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Etre alcoolique sans le savoir
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Etre alcoolique sans le savoir
Etre alcoolique sans le savoir
"L'alcool, pas besoin d'être ivre pour en mourir "
Hier soir, j'ai repensé à cette phrase qui servait de slogan pour lutter contre l'alcool dans les années 2002 !
J'ai accompagné des amis au bistrot du village, à l'heure de l'apéro, qui se situe ici entre 18h et 20h . Il y avait déjà là, accoudés au bar, un groupe de six personnes que je connaissais sans toutefois que ce soit des amis, mais mon mari me dit qu'ils étaient là tous les soirs, que c'était leur point de ralliement, qu'ils n'auraient manqué cette réunion pour rien au monde.
Ils ont commencé à la bière, puis ils ont continué au Ricard ou au whisky, chacun payant sa tournée à tour de rôle. En une heure de temps, ils avaient déjà bu au moins 5 ou 6 verres d'alcool.
A notre invitation, ils sont venus à notre table, l'occasion d'une tournée supplémentaire, et nous avons commencé à discuter. Ils connaissaient tous mon problème d'alcoolisme et me demandaient si ce n'était pas trop dur pour moi de voir les gens boire à côté, si je n'avais pas envie de faire comme eux.. Bien entendu, je leur ai dit que non , au contraire. Je leur ai fait remarqué que je trouvais leur consommation élevée...Grande surprise de leur part…."ils ne boivent que ça dans la journée, à part 3 ou 4 verres de vin au repas," ils ne sont pas alcooliques, ils ne sont jamais ivres, ils marchent droits, tiennent des propos cohérents et ne souffrent d'aucune maladie. Devant mon scepticisme, ils ont fait appel au patron du bar pour confirmer leur dire...Non, ils ne se voyaient pas du tout comme des alcooliques….
Effectivement, à force de boire tous les jours avec les mêmes personnes, ils avaient acquis une grande tolérance à l'alcool, ils ne présentaient pas les symptômes physiques de l'alcoolisme, leur tolérance les en protégeait, mais elle ne les protégeait pas des dégâts que l'alcool pouvait faire dans leur organisme et ça, ils n'en étaient absolument pas conscients...Parfois, ils avouaient avoir un peu mal aux cheveux en se levant mais sans plus…
Je n'ai pas essayé de les persuader qu'ils étaient bien des malades alcooliques, qu'ils alimentaient leur dépendance jour après jour, ce n'était pas mon rôle, j'avais juste semé une petite graine de doute dans leur esprit… Je ne sais pas si cette graine aura germée et les aura amenés à se poser les bonnes questions.
Ce genre de malades alcooliques, se rendent compte de leur alcoolisme quand ils se retrouvent à l'hosto avec une cirrhose , une hépatite ou des varices oesophagiennes qui ont provoqué une hémorragie, et là, très surpris, ils apprennent qu'ils sont alcooliques. Ce n'est pas vraiment du déni, ils se prouvent les uns les autres, qu'ils n'ont pas de problème alcool, ils boivent la même chose dans les mêmes quantité. Ils rigolent bien, tout va pour le mieux, ils en remercieraient presque l'alcool qui les fait se rencontrer tous les soirs pour un moment de détente entre eux…
Je suis repartie, très songeuse et me demandant quand et comment ils découvriraient leur alcoolisme, en souhaitant que ce ne soit pas trop tard.
"L'alcool, pas besoin d'être ivre pour en mourir "
Hier soir, j'ai repensé à cette phrase qui servait de slogan pour lutter contre l'alcool dans les années 2002 !
J'ai accompagné des amis au bistrot du village, à l'heure de l'apéro, qui se situe ici entre 18h et 20h . Il y avait déjà là, accoudés au bar, un groupe de six personnes que je connaissais sans toutefois que ce soit des amis, mais mon mari me dit qu'ils étaient là tous les soirs, que c'était leur point de ralliement, qu'ils n'auraient manqué cette réunion pour rien au monde.
Ils ont commencé à la bière, puis ils ont continué au Ricard ou au whisky, chacun payant sa tournée à tour de rôle. En une heure de temps, ils avaient déjà bu au moins 5 ou 6 verres d'alcool.
A notre invitation, ils sont venus à notre table, l'occasion d'une tournée supplémentaire, et nous avons commencé à discuter. Ils connaissaient tous mon problème d'alcoolisme et me demandaient si ce n'était pas trop dur pour moi de voir les gens boire à côté, si je n'avais pas envie de faire comme eux.. Bien entendu, je leur ai dit que non , au contraire. Je leur ai fait remarqué que je trouvais leur consommation élevée...Grande surprise de leur part…."ils ne boivent que ça dans la journée, à part 3 ou 4 verres de vin au repas," ils ne sont pas alcooliques, ils ne sont jamais ivres, ils marchent droits, tiennent des propos cohérents et ne souffrent d'aucune maladie. Devant mon scepticisme, ils ont fait appel au patron du bar pour confirmer leur dire...Non, ils ne se voyaient pas du tout comme des alcooliques….
Effectivement, à force de boire tous les jours avec les mêmes personnes, ils avaient acquis une grande tolérance à l'alcool, ils ne présentaient pas les symptômes physiques de l'alcoolisme, leur tolérance les en protégeait, mais elle ne les protégeait pas des dégâts que l'alcool pouvait faire dans leur organisme et ça, ils n'en étaient absolument pas conscients...Parfois, ils avouaient avoir un peu mal aux cheveux en se levant mais sans plus…
Je n'ai pas essayé de les persuader qu'ils étaient bien des malades alcooliques, qu'ils alimentaient leur dépendance jour après jour, ce n'était pas mon rôle, j'avais juste semé une petite graine de doute dans leur esprit… Je ne sais pas si cette graine aura germée et les aura amenés à se poser les bonnes questions.
Ce genre de malades alcooliques, se rendent compte de leur alcoolisme quand ils se retrouvent à l'hosto avec une cirrhose , une hépatite ou des varices oesophagiennes qui ont provoqué une hémorragie, et là, très surpris, ils apprennent qu'ils sont alcooliques. Ce n'est pas vraiment du déni, ils se prouvent les uns les autres, qu'ils n'ont pas de problème alcool, ils boivent la même chose dans les mêmes quantité. Ils rigolent bien, tout va pour le mieux, ils en remercieraient presque l'alcool qui les fait se rencontrer tous les soirs pour un moment de détente entre eux…
Je suis repartie, très songeuse et me demandant quand et comment ils découvriraient leur alcoolisme, en souhaitant que ce ne soit pas trop tard.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Etre alcoolique sans le savoir
Cette description me parle beaucoup. Combien de fois ai-je croisé ces groupes amicaux, piliers de bar qui ne voient dans ces rencontres qu'un rite convivial ? Ces rencontres "sympathiques" où l'alcool vient sceller le lien des solitudes, offrir un moment d'oubli et d'insouciance. Combien de douleurs ainsi atténuées par ce passe temps ? Un déni qui s'alimente dans la répétition. Pour certains ce sera un chute spectaculaire, accident de santé ou accident tout court, pour d'autres ce ne sera rien qu'un long enlisement . Ça fait peur et c'est triste.
Mais ce qui me scandalise plus que cette auto destruction consentie, c'est la politique des lobbys alcooliers.
J'ai eu l'occasion de visiter un jour un espace, un bar immense, dans lequel j'envisageais de créer un événement professionnel. Lors de cette visite, vers 16 h, il y avait une activité frénétique de mise en place d'un autre événement : chaque jeudi soir c'était la soirée étudiante. On empilait des caisses marquées d'un nom de Vodka, on décorait l'espace de bouteilles mises en valeur par un éclairage se spots, on habillait de ravissantes jeunes femmes aux couleurs de la marque ...bref on attendait une foule d'étudiants qui allaient pouvoir boire toute la soirée dans des conditions idéales .
Je me suis sentie aussi glacée que la Vodka ...ça ne semblait poser de problème à personne.
J'étais horrifiée, je le suis toujours.
Mais ce qui me scandalise plus que cette auto destruction consentie, c'est la politique des lobbys alcooliers.
J'ai eu l'occasion de visiter un jour un espace, un bar immense, dans lequel j'envisageais de créer un événement professionnel. Lors de cette visite, vers 16 h, il y avait une activité frénétique de mise en place d'un autre événement : chaque jeudi soir c'était la soirée étudiante. On empilait des caisses marquées d'un nom de Vodka, on décorait l'espace de bouteilles mises en valeur par un éclairage se spots, on habillait de ravissantes jeunes femmes aux couleurs de la marque ...bref on attendait une foule d'étudiants qui allaient pouvoir boire toute la soirée dans des conditions idéales .
Je me suis sentie aussi glacée que la Vodka ...ça ne semblait poser de problème à personne.
J'étais horrifiée, je le suis toujours.
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Etre alcoolique sans le savoir
Tu sais, quand je vois qu'ils sont à leur 8 ou 8ième tournée, ça me fait peur aussi......Je me demande comment ils tiennent debout, comment demain matin ils pourront se lever pour aller travailler, mais ils ont acquis une telle tolérance qu'au final, ça ne les gêne pas tant que ça.....Et puis, un beau jour, comme il y a peu de temps, on apprend que l'un d'eux vient de partir à l'hôpital et que son état est très sérieux, qu'on ne sait pas s'il s'en tirera, personne ne prononce le mot alcool, mais tous savent qu'il est bien là, caché derrière les inquiétudes, mais aller, une nouvelle tournée, ça ira mieux....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Etre alcoolique sans le savoir
Le problème c'est que si on leur enlève ces moments de "convivialité";ils vont se retrouver dans une déprime et une solitude qu'ils auront du mal à combler, l'alcool unit dans une ambiance bon enfant et joyeuse, comment leur dire d'arrêter quelque chose(peut être la seule chose d'ailleurs) qui leur procure du plaisir je me souviens de l'époque des gilets jaunes où chaque jour,ils se rassemblaient sur des ronds poinst ou autre, à la fin la cause n'etait plus leur motivation mais les retrouvailles du groupe, une sorte de nouvelle famille qui sans doute devait combler celle qu'ils n'avaient plus à la maison
Il y a tellement de chose derrière ces pots quotidiens que le simple fait de boire, quelque chose de si profond que leur expliquer que ce n'est pas bon pour la santé ne changera hélas pas la donne
Il y a tellement de chose derrière ces pots quotidiens que le simple fait de boire, quelque chose de si profond que leur expliquer que ce n'est pas bon pour la santé ne changera hélas pas la donne
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Etre alcoolique sans le savoir
Ce sont aussi les copains de Roland qui les rejoint tous les soirs pour passer de bons moments avec eux, sauf que Roland ne boit jamais d'alcool avec eux, il ne peut pas. Pourtant il est tout à fait accepté dans le groupe, au contraire même il a une place importante pour eux. Il espérait que son exemple pourrait leur montrer qu'on peut s'amuser sans boire d'alcool, mais jusque là, ça n'a pas été probant....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Etre alcoolique sans le savoir
C'est vrai que c'est complexe, l'alcool est un désinhibiteur - du moins de nombreuses personnes l'utilisent comme tel - un anxiolytique ( au début) - et une sorte de carapace sans compter qu'il crée un sentiment d'appartenance ( on partage).
Je comprends tout à fait la démarche de Roland, je fais un peu ça aussi, et ...ça ne change effectivement rien de façon spectaculaire. Mais ce n'est pas une raison pour arrêter! Dans les groupes de potes le fait d'être deux ( Bill et moi) abstinents a parfois créé des espaces de dialogue.
Je comprends tout à fait la démarche de Roland, je fais un peu ça aussi, et ...ça ne change effectivement rien de façon spectaculaire. Mais ce n'est pas une raison pour arrêter! Dans les groupes de potes le fait d'être deux ( Bill et moi) abstinents a parfois créé des espaces de dialogue.
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Etre alcoolique sans le savoir
Ils savent par Roland que j'anime un forum et un groupe alcool, parfois, ils lui posent des questions, mais sans plus...Même après la mort de leur copain, pour eux ce n'était pas l'alcool qui en était la cause, au contraire, l'alcool lui aurait même permis de vivre plus longtemps.....Alors , il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.....Par contre Roland n'a jamais de réflexion sur le fait qu'il ne boit pas mais c'est aussi le plus âgé, il passe pour le "sage".....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Etre alcoolique sans le savoir
Je crois que j'ai (re)vu cette pub, un type qui a un malaise dans la rue c'est ça?
En prévention alcool, consommateur, ignorance, déni, on fait tous ce qu'on
peut quand on a compris, et tant qu'il y a des préventions qui, déjà, nous
évitent de passer pour des Cassandre, c'est "le moins pire"...
Nous on sait, mais comme tous les addicts qui se soignent, essaient, ou recommencent
à s'occuper d'eux, on a un profil peut-être différent au fond.
Même au fond, on a un instinct de survie, ou un fort désir d'autre chose, ou davantage
peur, ou... je ne sais pas quoi d'ailleurs.
Parfois ça fait mal de voir les autres se défoncer sans le savoir, ou en ne voulant
surtout pas le savoir, mais c'est tellement individuel ce problème commun.
C'est un peu décourageant quand on y pense, et puis on préfère aussi aller
vers ceux chez lesquels on entrevoit une chance, c'est humain.
Avec les deux confinements, j'avoue que ce ne sont pas mes potes alcooliques
que j'ai eu le plus envie de secouer.
Les addicts à la bouffe et les addicts au virtuel m'ont largement autant "frappée".
Et d'autant plus choquée qu'ils sont dans des dénis complets d'addiction,
alors que leurs vies sont largement comparables, en termes de gâchis,
de non vie, de solitude ou de dégâts collatéraux, à celle des alcooliques.
On parle beaucoup du fléau de l'alcool sociétal, en montrant les MA du doigt,
le reste passe populairement beaucoup plus aisément dans la catégorie
maladie ou trouble comportemental "non dégradant".
Je dis ça parce que "alcoolique sans le savoir", en fait, c'est aussi "Addict sans
le savoir", et là on bénit les centres d'addictologie, qui diversifient maintenant
leurs consultations. Ce qui permet un peu de "refaire les niveaux", et cela
nous permet aussi d'en parler plus sereinement avec plus de gens.
En prévention alcool, consommateur, ignorance, déni, on fait tous ce qu'on
peut quand on a compris, et tant qu'il y a des préventions qui, déjà, nous
évitent de passer pour des Cassandre, c'est "le moins pire"...
Nous on sait, mais comme tous les addicts qui se soignent, essaient, ou recommencent
à s'occuper d'eux, on a un profil peut-être différent au fond.
Même au fond, on a un instinct de survie, ou un fort désir d'autre chose, ou davantage
peur, ou... je ne sais pas quoi d'ailleurs.
Parfois ça fait mal de voir les autres se défoncer sans le savoir, ou en ne voulant
surtout pas le savoir, mais c'est tellement individuel ce problème commun.
C'est un peu décourageant quand on y pense, et puis on préfère aussi aller
vers ceux chez lesquels on entrevoit une chance, c'est humain.
Avec les deux confinements, j'avoue que ce ne sont pas mes potes alcooliques
que j'ai eu le plus envie de secouer.
Les addicts à la bouffe et les addicts au virtuel m'ont largement autant "frappée".
Et d'autant plus choquée qu'ils sont dans des dénis complets d'addiction,
alors que leurs vies sont largement comparables, en termes de gâchis,
de non vie, de solitude ou de dégâts collatéraux, à celle des alcooliques.
On parle beaucoup du fléau de l'alcool sociétal, en montrant les MA du doigt,
le reste passe populairement beaucoup plus aisément dans la catégorie
maladie ou trouble comportemental "non dégradant".
Je dis ça parce que "alcoolique sans le savoir", en fait, c'est aussi "Addict sans
le savoir", et là on bénit les centres d'addictologie, qui diversifient maintenant
leurs consultations. Ce qui permet un peu de "refaire les niveaux", et cela
nous permet aussi d'en parler plus sereinement avec plus de gens.
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: Etre alcoolique sans le savoir
Tu as raison sur les autres addictions , qui elles passent bien mieux auprès du public....Pour ma part, je sais que je suis addict au PC en général, mais j'arrive à gérer car je sais que mon mari en souffre et je sais aussi que je peux contrôler cette addiction, par exemple en partant en vacances une semaine sans PC....Mais on a tendance à le nier comme addiction car ça ne nous semble pas dangereux ni pour nous ni pour les autres, ce en quoi on se trompe sans doute...Je sais que j'ai souvent les yeux qui pleurent sans que je puisse l'arrêter, je sais très bien que c'est lié à l'écran, mais si on me le dit, je le nie aussi.....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Etre alcoolique sans le savoir
Shale, perso je ne mettrais pas ton goût immodéré pour l'ordi dans la catégorie
des addicts qui ont une vie aussi horrible à cause de l'écran qu'un alcoolique
à cause de l'alcool
des addicts qui ont une vie aussi horrible à cause de l'écran qu'un alcoolique
à cause de l'alcool
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: Etre alcoolique sans le savoir
Bonjour à toutes et à tous,
Effectivement, les "addictions" ne manquent pas. Je pense qu'il faut néanmoins faire la distinction entre celles avec et sans substance.
Je suis accro au sport ( bigorexie) qui peut sembler contradictoire avec celle qui que nous avons en commun. Cette première me prend du temps, environ deux heure par jour, et je dois freiner sur le plan physique pour ne pas me blesser.
Dernièrement, j'ai repris mes études et décrocher deux concours qui m'ont permis de rejoindre une école. Je viens de finir ma scolarité et j'ai découvert durant cette dernière que le travail intellectuel, associé à la réussite, était également une sorte d'addiction.
Pour d'autres, ce seront plutôt les séries, ou même la lecture.
Ne confondons pas addiction et passions. Même si je ne vais pas rentrer dans le discours du consumérisme, mais nous sommes dans une société en recherche de sens ou nous ne supportons pas de ne rien faire.
Comme déjà évoqué, cela fait maintenant 5 ans que je travaille d'arrache pieds pour préparer mes concours ( la sobriété à l'alcool m'a permis d'en décrocher deux en l'espace de deux mois...) et maintenant, je ressens un grand vide. Que vais-je faire de mes temps libres, qui ne sont pourtant pas si nombreux entre vie PRO très occupée et vie famille bien remplie ( 4 enfants.......). Et vous savez quoi, je regarde à m'acheter un ordinateur pour jouer aux jeux vidéo....à 40 ans.
Bref, avec le recule, je pense sincèrement que nous avons tous des tendances à l'addiction. Mais je préfère amplement une comportementale ( PC, sport...) qui me paressent plus maitrisable que celle au substances ( alcool, tabac....sans même parler des autres dont je ne maitrise pas le sujet.)
Bonne et belle sobriété à toutes et à tous.
Effectivement, les "addictions" ne manquent pas. Je pense qu'il faut néanmoins faire la distinction entre celles avec et sans substance.
Je suis accro au sport ( bigorexie) qui peut sembler contradictoire avec celle qui que nous avons en commun. Cette première me prend du temps, environ deux heure par jour, et je dois freiner sur le plan physique pour ne pas me blesser.
Dernièrement, j'ai repris mes études et décrocher deux concours qui m'ont permis de rejoindre une école. Je viens de finir ma scolarité et j'ai découvert durant cette dernière que le travail intellectuel, associé à la réussite, était également une sorte d'addiction.
Pour d'autres, ce seront plutôt les séries, ou même la lecture.
Ne confondons pas addiction et passions. Même si je ne vais pas rentrer dans le discours du consumérisme, mais nous sommes dans une société en recherche de sens ou nous ne supportons pas de ne rien faire.
Comme déjà évoqué, cela fait maintenant 5 ans que je travaille d'arrache pieds pour préparer mes concours ( la sobriété à l'alcool m'a permis d'en décrocher deux en l'espace de deux mois...) et maintenant, je ressens un grand vide. Que vais-je faire de mes temps libres, qui ne sont pourtant pas si nombreux entre vie PRO très occupée et vie famille bien remplie ( 4 enfants.......). Et vous savez quoi, je regarde à m'acheter un ordinateur pour jouer aux jeux vidéo....à 40 ans.
Bref, avec le recule, je pense sincèrement que nous avons tous des tendances à l'addiction. Mais je préfère amplement une comportementale ( PC, sport...) qui me paressent plus maitrisable que celle au substances ( alcool, tabac....sans même parler des autres dont je ne maitrise pas le sujet.)
Bonne et belle sobriété à toutes et à tous.
Greg35- Habitué
- 14/10/2020
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