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Dimension sociale de l'alcool
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Dimension sociale de l'alcool
Mon problème avec l’alcool, c’est surtout sa dimension sociale. Il y a toujours une raison de boire, non ? J’avais essayé d’en faire une résolution du Premier de l’An. Avec le souvenir frais d’une gueule de bois, y a-t-il meilleure motivation ? Mais le mois de janvier n’est qu’une succession de cérémonies de voeux, et de « verres » qu’on se prend pour se souhaiter la Bonne Année.
Franchement, une coupe de champagne, ça ne se refuse pas (surtout quand on est invité•e !) Et puis trinquer avec de l’eau, ça ne se fait pas, sacrilège ! Comme je n’aime ni les boissons sucrées, ni les boissons gazeuses, (sauf la bière), mes choix sont limités.
Après janvier, vient février et la Chandeleur — a-t-on déjà mangé des crêpes sans boire de cidre ? et ses fêtes de Carnaval, où la bière coule à flots. En mars on fête le printemps, et les premiers rayons de soleil seront dignement arrosés en terrasse. En avril, Pâques et ses repas de famille sont bien plus qu’un prétexte. De mai à septembre, les occasions sont innombrables. Entre les vacances (qui s’arrosent forcément), les anniversaires, les post-partiels, les célébrations d’examens en tous genres et les pots de départs, et puis l’été, tout simplement, c’est vraiment pas le moment de tenter la sobriété.
Septembre est un mois de retrouvailles, où l’on se raconte les vacances autour d’un apéro en terrasse pour repousser l’automne aussi longtemps qu’on peut.
Octobre sent bon le houblon, et l’on se réchauffe volontiers le gosier au vin chaud quand novembre pointe son nez. Enfin, décembre c’est Noël et ses fêtes de fin d’année, on remettra nos bonnes résolutions au mois de janvier…
Ce n'est pas simple d'arrêter l'alcool…
Je vous laisse donner les réponses vous-même, que répondriez-vous à la personne qui a mis ce post?
Franchement, une coupe de champagne, ça ne se refuse pas (surtout quand on est invité•e !) Et puis trinquer avec de l’eau, ça ne se fait pas, sacrilège ! Comme je n’aime ni les boissons sucrées, ni les boissons gazeuses, (sauf la bière), mes choix sont limités.
Après janvier, vient février et la Chandeleur — a-t-on déjà mangé des crêpes sans boire de cidre ? et ses fêtes de Carnaval, où la bière coule à flots. En mars on fête le printemps, et les premiers rayons de soleil seront dignement arrosés en terrasse. En avril, Pâques et ses repas de famille sont bien plus qu’un prétexte. De mai à septembre, les occasions sont innombrables. Entre les vacances (qui s’arrosent forcément), les anniversaires, les post-partiels, les célébrations d’examens en tous genres et les pots de départs, et puis l’été, tout simplement, c’est vraiment pas le moment de tenter la sobriété.
Septembre est un mois de retrouvailles, où l’on se raconte les vacances autour d’un apéro en terrasse pour repousser l’automne aussi longtemps qu’on peut.
Octobre sent bon le houblon, et l’on se réchauffe volontiers le gosier au vin chaud quand novembre pointe son nez. Enfin, décembre c’est Noël et ses fêtes de fin d’année, on remettra nos bonnes résolutions au mois de janvier…
Ce n'est pas simple d'arrêter l'alcool…
Je vous laisse donner les réponses vous-même, que répondriez-vous à la personne qui a mis ce post?
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Dimension sociale de l'alcool
L'alcool est bien souvent invité à tout ces moments festifs, convivials mais est-ce lui qui rends ses moments si particuliers, si agréables ?
Tous ces moments, sont des moments de partages, des relations sociales, pourquoi ne pas faire le choix d'en jouir simplement, lucidement, sans y ajouter un artifice ?
Ce n'est pas aisé ... certes. Les occasions sont nombreuses, surtout lorsqu'on est étiquetés comme quelqu'un qui ne refusera pas un petit verre. Peut-être que certains vous en voudront de refuser ce petits verres car ils ne comprendront pas, il conviendra alors de s'en écarter jusqu'à ce qu'ils comprennent. La plupart, sans forcément comprendre, accepteront et vous permettront ainsi de passer des moments d'autant plus savoureux.
Il ne faut pas prendre une mauvaise résolution de début d'année, il faut faire un choix, le choix de profiter réellement et sincèrement de tous ces moments
Tous ces moments, sont des moments de partages, des relations sociales, pourquoi ne pas faire le choix d'en jouir simplement, lucidement, sans y ajouter un artifice ?
Ce n'est pas aisé ... certes. Les occasions sont nombreuses, surtout lorsqu'on est étiquetés comme quelqu'un qui ne refusera pas un petit verre. Peut-être que certains vous en voudront de refuser ce petits verres car ils ne comprendront pas, il conviendra alors de s'en écarter jusqu'à ce qu'ils comprennent. La plupart, sans forcément comprendre, accepteront et vous permettront ainsi de passer des moments d'autant plus savoureux.
Il ne faut pas prendre une mauvaise résolution de début d'année, il faut faire un choix, le choix de profiter réellement et sincèrement de tous ces moments
Sirius794- Super Tchatcheur
- 20/02/2019
Re: Dimension sociale de l'alcool
De même que je n'aime pas trop les cadeaux aux périodes fixées - sauf Noel et sapin pour les petits petits - je sais que les dates fixées pour les bonnes résolutions sont assez ...illusoires. Premier de l'an ou rentrée en général, voire date de son anniversaire ... ça ne marche pas vraiment cette symbolique ....enfin pour ce qui me concerne .
Comme tu le dis Shale on va se trouver dans le calendrier toutes les bonnes raisons ... d'échouer. Il n'y a pas de bon moment pas au sens du calendrier.
En revanche il y a, pour chacun, un moment propice, en ce qui me concerne celui où l'on ne se supporte vraiment plus.
Pour moi ce fut un jour très ordinaire, marqué d'un seul incident notoire, une colère qui m'avait fait jeter au sol un verre de cristal, une pure merveille et en plus un cadeau. Je ne sais pas pourquoi ça m'a horrifiée, je ne sais pas ce qui du bruit, ou de l'heure passée à quatre pattes à chercher des équilles m'a traumatisée .
J'ai décidé que ça suffisait .
Le week end suivant, après quelques jours d'abstinence, j'ai re craqué . Et re décidé ! (C'est là que je me suis inscrite sur le forum ).
Je ne voulais plus casser de verre peut être. C'était le verre de trop.
Après ce fut le parcours du combattant en matière d'alcool "social", un vrai slalom pour éviter tous les pièges dont les pots au boulot . On fête tout au boulot : le mariage de machprot, l'arrivée ou le départ du stagiaire, l'anniversaire de bidule, la fin du projet etc. etc.
Je ferai un jour ici la liste de toutes les réponses (négatives) que j'ai élaborées pour ne plus toucher à l'alcool sans passer pour une misanthrope ( restons polie on peut être gratifié de tant de qualificatifs ...).
Au bout de quelques mois de créativité et d 'obstination, mon assistante refusait pour moi les verres qu'on me proposait lors des pots officieux et des cocktails officiels aussi ...C'était très pratique.
Et au bout de quelques autres mois s'est construit, à mon insu, une légende - vous allez rire - j'étais celle qui ne buvait jamais d'alcool parce qu'elle n'en avais jamais bu !
Les gens, mes collègues, avaient simplement oublié, tout effacé de leur mémoire.
Vous pensez bien que je n'ai jamais contesté cette légende !
En gros j'ai eu du pot pour les pots ( oui, je sais cristal la plaisanterie est carrément minable mais faut dire qu il est tard )...
Comme tu le dis Shale on va se trouver dans le calendrier toutes les bonnes raisons ... d'échouer. Il n'y a pas de bon moment pas au sens du calendrier.
En revanche il y a, pour chacun, un moment propice, en ce qui me concerne celui où l'on ne se supporte vraiment plus.
Pour moi ce fut un jour très ordinaire, marqué d'un seul incident notoire, une colère qui m'avait fait jeter au sol un verre de cristal, une pure merveille et en plus un cadeau. Je ne sais pas pourquoi ça m'a horrifiée, je ne sais pas ce qui du bruit, ou de l'heure passée à quatre pattes à chercher des équilles m'a traumatisée .
J'ai décidé que ça suffisait .
Le week end suivant, après quelques jours d'abstinence, j'ai re craqué . Et re décidé ! (C'est là que je me suis inscrite sur le forum ).
Je ne voulais plus casser de verre peut être. C'était le verre de trop.
Après ce fut le parcours du combattant en matière d'alcool "social", un vrai slalom pour éviter tous les pièges dont les pots au boulot . On fête tout au boulot : le mariage de machprot, l'arrivée ou le départ du stagiaire, l'anniversaire de bidule, la fin du projet etc. etc.
Je ferai un jour ici la liste de toutes les réponses (négatives) que j'ai élaborées pour ne plus toucher à l'alcool sans passer pour une misanthrope ( restons polie on peut être gratifié de tant de qualificatifs ...).
Au bout de quelques mois de créativité et d 'obstination, mon assistante refusait pour moi les verres qu'on me proposait lors des pots officieux et des cocktails officiels aussi ...C'était très pratique.
Et au bout de quelques autres mois s'est construit, à mon insu, une légende - vous allez rire - j'étais celle qui ne buvait jamais d'alcool parce qu'elle n'en avais jamais bu !
Les gens, mes collègues, avaient simplement oublié, tout effacé de leur mémoire.
Vous pensez bien que je n'ai jamais contesté cette légende !
En gros j'ai eu du pot pour les pots ( oui, je sais cristal la plaisanterie est carrément minable mais faut dire qu il est tard )...
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Dimension sociale de l'alcool
Ce que j'aime bien c'est le fait que ce soit un verre que tu aies cassé.....Clairement tu en avais marre de prendre un verre alors pour marquer le coup, tu as choisi le plus beau, le plus cher, au moins tu as marqué ton arrêt par un geste fort.....Je trouve ça très beau.....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Dimension sociale de l'alcool
Effectivement, la pression sociale sur la question de l'alcool est omniprésente, malheureusement. Elle est un levier pour débuter la consommation en plus d'être un frein à l'arrêt.
Pour ma part, je crois que c'est l'un des aspect les plus difficile. Les tentations sont nombreuses. Et surtout, je n'ai dit à personne mon problème de boisson. Ce qui fait que l'on m'en propose toujours. C'est absurde, je sais, mais c'est comme cela.
Malgré tout, mon entourage n'insiste plus de trop, sauf ceux qui ont eux même un problème avec la boisson. C'est l'effet miroir.
Pour ma part, je crois que c'est l'un des aspect les plus difficile. Les tentations sont nombreuses. Et surtout, je n'ai dit à personne mon problème de boisson. Ce qui fait que l'on m'en propose toujours. C'est absurde, je sais, mais c'est comme cela.
Malgré tout, mon entourage n'insiste plus de trop, sauf ceux qui ont eux même un problème avec la boisson. C'est l'effet miroir.
Greg35- Habitué
- 14/10/2020
Re: Dimension sociale de l'alcool
tu peux dire que tu es allergique à l'alcool ou que tu t'en es servi comme médicament à une époque et que cela ne t'a pas réussi,ça éviterai qu'on t'e propose à chaque fois,une fois qu'ils sauront que l'alcool ne fait pas bon ménage avec ton corps,ils lâcheront et te proposeront toujours des boissons non alcoolisés. c'est plus simple tu ne trouves pas?
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Dimension sociale de l'alcool
Salut Greg, comme le dit si magistralement le jeune homme de la vidéo que tu as postée , pour ceux qui n'ont pas de problème avec l'alcool les refus de consommer sont un "non événement"...c'est comme dire "non merci je ne mange pas d'épinards". En revanche ceux qui ont un problème ...ça les gratte ! Ce qui n'est pas un mal...ça les questionne.
La technique du "non merci, je prends un médicament incompatible" est très efficace. Elle passe inaperçue et personne ne viendra te demander quoique ce soit.
Moi je me souviens d'une invitation, en tout début abstinence, chez des personnes que je connaissais mal et qui ont directement ouvert et servi du champagne ...Mon mari et moi étions très ennuyés. Nous n'avions pas eu le temps de refuser ...
Comme il n'y avait aucun ficus à arroser dans les parages nous étions comme deux abrutis avec nos coupes. Nous avons même tenté de les reverser dans la bouteille lorsqu'ils ont tourné le dos. Du coup on a été pris d'une crise de fou rire et nous avons dit que nous ne buvions pas d'alcool . Et voilà. C'était plié, ils nous ont offert du jus d'orange .
On trouve toujours des solutions et en plus, dans la majeure partie des cas les gens se moquent de savoir si on boit ou pas.
Mais des situations cocasses j'en ai rencontré plein avec des amis...
Un jeune couple super bien intentionné qui est allé au cours du dîner boire en secret dans la cuisine pour ne pas nous tenter .
Pareil, fou rire...
La pression sociale c'est souvent nous qui nous la mettons ...
La technique du "non merci, je prends un médicament incompatible" est très efficace. Elle passe inaperçue et personne ne viendra te demander quoique ce soit.
Moi je me souviens d'une invitation, en tout début abstinence, chez des personnes que je connaissais mal et qui ont directement ouvert et servi du champagne ...Mon mari et moi étions très ennuyés. Nous n'avions pas eu le temps de refuser ...
Comme il n'y avait aucun ficus à arroser dans les parages nous étions comme deux abrutis avec nos coupes. Nous avons même tenté de les reverser dans la bouteille lorsqu'ils ont tourné le dos. Du coup on a été pris d'une crise de fou rire et nous avons dit que nous ne buvions pas d'alcool . Et voilà. C'était plié, ils nous ont offert du jus d'orange .
On trouve toujours des solutions et en plus, dans la majeure partie des cas les gens se moquent de savoir si on boit ou pas.
Mais des situations cocasses j'en ai rencontré plein avec des amis...
Un jeune couple super bien intentionné qui est allé au cours du dîner boire en secret dans la cuisine pour ne pas nous tenter .
Pareil, fou rire...
La pression sociale c'est souvent nous qui nous la mettons ...
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Dimension sociale de l'alcool
Je n'ai pas souvent eu à affronter cette pression sociale, sauf une fois, où à côté de moi il y avait un homme, très, très lourd et qui visiblement ne supportait pas que je ne boive pas....Il me mettait une pression dingue, alors après avoir refusé calmement trois ou quatre fois, je lui ai dit, en le regardant droit dans les yeux , "je suis malade alcoolique et je ne bois plus"....Il en est resté la bouche ouverte et j'ai cru qu'il n'allait plus arriver à la refermer...Au moins ensuite , j'ai eu une paix royale..
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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