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Phases typiques des symptômes typiques de l'alcoolodépendance en progression.

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Message  SHALE 3/3/2021, 09:12

J'ai essayé de lister les symptômes que l'on peut remarquer à l’intérieur des différentes phases particulièrement typiques de l’alcoolodépendance en progression

A. PHASE PRE-ALCOOLIQUE
En règle générale, les premières expériences avec l’alcool ont lieu lors de rencontres conviviales Le futur alcoolique par contre va petit à petit rechercher ou induire toujours plus souvent des situations, dans lesquelles on boit incidemment. C’est ainsi qu’un effet d’accoutumance se crée chez le futur alcoolique

B. PHASE DE DEBUT
1. Amnésies alcooliques
Sous l’effet de l’alcool, des trous de mémoire (troubles de l’évocation, black-out, amnésies) peuvent se produire. Ainsi, la personne concernée n’arrive que difficilement, voir pas du tout, à se souvenir des activités ou des événements accomplis et/ou survenus pendant cet état.
2. Consommation dissimulée
la quantité absorbée est banalisée ou niée, sous le regard des autres une quantité « présentable » est bue , l'abstinence est simulée. En fonction de la situation personnelle du sujet, il peut lui arriver à ce stade de cacher l’alcool.
3. Pensées fréquentes à l’alcool
il pense de plus en plus fréquemment à l’alcool en relation avec différentes situations dans la vie
4. Besoin intensifié d’obtenir un effet (boire avidement)
Pour obtenir le plus rapidement possible l’effet de l’alcool, le sujet prend de plus en plus l’habitude d’avaler les premiers verres le plus vite possible
5. Apparition de sentiments de culpabilité liés à la manière de boire
Si le sujet réalise que son comportement face à l’alcool (fréquence et manière de boire) se distingue de celui d’autrui, il peut ressentir un sentiment de culpabilité
6. Prévention des allusions à l’alcool
En raison du sentiment de culpabilité décrit ci-dessus voire même inconsciemment, le sujet a tendance à éviter les conversations ou les informations des médias sur l’alcool et la thématique de l’alcoolodépendance. Il évite tout débat sur des supports d’information liés à cette thématique, informations fournis par des amis ou des membres de la famille bienveillants.
7. Augmentation des amnésies alcooliques
Vers la fin de la phase de début, une accumulation progressive mais nette des trous de mémoire peut se produire tant chez l’alcoolodépendant que chez le pharmacodépendant.

C. PHASE CRITIQUE
La transition de la phase de début à la phase critique est marquée par la survenue des premières pertes de contrôle. Avec la perte de contrôle, l’évolution processuelle de la dépendance atteint le stade à partir duquel on peut parler de maladie au sens propre du terme. La perte de contrôle à partir de laquelle il n’y a plus de retour à long terme, montre toutes les propriétés d’une évolution processuelle :
À ce stade, il dépend déjà psychiquement de l’effet de l’alcool, même s’il n’en est pas encore conscient.
9. Justification de la consommation excessive d’alcool (prétextes, alibis)Le MA trouve toutes sortes d'explications plus ou moins logiques pour expliquer sa consommation ou plutôt qu'il a une consommation normale
10. Réactions de l’entourage
Le pertes de contrôle toujours plus nombreuses et plus graves attirent toujours davantage l’attention de l’environnement social de l’alcoolique sur son comportement par rapport à la boisson. Des membres de la famille, des amis, des collègues de travail et/ou des supérieurs hiérarchiques lui parlent de son « haleine éthylique » ou d’autres aspects frappants, l’avertissent et le critiquent ou bien lui reprochent son comportement par rapport à la boisson. Pour se défendre contre ces réactions de son entourage, le sujet a souvent recours à son système explicatif qui s’en trouve renforcé. En même temps, il s’efforce de cacher encore mieux le fait qu’il boit.
11. Compensation de la perte de l’estime de soi
Pour lutter contre cette vision de lui-même de plus en plus mauvaise, il va s'inventer des exploits positifs qui montrent que l'alcool n'intervient absolument pas sur ses possibilités physiques ou neurologiques
12. Comportement visiblement agressif
Au fur et à mesure que son estime de soi s’amenuise et que la critique des autres se fait plus pressante alors que son système explicatif est de moins en moins convainquant, l’alcoolique fait preuve d’un comportement agressif actif ou passif qu’on ne lui connaissait pas jusqu’alors.
13. Remords persistants : une raison pour reboire
14. Périodes d’abstinence complète
Il peut parfois s'arrêter de boire pendant quelque temps, ce qui lui prouve qu'il n'est pas alcoolique et qu'il peut donc continuer à boire.
15. Modification du système de consommation
Afin de limiter et d’éviter les conséquences non désirées de la perte de contrôle, l’alcoolique développe un système de consommation selon des règles qu’il se fixe lui-même. Ainsi, il essaie par exemple de ne pas commencer à boire avant une certaine heure de la journée, de se limiter au week-end ou à certains endroits, à un certain type (p.ex. seulement de la bière) et à une certaine quantité d’alcool.
16. Abandon des amis ou changement du cercle d'amis.
C'est le début d’un large processus d’isolement social. C'est là qu'arrivent les copains de bistrot.
17. Conséquences sur le lieu de travail
Le besoin accru de continuer à boire se répercute désormais sur le comportement sur le lieu de travail. Souvent l’alcoolique ressent une baisse de sa motivation à travailler, de ses performances et de sa concentration. Il n’est pas rare que ses collègues et les supérieurs hiérarchiques le remarquent à son manque de ponctualité, son manque de fiabilité, ses « maladies diplomatiques », son comportement inapproprié, irritable ou encore à cause de son « haleine qui empeste l’alcool ».
18. Remplace des contacts sociaux par l’alcool
Il a davantage recours à l’alcool comme médicament et consolateur de l’âme. De même, il a tendance à noyer son irritation dans l’alcool au lieu de chercher à résoudre les situations conflictuelles. Avec les comportements décrits ci-dessus, l’alcoolique s’installe dans sa tendance à s’isoler socialement en se retirant dans son propre monde formé de problèmes et d’alcool. Un sentiment paranoïaque commence à apparaître, tout est la faute des autres, il n'y a plus aucune remise en cause.
19. Priorité de l’alcool sur les intérêts et les obligations
Si jusqu’à maintenant l’alcoolique avait réussi à boire essentiellement pendant les intervalles adéquats (pauses) du cours normal de ses journées, son besoin accru de boire l’amène désormais à modifier de plus en plus souvent ce schéma: il adapte le déroulement de la journée à ses besoins de boire.
20. Priorité de l’alcool sur les proches
Aussi les proches ont-ils souvent l’impression qu’ils ont perdu toute possibilité d’exercer une quelconque influence sur l’alcoolique et qu’ils ont nettement moins d’importance pour lui que l’alcool.
21. Apitoiement frappant sur son propre sort
IL se laisser aller à un apitoiement frappant sur son propre sort et s’en sert assez souvent comme prétexte pour recommencer à boire.
22. Fuite imaginaire ou réelle
L’apitoiement sur son propre sort, les fortes pressions sociales et l’isolement social accru renforcent chez l’alcoolique l’espoir indéfini de pouvoir « reprendre en main » sa vie et en particulier ses habitudes de consommation d’alcool grâce au changement des réalités extérieures (autre lieu de résidence, autre lieu de travail, autre partenaire ou similaires).
23. Changement de la vie familiale
Pour empêcher que des tiers ne prennent connaissance du comportement de l’alcoolique par rapport à la boisson, les membres de la famille se retirent souvent et évitent les contacts sociaux :
24. Ressentiment déraisonné
Apparaît alors une impatience marquée, une irritabilité frappante, un emportement prompt ou une susceptibilité extrême. 
25. Protection de la réserve d’alcool et renforcement de la consommation en secret
Les expériences de perte de contrôle massives à ce stade et le besoin psychique désormais existentiel d’avoir à tout moment de l’alcool à portée de la main, incitent l’alcoolique à protéger constamment sa réserve d’alcool. Selon la situation qu’il vit il commence au plus tard à ce stade à cacher cette réserve.
26. Négligence d’une alimentation appropriée
il commence petit à petit à négliger son alimentation et son hygiène
27. Nécessité de subir les premiers traitements médicaux
L’alcoolique subit les premiers dégâts organiques aigus tels que gastrites (inflammations de la muqueuse de l’estomac), lésions du foie, dystonie végétative (tendance à la tachycardie, aux variations de la tension artérielle, à la sudation augmentée et autres) ou des accidents liés à l’alcool, de sorte que des traitements médicaux ambulatoires ou stationnaires s’imposent. Les premières désintoxications ambulatoires ou stationnaires peuvent également s’imposer dans cette phase.
28. Modifications du comportement sexuel
l’intérêt pour la sexualité diminue ou disparaît totalement.
29. Jalousie alcoolique
En rapport avec le comportement décrit au point 28, l’alcoolique qui se rend compte de la dégradation de son pouvoir de séduction fait souvent preuve de réactions de jalousie infondées. Le partenaire est alors accusé de chercher ou d’avoir déjà trouvé un remplacement attractif. Cela peut tourner à l’ « idée fixe ».
30. Consommation matinale d’alcool
Comme l’alcoolique perd toujours plus le contrôle, la baisse du taux d'alcoolémie durant la nuit qui suit la consommation de la veille, liée à l’angoisse croissante de ne plus pouvoir gérer la vie quotidienne, l’amènent à ressentir dès les premières heures de la journée ou au cours de la matinée un besoin presque irrésistible de boire, besoin auquel il cède de plus en plus souvent.

D. PHASE CHRONIQUE
31. Ivresse prolongée sur plusieurs jours
32. Effondrement des systèmes de valeurs individuels
La perte de contrôle toujours plus importante et obsédante assortie de l’indifférence et de la résignation croissantes de l’alcoolique empêchent désormais celui-ci de respecter ses propres valeurs essentielles. Autrement dit, l’alcoolique est disposé, le cas échéant, à passer outre à toutes les règles et conventions sociales afin de pouvoir boire.
33. Dégradation du raisonnement
La capacité de raisonnement de l’alcoolique et/ou du pharmacodépendant présente désormais des signes de défaillance considérables. Souvent il n’est plus, ou seulement de façon limitée, en mesure d’apprécier sa situation de manière réaliste ou avec l’esprit critique nécessaire. Souvent, il n’est plus capable non plus de réfléchir de manière logique
34. Phénomènes psychiques de sevrage
La baisse de l’alcoolémie chez le sujet entraîne des angoisses massives et une inquiétude intérieure marquée.
35. Phénomènes physiques de sevrage graves
La baisse de l’alcoolémie peut entraîner des phénomènes physiques de sevrage graves: tremblement continu, notamment des mains (trémor), accès de sudation, tachycardie, étourdissements, vomissements ou nausées. Ces symptômes sont souvent particulièrement marqués le matin, si le sujet n’a pas maintenu son alcoolémie durant la nuit. Il n’est pas rare non plus que l’alcoolique vive le tremblement, qui le trahit, dans des situations dans lesquelles il se sent observé. L’alcoolique ne peut maîtriser cet état qu’en se remettant à boire.
36. Changement de la compagnie choisie pour boire
D’une manière comparable à celle décrite au point 32 au sujet de l’effondrement des systèmes de valeurs individuels, il se peut que l’alcoolique choisisse son entourage de manière à être sûr de pouvoir continuer à boire en compagnie
37. Recours aux produits de substitution contenant de l’alcool
Le besoin de continuer à boire afin d’éviter des phénomènes de sevrage peut désormais devenir tellement grave que l’alcoolique, à défaut d’avoir accès à une autre réserve d’alcool, se sert de produits de substitution contenant de l’alcool, comme p.ex. de l’eau de Cologne ou du parfum, ou même de l'alcool à 90°
38. Syndrome de sevrage grave, certains symptômes comme des crises convulsives, des hémorragies digestives ou des problèmes cardiaques peuvent entraîner une hospitalisation, parfois en urgence.
39. Séquelles sous forme de perturbations internes et de maladies neurologiques
Les maladies neurologiques qui affectent l’alcoolique nécessitent un traitement médical ambulatoire ou une hospitalisation. Sur le plan interne, il s’agit principalement de maladies du foie plus ou moins avancées, de maladies du pancréas et du système digestif, de perturbations massives du système digestif
Au niveau neurologique, l’intoxication éthylique chronique (intoxication) provoque des lésions du système nerveux périphérique moteur et sensitif (polyneuropathie). Les comas éthyliques, les crises de convulsion ne sont pas rares.
40. Obsession de l’alcool
Si l’alcoolique continue à boire, à ce stade de la maladie, il peut lui arriver d’éprouver un besoin de boire tellement irrésistible qu’il accepte aussi les conséquences négatives graves et/ou les risques extrêmement démesurés qui en découleront.
41. Crises convulsives liées au sevrage
Si dans cette phase de l’évolution de l’alcoolodépendance, l’alcoolique n’alimente pas son corps avec suffisamment d’alcool et/ou l’en prive totalement, des crises convulsives liées au sevrage peuvent survenir
42. Idées et/ou tentatives suicidaires sont aussi fréquentes à ce stade, le malade ne voyant pas d'issus à sa situation.
43. Diminution de la tolérance à l’alcool
L’atteinte physique massive, en particulier du foie, peut subitement engendrer une nette baisse de la tolérance à l’alcool fortement augmentée jusqu’alors.
44. Écroulement du système explicatif
Cet écroulement de son système explicatif représente la condition nécessaire pour qu’il recherche sérieusement de l’aide et du soutien. Il se rend compte que l'alcool l'empêche de vivre normalement et que seul, il ne peut plus y arriver.
45. Délire éthylique
Un delirium tremens peut survenir comme phénomène de sevrage le plus grave.
des hallucinations le plus souvent optiques, plus rarement acoustiques
S’il ne reçoit pas de traitement, sa vie est en danger, le risque de cirrhose est important.
Sur le plan neurologique, un syndrome de Korsakoff peut apparaître.
SHALE
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Admin

Féminin 01/01/2009

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Message  béatrisse1 3/3/2021, 10:40

Lecture terrifiante . Exposé magistral . Vraiment Shale, merci de faire ce travail.
béatrisse1
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Féminin 04/01/2009

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Message  SHALE 3/3/2021, 11:31

Là ça fait un bout de temps que je suis sur cet édito, je le trouvais trop long, je l'ai donc encore simplifié un peu plus pour qu'il ne soit as trop rasoir à lire.....J'ai essayé de faire le tour de tout ce qui peut se passer dans les différentes phases, mais j'en ai sans doute oublié, alors n'hésitez pas à ajouter ce que vous pensez qu'il y manque.
SHALE
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Féminin 01/01/2009

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Message  Gérard BONIN 3/3/2021, 12:29

SHALE a écrit:Là ça fait un bout de temps que je suis sur cet édito, je le trouvais trop long, je l'ai donc encore simplifié un peu plus pour qu'il ne soit as trop rasoir à lire.....J'ai essayé de faire le tour de tout ce qui peut se passer dans les différentes phases, mais j'en ai sans doute oublié, alors n'hésitez pas à ajouter ce que vous pensez qu'il y manque.
Quel boulot! Bravo et merci pour cet énorme travail accompli. Je l'ai survolé, c'est à dire lu, mais il faut y revenir et s'en imprégner... J'y reviendrai tout à l'heure. coeurs coeurs

Gérard BONIN
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Masculin 05/02/2021

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Message  ppp 3/3/2021, 12:35

Impressionnant tout ce travail Shale !

J'avais pris connaissance de la courbe de Jellinek lors des ateliers de ma cure de 21 jours, mais ton travail est beaucoup plus descriptif, merci ! :-)

ppp
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Masculin 24/02/2019

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Message  Gérard BONIN 3/3/2021, 13:56

Oui, je connais bien la courbe de jellinek et nous en parlerons peut-être pour amorcer l'abstinence et la consolider sur le long terme. Car après la descente aux enfers,  la remontée est possible...

Gérard BONIN
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Masculin 05/02/2021

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Message  SHALE 3/3/2021, 14:02

Oui, ça reprend les différentes phases de la courbe de JELLINEK en l'explicitant de façon plus facile à saisir et à comprendre... smiles
SHALE
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Féminin 01/01/2009

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Message  ppp 3/3/2021, 15:24

SHALE a écrit:Oui, ça reprend les différentes phases de la courbe de JELLINEK en l'explicitant de façon plus facile à saisir et à comprendre... smiles

super super super
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Masculin 24/02/2019

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