lutte contre l’alcool
































Qui est en ligne ?
Il y a en tout 45 utilisateurs en ligne :: 3 Enregistrés, 0 Invisible et 42 Invités :: 1 Moteur de recherche

Coccinella, rur@lcoolique, tulipe noire

Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 265 le 11/6/2012, 17:08
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

A ne pas oublier

Aller en bas

A ne pas oublier Empty A ne pas oublier

Message  SHALE 19/11/2021, 16:11

Avant d'entrer à l'hôpital pour une opération liée ou non à l'alcool, nous devons rencontrer l'anesthésiste qui va nous poser plein de questions sur nos habitudes de vie.
Il est important de lui répondre franchement, ce qui est rarement le cas des malades alcooliques, non abstinents et qui doivent passer sur le billard.
Je sais que si l'anesthésiste me demandait si je buvais normalement, je répondais toujours oui. Combien de verres par jour, au lieu de compter en bouteilles, je répondais deux ou trois verres. S'il me demandait si ma consommation était régulière, je répondais que je buvais un ou deux verres à chaque repas. Bref, je ne disais absolument pas la vérité , ce qui était la pire des idioties à faire avant une opération et un séjour à l'hôpital.
Quand on entre à l'hôpital et que l'on est alcoolique, on se trouve mis en sevrage forcé…..Déjà, pour les alcooliques dépendants physiquement, les symptômes de sevrage apparaissent très vite et nous rendent vraiment mal….Les infirmières qui ne sont pas au courant, mettent ça sur le compte de l'angoisse et nous donne un anxiolytique, ce qui est mieux que rien, mais ne sert pas à grand-chose non plus.
Ce qui se passe assez souvent c'est que nous rentrons à l'hosto la veille et que nous sommes opérés le lendemain, à jeun. Nous sommes donc toujours en situation de sevrage et on sait que , lorsqu'on arrête brutalement l'alcool, on s'expose à des crises d'épilepsie et à des déliriums tremens.
Selon certains chirugiens à qui j'ai pu parler, il n'est pas rare qu'un malade alcoolique opéré  se réveille en proie à un terrible délirium tremens, ce qui est très traumatisant même pour l'équipe médicale qui en a pourtant vu d'autres. En général , ils savent quoi faire pour arrêter le délirium, mais le malade a tout de même le temps de se faire du mal et d'abîmer la plaie juste recousue.
Alors surtout, en cas d'hospitalisation, prévenez le personnel médical que vous êtes malade alcoolique, ça évitera bien des complications, même si vous ne devez pas subir une opération mais que vous deviez rester trois ou quatre jours à l'hosto, sans alcool….
SHALE
SHALE
Admin

Féminin 01/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum