lutte contre l’alcool
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L'Espéral
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L'Espéral
Depuis quelque te temps, sur le forum , on parle beaucoup du médicament nommé Espéral.
Ce médicament a été presque oublié pendant de nombreuses années pour revenir peu à peu sur l'avant-scène, à la demande des malades alcooliques et de leurs médecins.
C'est ce qu'on appelle un médicament gendarme. On le prend de son propre gré tout en sachant que si on boit une goutte d'alcool ensuite, toute la journée et parfois même le lendemain, on va être malade comme un chien, vomissement, malaises, tachycardie , voir hallucinations etc…
.La molécule de ce médicament, le disulfirame associée à l'alcool provoque ce qu'on appelle l'effet antabuse que je viens de décrire plus haut.
Sa mauvaise réputation vient surtout de son utilisation dans les cures de dégoûts qui ,il y a plusieurs dizaines d'années, étaient censées soigner le malade alcoolique en le dégoûtant de l'alcool. On faisait prendre un ou deux comprimés d'espéral au malade et ensuite, on lui donnait de l'alcool. Bien sûr, il était très mal pendant un jour ou deux. A la fin de la cure de dégoût, il devait être conditionné à associer alcool et graves malaises et à ne plus en boire.
Je ne pense pas qu'il y ait eu beaucoup de résultats positifs, en tout cas, je trouve cette technique barbare. Ce concept punitif, pas thérapeutique pour un sou et éthiquement contestable, dans les années quatre-vingts, a été abandonné par la suite.
Mais ce médicament a aussi causé quelques décès , cardiaques notamment. Ce qui fait qu'il n'a pas été vraiment délaissé, mais plus guère prescrit par les médecins.
Pourtant, c'est souvent le médicament de la dernière chance pour ceux qui ne sont sensibles à aucun autre. Il faut absolument une très forte motivation pour arrêter l'alcool, on sait qu'une fois pris, on ne peut plus toucher une goutte d'alcool . Alors pour l'avaler le matin, il faut vraiment vouloir arrêter de boire, à cause des effets de ce médicament.
Il faut être très déterminé à ne pas boire pour l'avaler le matin. Mais pour certains malades alcooliques, c'est une aide importante. Ils n'ont plus le choix et trouvent cette situation rassurante.
Mais il faut réellement le prendre sous le contrôle d'un médecin qui peut demander des analyses pour savoir si le médicament est compatible avec le patient. Ce n'est pas un médicament à prendre à la lègère mais il ne faut pas l'oublier non plus, il a sa place dans la panoplie des aides pour arrêter l'alcool.
Ce médicament a été presque oublié pendant de nombreuses années pour revenir peu à peu sur l'avant-scène, à la demande des malades alcooliques et de leurs médecins.
C'est ce qu'on appelle un médicament gendarme. On le prend de son propre gré tout en sachant que si on boit une goutte d'alcool ensuite, toute la journée et parfois même le lendemain, on va être malade comme un chien, vomissement, malaises, tachycardie , voir hallucinations etc…
.La molécule de ce médicament, le disulfirame associée à l'alcool provoque ce qu'on appelle l'effet antabuse que je viens de décrire plus haut.
Sa mauvaise réputation vient surtout de son utilisation dans les cures de dégoûts qui ,il y a plusieurs dizaines d'années, étaient censées soigner le malade alcoolique en le dégoûtant de l'alcool. On faisait prendre un ou deux comprimés d'espéral au malade et ensuite, on lui donnait de l'alcool. Bien sûr, il était très mal pendant un jour ou deux. A la fin de la cure de dégoût, il devait être conditionné à associer alcool et graves malaises et à ne plus en boire.
Je ne pense pas qu'il y ait eu beaucoup de résultats positifs, en tout cas, je trouve cette technique barbare. Ce concept punitif, pas thérapeutique pour un sou et éthiquement contestable, dans les années quatre-vingts, a été abandonné par la suite.
Mais ce médicament a aussi causé quelques décès , cardiaques notamment. Ce qui fait qu'il n'a pas été vraiment délaissé, mais plus guère prescrit par les médecins.
Pourtant, c'est souvent le médicament de la dernière chance pour ceux qui ne sont sensibles à aucun autre. Il faut absolument une très forte motivation pour arrêter l'alcool, on sait qu'une fois pris, on ne peut plus toucher une goutte d'alcool . Alors pour l'avaler le matin, il faut vraiment vouloir arrêter de boire, à cause des effets de ce médicament.
Il faut être très déterminé à ne pas boire pour l'avaler le matin. Mais pour certains malades alcooliques, c'est une aide importante. Ils n'ont plus le choix et trouvent cette situation rassurante.
Mais il faut réellement le prendre sous le contrôle d'un médecin qui peut demander des analyses pour savoir si le médicament est compatible avec le patient. Ce n'est pas un médicament à prendre à la lègère mais il ne faut pas l'oublier non plus, il a sa place dans la panoplie des aides pour arrêter l'alcool.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: L'Espéral
espéral = disulfirame = antabuse ici au canada et en suisse aussi :-)
J'ai trouvé cette info suisse :
Problèmes courants avec l'Antabuse et la Naltrexone | Paracelsus Recovery (paracelsus-recovery.com)
Le naltrexone suprime l'effet de l'alcool, on boit sans effet, ça donne plus rien.
Les deux médicaments sont considérés par l'auteur du texte comme béquille, il faut une prise en charge de son problème de conso.
Je pense qu'une personne qui travaille sérieusement son trouble de conso, qui, par exemple, utilise l'aide par les pairs (Onsaide ou MAB ou les deux), qui fait ou qui a fait une démarche psy, qui a utilisé l'aide des pro comme CSAPA ou Cure, peut, pour les moments difficiles de lutte contre l'alcool, se servir d'un gendarme. Je le ferais si j'avais bcp de difficulté à demeurer hors alcool. Je suis chanceux, pour l'instant.
J'ai trouvé cette info suisse :
Problèmes courants avec l'Antabuse et la Naltrexone | Paracelsus Recovery (paracelsus-recovery.com)
Le naltrexone suprime l'effet de l'alcool, on boit sans effet, ça donne plus rien.
Les deux médicaments sont considérés par l'auteur du texte comme béquille, il faut une prise en charge de son problème de conso.
Je pense qu'une personne qui travaille sérieusement son trouble de conso, qui, par exemple, utilise l'aide par les pairs (Onsaide ou MAB ou les deux), qui fait ou qui a fait une démarche psy, qui a utilisé l'aide des pro comme CSAPA ou Cure, peut, pour les moments difficiles de lutte contre l'alcool, se servir d'un gendarme. Je le ferais si j'avais bcp de difficulté à demeurer hors alcool. Je suis chanceux, pour l'instant.
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: L'Espéral
Je suis aussi d'accorx avec toi PPP, comme souvent d'ailleurs....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: L'Espéral
SHALE a écrit:Je suis aussi d'accorx avec toi PPP, comme souvent d'ailleurs....
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
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