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Qu'est ce que l'alcoolisme ? par Bob

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Qu'est ce que l'alcoolisme ?  par Bob Empty Qu'est ce que l'alcoolisme ? par Bob

Message  Malau 1/7/2010, 12:57

ALCOOLISME

I - DEFINITIONS.

Psychotrope:
C'est une substance qui a des effets sur le système nerveux central.
Alcoolisation:
C'est l'absorption par un individu d'une boisson contenant de l'éthanol.

Alcoolémie:
C'est la présence d'alcool dans le sang.
Alcoolisme:
Est alcoolique, celui qui consomme chaque jour une quantité d'alcool
supérieure à celle qu'il peut métaboliser sans danger, c'est à dire
environ ¾ de litre de vin à 10° pour une personne de 70 kg.
Il y a alcoolisme quand il y a une perte de la liberté de s'abstenir
d'alcool ou quand il y a des complications médico-psycho-sociales.

On remplace le terme d'alcoolisme de plus en plus souvent par le terme
de syndrome d'alcoolo-dépendant.
Sujet alcoolique:
C'est un sujet consommateur habituel de substances alcoolisées qui subit
une altération notable de sa capacité à maîtriser sa consommation ou
qui a des complications.
Alcoolopathies:
Ce sont tous les dommages secondaires à l'alcoolisation aiguë ou surtout
à l'alcoolisation chronique.
Alcoolo-dépendance:
Physique (ou physiologique):
Se définit par l'apparition d'un syndrome de sevrage après l'arrêt de
l'alcoolisation.
Psychologique (ou psychique):
Cela correspond à une pulsion à absorber de l'alcool de façon répétitive
ou régulière pour en retirer du plaisir ou pour supporter une situation
vécue comme pénible. L'alcool est consommé comme un psychotrope.
Accoutumance:
C'est le fait qu'un sujet qui consomme un toxique pour en ressentir les
effets, va vouloir consommer de nouveau ce toxique pour en ressentir une
nouvelle fois les effets.
Tolérance:
C'est la propriété que possède l'organisme de ressentir les effets d'un
produit à dose précise sans qu'apparaissent les symptômes pathologiques.
La tolérance est dynamique, c'est à dire qu'elle s'accroît
parallèlement à l'augmentation régulière des doses nécessaires pour que
les effets obtenus restent les mêmes. Après plusieurs années, la
tolérance s'effondre souvent de façon définitive.
Sevrage:
C'est l'arrêt de la prise de toxique chez un sujet dépendant. Le
syndrome de sevrage alcoolique est l'ensemble des signes pathologiques
survenant à la suite de l'arrêt de l'alcoolisation chez un sujet ayant
une alcoolo-dépendance physique.
Guérison:
C'est normalement la disparition totale d'un processus pathologique et
dans le domaine de l'alcoolo-dépendance il vaut mieux ne pas parler de
guérison mais de stabilisation.
Stabilisation.
Cela désigne un sujet qui maintient un état d'équilibre satisfaisant
sans alcoolisation avec une qualité de vie qu'il juge bonne.


II - CLASSIFICATION.

Formes symptomatiques d'alcoolisation.
Sujets abstinents:
Sujets qui n'ont aucune consommation d'alcool. Il peut s'agir d'un
ancien alcoolique.
Consommateurs tempérants:
L'alcoolisation est intermittente ou régulière. En tout cas elle est
modérée et elle n'entraîne aucun problème d'ordre social ou
symptomatique.
Consommateurs menacés (ou à risque):
L'alcoolisation entraîne un double risque de dépendance et
d'alcoolopathies. Le but est de déceler très tôt les consommateurs
menacés.
Sujets alcooliques:
Ils sont très souvent alcoolo-dépendants. Généralement la dépendance
psychologique va s'installer puis la dépendance physique. La frontière
est très floue entre les sujets alcooliques et les consommateurs
menacés.

Formes étiologiques.

ALCOOLITE (alcoolisme d'entraînement, alcoolisme d'habitudes, alcoolisme
d'imitation, alcoolisme primaire).
Epidémiologie:
Cela représente entre 40 à 50 % de l'alcoolisme de l'homme et cela
représente 1 à 5 % de l'alcoolisme féminin.
Age de consultation:
A peu prés 40 ans. Il débute en fin d'adolescence. Ce sont au départ des
consommateurs occasionnels qui vont devenir des consommateurs
réguliers. Ce sont des personnes qui boivent à table, du vin ou de la
bière. Par la suite tout est prétexte à boire, avec des amis (jamais
seul, toujours convivial). Leur consommation n'évolue peu. Elle est
quotidienne et continue. Ce sont des personnes qui sont très rarement
ivres. La tolérance va augmenter au fil des années. Peu à peu, la
dépendance va s'installer à l'insu du sujet. Les sujets n'ont aucun
sentiment de culpabilité. Généralement, ils prennent conscience de leur
alcoolisme lors de complications organiques ou lors d'un sevrage
involontaire ou lors de problèmes sociaux ou familiaux. Il y a souvent
un alcoolisme identique dans la famille, surtout au niveau du père du
sujet. Ces hommes ont souvent une femme plus âgée et ils ont beaucoup
d'enfants. La sexualité des sujets est longtemps normale mais quand elle
va se détériorer il y aura une jalousie pathologique du sujet par
rapport à sa femme.
Evolution:
Un arrêt spontané au début de le semescence (âge).
Apparition de complications organiques.
Evolution progressive vers l'alcoolisme.

ALCOOLOSE (alcoolisme secondaire, alcoolisme psychique, alcoolisme
névrotique, alcoolisme de décompensation).
Epidémiologie:
40 à 50 % de l'alcoolisme de l'homme et 60 à 80 % de l'alcoolisme
féminin.
Age de consultation:
Entre 20 et 45 ans. Souvent des sujets jeunes, immatures avec des
difficultés relationnelles et existentielles. Ils utilisent l'alcool
pour l'effet psychotrope. Ils boivent souvent seuls, de façon
dissimulée. Ce sont des personnes qui ont peu d'attrait pour l'alcool et
quelquefois du dégoût. Leur consommation est irrégulière, paroxystique.
Ils peuvent rester plusieurs mois sans boire et les arrêts seront de
plus en plus courts. Avec le temps il y a une dépendance psychologique
qui va survenir puis une dépendance physique. Ils ont une culpabilité
très importante vis à vis de l'alcool et ils essayent de lutter contre
l'alcoolisme. Ces sujets consultent à l'occasion de troubles du
comportement (ivresse), tentative de suicide, échecs familiaux ou
professionnels. Ils ont peu de problèmes somatiques au départ.
Hérédité:
On retrouve souvent une névrose ou une psychose d'un parent, au niveau
de la famille. Il y a souvent des problèmes conjugaux, fréquents et
précoces, des troubles sexuels.
Evolution:
Cela évolue souvent vers des troubles graves du comportement avec
parfois une évolution psychique possible.

SOMALCOOLOSE (alcoolisme symptomatique, alcoolisme de perversion,
dipsomanie).
Epidémiologie:
1 à 10 % de l'alcoolisme de l'homme.
15 % de l'alcoolisme de la femme.
Age de consultation.
 Entre 30 et 60 ans. La consommation est strictement clandestine,
solitaire. Il n'y a aucun choix d'alcool. Le sujet prend n'importe quoi
en quantité souvent faible mais suffisante pour une ivresse immédiate.
Après la crise, le sujet a une crise de culpabilité très forte. Les
crises durent de quelques heures à quelques jours et hors des crises il y
a un dégoût de l'alcool. C'est une conduite irrationnelle de l'ordre de
la perversion.
Hérédité:
Aucun élément.
Troubles de la sexualité très fréquents.
Evolution:
La durée est indéterminée. Il y a un passage possible vers l'alcoolose.

III - EPIDEMIOLOGIE.

La consommation d'alcool.
En France, on consomme
19 litres d'alcool pur par adulte de plus de 15 ans
par an (133 litres de vin + 64 litres de bière + 2,5 litres d'alcool
fort)

Evolution de la consommation.
Tendance à la diminution de la consommation de vin.

La consommation de bière et d'alcool fort augmente.

Dans les pays anglo-saxons c'est l'inverse.

Au niveau mondial.La consommation d'alcool augmente.

Augmentation du degré d'alcoolisation.
Le coût moyen de l'alcool diminue.

La mortalité.
Cirrhose et maladie neuro-psychiatrique: 20.000 décès par an dus à
l'alcool. Ces données chiffrées sont issues des causes portées sur le
certificat de décès dans la mesure ou l’indication ne se borne pas à
arret cardiaque.
Pour l’oms la mortalité est bien plus élevée au moins le double.

Accidents de la route + cancers dus à l'alcool + cirrhoses + maladies
neuro-psychiques = 50.000 décès par an.

Si on rajoute les accidents du travail + accidents domestiques +
suicides = 70.000 décès par an.

Le coût social de l'alcoolisme.
Le coût direct lié à la maladie (hospitalisations et consultations)
+
le coût indirect (perte de productivité)
+
les arrêts de travail
+
les accidents et les délits
=
19,80 milliards d’euros par an(impôt de 915 euros par famille).


IV - FACTEURS ETIOLOGIQUES.

Facteurs externes (ou sociologiques).

Facteurs culturels.
La France est un pays de culture viticole. On a une consommation de type
latin (consommation quotidienne avec des ivresses rares).

Dans les pays anglo-saxons, c'est l'inverse: la consommation se fait le
week-end avec des alcools forts.

Inégalité des populations.

Culturelle: Interdiction dans certaines cultures ou religions.

Raciale: Les asiatiques sont protégés de l'alcool. 80% des asiatiques
ont une anomalie enzymatique ce qui leur donne une très mauvaise
tolérance de l'alcool. Cette anomalie se retrouve chez 20% des sujets
caucasiens.

Facteurs économiques.

En France, plusieurs millions de personnes vivent de l'alcool.

Plus les revenus des ménages augmentent, plus la consommation de vin
ordinaire, de cidre diminue et la consommation de bière, de vin de
qualité, des alcools forts augmentent.

Quand la densité d'occupation des logements augmente, la consommation
augmente.

Les facteurs professionnels et familiaux. Travail.

Les personnes qui ont un travail pénible: les mineurs, dans les forges,
dans les carrières, les dockers, les déménageurs, dans les cuisines.

Les personnes qui ont un contact avec le public: les serveurs, les
restaurateurs, les agents de police, les facteurs, les voyageurs de
commerce, les hommes d'affaires, certains syndicalistes.

Les professions agricoles, les marins, le BTP.

Familiale.
Enfants d'alcooliques.

Facteurs environnementaux et il y a un terrain génétique.

Facteurs internes (ou individuels).

Facteurs psychologiques.

L'alcoolisme et la dépression.

Dépression primaire: le sujet déprimé va sombrer dans l'alcoolisme.

Dépression secondaire qui survient après une longue phase
d'alcoolisation.

L'apparition d'une dépression chez un sujet alcoolique assombrit le
diagnostic et augmente le risque de suicide.

L'alcoolisme et le syndrome anxio-phobique.

L'angoisse est l'une des principales motivations de l'ingestion
d'alcool. L'alcool va apaiser l'angoisse momentanément.

L'alcool et les autres structures.

Psychose maniaco-dépressive: le sujet peut boire dans les moments
exaltés et il peut boire dans les moments déprimés.

Schizophrénie: l'alcoolisme se voit surtout chez les hébéphrènes
(schizophrènes prostrés) qui utilisent l'alcool pour se stimuler.

Psychopathies: ils s'alcoolisent beaucoup.

Facteurs physiologiques.
Le sexe.
Les femmes sont beaucoup plus vulnérables que les hommes et les
complications surviennent plus rapidement pour des quantités d'alcool
moindre.

Le poids.

L'alcoolémie dépend du poids.

L'âge.

Plus l'âge de l'alcoolisation est précoce, plus le risque de devenir
alcoolique est important.

Etats pathologiques.

Ils peuvent augmenter l'alcoolémie: hépatites virales, gastrectomies,
dénutrition.

V - INTOXICATION ALCOOLIQUE AIGUE.

Aspect clinique.

Ivresse typique.



Trois phases.
1- Phase d'excitation psychomotrice simple:
- L'alcoolémie est comprise entre 1 à 2 g / litre.
- La phase est marquée par une désinhibition, une altération de
l'attention, du jugement, du temps de réaction, du sens critique, de la
mémoire, de l'adaptation au réel.
- Le sujet fait des paris stupides.
- Il est euphorique et loquace. Il raconte sa vie à tout le monde.
- Il peut passer très rapidement de la tristesse à l'agressivité.

2- Phase d'incoordination et d'instabilité:

- L'alcoolémie est entre 2 à 3 g / litre.
- Le sujet est somnolent, a le regard vague.
- On observe une ataxie (absence de coordination des mouvements).
- Il y aura des tremblements.
- Il y a aussi une astasie (impossibilité de rester debout).
- Il y a aussi une abasie (impossibilité de marcher). Parfois il arrive à
marcher ce qui donne une démarche ébrieuse (ébriété).
- Il aura des gestes décomposés, maladroits.
- Le sujet peut être confus et désorienté.
- Autres signes observables:
* Grands vertiges avec vomissements.
* Diplopie (voir double).
* Mydriase bilatérale.
* Baisse de l'acuité visuelle.
* Tachycardie.
* Troubles vasomoteurs du visage et des extrémités: rougeurs, chaleur.
* Analgésie (insensibilité à la douleur).

3 - Phase de coma.
- Alcoolémie supérieure à 3g / litre.
- Le sujet est ivre mort. Il aura une amnésie totale de son ivresse. Il
est dans un coma profond, hypotonique (sans tonus).
- Il y a l'abolition des réflexes.
- Les pupilles sont en mydriases
- Il y a une hypothermie considérable.
- Il y a un encombrement des voies aériennes.
- Il y a une hypo-ventilation alvéolaire.
- Il y a une hypotension artérielle pouvant aller jusqu'au collapsus.


Ivresses atypiques.

- Elles surviennent souvent chez les sujets qui ont des problèmes
psychiatriques ou des sujets épileptiques. Elles surviennent après une
prise d'alcool récente et massive. Elles ont une durée très prolongée.
Elles récidivent très fréquemment.
- Ivresse excito-motrice: état de fureur paroxystique avec des violences
physiques incontrôlables. Ca dure quelques heures et ça se termine par
un coma.
- Ivresse hallucinatoire: une distorsion cauchemardesque de la réalité.
Il y a beaucoup d'hallucinations visuelles et auditives. Cela ressemble
au delirium tremens sauf l'odeur d'alcool.
- Ivresse délirante: le tableau est plus calme que l'ivresse
hallucinatoire. Il y a des épisodes délirants avec des thèmes de
jalousie, de persécution, de grandeur, avec des violences envers les
autres.
- Ivresse convulsive: souvent chez les sujets épileptiques.


Manifestations biologiques de l'intoxication alcoolique aiguë.

- Hypoglycémie qui peut être grave (0,2 g de sucre / litre), surtout
chez les alcooliques dénutris. On suspecte une hypoglycémie quand il
existe des convulsions, un trismus (contracture des muscles de la
mâchoire) ou alors que le sujet n'arrive pas à se réveiller.
- Déshydratation cellulaire: l'alcool a un effet diurétique. Il y a les
signes cliniques et biologiques d'une déshydratation.
- Acidose: diminution du Ph sanguin. C'est grave.
- Hyper-uricémie: l'acide urique s'élimine mal au niveau du rein.
- Diagnostic différentiel de l'ivresse.
- Delirium tremens: il va s'installer progressivement. Il correspond à
un sevrage.
- Encéphalopathies alcooliques: c'est une complication de l'alcoolisme
et le plus souvent on aura des signes neurologiques. S'il y a un aspect
confusionnel, il sera prolongé.
- Les méningites peuvent donner des troubles de la conscience. On dose
l'alcoolémie.
- L'hématome sous dural: suite à un coup il y a une fragilité des
vaisseaux.
- Diabétiques en cas de crise hypoglycémique.
- Pronostic de l'ivresse.
- Alcoolémie de moins de 3 g / litre: bon pronostic.
- Au-delà de 3 g / litre: le pronostic vital est engagé, cela dépend de
la qualité des soins.
Facteurs de mauvais pronostic:
- Très jeune âge.
- Existence d'une maladie chronique.
- Association avec un autre toxique.
- Sujet qui a eu une gastrectomie.
- Personne à jeun.
- Exposition au froid ou à une très grande chaleur.
Apparition de complications.
Complications.
- Hépatite alcoolique aiguë.
- Nécrose des cellules du foie (hépatocytes).
- Se voit chez les pays anglo-saxons.
- Syndrome fébrile.
- Température.
- Sueurs.
- Déshydratation.
- Tableau pseudo chirurgical.
- Douleur de l'hypochondre droit.
- Hépatomégalie (gros foie), à la surface lisse et ferme.
- Un ictère (jaunisse)
- Une ascite (épanchement).
- Hémorragies.
- Encéphalopathie.
- Perturbation hépatique.
- Destruction des muscles striés. Dans un coma profond, le sujet est
allongé sur le sol et il y a un encrassement des muscles d'où
destruction, nécrose des muscles.
- Impotence fonctionnelle.
- Augmentation du volume des muscles (œdème important).
- Compression des vaisseaux et des nerfs donc séquelles définitives.

VI - INTOXICATION ALCOOLIQUE CHRONIQUE.


Aspect physique.

Faciès rougeâtre.
Dilatation capillaire disséminée sur le visage (pommette, oreille, nez).

La conjonctive de l'œil est blanche ou jaunâtre. Il y a également des
dilatations capillaires.
Les yeux sont globuleux, avec parfois un œdème de la paupière qui limite
l'ouverture de l'œil.
La langue est fendillée ou crevassée, parfois recouverte d'un enduit
épais blanc - jaunâtre.
L'haleine de l'alcoolique est caractéristique.

Dépendance psychique.

Elle s'installe plus ou moins rapidement suivant les individus.
Cela va plus vite chez la femme que chez l'homme.
La phase cruciale de cette dépendance se caractérise par la perte du
contrôle des quantités absorbées.
Tout le comportement de l'alcoolique
sera centré par l'alcool d'où une baisse des activités professionnelles,
sociales, etc.

Dépendance physique.

Elle se caractérise par des symptômes de sevrage (le matin car cela fait
suite à l'abstinence de la nuit).
Tremblements des mains (signe du serment).
Tremblements de la langue.
Crampes, fourmillements
Nausées, vomissements.
Tachycardie.
Hypotension orthostatique.
Anxiété.
Irritabilité.
Humeur dépressive.
Troubles du sommeil.
Tous ces signes sont calmés par l'absorption d'alcool.

Modification psychologique particulière à l'alcoolisme.

Plus l'intoxication se prolonge, plus ses traits seront apparents et
identiques.
Régression affective.
Sujet passif et dépendant par rapport à son entourage.
Désintérêt progressif pour la famille.
Plainte d'un sentiment de honte et d'abandon de son entourage.
Dénie ou minimise l'alcoolisme.
Jalousie pathologique, fidélité du partenaire remise en cause

Etats dépressifs secondaires.
Très fréquent chez l'alcoolique.
Dépression réactionnelle à la prise d'alcool (provoquée ou accentuée par
la dégradation intellectuelle et physique, climat familial, de
l'insertion professionnelle par des échecs répétés des tentatives de
sevrage par la culpabilité liée aux rechutes donc le patient se sent
triste et boit).

La dépression du sevrage peut arriver avant, pendant ou après le
sevrage. Il faut le traiter car il favorise les rechutes

Modifications du caractère.
Très fréquentes.
Il y a une instabilité caractérielle.
Il y a une irritabilité.
Il y a une colère violente brusque pour des motifs futiles.
Il y a des réactions imprévisibles.
Il y a une intolérance à la frustration.
L'absentéisme occasionne la perte d'emploi.
Atteinte des fonctions intellectuelles supérieures.
Recherche d'autres alcooliques pour boire ensemble.

VII - COMPLICATIONS DE L'ALCOOLISME CHRONIQUE.

Manifestations digestives.

Manifestations hépatiques.
Stéatose: infiltration dans le foie de triglycérides (constant chez
l'alcoolique) ce qui donne une
Avec un sevrage, il y a une régression rapide et totale de la stéatose.
Alors que la poursuite de l'alcoolisation donne des hépatites dans 30 à
40 % des cas.
Hépatite alcoolique: aiguë, latente. C'est la forme la plus fréquente:
une hépatomégalie lisse, régulière, ferme, parfois un ictère discret et
souvent peu de signes cliniques.
Evolution.
Le sevrage avec souvent la régression des lésions.
Si l'alcoolisation persiste, il y a un risque de cirrhose.

Cirrhose alcoolique: fibrose progressive du foie.
- Le foie est dur avec un bord inférieur tranchant.
- Le foie est de taille normale.
- Splénomégalie (grosse rate).
- Arrêt total et définitif de l'alcool.

Manifestations pancréatiques.
Pancréatique chronique.
Douleur très importante au niveau du creux épigastrique avec irradiation
dans les deux hypochondres et dans le dos.
Arrêt de l'alcool.
Pancréatique aiguë.
Douleur épigastrique intense avec les mêmes irradiations.
Etat de choc (quelquefois).
Manifestations œsophagiennes.
Œsophagite ulcéreuse. Par effet direct de l'alcool.
Œsophagite chronique. Par reflux gastro œsophagien.
Varices œsophagiennes.
Cancer de l'œsophage.

Complications gastriques.
Gastrite alcoolique aiguë et chroniques
Injection importante et rapide d'alcool fort.
Douleur épigastrique violente.

Complications neuro psychiatriques.

Ivresse et coma alcoolique.

Syndrome de sevrage.1er degré.
Symptôme mineur qui arrive après une nuit sans alcool.
2eme degré.
Suite du premier degré sans ingestion d'alcool.
Aggravation des signes du premier degré, surtout les signes digestifs.
Apparition d'agitation et d'accès confusio-onirique.
Si le sujet boit de l'alcool, les troubles baissent.
Si le sujet ne boit pas, il y a un risque de passage au troisième degré.

3eme degré.
Delirium tremens souvent favorisé par une maladie, un traumatisme, une
intervention chirurgicale.
Troubles psychiatriques.
Troubles neurologiques.
Désorientation temporo-spatial.
Délire onirique intense surtout la nuit.
Hallucinations visuelles et auditives.
Réaction de fuite, de défense.
Tremblements généralisés.
Troubles de l'équilibre et de la coordination des mouvements.
Température.
Tachycardie.
Sueurs, signes de déshydratation.
Parfois crises convulsives.

Polynévrite des membres inférieurs.
Fatigue à la marche, crampes.
Déficit moteur.
Steppage: accrochage du pied quand on monte les escaliers.

Névrite optique
Atteinte directe du nerf optique.
Baisse de l'acuité visuelle.
Arrêt de l'alcool.
En cas d'absence de traitement il y aura une cécité irréversible.

Encéphalopathie de Gayet-Werniette.
Troubles de la conscience.
Agitation, confusion onirique.
Fabulation importante.
Paralysie des nerfs oculomoteurs.
Troubles de l'équilibre.
Troubles végétatifs.
Signes de polynévrite dans 70% des cas.
Si le traitement est précoce, il y a guérison complète sinon il y a des
séquelles (syndrome de Korsakoff).

Syndrome de Korsatoff.
Séquelle d'une encéphalopathie de Gayet Werniette.
Amnésie antérograde (oubli au fur et à mesure) pouvant devenir totale.
Désorientation temporelle.
Fabulation.
Déni de la maladie.
Polynévrite souvent associée.

La démence alcoolique.

Affaiblissement intellectuel fréquent chez l'alcoolique.
L'attention.
La mémoire.
Le jugement.
L'autocritique.
S'accompagne de troubles caractériels.
Délires chroniques des alcooliques.
Thème de persécution et de jalousie.
Mécanisme interprétatif ou hallucinations auditives.

Le foie est malade et ne rempli plus son rôle d'épuration. Ces
substances toxiques vont atteindre le système nerveux central.

Troubles neuro-psychiques.
Coma hépatique terminal.
Destruction hépatique quasi totale.
Le sujet plonge dans le coma et n'en sort pas.

Epilepsie.
Connu.
Apparaît lorsqu'il boit.

Complications cardiaques de l'alcoolisme.
L'alcool a un effet toxique direct sur le myocarde

Complications lors de grossesse

La morbidité obstétricale est plus élevée chez une mère alcoolique.
La fécondité est plus élevée chez une mère alcoolique.
La prise de poids pendant la grossesse est plus faible.
Une fois sur trois l'enfant est prématuré
Il y a souvent des malformations associées (coeur, rein, organes
génitaux) chez l'enfant.
Il y a souvent un syndrome de sevrage 6 à 12 heures après la naissance
chez l'enfant.
La relation psychologique avec la mère est souvent perturbée.
La croissance de l'enfant est médiocre.

Bob
Malau
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Super Tchatcheur
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Féminin 01/01/2009

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