lutte contre l’alcool
Ne pas se laisser duper par le malade alcoolique
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Ne pas se laisser duper par le malade alcoolique
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Pour l'entourage d'un malade alcoolique, ne soyez pas dupe quand un malade alcoolique vous dit qu'il n'a pas bu, si vous le croyez et acceptez ses mensonges, vous le renfermé dans son déni.
Si vous trouvez une bouteille cachée, vous la posez sur la table sans rien dire et vous n'écoutez pas ses explications. Sans vous mettre en colère, vous lui dites que pour ce qui est de sa consommation d'alcool, ça ne vous intéresse pas.
Ensuite si vous le voyez alcoolisé, vous lui dites simplement que l'alcool ça se sent, ça se voit et ça s'entend, que si lui dit qu'il n'a pas bu, son attitude, prouve le contraire, mais là aussi, pas de colère, c'est inutile, vous faites juste un constat.
Il vaut mieux lui dire qu'il ferait mieux de boire sans se cacher, car de toute façon, ça se voit quand il a bu. Déjà s'il acceptait de boire devant vous, ce serait une première sortie du déni..
Mais ne lui faites pas de reproches qui ne serviraient à rien, juste à provoquer de la violence, simplement s'il manifeste l'intention de se soigner, vous pouvez l'aider à trouver des adresses où aller. Sinon, vous pratiquez le détachement, il boit, c'est son problème, mais il n'a pas à mettre la vie de la famille en danger. Alors, vous vous éloignez quand il risque de déborder et de devenir violent ou insultant, vous ne lui parlez que lorsqu'il est sobre, ou au moins capable d'entendre ce que vous lui dites.
Alors votre discours est très simple : il est malade, il est dépendant de l'alcool, tout seul il n'arrivera pas à s'en sortir, s'il veut se soigner, vous serez là pour l'aider, mais sinon, il fait ce qu'il veut et vous aussi, de plus vous l'ignorerez à chaque fois qu'il aura bu et si possible, vous mettrez de la distance entre vous deux.
Dans la mesure où il n'a plus à se cacher, il va devoir affronter seul la vision de ce qu'il boit, il boira déjà moins sans doute et sera conscient que lui seul peut s'en sortir. Ce sera déjà une solution pour qu'il sorte du déni, un premier pas important pour aller vers l'arrêt de ce produit.
Cette attitude fait partie du détachement, une façon d'être qui est souvent conseillée à l'entourage.
Je précise ce qu'on appelle le détachement en alcoologie :
Nous l'employons fréquemment pour l'entourage des malades alcooliques, mais il peut être mal compris.
Dans le cas qui nous intéresse, il a un sens très particulier. Le détachement, c'est le contraire de l'indifférence. Être détaché ce n'est pas ne plus aimer, c'est aimer différemment, en prenant de la distance vis-à-vis du comportement, non de la personne. Il ne s'agit pas d'abandonner l'alcoolique, mais simplement de ne plus se laisser entraîner dans les crises qu'il a suscitées, de ne plus faire les choses à sa place, qu'il s'agisse de payer ses dettes, de l'aider à ne pas perdre son boulot en mentant pour lui, de réparer ses bêtises, mais au contraire de le considérer comme responsable de sa conduite et de la manière dont il doit gérer sa maladie.
C'est reprendre notre liberté pour lui laisser la sienne.
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Pour l'entourage d'un malade alcoolique, ne soyez pas dupe quand un malade alcoolique vous dit qu'il n'a pas bu, si vous le croyez et acceptez ses mensonges, vous le renfermé dans son déni.
Si vous trouvez une bouteille cachée, vous la posez sur la table sans rien dire et vous n'écoutez pas ses explications. Sans vous mettre en colère, vous lui dites que pour ce qui est de sa consommation d'alcool, ça ne vous intéresse pas.
Ensuite si vous le voyez alcoolisé, vous lui dites simplement que l'alcool ça se sent, ça se voit et ça s'entend, que si lui dit qu'il n'a pas bu, son attitude, prouve le contraire, mais là aussi, pas de colère, c'est inutile, vous faites juste un constat.
Il vaut mieux lui dire qu'il ferait mieux de boire sans se cacher, car de toute façon, ça se voit quand il a bu. Déjà s'il acceptait de boire devant vous, ce serait une première sortie du déni..
Mais ne lui faites pas de reproches qui ne serviraient à rien, juste à provoquer de la violence, simplement s'il manifeste l'intention de se soigner, vous pouvez l'aider à trouver des adresses où aller. Sinon, vous pratiquez le détachement, il boit, c'est son problème, mais il n'a pas à mettre la vie de la famille en danger. Alors, vous vous éloignez quand il risque de déborder et de devenir violent ou insultant, vous ne lui parlez que lorsqu'il est sobre, ou au moins capable d'entendre ce que vous lui dites.
Alors votre discours est très simple : il est malade, il est dépendant de l'alcool, tout seul il n'arrivera pas à s'en sortir, s'il veut se soigner, vous serez là pour l'aider, mais sinon, il fait ce qu'il veut et vous aussi, de plus vous l'ignorerez à chaque fois qu'il aura bu et si possible, vous mettrez de la distance entre vous deux.
Dans la mesure où il n'a plus à se cacher, il va devoir affronter seul la vision de ce qu'il boit, il boira déjà moins sans doute et sera conscient que lui seul peut s'en sortir. Ce sera déjà une solution pour qu'il sorte du déni, un premier pas important pour aller vers l'arrêt de ce produit.
Cette attitude fait partie du détachement, une façon d'être qui est souvent conseillée à l'entourage.
Je précise ce qu'on appelle le détachement en alcoologie :
Nous l'employons fréquemment pour l'entourage des malades alcooliques, mais il peut être mal compris.
Dans le cas qui nous intéresse, il a un sens très particulier. Le détachement, c'est le contraire de l'indifférence. Être détaché ce n'est pas ne plus aimer, c'est aimer différemment, en prenant de la distance vis-à-vis du comportement, non de la personne. Il ne s'agit pas d'abandonner l'alcoolique, mais simplement de ne plus se laisser entraîner dans les crises qu'il a suscitées, de ne plus faire les choses à sa place, qu'il s'agisse de payer ses dettes, de l'aider à ne pas perdre son boulot en mentant pour lui, de réparer ses bêtises, mais au contraire de le considérer comme responsable de sa conduite et de la manière dont il doit gérer sa maladie.
C'est reprendre notre liberté pour lui laisser la sienne.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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