ruser pour tromper l'alcool, le petit singe comme on l'appelle ici.
Peux-tu voir ton médecin pour lui demander une aide au sevrage, il y a des médicaments qui aident à diminuer les envies de boire!!!!

En résumé, je suis sans emploi depuis 5 mois et cherche a rester au Nicaragua ou je vis depuis 20 ans ... je peux rentrer en france et toucher les allocations chômage mais aimerais éviter ... je suis séparée ai deux enfants mais de ce côté tout se passe bien. J'ai bcp d'amis, de connaissances, je chante et me produis sur scene .. et là je ne bois pas du tout !!! j'en oublierai les paroles ...

je vais réfléchir à cette question très pertinente sur le pourquoi de la boisson le soir : uniquement pour dormir ? ou bien une sensation de profonde solitude même entourée de mes enfants par exemple ...Cela remonte a ma tres jeune enfance (joublie de vous dire que j'ai 50 ans)... je connais donc l'origine ... mais le fait de savoir, d'avoir trouver le coffre poussiéreux, de l'avoir ouvert ne conduit pas nécessairement à un renouveau ...

je vais faire un tour en france en juillet ... je peux en effet en parler à un médecin (en fait j'en n'ai pas d'attitré puisque je suis à l'étranger. je pourrais aussi demander ici mais les médecins nicaraguayens ont la facheuse tendance de donner des traitements draconiens encore plus destructeurs que le mal d'origine

Peux tu trouver des psys ou des mouvements d'anciens buveurs qui pourraient t'aider???

mais le fait de savoir, d'avoir trouver le coffre poussiéreux, de
l'avoir ouvert ne conduit pas nécessairement à un renouveau ..

une fois ouvert,il faut reussir a l'analyser correctement sinon,c'est une source de stress encore plus importante

tu sais d'où vient le problème mais il te faut de l'aide pour le décoder et réussir a vivre avec sans que ce soit un boulet a trainerje pense que tu bois aussi pour ne pas voir,ne pas affronter ... mais c'est a faire et a travailler avec un psy