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Le malade alcoolique et le suicide
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Le malade alcoolique et le suicide
Il y a une petite partie des malades alcooliques dont on ne parle pas souvent, ce sont les malades alcooliques suicidaires.
La plupart du temps, ceux qui boivent ne se rendent pas compte des risques qu'ils prennent ou ne veulent pas s'en rendre compte, ils pensent que , oui, l'alcool provoque des problèmes de santé, mais qu'ils passeront au travers, ils se sentent si bien dans les brumes de ce produit que rien ne leur fait peur….
Mais il y a aussi, une frange de malades alcooliques qui sont très conscients de se détruire physiquement et moralement….Leurs idées suicidaires ne datent pas d'hier, ils ont utilisé l'alcool au début comme un anxiolytique qui a très bien marché, mais peu à peu, l'alcool est venu renforcer leurs angoisses, ils se sentent de plus en plus dans un monde qui n'a rien à voir avec leur réalité, ils ne voient pas ce qu'ils font sur terre, rien ne les intéresse, ils n'aiment personne, il n'y a que la bouteille qui importe car elle va les mener là où ils veulent aller, à la mort.
D'ailleurs souvent, ils ne s'en cachent pas : "boire toute ma vie, mourir tout mon alcool", je ne sais plus de qui est cette phrase qui me revient en mémoire…. Ils disent souvent qu'ils ne veulent pas arrêter de boire et que la mort leur importe peu, ils n'osent pas dire qu'ils la souhaitent, sachant qu'ils vont faire peur aux personnes à qui ils s'adressent et que celles-ci peuvent avoir une réaction que le malade alcoolique ne souhaite pas : les aider de force….
Ce qui est terrible c'est de ne pas savoir quoi faire devant ce genre de malades, accepter leur désir de mort, c'est aussi de la non assistance à personne en danger et de toute façon, ils refuseront toute aide, ou ils feront semblant d'être d'accord pour avoir la paix, mais ils sont toujours et de plus en plus sur le chemin du départ vers l'au-delà
L'alcoolique qui se supprime parce qu'il n'entrevoit que deux solutions: vivre malheureux dans un monde où il ne voit pas sa place, ou vivre en dehors du monde, de plus en plus délabré par le produit choisi pour mourir et devoir faire face à sa propre déchéance. Je ne suis pas sûre que son suicide soit la manifestation d'une demande que ceux qui l'entourent n'ont pas su décoder, non, son suicide était bien un choix, il a choisi le suicide par alcool pour le temps où il peut bénéficier du bien être apporté par ce produit mais quand ce temps est fini, ou il accélère les doses pour aller plus vite ou il choisit un moyen plus radical de se tuer….Il y a beaucoup de suicides d'alcooliques, je n'ai pas le nombre en tête, mais c'est fréquent.
C'est vraiment un sujet qui me pose beaucoup de questions. Qu'en pensez vous, que faut-il faire devant ce genre de malade, quelle attitude adopter ?
La plupart du temps, ceux qui boivent ne se rendent pas compte des risques qu'ils prennent ou ne veulent pas s'en rendre compte, ils pensent que , oui, l'alcool provoque des problèmes de santé, mais qu'ils passeront au travers, ils se sentent si bien dans les brumes de ce produit que rien ne leur fait peur….
Mais il y a aussi, une frange de malades alcooliques qui sont très conscients de se détruire physiquement et moralement….Leurs idées suicidaires ne datent pas d'hier, ils ont utilisé l'alcool au début comme un anxiolytique qui a très bien marché, mais peu à peu, l'alcool est venu renforcer leurs angoisses, ils se sentent de plus en plus dans un monde qui n'a rien à voir avec leur réalité, ils ne voient pas ce qu'ils font sur terre, rien ne les intéresse, ils n'aiment personne, il n'y a que la bouteille qui importe car elle va les mener là où ils veulent aller, à la mort.
D'ailleurs souvent, ils ne s'en cachent pas : "boire toute ma vie, mourir tout mon alcool", je ne sais plus de qui est cette phrase qui me revient en mémoire…. Ils disent souvent qu'ils ne veulent pas arrêter de boire et que la mort leur importe peu, ils n'osent pas dire qu'ils la souhaitent, sachant qu'ils vont faire peur aux personnes à qui ils s'adressent et que celles-ci peuvent avoir une réaction que le malade alcoolique ne souhaite pas : les aider de force….
Ce qui est terrible c'est de ne pas savoir quoi faire devant ce genre de malades, accepter leur désir de mort, c'est aussi de la non assistance à personne en danger et de toute façon, ils refuseront toute aide, ou ils feront semblant d'être d'accord pour avoir la paix, mais ils sont toujours et de plus en plus sur le chemin du départ vers l'au-delà
L'alcoolique qui se supprime parce qu'il n'entrevoit que deux solutions: vivre malheureux dans un monde où il ne voit pas sa place, ou vivre en dehors du monde, de plus en plus délabré par le produit choisi pour mourir et devoir faire face à sa propre déchéance. Je ne suis pas sûre que son suicide soit la manifestation d'une demande que ceux qui l'entourent n'ont pas su décoder, non, son suicide était bien un choix, il a choisi le suicide par alcool pour le temps où il peut bénéficier du bien être apporté par ce produit mais quand ce temps est fini, ou il accélère les doses pour aller plus vite ou il choisit un moyen plus radical de se tuer….Il y a beaucoup de suicides d'alcooliques, je n'ai pas le nombre en tête, mais c'est fréquent.
C'est vraiment un sujet qui me pose beaucoup de questions. Qu'en pensez vous, que faut-il faire devant ce genre de malade, quelle attitude adopter ?
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Le malade alcoolique et le suicide
à part lui montrer, par ce qu'on fait avec lui ou en lui faisant partager (récit
ou en direct) des instants qui seraient susceptibles de lui donner envie, je ne
vois pas.
Par contre, si on a en face un suicidaire fondamentalement convaincu, de toute
façon il réussira, et c'est nous que ça perturbera, voire que cela détruira.
Les psy sont formés pour, nous pas du tout.
ou en direct) des instants qui seraient susceptibles de lui donner envie, je ne
vois pas.
Par contre, si on a en face un suicidaire fondamentalement convaincu, de toute
façon il réussira, et c'est nous que ça perturbera, voire que cela détruira.
Les psy sont formés pour, nous pas du tout.
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: Le malade alcoolique et le suicide
Oui, tu as raison, mais un suicidaire n'ira pas voir un psy, hélas...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Le malade alcoolique et le suicide
La seule chose qui pourrait les sauver c'est de trouver une chose à laquelle se raccrocher mais c'est pas gagné.Soit une personne,soit une activité qui soudainement le passionnnerait,peut etre le pouvoir des animaux qui font un travail extraordinaire avec les depressifs mais c'est pas facile de réussir à se faire entendre par des gens qui ne veulent justement plus rien entendre Mais comme le dit lolo,il faut être sacrément armé pour suivre ce genre de malades alcoolique car le poison n'aide pas la communication et cache totalement la réalité
cristal- Admin
- 01/01/2009
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