Et si.....

Une idée qui me vient à l’esprit.

Et si l’alcool jouait ou avait joué dans notre vie le rôle de substitut parental, le rôle du bon parent, celui que nous n’avons pas eu. Le parent qui nous apportait sécurité, joie, assurance, nous disait que nous étions le meilleur…

Si nous avions cherché dans la bouteille tout ce que nos parents n’avaient pas pu ou pas su nous donner pour nous aider à vivre une vie d’adulte.

L’alcool pour nous aider à grandir …

ce qui m'embête ,c'est que dès que l'on a un souci hors norme ,on va chercher la cause chez les parents !!!un psy ,ou autre ,va directement à notre jeunesse !mon premier rdv à un psy ,la première question à été " avez vous eu une enfance heureuse " !! BIEN OUI !!!!! c'est sur ,tout n'es pas toujours rose ,quand on est enfant !!!! mais de là à en prendre la bouteille 50 ans plus tard !!!! mais il a cherché et posé sans cesse des questions !!!!! fille unique ,j'avais en plus , tout en double en tant que famille car nous habitions à 1000 km de notre famille de sang ! tous les cadeaux aussi en double !!! je ne suis pas égoiste cae mes parents étais de simples ouvriers !!! donc moi ,ce n'était pas mes parents !!!! c'était plutôt ,le rôle du MAUVAIS MARI!! lol !!!!!

J'ai beau chercher à fond moi aussi comme Michèle, rien dans mon enfance !

C'était plutôt le rôle du mauvais mari, moi aussi !

Il y a souvent dans notre enfance une faille qu'on ne voit pas forcément, mais qui pourtant est là et bien là. Cette faille peut être réelle ou causée par une mauvaise interprétation de nous enfant, mais elle favorise un manque que nous ne savons pas à quoi attribuer, elle nous pousse aussi à épouser des types d'hommes qui sont souvent les mêmes et qui nous font souffrir. Seul un travail de fond avec un psy peut la faire apparaître.
Cette faille a facilité notre accès à l'alcool comme médicament, elle a permis la rencontre avec l'alcool et nous a fait ressentir un mieux être profond en consommant ce produit, la suite on la connaît. Mais tous ceux qui ont eu des problèmes avec leur mari ou autres ne deviennent pas alcoolique, il faut une structure mentale bien particulière qui a été acquise dans l'enfance, ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les alcoologues....

pour ma part,l'alcool m'a permis non pas de remplacer un parent mais de ne plus voir celle que j'étais.
Avec l'alcool,je me sentais plus forte,plus sure de moi,j'avais l'impression d'etre enfin ce que ma mère voulait que je sois: la meilleure.

Alors,puisque j'étais incapable d'être la meilleure,je voulais avoir au moins l'illusion de l'etre.
quel bonheur alors de ne plus ressentir cet échec permanent grâce a cet anesthésiant jusqu'a ce que .....

je n'avais alors même pas conscience que l'amour que je recherchais en vain n'etais pas celui de ma mère mais mon propre amour,le vide que je ressentais n'etait pas dû au manque d'amour de ma mère (car elle m'aimait mais a sa façon)mais a mon propre manque d'amour.
Il n'y a rien de pire que de ne pas s'aimer,comment s'épanouir et exister si l'on ne s'aime pas soi même???

c'est dans notre enfance que cet amour s'instaure,ce sont nos parents qui nous montrent comment nous aimer en nous montrant ce qu'il y a de meilleur en nous,en mettant en avant nos valeurs et en comprenant et partageant nos faiblesses.
ce n'est pas en faisant ressortir le meilleur de nos parents que nous arriverons a être bien dans notre vie mais en apprenant a nous aimer tel que nous sommes.

j'ai eu une enfance heureuse moi aussi,le problème n'est pas là.le problème c'est qu'on ne m'a jamais donné les moyens de m'aimer [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Et c'est l'alcool m'a permis de comprendre tout cela...

ce qui m'ennuie avec les psy ,et je leur ai dit ,c'est que ,étant donné que je n'ai pas de souvenirs traumatisants avec mes parents , je ne voie pas pourquoi je creuserai mon passé ! pour aller chercher quoi ? ,un pére autoritaire ? je le sais , et ce n'est pas cela qui m'a emmené à la bouteille !je suis fille unique ,et je n'ai pas envie de me mettre d'autres soucis dans ma tête et dans mes tripes !!!! je le sais que mon pére est chiant etc etc ! mais JAMAIS ,il n'a levé sa main sur moi ou ma mére ! ce sont des parents ouvriers ,et qui m'ont élevé avec des bonnes bases ! ma mére n'a pas pu avoir son second enfant qui s'était développé dans ses trompes ,donc elle a et est encore une femme fragile dans sa tête !!!! donc moi je ne ferai pas de recherches à ce niveau là !!! 84 ans ,ils continueront à vivre le peu de temps qui leur reste ,avec leur caractére !! lol !!!!!!! bises à tous !!

Pour moi, c'est bien de l'enfance que débute mon problème.
Cette enfance qui me semblé "normale" (je mets bien des guillemets, car où est la normalité,).
Et avec le travail effectué sur moi, tout est sorti, petit à petit.
Ah la belle vie de rêve.......
Je rentrais quand je le voulais, je faisais ce que je voulais, je n'avais pas d'obligation, pas obligé de me brosser les dents chaque soirs, je mangeais tout ce qui se trouvait dans le frigo, je pouvais prendre des glaces n'importe quand, j'allais au magasin du coin et je prenais , mes parents payaient la note, j'avais une belle salle de jeux avec flipper, billard, jeux divers, juke-box, etc...........
Mes parents tenaient un café, pas de temps pour moi................
Pas cadré, pas de limite, pas de c'est bien ou pas bien, pas de remarque, rien, que dalle...................
Et ça donne quoi tout ça????????????
Un grand bébé de 44 ans qui picole.
Tout ça été là, mais je ne le voyais pas.
J'ai tout découvert courant l'année 2010.
Un peu tout seul avec l'aide de vous tous ici, sur le site, avant mon départ en cure en juillet 2010.
Disons que j'avais dégrossi.
Puis en cure , avec l'aide d'une psy.

J'ai aussi eu une enfance assez gâtée mais je me la suis pourrie par la naissance de ma soeur handicapée. Il n'y en avait plus que pour elle ce qui pour moi, enfant, a signifié que mes parents ne m'aimaient plus.
Moi aussi, ils me faisaient confiance, c'était à moi de faire en sorte de me conduire comme il faut, je n'avais pas de limites de posées par eux, c'est très dur pour un enfant de devoir se mettre des limites, ça n'aide pas à grandir comme le dit Claude.
Michèle, ce n'est pas la vie de tes parents qu'il faut que tu changes, c'est toi qui doit chercher ce qui s'est passé pendant ta construction psychologique de petite fille. Il y a sans doute eu des failles que tu n'as pas voulu voir et que tu ne veux toujours pas voir, mais bon, c'est ton choix....
Le déclencheur de ton alcoolisme a été tes problèmes de couple, mais le fait que tu aies choisi l'alcool remonte à bien plus loin...
Beaucoup de gens ont des problèmes graves de couple et ne deviennent pas alcooliques.....

oui je suis daccord !!! mais pourquoi j'ai attendu 2002 pour commencer à toucher un petit peu à la boisson pour terminer en catastrophe en 2007 ,et en un éclair terminé avec une décision de divorce !!!! très rapide cette alccolisation par rapport à beaucoup qui boivent depuis très tôt !!!!! ce que je veux dire ,c'est que j'étais une femme fragile (,suceptible aussi ) émotive ,candide ,etc etc ,est un homme s'est permis de me modeler à son gout ,et lorsque j'ai compris ,du moins ,plus accepter ,cette autorité ,j'ai pété les plombs !!!! et au m^me moment j'avais les douleurs d'une épaule abimé ,que l'on ne voulait pas m'opérer ,et que l'alcool me servait aussi de médicaments !!!! voilà en gros ,c'est pour cela que je dis ,que mes parents n'ont rien avoir dans cette histoire !!!!!!!!! mais je comprends ,que le rôle d'un psy ,est de chercher à ce niveau là !!!!! bises et bon dimanche !!!

Tu sais Michèle, dans toutes les addictions et encore bien d'autres choses, souvent la source commence dans la toute petite enfance.
L'admettre, ne veut pas dire "juger" ses parents, bien au contraire, c'est aussi admettre que personne n'est parfait et que nous avons tous le droit à l'erreur.

Ce que tu dis Shale me fait extrêmement peur parce que c'est exactement ce que je crains en fait !
Je sais que pour mon mari, c'est en partie le cas, car sa relation avec son père a toujours été compliquée et qu'il était très dur.
Maintenant en tant que mère, j'ai peur justement que mon fils n'ai un jour des problèmes à cause de l'alcoolisme de son père, ça me fait très peur.
Je pense que les causes peuvent être diverses et variées, qu'il n'y a pas que l'enfance qui doit jouer, mais pour une partie d'entre les malades, c'est sur.

Tu protèges ton enfant de cet alcoolisme en te positionnant contre. Au contraire, il se rend compte que ce alcoolisme diminue son père et voit les dégâts de l'alcool. Tu peux d'ailleurs en parler avec lui, je ne sais pas quel âge il a, mais tu peux lui dire que son père est un homme bien, que tu as aimé, mais que l'alcool le détruit et que ce produit est terrible.
Pour ma part, c'était le contraire, moi qui était alcoolique et mon mari qui protégeait mon fils. Ce dernier n'aime pas l'alcool même si de temps en temps il apprécie un bon vin, il s'arrête très vite pour ne pas risquer de perdre le contrôle... Donc si le rôle de l'alcool lui est expliqué, il y a peu de risque qu'il ait envie de reproduire ce qui est arrivé à son père. Ne t'inquiète pas pour ça, pense à toi pour le moment, et bien sûr à lui et essaie de mettre de la distance...

n'ais pas peur pour ton fils hope,ce qu'il faut,c'est lui expliquer les choses sans mensonge et repondre a ses inquietudes et je suis sure que tu le fait très bien
il doit savoir que son père est malade et il faut le rassurer en lui disant que ce n'est pas de sa faute a lui.
Il va trouver au fond de lui la force dont il a besoin pour vivre cette épreuve et tu es là pour l'y aider Hope.

cependant,si tu as des craintes,tu peux l'emmener voir un psychologue qui pourra deceler un eventuel "traumatisme" dû a la maladie de son père,cela lui permettra aussi de pouvoir exterioriser ce qu'il a en lui [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Moi SI j'ai eu 2 gros problèmes dans mon enfance ..... mais je n'ai pas le temps de vous expliquer ... et je pense que cela a pu jouer sur mon alcoolisme ..... mon mari en est persuadé depuis le début ......... ce n'est pas une excuse !!!!!!!!

Ce que vous dites me rassures beaucoup, car bien sur je ne peux pas m'empêcher de me tortuer et de me dire que si mon fils aura des problèmes plus tard, se sera "à cause" (ou du moins en partie) de la maladie de son père et donc aussi de ma faute parce que je n'aurais pas forcement fait tout ce que je peux pour le protéger.

Hope a écrit:Ce que vous dites me rassures beaucoup, car bien sur je ne peux pas m'empêcher de me tortuer et de me dire que si mon fils aura des problèmes plus tard, se sera "à cause" (ou du moins en partie) de la maladie de son père et donc aussi de ma fauteparce que je n'aurais pas forcement fait tout ce que je peux pour le protéger.

Non, il ne faut pas penser comme ça, tu fais le maximum.
Pus tard il comprendra, pour l'instant continue ce que tu as entrepris, les questions viendront plus tard

Merci carmin

Je sais que ça ne sert à rien de culpabiliser, mais desfois ça m'empêche de dormir, je me dis que c'est mon rôle et qu'il dépend des décisions que je prend, et que forcement si je prend les mauvaises, il en subira les conséquences, en tant que maman je crois qu'on ne peut pas s'empêcher de penser comme ça

Cristal à tout à fait raison ..... un de mes problèmes vient de là .... mon gros problème (et celui où tout découle) est le décès de mon père ... j'avais 17 ans .... (cela fait maintenant 26 ans je vous laisse faire le calcul ... ), j'ai eu beaucoup de mal à accpeter le décès de mon papa ... parti trop jeune ...

J'ai commencé à travaillé à 18 ans .. ma mère n'ayant jamais travaillé, la papiers pour la retraite de mon père ..... bref .. tout le tralala !! J'ai quitté le nid à 19 ans ..... et là SURPRISE ..... j'ai découvert au fur et à mesure que ma mère était alcoolique ....

Je suis tombé dans un "tombeau" sans m'en aperçevoir, je suis tombée dans "l'engrenage" ... les copains, les apéros, les sorties ...

Après j'ai rencontré mon mari ..... la consommation est tombée ...... puis repise au fur et à mesure ...toujours s'en m'en rendre compte ........ (par contre RIEN pendant mes 2 grossesses !!) ...

Depuis maintenant 4 mois et après un électrochoque ... je ne bois plus que de l'eau pétillante qui fait danser les marmottes hein Cristal !!!

Voilà mon parcours en espérant que cela puisse aider ... il n'est pas trop beau mais c'est le mien ....

Encore une tite chose .... Hope, tu fais ce qu'il faut ...... si j'avais eu une maman comme toi à l'époque c'était le top !!!!!!!!!!!!!!!

Alors continue comme ça .... c'est super !!!


Bizoux

Merci la miss ! Ton message est le plus beau compliment que l'on puisse me faire je t'assures, mon fils c'est toute ma vie

Je suis désolée pour ton papa et c'est normal que tu en est souffert, pour ta maman aussi, mais tu peux être fière d'avoir arrêté !!

la mère idéale Hope est la maman qui fait tout pour proteger son enfant et qui pense a lui avant son propre bonheur.
la mère idéale est celle qui ecoute son enfant,qui explique,qui ecarte ses doutes ou qui calme ses peurs.
la mère idéale n'est pas celle qui ne le lache pas d'une semelle ou qui fait tout a sa place [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
non,c'est celle qui connait les réactions de son fils,qui sent quand ça ne vas pas mais qui lui laisse l'espace nécessaire pour son épanouissement.
je pense Hope que tu fais partie de ces mères idéales qui ne sont peut etre pas parfaites(et alors??) mais qui reagissent avec le coeur,le coeur d'une mère [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Louloutte,tu as sans doute raté certaines étapes dans le deuil de ton père qui t'ont empêcher d'avancer sereinement, il faut que tu peaufine ça avec ton psy [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

En ce qui me concerne, pas de doute, l'alcool est lié à un manque... J'étais "la petite dernière" de la famille, suivant de loin mes deux grandes soeurs plus âgées... Ma mère (que les 2 psys qui l'ont rencontrées en ma présence ont qualifiée de toxique et "schizophrénante") a mis tous ses espoirs sur ce dernier rejeton qu'elle attendait "comme l'enfant jésus" (je cite). C'était mal barré, je suis une fille, et elle me raconte souvent en souriant que ses premiers mots en me voyant ont été :" oh non, Jean, c'est encore une fille!". Ensuite elle a quand même mis tous ses espoirs sur moi. J'étais très bonne élève, toujours plus de 90%, mais je n'étais pas... La première de classe. Quand j'ai commencé à jouer au tennis, elle s'est prise au jeu, est venue me voir, et a commencé à me dire qu'elle était heureuse quand je gaganis, mais très déprimée et carrément malheureuse quand je perdais. Ce qui m'a valu un jour la phrase , devant tout le monde : "je ne t'en veux pas, Anne, t'es une perdante, ça ne changera jamais". Quant à mon père, il était totalement indifférent, voire moqueur evant mes efforts désespérés ppour faire sourire ma mère. Bref, j'étais une petite fille , puis une adolescente, puis une adulte, très peu sûre d'elle, convaincue que TOUT LE MONDE valait mieux que moi. Puis j'ai découvert que cette boisson que je buvais depuis l'enfance (en maternelle, je vidais 3/4 de litre de Triple Piedboeuf à 3,5% par jour... Les enfants buvaient tous de la bière dans le village, y'en avait même à la cantine....) me permettait d'avoir confiance en moi. De faire des choses incroyables. Parler devant une classe avec assurance. Faire rire tout le monde avec mes pitreries et mon auto-dérision. Et surtout, faire taire mes angoisses. D'ailleurs je bois mes bières en les suçant, comme des biberons... Ajoutons à ça que ma mère est "alcoolisée" (4 à 5 verres par jour) et que mon père, mort, était imbibé du matin au soir. Mais bon, ça, c'est le passé, ça fait des années que j'en parle, il est grand-temps de laisser toutes ces casseroles derrière moi net d'aller de l'avant au lieu de pleurnicher encore et toujours comme calimero...

tu ne pleurniches absolument pas kulumeru,tu souffres et tu partages ta souffrance cela n'a rien a voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

on a toujours cru depuis l'enfance que nous ne pouvions avoir l'amour de nos parents que si on etait "parfait",que plus on serait les meilleurs plus ils nous aimeraient ,quelle erreur!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

mais ce n'est pas de notre faute,c'est ce que nous avons cru de nos yeux d'enfants ,ce qu'on a voulu nous faire crioire et nous nous sommes construits sur cette base.

toujours faire mieux toujours faire plus pour avoir cette reconnaissance des parents,pour lire la foerté et l'amour ds leurs yeux et comme nous ne cessions de repousser nos limites pour etre encore plus aimés,jamais nous n'avons pu atteindre notre but,la barre etait trop haute

L'echec est alors permanent,la honte nous submerge "je suis une incapable,une moins que rien et personne ne va m'aimer "

maintenant,il faut réussir a détruire cette idée fausse que nous sommes des incapables et comprendre que nous avons des limites et qu'il faut les respecter.

"je ne t'en veux pas, Anne, t'es une perdante, ça ne changera jamais".

Cette phrase me fait hurler a l'interieur tant elle est cruelle et totalement fausse!!!
tu as été au bout de toi même et tu ne pouvais pas faire plus.
On ne peut pas aller au delà de ses limites sinon,nous entrons dans la destruction

Pour se faire aimer,il faut commencer par s'aimer soi même,
pour s'aimer,il faut se connaitre et accepter ses limites.
l'important n'est pas d'etre la meilleure mais de donner le meilleur de soi même.
l'important ce n'est pas que l'autre soi fier de nous mais que nous soyons nous même fiere de nous

c'est peut etre un peu tot pour te parler de tout cela kulumeru mais j'ai vecu la même chose que toi avec ma mère qui me poussait sans le savoir toujours au delà de mes limites et je n'ai jamais reussi à la satisfaire [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
jusqu'à ce que je comprenne que c'était sa vie qu'elle voulait que je vive et non la mienne!!
quand je me suis mise a vivre MA vie avec MES idées et MES challenges,alors tout a changé [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C'est déjà fait Cristal !!

Le résultat est qu'elle a projeté le décès de son mari sur moi (alors que je n'avais que 17 ans à l'époque !), je sortais d'une opération du genou assez grave (j'ai failli perdre l'utilisation de ma jambe gauche !!), et elle m'a freiné dans ma jeunesse ! Je n'avais plus le droit de sortir , j'ai travaillé dès mes 18 ans ! Elle était méchante verbalement et m'a toujours reproché le décès .... je te passe les détails des paroles ....

D'où mes complexes, (que j'ai fais subir à mon mari, et que j'essaie d'améliorer tous les jours !), car elle me disait souvent que je n'arriverai à rien, que j'étais moche et grosse, (ce que j'ai cru jusqu'à peu de temps ! ), bref ............. et que si mon papa était décédé c'était ma faute !

Maintenant elle est bien contente de m'avoir au téléphone pratiquement tous les jours car elle sort de plusieurs opérations et reste bloquée dans son appartement !

Bien sur je ne lui en veux plus car elle reste tout de même ma mère !

Mais j'en ai souffert pendant des années ........ d'où mon addiction ...

Voilou, si vous voulez en savoir +, pas de soucis !

Bizoux

C'est fou comme on retrouve des enfances quasiment similaires chez tous les MA... Ce manque de reconnaissance, vraie ou fantasmée, ces limites mal posées, ces paroles d'adultes que nous entendions comme des jugements valables à tout jamais...
L'enfance est un passage très difficile , mais chez les MA, c'est souvent un passage catastrophique..