Accepter la solitude

La solitude est notre maturité.
Pour commencer on doit prendre conscience de notre solitude, une solitude qui détruit est celle qui se vit dans l’isolement. C’est le refus de la solitude bien plus que la solitude elle-même qui provoque des souffrances, c’est donc une solitude non-acceptée. Une solitude qui construit est une solitude acceptée. En acceptant la solitude et en l’apprivoisant, on vit avec. La solitude nous apprend à nous aimer, à aimer et à être aimé.
La solitude choisie
C'est une solitude que je choisis de vivre et d'assumer.
Elle peut provenir
- de ma force
- de ma faiblesse
Vivre des moments de solitude est alors une nécessité, qui permet un ressourcement profond, un recentrement sur moi-même.
Je souhaite ne pas être dérangé dans mon besoin de concentration
La solitude ? Pour certains, c'est un bonheur choisi et profond ...Pour ma part, c’est tout à fait ça parce que cela me permet de trouver mon espace personnel, et d'y évoluer avec ... tranquillité. C'est le lieu où je peux essayer d'être à l'écoute de moi-même , de découvrir un tas de choses que j’avais laissées passer..
Je n’ai pas d’autres obligations que celles que je me donne. Je laisse alors mon esprit vagabonder, je ne compose pas en fonction des autres, je ne me mesure à personne, aucun compromis à négocier.
Je peux tenter de nouvelles activités, profiter à fond de l'instant présent, sortir de tous ces rôles sociaux de composition qui m'étouffent ! Oui, parce que, seule, je n'ai pas à me conformer à certaines des règles de la vie en société, que je n'accepte pas toujours. Ce temps de solitude, c'est vivre dans un monde qui me convient. Quelle liberté ...
Apprendre à être seul, c’est apprendre à être libre
Ne pas avoir à rendre de comptes quant à l'utilité de mes heures, profiter simplement de l'instant présent, savourer ces moments où personne ne me demande rien !
J'aime ma solitude, j'aime cette inactivité où je me consacre à mes rêves, à mes espoirs et mes envies. Je ne m’y ennuie jamais, ma solitude me redonne énergie et courage .
Je sais bien qu’il faudra aussi aborder le problème du partage, quand je suis dans ma bulle, personne ne sait ce que j’y vis, mais je partage tout même des connaissances qui peuvent aider !


Tout nous pousse à vivre en groupe depuis la toute petite enfance. On nous fait croire que sans les autres, nous ne sommes rien.
Je ne suis pas sûre du bien-fondé de cette vision de l’humain. Je crois même que se soumettre à ce diktat nous empêche de grandir en sagesse, d’accéder à la Conscience.
Jamais seul, nous sommes sous dépendance, en prison.
Une fois que l’on a touché à sa solitude, on peut vivre en couple ou seul, peu importe. Si je suis sûre de pouvoir vivre sans l’autre, la force est en moi. Je ne crains pas la séparation d’avec l’autre. Je ne lutte pas. Je n’ai peur de rien
Affronter sa solitude revient à aborder sa peur de la mort, mais aussi de sa propre puissance. Dans le silence, on peut se préparer à son destin de mortel. Cela nous permet de mieux apprécier la Vie, l’Amour.
Connaissant la solitude, on vit avec courage, lucidité et attention. Je suis unique, irremplaçable et d’un grand prix. Je deviens acteur de mon histoire.
Savoir vivre seul est un barrage contre la manipulation mentale, la récupération sectaire, le phénomène de mode.
Cela nous renvoie à notre jugement personnel, notre intuition, notre esprit critique. Je suis responsable, responsable de tout ce qui m’arrive.

Merci SHALE pour ce partage sur la solitude. 
J'ai découvert cette dernière lorsque je me suis retrouvé seul sur une ile du pacifique dans le cadre de mon travail durant presque un an. Pas d'internet, pas de télévision, et très peu de monde autour de moi. Rien que des livres.
Ce n'est pas évident dans un premier temps car notre vie est tellement rythmée...on ne s'en rend même plus compte. 
Au retour de cette expérience, j'ai pris une vraie gifle. Et je confirme bien que nous vivons dans un monde de fou ou les sollicitation sont partout. 
Le temps. C'est le temps qui nous manque afin de profiter de moments de solitude, de moments de pleine conscience. 
Pour ma part, je me lève de plus en plus tôt afin de me laisser deux bonnes heures avant d'attaquer une journée que je sais bien remplie. Toutes, pour ainsi dire. 

Néanmoins, il faut bien évidement trouver un équilibre car nos proches ont besoins de nous.

Encore merci pour ce joli texte dans lequel je me retrouve totalement.

Apprendre à être seul, c’est apprendre à être libre

j'adhère totalement à ce que tu dis, j'ai longtemps eu peur de la solitude parce que je ne me sentais pas assez sure de moi pour prendre des décisions toute seule, je devenais alors dépendante des autres,de leur avis,de leur regard etant incapable de prendre une decision sans l'aval des autres et OUI, c'est une prison.
En arrêtant l'alcool j'ai testé la vie seule et si c'etait très destabilisant au début, c'est vite devenu une liberté dont je ne peux plus me passer.
Ma signature est très significative, j'etais mal seule parce que j'étais un compagnon épouvantable pour moi même 
aujourd'hui,je vis seule avec mes 2 enfants, si parfois c'est dur de ne pas avoir le partage et la tendresse d'un adulte ,j'ai le privilège de faire tout ce que je veux sans avoir de compte à rendre, d'aller où je veux sans devoir le dire de partir en vacances dès que je le veux et de faire de ma maison ce que j'ai envie d'en faire.
Etre en couple a ses avantage et ses inconvénients ,ma liberté est plus importante que la tendresse que je pourrais avoir avec un homme,je crois que j'ai été tellement dépendante que je garde (trop)précieusement ma solitude,je la nourrit et érige un mur de protection quasi infranchissable. Seuls les enfants peuvent entrer dans ma solitude ,ça peut paraitre triste pour certains mais c'ets la vie que j'ai choisi