Abstinence

Bonsoir à toutes et à tous qui suivent ce forum. Je suis tout nouveau parmis vous et je lis avec émotion tous ces témoignages sur l'alcool. J'ai commencé à boire très jeune et chaque tentative d'arrêter l'alcool était suivie d'échec. Je n'arrivais pas à me mettre dans le ciboulot que je ne pourrais plus jamais boire d'alcool dans ma vie. Et pourtant quand j'ai commencé à avoir des problèmes cardio vasculaire le cardiologue m'a bien précisé qu'il fallait faire le choix arrêter ce poison où se laissé aller vers une mort à plus ou moins long terme. J'ai eu peur de la vérité et du mal à l'accepter. Enfin j'ai pris la décision d'arrêter et j'ai fait une cure. Pas facile de s'arrêter sans se faire accompagner. Mais je reconnais aujourd'hui que ça en valait la peine de jouer le jeu je ne pense plus à la divine bouteille, et je souhaite à toutes les personnes atteintent de la maladie alcoolique de pouvoir s'en sortir. Merci de me lire. Martin

Merci pour ton témoignage. Il ne faut pas oublier que l'alcoolisme conduit à la mort. Mais il vaut mieux arrêter avant de se trouver devant un choix tel que tu as eu à le faire, le risque est grand.
En tout cas, bravo à toi d'avoir réussi à t'en sortir...

bonsoir Martin et merci de ton témoignage

il prouve que tout le monde peut s'en sortir,il faut "juste" avoir son declic et trouver le soin qui nous corresponde au moment opportun

tu es libre de ce poison depuis combien de temps Martin si ce n'est pas indiscret??

tu es libre de ce poison depuis combien de temps Martin si ce n'est pas indiscret??[/quote]
Bonsoir Cristal J'ai arrêté le 1er septembre 2002 à 52 ans et je buvais depuis mon adolescence pas beaucoup au début mais sur la fin j'étais ateint d'une tremblotte que je n'arrivais même plus à écrire une lettre. A bientôt Martin

bonsoir martin ! ienvenue ,et félécitations pour ces années d'abstinence ! tu vas pouvoir toi aussi aider tous les petits nouveaux commme je les nomment ,qui commence leur parcours vers la liberté !!! tu vas avoir pleins de trucs ,à raconter !!

Bénéfices
Durant toute l'emprise de l'alcool, la qualité de ma vie n'a cessé de se dégrader.
Très vite, les effets positifs de non consommation ont récompensé par mes efforts.
L'arrêt de l'alcool m'a apporté un nouveau bien-être pour mon organisme,éliminé tous mes complexes d'ordre psychique exemple se culpabilisé avoir honte, la santé s'améliore sensiblement.Cela concerne pratiquement toutes les fonctions et tous les organes du corps. le coeur les reins le foie se regénère et on recommence à marcher normalement on ne tremble plus.
Les relations avec mon entourage évoluent et la sociabilisassions est à nouveau possible. La solitude imposée par l'alcool n'a plus lieu d'être.
La vie en familiale peut reprendre son cours. L'alcool qui faussait tout et diminuait les aptitudes au travail n'est plus un souci à présent. Et la confiance reprend le dessus.Martim

j'ai fusionné tes deux sujets martin,il vaut mieux n'avoir qu'un sujet pour mieux suivre l'evolution

tu as raison pour les bénéfices de l'abstinence,de toute façon,je n'ai jamais pu trouver quelque chose de négatif dans le fait d'arrêter l'alcool

Bonjour Cristal c'est bien d'avoir fusionné les deux sujets. Je parle de la maladie comme je l'ai vécu et si ça peu aider quelqu'un j'en serai heureux, car des rechutes j'en ai fais pas mal et chaque fois c'était de mal en pis, je consomais d'avantage sans m'en rendre compte. On arrête pas l'alcool d'un coup de baguette magique, les cures sont positive, mais quand on sort de cure c'est là qu'on à besoin d'être aidé. Les relations exterieurs avec d'anciens buveurs ont une grande importance, on apprend à ne plus boire c'est merveilleux. A bientôt Martin.

c'est là où ton témoignage prend toute son importance martin,les membres qui sont encore dans le doute serons surement aidés par tes propos qui sont du vécu,du réel,c'est beaucoup plus parlant que les textes

alors continue à nous apporter tes reflexions(si tu le souhaites bien entendu ,c'est un sacré plus pour le forum

merci.

alors continue à nous apporter tes reflexions(si tu le souhaites bien entenduc'est un sacré plus pour le forum merci.

Bonjour Cristal je te remercie de suivre mon récit qui est peut être plein de faute de mise en forme mais j'essaie d'être le plus clair possible avec des mots simples.Pour en revenir à l’abstinence, des anciens buveurs je les ai rencontrés lors d’une visite dans un MAB(mouvement d'aciens buveurs) et lorsque je suis sorti de cette première réunion, je me suis senti soulagé d’un poids que j’avais sur la conscience. Pour la première fois de ma vie on ma laissé m’exprimer de mon mal être, ce malaise interne qu’on n’arrive pas à faire à communiquer à des personnes qui ne connaissent pas cette maladie. C’est pourquoi j’insiste sur l’entourage qui m’a imprimé dans l’esprit et de façon durable la réalité au quotidien de la maladie alcoolique. Car il n’est pas déshonorant d’accepter qu’on est alcoolique. Si on n’accepte pas alors il n’y a aucune alternative. Amitié Martin

Bonour Martin, heureux de te voir parmis nous.
Comme tu vois il y a beaucoup de soutien à apporter

Bonjour Carmin.Quand j’ai commencé d’être abstinent, je ne pensais pas que j’allais pouvoir supporter l’absence de cette gourmandise honteuse qu’est l’alcool. Pourtant quand j’ai vu des personnes fêter une année supplémentaire d’abstinence et tous ça sans une goute d’alcool vous imaginez ma surprise surtout que je faisais parti des invités. Je n’y aurai jamais songé un seul instant peu de temps auparavant. A bientôt Martin

La prise de conscience de notre maladie est le point le plus important. Ensuite tout devient possible, à plus ou moins long terme.
Quand nous avons accepté cette réalité, que nous savons que nous ne nous en sortirons pas tout seul, dans notre coin, nous pouvons alors commencer à mettre en place des moyens pour se soigner. Si notre volonté ne jouait pas pour arrêter de boire de l'alcool, notre détermination à nous en sortir va nous pousser à trouver toutes les solutions possible, peu importe lesquelles, pourvu que ça marche...
Alors Martin, je suis heureuse de te lire, tu as dépassé tout ça et tu profites de ta vie en homme libre, ça n'a pas de prix!!!

je suis contente que tu continue a parler de ton vécu martin,c'estctrès important pour tous

juste une petit chose pour tes citations,il te manque le [quote] du debut pour mettre la phrase a citer,je te les ai rectifié mais essaye pour les prochaines fois et ça ne va pas,je reexpliquerai

Bonsoir Shale.
Quand j’ai renoncé à l'alcool j’ai accepté d'ouvrir à nouveau les yeux au monde. C'est revivre une nouvelle naissance, c'est envisager sa propre existence d'une nouvelle façon, c'est admettre de redevenir soi-même, ce que l'on pourrait appeler un projet, qu’on intitulera : " il se désinvesti de l'alcool pour s’investir ailleurs ". Oui c’est une belle victoire que je serais heureux de faire partager à toutes celles et tous ceux qui en souffrent. Et je le dis ça vaux la peine de faire un effort pour aider les autres afin qu’ils dégustent la saveur de la vie. Amitié Martin

Et je le dis ça vaux la peine de faire un effort pour aider les autres afin qu’ils dégustent la saveur de la vie

ça nous permet aussi Martin ne ne jamais oublier d'où nous venons et surtout où nous ne voulons surtout pas retourner!!!

tu as raison,c'est une vraie renaissance et une merveilleuse rencontre avec soi même
jamais je n'aurais cru il y a 3 ans que je deviendrais un jour une femme aussi confiante et sure d'elle

c'est la seule chose que je trouve positive dans l'alcool,nous permettre d'aller au delà de nous même et donner le meilleur,ce que nous avons tout au fond,ce que nous avons dû aller chercher pour nous débarrasser de ce poison.
c'est un bonheur que seuls ceux qui ont connu l'enfer peuvent savourer a sa juste valeur

[quote="cristal"]je suis contente que tu continue a parler de ton vécu martin,c'estctrès important pour tous [img]
Désolé Cristal je tacherai de faire de mon mieu.
Pour le vécu j'ai beaucoup de souvenirs des personnes dont le dévouement était sans borne.
Ce qui ma plut c'est les paroles de l'accompagnant qui ma d'abord écouté d'une oreille qui n’était ni une oreille médicale, ni une oreille psychiatrique ni une oreille de bonnes œuvres, ni une oreille de moraliste; il m’écouta d'une oreille alcoologique en acceptant d'abord le fait que j'étais un être alcoolique. Il m’a laissé parler de mon alcoolisme, il m’écouta sans porter de jugement, ma rendu cette parole que je ne parvenais plus à prendre avec les autres. Recevoir de bonnes paroles, c’est ce qui nous ramène au jugement des justes valeurs humaine.
L'accompagnant rétablit une communication devenu impossibles par un dialogue compréhensible et une relation détendu avec les autres personnes présentes. Merci de vos messages de sympatie Martin

je pense que ton accompagnant etait lui aussi malade alcoolique,seul un malade alcoolique peut comprendre un autre MA.
Il sait effectivement écouter sans juger,rassurer sans materner parce qu'il sait exactement ce que ressent le MA et ce qu'il faut qu'il entende ou ce qu'il est capable d'entendre.
Suivant son vécu ,sa personnalité et son rapport avec l'alcool,l'écoute est différente,et les conseils adaptés a chaque MA

et tu fais tout très bien Martin,ne t'en fait pas

[quote="cristal"]je pense que ton accompagnant etait lui aussi malade alcoolique,seul un malade alcoolique peut comprendre un autre MA.
Bonsoir Cristal.
C'est tout a fait vrai, tous le monde bien sur ne peu pas suivre un malade si il n'a pas lui même été MA mais il faut dire qu'il faut bien se préparer pour intervenir auprès d'un MA. Pour ne cité que mon cas.
Je vivais de plus en plus mal avec l'alcool mais je ne pouvais plus vivre sans lui. On m’a répété pendant ce temps : " qui a bu boira ", " il est trop tard ", " tant pis, à quoi bon lutter ? " J’entends encore ces paroles comme un écho.
Observé du dehors, j'ai perdu ce que les autres appellent sa dignité. J’oubliais l'image de mon idéale du personnage que aurais voulu être. J’essayais pendant quelques temps encore de projeter une image favorable. Quand on me parlait d'alcool je minimisais par habitude les quantités absorbées, rationalisais, trichais un peu, cachais encore les bouteilles. Peu à peu je m’efforçais de moins en moins jusqu'au jour où la quête de l'alcool prédominait le tableau chaque jour davantage pour devenir, dans la phase terminale, l'unique activité. Ces paroles peuvent choquer mais c’est une dure réalité. L’après alcool c’est un trou énorme à combler et pour beaucoup c’est ce vide qu'il faut à tout prix remplir je peu remercier toutes ces personnes qui m'ont accompagnés dans cette lutte. La patience qu'il on eu pour moi n'avait pas d'égale. J'espère que ce n'est pas trop confus.Amitié Martin.

ça n'est pas du tout confus martin,ça l'est d'autant moins que chacun se reconnait plus ou moins dans ton histoire

ce sont des visions de notre passé que l'on ne peut avoir que lorsque l'on est bien ancré dans son abstinence ou alors bien au fait avec soi même.

j'ai aussi connu cet énorme vide d'après alcool pour me rendre compte au fil du temps qu'il n'y avait pas de vide mais une mauvaise façon d'appréhender la vie,de m'appréhender MOI

je n'avais aucune consistance,on ne m'avait jamais appris a en avoir ni a vouloir en avoir d'ailleurs

j'étais moi même ce vide et c'est en me connaissant,en m'appréciant et en reconnaissant moi même mes propres valeurs sans rien attendre de l'autre que j'ai comblé ce "vide".
je me suis remplie toute seule avec des choses qui me correspondaient a moi et a moi seule,c'est cette harmonie avec soi même qui a comblé ce "faux vide";.


a mon tour de penser que c'est u peu confus

Bonjour et bienvenue Martin,

Un grand bravo à toi pour ton abstinence et ton témoignage de grande valeur pour tous.
Il est remplit d'espoir et traduit bien les bénéfices que nous tirons de l'abstinence face au poison.

Discus a écrit:Bonjour et bienvenue Martin,

Un grand bravo à toi pour ton abstinence et ton témoignage de grande valeur pour tous.
Il est remplit d'espoir et traduit bien les bénéfices que nous tirons de l'abstinence face au poison.

Bonsoir à toutes et à tous je vous suis reconnaissant d’avoir pris lecture de mon témoignage je voulais simplement ajouter ceci, que renoncer à l'alcool est une proposition facile à énoncer et à écrire, beaucoup plus difficile à réaliser, presque surhumaine à réaliser, mais humainement réalisable par le biais du soutient apporté par tous les membres qui ont témoignés par leur sympathie. Aussi je dis il faut vaincre pour vivre libre, dire non à la soumission par l'alcool. Amitié Martin.

[quote="cristal"]

ce sont des visions de notre passé que l'on ne peut avoir que lorsque l'on est bien ancré dans son abstinence ou alors bien au fait avec soi même.



Bonsoir Cristal
La situation d'alcoolique je l’ai très longtemps déniée. Mais je l’ai perçue d'une toute autre façon quand on est parvenu à m’aider à concevoir que j’étais en état de dépendance progressive à l'alcool. Je peux vous assurer qu’il m’a fallu pas mal de temps pour comprendre. Je pense aujourd’hui qu’il est utile de rappeler cette petite règle d’Or que c’est l’alcoolique qui décide de son sOrt. Bonsoir Martin

La situation d'alcoolique je l’ai très longtemps déniée

c'est bien pour cela que je dis que cette lucidité que tu as aujourd'hui vient de ton abstinence heureuse,tu peux alors revenir sur ces terribles moments avec suffisamment de recul pour les analyser correctement et les voir dans leur réalité de l'époque .

Il est évident qu'un MA qui est en début de soin ne peut se voir tel que tu te decris,il ne peut pas non plus se voir dans un avenir meilleur parce que le temps n'existe pas pour lui ni l'environnement autre qu'alcoolique

il est aussi evident comme tu le dis que seul le MA peut décider de son sort et je dirai même que seul le MA DOIT decider de son sort car si cela est induit pas une autre personne,si ces soins ne sont pas fait avec sa propre conviction profonde,alors c'est voué a l'echec

[quote="cristal"]

il est aussi evident comme tu le dis que seul le MA peut décider de son sort et je dirai même que seul le MA DOIT decider de son sort car si cela est induit pas une autre personne,si ces soins ne sont pas fait avec sa propre conviction profonde,alors c'est voué a l'echec

Bonsoir Cristal
Cette lucidité elle n’était pas au rendez-vous du temps de ma jeunesse, des échecs j’en ai connu. Na tu jamais entendu parler de la parole d'ivrogne et du peu de cas que l'on en fait. Si un alcoolique dit :
« je te promets, je ne boirai plus » Personne n y croyait plus
J’étais de cela des promesses jamais tenu jusqu’au fameux déclic. Aujourd’hui j’ai inversé la vapeur j’écoute ces paroles car pour être sincère je sais en moi-même ce que représente cette souffrance à cause du manque. Bonsoir Martin