De retour

Bonsoir à vous tous,

Me revoilà après quelques mois d'absence. Si je reviens ce soir, c'est parce que je me rend compte à quel point l'alcoolisme peux détruire une famille et que je ne veux pas suivre les traces de mon père. Ce soir il avait à nouveau beaucoup trop bu et une fois de plus il niait. Je lui ai dis qu'on pouvais l'aider, qu'il fallait aller chez le médecin, qu'il était malade et qu'il ne s'en sortirai pas seul. Il a nié et s'est fâché, il m'a fixé avec beaucoup de haine et m'a dit va t'en, tu n'es plus ma fille, je te renie !

Je lui ai dis en pleurant, je t'aime papa, je m'inquiète pour toi , je veux t'aider, ...il a ajouté en me pointant du doigt: Toi , va t'en!!!!! je ne veux plus te voir....et évidemment mes enfants sont arrivés sur le fait et on tout entendu!

Ben voilà, il a choisi: et c'est pas moi qui ai gagné, c'est ce maudit alcool une fois de plus, j'ai la haine contre ce poison qui l'a entrainé et qui m'entraine petit à petit également! Je ne veux pas devenir esclave comme lui, je vais me battre, et je vais me battre pour moi, parce que pour lui je ne peux rien faire.

J'ai pu m'exprimer et verser quelques larmes, cela m'a fait du bien. Merci de m'avoir lue

La colère que ton père a exprimé ce soir, c'est en fait contre lui qu'il la dirigeait, mais il ne pouvait pas le faire consciemment....
Alors prends le dans ce sens là. Il s'en veut énormément d'être comme ça, de ne pas pouvoir s'en sortir et reporte la faute sur son entourage pour pouvoir se supporter.
Pour ton père, non tu ne peux rien faire, c'est à lui de se rendre compte qu'il bousille sa vie et de faire quelque chose pour se soigner.
Par contre pour toi, tu peux faire beaucoup. Tu es lucide, tu connais la maladie alcoolique, tu ne veux pas devenir comme ton père, il n'y a donc qu'une solution si tu bois trop, c'est de te faire aider pour arrêter....
Mais quelle est ta consommation, j'ai peut-être mal compris en pensant que tu bois aussi???
Reprécise moi les choses , s'il te plaît!!!!

J'ai commencer à boire de temps à autre avec mon père quand j'avais 15 ans, mes grands parents étaient vignerons, et l'alcool c'est comme une forme de culture dans ma famille. J'ai eu des phases difficiles dans ma vie , comme beaucoup de gens, et je consommais plus d'alcool dans ses moments. Les seuls moments ou je n'ai pas bu sont les grossesses de mes enfants, et je me sentais tellement bien. Je me suis séparée après 12 ans de mariage et 3 enfants il y a 3 ans, et 6 mois après la séparation j'ai eu pendant une année une consommation excessive, une bouteille de vin tous les soirs. Depuis que je suis avec mon nouveau copain, je me contrôle beaucoup mieux, je bois régulièrement, pas tous les soirs, on boit ensembles 1 bouteille 2 fois par semaines environs. Mais je sais au fond de moi que le poison m'appelle, que je pourrais devenir comme mon père. Quand je suis seule et que je déprime, je bois un verre!

Je sens bien qu'il m'attend au contour, j'en ai parlé à ma psy et cela m'a pris une année de thérapie pour enfin aborder le sujet! je sais qu'au fond de moi mon père m'a légué cette maladie, que si je ne fais rien je vais finir comme lui! Et ma colère est d'autant plus forte, d'un coté je le comprend tellement et de l'autre je lui en veux tellement, c'est lorsque je buvais un verre qu'il avait enfin des paroles reconnaissantes envers moi.

Je sens bien au fond de moi que je pourrais me laisser entraîner par le poison, et je me rend compte qu'il est plus fort que moi, plus fort que mon père, il m'apaise dans mes soucis, dans ma sensibilité sûrement excessive, et je me rend compte à quel point il détruit!

Pour le moment tu es dans le contrôle, mais tu sens que tu pourrais plonger pour redevenir celle que ton père "aimait", car l'alcoolisme n'est pas héréditaire, c'est plutôt le modèle que tu as eu pendant ton enfance que tu reproduis pour diverses raisons...
Alors si tu sens une faiblesse au niveau alcool, il vaut sans doute mieux arrêter, quoique une bouteille à deux, deux fois par semaine, ce n'est pas être alcoolique. Ce qui est plus inquiétant c'est le verre que tu bois seule quand ça ne va pas, ça, c'est déjà le signe d'un rapport pathologique à l'alcool.... Alors oui, je pense qu'il faut que tu te fasses aider pour règler ça ....
Mais on va continuer à en parler avec toi!!!

Oui j'ai besoin de boire quand je suis seule, et je sais que là il y a un problème. Oui c'est les seuls moments de ma vie ou je me suis sentie reconnue par lui, quand on buvait ensemble et que du coup j'avais l'impression qu'il s'intéressait à moi!

A ce moment là j'étais sa chouchou, d'ailleurs la seule de ses 4 enfants à boire un verre! Et j'ai reçu tant d'éloges pour cela!!!!
Et merde, je me retrouve aujourd'hui un peu dépendante, en fait dépendante tout simplement, je bois un verre comme on se met un pansement sur une plaie, et je sais que cette relation que j'ai avec l'alcool est malsaine.

Je dois faire quelque chose pour moi, arrêter de penser toujours aux autres , arrêter de croire que l'alcool va réconforter mes peines, apprendre à me respecter et m'aimer , m'imposer !

Ton père ne t'aimait qu'à travers l'alcool car tu le déculpabilisais en buvant avec lui, c'était le seul partage qu'il pouvait avoir avec ses enfants, en l'occurrence avec toi. Tu t'es construite à partir de ça, tu penses ne pouvoir être aimée et reconnue qu'à travers l'alcool, mais tu sais aussi que c'est faux. Ton inconscient est en conflit avec ta lucidité, c'est aussi pourquoi tu arrives jusque là à contrôler plus ou moins, mais tu sens aussi que ça ne va pas durer et que l'appel de l'alcool est le plus fort.
Là je pense qu'il faut que tu sois suivie par un psy pour apprendre à t'aimer pour toi et sans l'alcool. Voir un alcoologue serait un plus et le mieux évidemment serait de partir en cure où tu pourrais régler tout ça à la fois.
Mais on va réfléchir ensemble à toutes les possibilités.
Essaie de tenir un jour à la fois, sans penser au lendemain, tu te dis juste aujourd'hui je ne bois pas, demain sera un autre jour.
C'est la manière la plus facile d'y arriver seule. Mais il te faudrait peut-être des médocs pour aider au sevrage, ton médecin peut t'en prescrire, c'est moins dur et en plus il peut veiller à ce que le sevrage se passe bien...
Tu vas y arriver, ne te décourage pas, tu es déterminée, tu vas réussir à battre l'alcool et à revoir ton passé sous un autre angle!

Merci shale pour ton écoute et ton soutient, cela me fait beaucoup de bien. En te lisant je trouve tout à fait juste ce que tu écris, je le ressens comme ça. Je suis déjà suivie par une psy, et je lui ai parlé de l'alcoolisme de mon père et de mes excès, en pensant que je pourrais le devenir à mon tour. je vais lui en reparler demain suite à cet épisode avec mon père.

Ma mère est allée à un MAB , pour les conjoints d'alcooliques, ou l'entourage et elle m'a dit que cela lui avait fait beaucoup de bien. Je pense les appeler à mon tour demain...

Je ne veux pas suivre les traces de mon père et faire subir un jour à mes enfants ce qu'il me fait subir, je dois sortir du cercle vicieux et je dois mettre toutes les chances de mon coté. J'espère y arriver, et je me rend vraiment compte que toute seule je n'arriverai pas.

Merci

Je me suis permis d'enlever le nom du MAB, car nous ne devons pas les citer pour ne pas faire plus de pub pour les uns ou les autres, nous avons déjà eu des problèmes... Mais ce n'est pas grave.
Par contre je pense que c'est important que tu y ailles pour rencontrer d'autres conjoints, il y a des groupes de paroles d'organisés par les CCAA pour les conjoints d'alcooliques, c'est aussi un plus....
Tu es très déterminée à t'en sortir, tu y arriveras. Il te faut de l'aide, tu vas commencer par la psy, le MAB et le forum, si ça ne suffit pas, on envisagera autre chose....
Mais pour le moment, pense bien "aujourd'hui, je ne bois pas", sans te projeter plus loin.....
Et n'hésite pas à mettre ici ton ressenti, ça fait du bien de poser ses valises!!!

Ben voilà j'ai pas bu hier, ça allait bien et j'étais contente de moi :-)

Aujourd'hui je me suis levée sereine , fière de moi et prête à affronter la journée sans le démon, mais ce soir c'est très dure. Je suis à 2 doigts de boire un coup, une amie m'a invitée pour l'apéro et j'ai réussi à refuser! YES un point :-) Là j'ai une bière qui me reste dans le frigo , mon esprit vacille entre: mais juste une c'est pas grave...pis : Non, pas aujourd'hui! Alors je pense à mon père, et j'ai peur, peur de devenir comme lui, de ne plus pouvoir me contrôler....

Je vais essayer d'aller courir, mais c'est le déluge ici :-( Tant pis, je prend le risque de me faire mouiller, ça me changera les idées, et je viens de bouffer un paquet de bonbons, 200gr de fraises Tagada aux enfants :-)))

Allez je file me défouler, et demain j'entamerai ma 3 ème journée :-) je soupe chez mon copain demain et je sais qu'il va me proposer un verre, ce qui arrive souvent le week....mais je vais pas appréhender demain et m'occuper de terminer cette journée sans un verre ! :-)
Demain est un autre jour....

Bisous à tous

Tu as raison, demain est un autre jour. Cette bière la meilleure chose à faire serait de la jeter dans l'évier ou dans une poubelle hors de la maison. En ce moment il faut que tu évites d'avoir de l'alcool près de toi, c'est trop dur sinon.
Mais tu es tellement déterminée que je prendrais le pari que tu ne la boiras pas cette bière, tu sais trop ce qu'elle va entraîner....
Pour demain, on y réfléchira en temps voulu...
Tiens bon ma belle, tu seras très fière de toi et ça, ça n'a pas de prix!!!

Hello,

avoir de l'alcool a la maison en debut d'abstinence n'est pas approprie, tu devrais la jeter directement car le :moq: est deja devant toi... Peut importe que se soit juste une biere, c'est surtout celle qui pourrait t'en faire boire 10....

Shale: Oui j'ai résisté vendredi à la boire cette bière...je suis allée courir et j'étais en pleine forme après, surtout le lendemain :-) Hier je suis allée chez mon copain et il avait débouché du rouge....j'en ai bu...par peur de dire non je ne bois pas...de le décevoir..de dire pourquoi je ne buvais pas!Aujourd'hui j'ai fais une belle balade en montagne et ce soir j'ai craqué et bu cette p..... de bière + une autre!!!!. Pas très fière.... je me dis que vraiment j'ai un problème, car du coup puisque j'avais bu samedi un peu de vin, j'en avais encore plus envie ce soir.....

Je peux pas faire de l'entre deux ....dès que je recommence, j'en ai encore plus envie...et j'ai peur de devenir comme mon père...Vais aller manger...je suis déçue de moi.

De toute façon, si tu commences à boire, tu ne peux que continuer, tu es malade alcoolique, il faut que tu en prennes conscience et que tu saisisses aussi qu'il te faut de l'aide pour t'en sortir....Cette aide tu peux la trouve ici mais aussi auprès de mouvement d'anciens buveurs, d'alcoologues, de psys...Dans les CCAS, il y a tout sur place et c'est gratuit.
Pourquoi ne pas oser dire que tu ne veux pas boire??? Il n'y a pas de honte à refuser de boire de l'alcool, tu n'en as pas envie, un point c'est tout...Si ça te pose problème, tu t'inventes une gastro ou je ne sais quoi, mais tu dis non, clairement et fermement. Ce n'est vraiment pas honteux de ne pas boire d'alcool, au contraire.......
Alors, il faut que tu prennes une décision là et que tu t'y tiennes, car plus ça va, plus tu vas t'enfoncer et tu sais qu'avec l'alcool il n'y a pas de retour en arrière, si ce n'est de tout arrêter....
Courage à toi, tiens nous au courant...

Bonjour :-)
Je suis allée voir ma psy jeudi et on a principalement parlé de l'alcool, de mon père alcoolique,de mes 2 grands-pères (décédés) alcooliques, du fait que génétiquement j'étais une personne à risque, je lui ai dis que j'avais peur, que j'étais dans une période de contrôle un peu grâce à mon petit ami depuis 1 an, mais qu'avec mon ex j'avais plongé très bas en buvant une bouteille de vin tous les soirs. Là j'arrive plus ou moins à me contrôler, du moins quand mon copain est là, parce qu'avec lui à mes cotés je ressens parfois moins cette envie de boire...mais après quelque jours j'ai à nouveau besoin de consommer plus qu'il n'en faut!

Elle m'a dit qu'elle ne pensait pas que je l'étais complètement ( je suis suivie par elle depuis 1 an et demi )que j'avais un potentiel de risque et que j'en étais très consciente, que je maîtrisais bien mais m'a néanmoins conseillé d'en parlé à mon médecin généraliste qui est spécialisé dans les problèmes d'alcool apparemment. Cela me trouble qu'elle aie dis cela, je sais plus trop quoi penser.... comme si il fallait en arriver au fond pour qu'on nous prenne au sérieux! Ce que je sais c'est que moi j'ai honte, et c'est au point ou j'ai peur de me mettre en ménage avec mon conjoint de peur qu'il découvre cette faiblesse, et qu'il me rejette. Parce que je me contrôle, mais je remarque de plus en plus que dès que je rebois un verre, je suis repartie pour plusieurs jours d'envie!
ça me gonfle!! Comment je peux m'en sortir si ce n'est en arrêtant?

Je le sens bien....

J'ai pris conscience que l'alcool était pour moi une façon d'étouffer mes sentiments, de ne pas vivre mes émotions pleinement ,une façon de plaire à mon père alcoolique ,d'être aimée,d'être reconnue... Une façon de cacher les manque affectifs que j'ai eu... ma mère qui faisait comme elle pouvait pour nous éduquer, avec tout l'amour du monde certainement mais sans câlins, sans écoute,sans reconnaissance épuisée par ses 4 enfants, un mari absent....

Je me suis faite abusée à l'âge de 8 ans , par un ami de mes parents, et je n'ai jamais osé leur en parlé jusqu'à il y a 2 ans, parce que jusqu'à ce jour je ne croyais pas qu'ils pourraient me croire, et je pensais qu'ils m'aimeraient plus.


Je fais face autant que je peux à la vie, surtout à mon passé, élever seule mes enfants, bosser, tout prendre sur mes épaules puis finalement me relaxer en buvant un verre! Et c'est le cercle vicieux... Ma psy a dit quelque chose qui m'a touchée et que j'ai aimé entendre... elle m'a dit vous n'y pouvez rien, vous n'avez pas choisi de naitre dans cette famille , vous n'y pouvez rien contre cette maladie, ce n'est pas de votre faute! Vous avez du mérite d'ouvrir les yeux, de vous posez des questions, d'essayer de faire face et vous le faites bien! Et c'est la première fois que j'ai pleuré après toutes ses séances....

J'aimerai avoir à mes coté une épaule assez solide pour me confier complètement , une épaule qui ne me rejette pas parce que je dis ce que je ressens, qui ne me rejette pas parce que je suis pas parfaite, j'aimerai pour une fois dans ma vie qu'on m'admire, me sentir reconnue, j'aimerai entendre ce que je fais de bien et pas que ce que je fais de faux!

J'aimerai que cette épaule ne soit pas l'alcool, j'aimerai que cette épaule ce soit moi, que j'apprenne à m'aimer pour moi et pas pour ce que je dois apporter aux autres dans ma vie quotidienne, j'aimerai apprendre à m'aimer et me respecter....

bonsoir petitscorpion
je rentre de vacances et je viens faire ta connaissance

je vois que tu as franchi un grand pas en t'inscrivant ici et en parlant a ta psy de tes problèmes d'alcool,tu as commencé une démarche de soin,c'est parfait

pour ce qui est de ce que t'a dit ta psy sur le fait que tu ne sois pas "complètement" alcoolique,je pense qu'elle n'est pas trop au fait de la maladie alcoolique mais ce n'est pas grave,si tu as un medecin qui est spécialisé là dedans,il rectifiera très vites ces propos
pour le reste de ses propos,elle a tout a fait raison,tu n'es pas responsable de ta maladie juste responsable de te faire soigner

j'ai connu comme toi cette complicité dans l'alcool avec mon père,avec nos bouteilles,on refaisait le monde,on parlait de tout,on etait si bien ..du moins c'est ce que je pensais car en fait tout était faussé
lorsque j'ai arrété de boire,nous n'avions plus rien a nous dire

je crois qu'il faut aujourd'hui que tu te concentre complètement sur TOI petitscorpion,que tu ne penses pas"je ne veux pas devenir comme mon père" mais juste "je ne veux plus de cette maladie.il faut que tu cesse de te voir a travers les yeux des autres,tu es TOI,tu fais en fonction de TOI et tu fais les choses pour TOI;

j'ai noté cette phrase

j'aimerai pour une fois dans ma vie qu'on m'admire, me sentir reconnue,
j'aimerai entendre ce que je fais de bien et pas que ce que je fais de
faux!

c'est d'abord toi que tu dois admirer,toi que tu dois reconnaitre et toi qui dois te dire que ce que tu fais est bien

mais on va en reparler,tu as déjà bien avancé dans ton combat,il faut maintenant que tu reprennes un peu plus confiance en toi et que tu t'entoures d'un peu plus d'aide pour que cette lutte soit un peu plus facile a vivre

Je comprends très bien ce que tu ressens et pour moi tu es alcoolique, dépendante psychologiquement.
Tu te situes dans un conflit de loyauté avec ta famille si tu refuses de boire, or ça, il faut réussir à te dire que c'est faux. Ce n'est pas parce qu'ils boivent ou ont bu que tu dois faire la même chose. Je ne suis pas d'accord avec ta psy, l'alcoolisme n'est pas génétique, l'entourage crée un climat favorable, mais ce sont des chocs dans ton enfance qui t'ont amenée à utiliser l'alcool comme médicament.
Maintenant tu te rends compte que tu n'as plus envie de vivre avec ce poids sur tes épaules mais tu n'oses pas trop en parler ni le poser.... Là aussi, le conflit de loyauté joue....
Il faut pourtant que tu poses ce verre, que tu le fasses de toi même et pour toi, pour pouvoir vivre tes émotions comme elles sont, les bonnes et les mauvaises, pour pouvoir vivre ta vie avec l'homme que tu aimes...
Il faut avancer jour après jour, sans penser au lendemain, juste à la journée qui est là et où tu as décidé de ne pas boire....
Je pense que tu pourrais en parler avec ton ami et qu'il serait apte à comprendre et à te soutenir dans ta lutte contre ce produit.
Tu parles à un moment que tu voudrais que l'on t'admire et bien tu sais quand je dis autour de moi que je suis alcoolique mais que ça fait treize ans que je n'ai pas touché une goutte d'alcool ,et bien de l'admiration j'en lis dans les yeux de ceux qui m'entourent...
Tu vas y arriver, nous allons mettre peu à peu sur pied un plan d'attaque et je t'assure que l'alcool n'a qu'à bien se tenir!!!! Il n'aura pas le dessus!!!
Gros bisous