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Santé Publique France a publié son dernier baromètre sur les repères de consommation à moindre risque d’alcool.
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Santé Publique France a publié son dernier baromètre sur les repères de consommation à moindre risque d’alcool.
https://hitwest.ouest-france.fr/alcool-les-pays-de-la-loire-et-la-bretagne-les-moins-raisonnables?fbclid=IwAR1kYqL_7_DX-FnSb4grNs2TkQGscuJXjl7pbVGp_TZBuI7sYJ6FudFFRq4
Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, sortis la semaine dernière, la proportion d’adultes ayant une consommation anormale a globalement baissé en France, il était de presque 24% (2020), il est désormais de 22%(2021), mais elle reste élevée en Pays-de-la Loire, 27,9%, 1 point de plus qu’en Bretagne (26,9%). Un constat alarmant, mais qui n’étonne pas Valérie Guitet, coordinatrice régionale de l’association Addictions France. "C’est en fait très révélateur des facteurs culturels. Cela montre que globalement, on opère une dénormalisation de l’alcool en France, on boit moins qu’il y a 50 ans. Je prends l’exemple des pots le midi entre collègues, beaucoup de gens ont oublié l’alcool, par contre dès qu’il y a convivialité ça revient en force... Dans l’ouest de la France, on peut dire que l’alcool est une norme sociale dans le partage, dans le fait de se retrouver entre amis, et que pour boire l’apéro eh bien on va sortir automatiquement de l’alcool. Alors qu’il y a plein de gens, qui si on propose de vraies alternatives, vont s’en emparer et je pense particulièrement aux personnes vulnérables comme les femmes enceintes."
Valérie Guitet, coordinatrice régionale de l’association Addictions France
Crédit: Emilie Plantard
Les associations pointent régulièrement le lobbying du vin en France et de la résonnance culturelle de sa production. Or en Pays-de-la-Loire, les zones viticoles sont nombreuses. "On est sur des terroirs ou des terreaux favorables, on a des environnements qui favorisent la consommation, avance Valérie Guitet. Et dès qu’on protège, qu’il y a moins d’accessibilité au produit, qu’il n’y a pas de dégustation dans les caves, que ce n’est pas une norme dans les familles, avec une initiation auprès des adolescents, on voit les repères de consommation baisser. On le voit quand on voyage, quand on va ailleurs et qu’on n’est plus sur des terroirs de production, l’alcool est moins proposé... On va pouvoir se questionner sur sa propre consommation."
Valérie Guitet, coordinatrice de l’association Addictions France
Crédit: Emilie Plantard
Dans cette étude, on apprend aussi que 25% de ces personnes dépassant les repères aimeraient réduire cette consommation. De quoi rester optimiste pour Valérie Guitet de l’association Addictions France, qui veut inciter chaque usager à évaluer sa consommation d’alcool pour savoir si elle représente un quelconque danger. "Ce qu’il faut c’est prendre conscience que, comme c’est un 2è facteur de cause de cancer, on va avoir un produit qu’il ne faut pas consommer tous les jours. On va regarder s’il y a un usage quotidien ou si la personne, dans sa semaine, va pouvoir se passer une journée de l’alcool et ça c’est déjà un premier point essentiel... et après il y a la dose. Effectivement la norme aujourd’hui c’est de ne pas dépasser deux verres par jour, et 10 verres par semaine c’est-à-dire qu’il ne faut pas se rattraper en fin de semaine : il y a vraiment une histoire de quantité, de régularité et de la manière dont notre corps va absorber ce toxique."
Valérie Guitet, coordinatrice de l’association Addictions France
Crédit: Emilie Plantard
Valérie Guitet, qui coordonne l’association Addictions France dans les Pays-de-la-Loire, veut rester optimiste. Certes, l’alcool est culturel dans l’ouest, les terroirs viticoles sont nombreux et le lobbying du vin est bien présent, mais les mentalités peuvent changer. "Ce qui est intéressant c’est qu’on peut tous changer nos comportements. Si on prend les chiffres du tabac, on est aujourd’hui la région la moins fumeuse de France. Pour l’alcool, je dirais que c’est beaucoup plus facile à réduire, à stopper, on n’a pas besoin de passer par un professionnel. On va être quelques-uns à éprouver des difficultés et avoir besoin d’aide mais je pense que c’est une histoire de réflexion. Quand on voit l’exposition marketing et je pense en particulier aux prochains événements sportifs, quand on voit ce déferlement de publicité, on m’impose une convivialité dont je n’ai pas envie, je ne suis pas obligée de fêter quelque chose et d’être sous alcool."
Valérie Guitet, coordinatrice de l’association Addictions France
Crédit: Emilie Plantard
Autre point positif, la consommation d’alcool est en baisse chez les jeunes de 17 ans, même en Pays-de-la-Loire. La France est toujours le pays du monde où l’on consomme le plus d’alcool, avec 42,8 millions de consommateurs.
Pour Valérie Guitet, il est important de rappeler que toute consommation d’alcool est nuisible pour la santé.
[size=34]Santé Publique France a publié son dernier baromètre sur les repères de consommation à moindre risque d’alcool. Les Pays-de-la-Loire et la Bretagne arrivent en tête des régions où le nombre de personnes dépassent ces seuils.[/size]
Ce sont des premières places dont on se passerait... En terme de consommation d’alcool, les Pays-de-la-Loire et la Bretagne sont les deux régions de France où on dépasse le plus les seuils recommandés, c’est-à-dire la limite à partir de laquelle cette consommation peut nuire à la santé. A savoir pas plus de deux verres par jour, plus de 10 verres par semaine et pas tous les jours."On opère une dénormalisation de l’alcool en France, on boit moins qu’il y a 50 ans"
Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, sortis la semaine dernière, la proportion d’adultes ayant une consommation anormale a globalement baissé en France, il était de presque 24% (2020), il est désormais de 22%(2021), mais elle reste élevée en Pays-de-la Loire, 27,9%, 1 point de plus qu’en Bretagne (26,9%). Un constat alarmant, mais qui n’étonne pas Valérie Guitet, coordinatrice régionale de l’association Addictions France. "C’est en fait très révélateur des facteurs culturels. Cela montre que globalement, on opère une dénormalisation de l’alcool en France, on boit moins qu’il y a 50 ans. Je prends l’exemple des pots le midi entre collègues, beaucoup de gens ont oublié l’alcool, par contre dès qu’il y a convivialité ça revient en force... Dans l’ouest de la France, on peut dire que l’alcool est une norme sociale dans le partage, dans le fait de se retrouver entre amis, et que pour boire l’apéro eh bien on va sortir automatiquement de l’alcool. Alors qu’il y a plein de gens, qui si on propose de vraies alternatives, vont s’en emparer et je pense particulièrement aux personnes vulnérables comme les femmes enceintes."
Valérie Guitet, coordinatrice régionale de l’association Addictions France
Crédit: Emilie Plantard
Une région largement viticole
Les associations pointent régulièrement le lobbying du vin en France et de la résonnance culturelle de sa production. Or en Pays-de-la-Loire, les zones viticoles sont nombreuses. "On est sur des terroirs ou des terreaux favorables, on a des environnements qui favorisent la consommation, avance Valérie Guitet. Et dès qu’on protège, qu’il y a moins d’accessibilité au produit, qu’il n’y a pas de dégustation dans les caves, que ce n’est pas une norme dans les familles, avec une initiation auprès des adolescents, on voit les repères de consommation baisser. On le voit quand on voyage, quand on va ailleurs et qu’on n’est plus sur des terroirs de production, l’alcool est moins proposé... On va pouvoir se questionner sur sa propre consommation."
Valérie Guitet, coordinatrice de l’association Addictions France
Crédit: Emilie Plantard
La deuxième cause de cancer en France
Dans cette étude, on apprend aussi que 25% de ces personnes dépassant les repères aimeraient réduire cette consommation. De quoi rester optimiste pour Valérie Guitet de l’association Addictions France, qui veut inciter chaque usager à évaluer sa consommation d’alcool pour savoir si elle représente un quelconque danger. "Ce qu’il faut c’est prendre conscience que, comme c’est un 2è facteur de cause de cancer, on va avoir un produit qu’il ne faut pas consommer tous les jours. On va regarder s’il y a un usage quotidien ou si la personne, dans sa semaine, va pouvoir se passer une journée de l’alcool et ça c’est déjà un premier point essentiel... et après il y a la dose. Effectivement la norme aujourd’hui c’est de ne pas dépasser deux verres par jour, et 10 verres par semaine c’est-à-dire qu’il ne faut pas se rattraper en fin de semaine : il y a vraiment une histoire de quantité, de régularité et de la manière dont notre corps va absorber ce toxique."
Valérie Guitet, coordinatrice de l’association Addictions France
Crédit: Emilie Plantard
"Je ne suis pas obligée de fêter quelque chose et d’être sous alcool"
Valérie Guitet, qui coordonne l’association Addictions France dans les Pays-de-la-Loire, veut rester optimiste. Certes, l’alcool est culturel dans l’ouest, les terroirs viticoles sont nombreux et le lobbying du vin est bien présent, mais les mentalités peuvent changer. "Ce qui est intéressant c’est qu’on peut tous changer nos comportements. Si on prend les chiffres du tabac, on est aujourd’hui la région la moins fumeuse de France. Pour l’alcool, je dirais que c’est beaucoup plus facile à réduire, à stopper, on n’a pas besoin de passer par un professionnel. On va être quelques-uns à éprouver des difficultés et avoir besoin d’aide mais je pense que c’est une histoire de réflexion. Quand on voit l’exposition marketing et je pense en particulier aux prochains événements sportifs, quand on voit ce déferlement de publicité, on m’impose une convivialité dont je n’ai pas envie, je ne suis pas obligée de fêter quelque chose et d’être sous alcool."
Valérie Guitet, coordinatrice de l’association Addictions France
Crédit: Emilie Plantard
Autre point positif, la consommation d’alcool est en baisse chez les jeunes de 17 ans, même en Pays-de-la-Loire. La France est toujours le pays du monde où l’on consomme le plus d’alcool, avec 42,8 millions de consommateurs.
Pour Valérie Guitet, il est important de rappeler que toute consommation d’alcool est nuisible pour la santé.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Santé Publique France a publié son dernier baromètre sur les repères de consommation à moindre risque d’alcool.
toute consommation d’alcool est nuisible pour la santé.
Il n'y a que ça a retenir, c'est le plus important....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Santé Publique France a publié son dernier baromètre sur les repères de consommation à moindre risque d’alcool.
J'aime beaucoup cette phrase:
"on m’impose une convivialité dont je n’ai pas envie, je ne suis pas obligée de fêter quelque chose et d’être sous alcool."
Je crois même que je n'avais pas encore lu cette formulation. Convivialité et envie, choix,
c'est un bon argument pour défaire les clichés.
Concernant le lobbying, c'est terrible, on ne s'en débarrassera pas de si tôt
Je me souviens d'un problème sur un sujet de bac (bac blanc je crois) qui abordait les dangers de
la consommation d'alcool et qui avait du être changé pour cause de particularité culturelle, suite à ne demande de la Région... C'était passé sur France Culture comme débat de société. Ça craint.
"on m’impose une convivialité dont je n’ai pas envie, je ne suis pas obligée de fêter quelque chose et d’être sous alcool."
Je crois même que je n'avais pas encore lu cette formulation. Convivialité et envie, choix,
c'est un bon argument pour défaire les clichés.
Concernant le lobbying, c'est terrible, on ne s'en débarrassera pas de si tôt
Je me souviens d'un problème sur un sujet de bac (bac blanc je crois) qui abordait les dangers de
la consommation d'alcool et qui avait du être changé pour cause de particularité culturelle, suite à ne demande de la Région... C'était passé sur France Culture comme débat de société. Ça craint.
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: Santé Publique France a publié son dernier baromètre sur les repères de consommation à moindre risque d’alcool.
Oui, Lolo, comme tu dis, ça craint...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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