lutte contre l’alcool
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Le bistrot
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Le bistrot
Le bistrot et le malade alcoolique.
S'il est bien un lieu où on peut observer le comportement des malades alcooliques, c'est bien le bistrot.
Il faut tout de même préciser qu'il y a bien moins de femmes que d'hommes et que si on voulait faire des données statistiques sur un point précis, il serait faussé par ce fait.
Le bistrot apparaît comme le lieu de rencontre, le lieu où on peut boire avec les copains, toujours les mêmes
On y trouve le caractère ordinaire et socialement valorisé de l’alcool, et le partage avec l’autre.
Mais on se rend compte que la rencontre sociale est très vite faussée.
Dans une discussion entre personnes non alcoolisées, la discussion tourne entre les convives, les uns répondant aux autres.
Dans un groupe de malades alcooliques, tout le monde parle à la fois et on constate une superposition de monologues, chacun essayant d'avoir le pouvoir de cette parole.
Les discours sont toujours égocentrés, chaque malade parlant de lui et n'écoutant pas les autres.
Il n'y a aucune construction ni collaboration dans ces différents discours
On ne rencontre que très peu de signes d'écoute entre eux…Ils parlent tous forts, en même temps et uniquement de leur problème. Ils ont besoin de les dire, mais n'attendent pas de solutions ou de réponses des autres qui n'en ont d'ailleurs pas.
On note aussi qu'il y a très peu de regards échangés avec les autres, ils sont en fait tous à distance les uns des autres bien que semblant rapprochés par cette rencontre. C'est une fausse approche.
En fait, ils font semblant d'avoir une vie conviviale autour de l'alcool, mais ils n'ont jamais été aussi seuls.
S'il est bien un lieu où on peut observer le comportement des malades alcooliques, c'est bien le bistrot.
Il faut tout de même préciser qu'il y a bien moins de femmes que d'hommes et que si on voulait faire des données statistiques sur un point précis, il serait faussé par ce fait.
Le bistrot apparaît comme le lieu de rencontre, le lieu où on peut boire avec les copains, toujours les mêmes
On y trouve le caractère ordinaire et socialement valorisé de l’alcool, et le partage avec l’autre.
Mais on se rend compte que la rencontre sociale est très vite faussée.
Dans une discussion entre personnes non alcoolisées, la discussion tourne entre les convives, les uns répondant aux autres.
Dans un groupe de malades alcooliques, tout le monde parle à la fois et on constate une superposition de monologues, chacun essayant d'avoir le pouvoir de cette parole.
Les discours sont toujours égocentrés, chaque malade parlant de lui et n'écoutant pas les autres.
Il n'y a aucune construction ni collaboration dans ces différents discours
On ne rencontre que très peu de signes d'écoute entre eux…Ils parlent tous forts, en même temps et uniquement de leur problème. Ils ont besoin de les dire, mais n'attendent pas de solutions ou de réponses des autres qui n'en ont d'ailleurs pas.
On note aussi qu'il y a très peu de regards échangés avec les autres, ils sont en fait tous à distance les uns des autres bien que semblant rapprochés par cette rencontre. C'est une fausse approche.
En fait, ils font semblant d'avoir une vie conviviale autour de l'alcool, mais ils n'ont jamais été aussi seuls.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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