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la place de la mort chez le malade alcoolique.
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cristal
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SHALE
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la place de la mort chez le malade alcoolique.
La mort est très présente chez le MA. Son désespoir devant son incapacité à s'arrêter de boire appelle souvent la mort. Boire jusqu'à l'oubli le plus total est aussi un état proche de la mort telle qu'on peut l'imaginer, ne dit-on pas "ivre mort".
Mais le pire c'est l'obsession de la mort quand on est à jeun. La mort nous apparaît comme la seule solution pour mettre fin à notre malheur insoutenable, on ne voit aucune autre issue. De plus elle nous apparaît souvent comme un châtiment mérité tant l'alcoolisme est souvent synonyme de honte.
Le désespoir infiltre tout nos projets, on sait qu'on ne peut plus faire de projection sur l'avenir car on se heurte toujours à ce qui est notre seule but dans la vie: trouver notre dose quotidienne.
Néanmoins, et heureusement, il nous reste souvent malgré tout, un indéracinable espoir de s'en sortir un jour. Tant qu'on ne le perd pas, on peut encore s'en sortir car le déclic part de là...
Il y a plusieurs stade dans l'alcoolisme, là, je vous parle de la dépendance la plus grande, c'est l'état que j'ai connu.
Le jour où j'ai décidé d'appeler l'alcoologue, j'ai fait le choix de vivre, mais ce choix n'a pas été facile à faire, j'ai longtemps pesé le pour et le contre :continuer et mourir ou essayer de me faire prendre en charge avec l'angoisse chevillée au corps de ne plus avoir d'alcool à disposition...Je crois que si je n'avais pas eu un rendez vous très vite, j'aurais choisi la deuxième solution...
Mais le pire c'est l'obsession de la mort quand on est à jeun. La mort nous apparaît comme la seule solution pour mettre fin à notre malheur insoutenable, on ne voit aucune autre issue. De plus elle nous apparaît souvent comme un châtiment mérité tant l'alcoolisme est souvent synonyme de honte.
Le désespoir infiltre tout nos projets, on sait qu'on ne peut plus faire de projection sur l'avenir car on se heurte toujours à ce qui est notre seule but dans la vie: trouver notre dose quotidienne.
Néanmoins, et heureusement, il nous reste souvent malgré tout, un indéracinable espoir de s'en sortir un jour. Tant qu'on ne le perd pas, on peut encore s'en sortir car le déclic part de là...
Il y a plusieurs stade dans l'alcoolisme, là, je vous parle de la dépendance la plus grande, c'est l'état que j'ai connu.
Le jour où j'ai décidé d'appeler l'alcoologue, j'ai fait le choix de vivre, mais ce choix n'a pas été facile à faire, j'ai longtemps pesé le pour et le contre :continuer et mourir ou essayer de me faire prendre en charge avec l'angoisse chevillée au corps de ne plus avoir d'alcool à disposition...Je crois que si je n'avais pas eu un rendez vous très vite, j'aurais choisi la deuxième solution...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Il n'y a pas de hasards, quand même c'est étonnant que tu prennes ce sujet ce soir, car je suis allée mardi au groupe de parole et ce sujet a été abordé suite à une lecture d'un passage de la "vie maternelle" de Marguerite Duras. Sur 16 personnes, nous étions 2 à dire que nous pensions à mourir en buvant, la psy et moi ! les 14 autres personnes disaient ne pas avoir conscience qu'elles pouvaient mourir avec l'alcool, ne pas avoir pensé qu'elles se tuaient. Certaines ont eu "notion" de se tuer à petit feu quand même !
Pour ma part, cette période d'alcoolisme a été une petite mort pour moi, je mourais à chaque fois que je buvais et je ne pouvais m'empêcher de boire. Mais je ne voulais pas mourir non plus, il devait y avoir cette petite étincelle qui nous fait éviter le grand saut !
Marguerite Duras disait qu'elle ne voulait pas mourir car si elle mourait, elle ne pourrait plus boire.......................... ça en dit long !
Pour ma part, cette période d'alcoolisme a été une petite mort pour moi, je mourais à chaque fois que je buvais et je ne pouvais m'empêcher de boire. Mais je ne voulais pas mourir non plus, il devait y avoir cette petite étincelle qui nous fait éviter le grand saut !
Marguerite Duras disait qu'elle ne voulait pas mourir car si elle mourait, elle ne pourrait plus boire.......................... ça en dit long !
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
j'ai fait tous les voyages de l'alcool excepté celui de la mort!
Je te croise depuis 15j sur ce site, je t'ai reconnu en tant que pilier, de mur, de quelque chose de solide sur lequel on peut pauser l'épaule, le temps de respirer.
Etonnant ton sujet!
(Venant de toi!, désolée je n'argumenterai pas, même si...)
Tu ne parles pas de toi..
Bises C
Chiffou
Je te croise depuis 15j sur ce site, je t'ai reconnu en tant que pilier, de mur, de quelque chose de solide sur lequel on peut pauser l'épaule, le temps de respirer.
Etonnant ton sujet!
(Venant de toi!, désolée je n'argumenterai pas, même si...)
Tu ne parles pas de toi..
Bises C
Chiffou
Invité- Invité
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Si je parle de moi, je me suis trouvée devant l'alternative de choisir la mort ou la vie et le choix n'a pas été facile.
Mais d'avoir choisi celui de la vie, donc l'arrêt de l'alcool et d'y avoir réussi m'a donné une grande force, les choses n'ont plus la même valeur depuis. Je connais les priorités et je sais les privilégier...
Mais je ne vois pas ce qui t'a étonné? Je suis aussi une malade alcoolique, tu sais et je suis allée très loin dans l'alcool....
Bisous et bonne journée!
Mais d'avoir choisi celui de la vie, donc l'arrêt de l'alcool et d'y avoir réussi m'a donné une grande force, les choses n'ont plus la même valeur depuis. Je connais les priorités et je sais les privilégier...
Mais je ne vois pas ce qui t'a étonné? Je suis aussi une malade alcoolique, tu sais et je suis allée très loin dans l'alcool....
Bisous et bonne journée!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
On peut voir l'alcoolisme comme une auto-destruction, et pourtant je ne le percevais pas ainsi, au contraire : c'était ma façon de "tenir", de supporter. Mais sans chercher les vraies solutions, puisqu'avec l'alcool je n'avançais forcément pas.
J'étais dans une vie qui ne me convenait pas beaucoup, et que je n'aimais pas beaucoup non plus. Bien sûr il y avait des choses et des gens que j'aimais, mais dans l'ensemble je ne vivais pas, je survivais.
J'ai d'ailleurs eu souvent l'impression de "mourir à petit feu de l'intérieur", de l'intérieur bien plus que physiquement.
J'étais dans une vie qui ne me convenait pas beaucoup, et que je n'aimais pas beaucoup non plus. Bien sûr il y avait des choses et des gens que j'aimais, mais dans l'ensemble je ne vivais pas, je survivais.
J'ai d'ailleurs eu souvent l'impression de "mourir à petit feu de l'intérieur", de l'intérieur bien plus que physiquement.
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
etre malade alcoolique,c'est chercher a se detruire parce que l'on ne trouve pas sa place dans ce monde.Chercher a se detruire c'est aussi chercher a mourir et pourtant,je ne me souviens pas d'avoir eu cette pensée.
peut etre ne suis je pas allé assez loin dans l'alcool pour connaitre cette horreur,ma vie etait un enfer ,oui ,parce que je ne maitrisais plus rien mais je n'ai pas eu la sensation que je me dirigeais vers la mort.Dans l'idée,je dirai plutot que c'est elle qui s'approchait de moi sans que je m'en apercoive et non moi qui allait vers elle.
Sans doute ai je senti a un moment ou a un autre sa presence malsaine et que j'ai pris peur.C'est en lisant ce qu'etait la maladie alcoolique que la mort m'a regardé en face et que j'ai decide de vivre sans la sentir derriere mon dos a m'observer.
jamais je n'aurais pensé que je pouvais devenir une personne si differente et qu'arreter ce poison pouvait a ce point chambouler ma vie qui me paraissait pourtant "normale".
peut etre ne suis je pas allé assez loin dans l'alcool pour connaitre cette horreur,ma vie etait un enfer ,oui ,parce que je ne maitrisais plus rien mais je n'ai pas eu la sensation que je me dirigeais vers la mort.Dans l'idée,je dirai plutot que c'est elle qui s'approchait de moi sans que je m'en apercoive et non moi qui allait vers elle.
Sans doute ai je senti a un moment ou a un autre sa presence malsaine et que j'ai pris peur.C'est en lisant ce qu'etait la maladie alcoolique que la mort m'a regardé en face et que j'ai decide de vivre sans la sentir derriere mon dos a m'observer.
jamais je n'aurais pensé que je pouvais devenir une personne si differente et qu'arreter ce poison pouvait a ce point chambouler ma vie qui me paraissait pourtant "normale".
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Chercher a se detruire c'est aussi chercher a mourir
Pour moi c'est pas pareil
Chercher à se détruire, c'est vivre dans la souffrance.
Chercher à mourir, c'est se tuer.
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
vivre dans la souffrance pour moi c'est une mort lente ...
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
cristal a écrit:vivre dans la souffrance pour moi c'est une mort lente ...
Vi mais c'est pas la même chose, enfin je ne le vois pas de la même façon
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
l'alcool me permettait d'oublier la mort.... L'arrêt de l'alcool a remis la mort au premier plan...
Invité- Invité
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Il ne faut pas oublier que l'alcool c'est la mort, souvent on n'y pense pas et pourtant c'est la plus grande cause de mortalité. C'est tout à fait paradoxale d'essayer d'oublier la mort en faisant tout pour y aller le plus vite possible...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Shale tu me dépasses...
Le nombre de ressentis similaires entre nos deux parcours me laisse pantois !
Pour moi c'est encore un peu 'frais' de parler de la mort (j ai préparer une réponse, mais elle n 'est pas encore finie) car après l'avoir souhaitée tant d'années, je l ai remerciée du déplacement et lui ai dit que finalement je n'avais pas besoin de ses services.
L'indéracinable espoir était là, le déclic suivi...le travail psy aussi...
Je me demandais comment tu pouvais avoir des souvenirs et des ressentis aussi clairs depuis le temps passé et si je pense à mon cas ce sont des choses que je ne pourrai effacer. Ces mécanismes et pensées, la psy m'en a débarrassé
Le nombre de ressentis similaires entre nos deux parcours me laisse pantois !
Pour moi c'est encore un peu 'frais' de parler de la mort (j ai préparer une réponse, mais elle n 'est pas encore finie) car après l'avoir souhaitée tant d'années, je l ai remerciée du déplacement et lui ai dit que finalement je n'avais pas besoin de ses services.
L'indéracinable espoir était là, le déclic suivi...le travail psy aussi...
Je me demandais comment tu pouvais avoir des souvenirs et des ressentis aussi clairs depuis le temps passé et si je pense à mon cas ce sont des choses que je ne pourrai effacer. Ces mécanismes et pensées, la psy m'en a débarrassé
Discus- Super Tchatcheur
- 13/03/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Tu sais il y a beau avoir plus de onze ans que je suis abstinente, mon alcoolisme est encore très présent dans ma tête, tout ce qu'il m'a enlevé et tout ce qu'il m'a apporté aussi....
Alors , ces souvenirs, ils sont très présents en moi et je ne pense pas qu'ils s'effaceront, je ne le souhaite même pas, c'est mon meilleur garde fou!
Alors , ces souvenirs, ils sont très présents en moi et je ne pense pas qu'ils s'effaceront, je ne le souhaite même pas, c'est mon meilleur garde fou!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
SHALE a écrit:
Alors , ces souvenirs, ils sont très présents en moi et je ne pense pas qu'ils s'effaceront, je ne le souhaite même pas, c'est mon meilleur garde fou!
Pour ma part:
Même s'ils ne sont plus douloureux ils symbolisent bien la douleur ancienne passée.
Un peu comme une cicatrice qui me rappelerais d'où je viens, où je suis et surtout où ne pas retourner.
bref garde fou, assurance vie (tout pareil...)
La MA tout comme beaucoup d'autres maladies, est tout de même une sacrée 'Ecole de vie' lorsqu'on émerge !!!
:oups: Discus il faut se recentrer, je pars sur le sujet pas moins intérressant 'qu'auraient été nos vies sans l'alcool'
Discus- Super Tchatcheur
- 13/03/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
j'avais ouvert un post sur "ce sujet interresant" Discuss,je le fait remonter pour que tu le lises et enevtuellement que tu dises ce que tu en penses
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
C'est effectivement paradoxal de se tuer à petit feu pour oublier la mort mais je fais partie de gens qui n'avaient pas conscience de cet effet mortel de l'alcool. Pour les autres oui mais pas pour moi ....(un peu comme ceux qui fument, le cancer c''est pas la cigarette .......)
Invité- Invité
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Malheureusement les dégâts causés par l'alcool, qu'ils soient physiques, sociaux, familiaux ou économiques ne touchent pas que les autres, beaucoup de MA se trouvent pris au piège.
C'est vrai qu'au début de la maladie alcoolique, on ne pense pas à la mort, anesthésié par l'alcool. Mais elle se prépare doucement et le jour où on en prend conscience, parfois il est trop tard, c'est ce qui a failli m'arriver .
C'est vrai qu'au début de la maladie alcoolique, on ne pense pas à la mort, anesthésié par l'alcool. Mais elle se prépare doucement et le jour où on en prend conscience, parfois il est trop tard, c'est ce qui a failli m'arriver .
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
le jour où on en prend conscience, parfois il est trop tard, c'est ce qui a failli m'arriver
J'en ai pris conscience lors d'une cuite où j'ai déliré, voire si je n'ai pas fait un délirium (j'ai appris par les cours de ma fille qu'on pouvait en faire en ayant dépassé la dose habituelle d'alcool en plus d'en faire quand on est en manque). J'avais mélangé plusieurs alcools lors d'une sortie + shit = la tête en l'air ++++++++++++
J'habitais alors dans un immeuble très haut et j'étais au 3ème étage. De ma fenêtre de ma chambre, je voyais un immeuble encore plus haut et j'ai vu au 15ème étage, un mec avec une tête de singe qui voulait me sauter dessus pour me faire du mal, j'étais seule chez moi, j'ai cru mourir, je fermais mes yeux et quand je les rouvrais on aurait dit que le mec avait avancé dans les airs, je hurlais de terreur dans ma tête, aucun son n'est sorti de ma bouche, j'étais seule chez moi, c'était terrible.
Le lendemain, curieusement je me rappelais cet homme avec sa tête de singe, j'ai regardé à plusieurs reprises par ma fenêtre, je me suis regardée sous toutes les coutures moi-même, persuadée qu'un drame était arrivé et puis j'ai vu que c'était impossible. Je ne me suis jamais rappelée ce que j'avais fait d'autre dans ma soirée, ça reste un trou noir !
Je savais que j'allais mourir si je continuais, c'était une évidence pour moi. Avant d'avoir cette pensée, j'ai tourné dans ma tête que j'étais en train de devenir folle et j'ai admis je pense ce soir là, que je buvais trop.
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Vous parlez tous de la mort comme quelque chose de dramatique, je trouve que c'est la perte de la vie qui est dramatique. On peut vivre comme un mort-vivant c'est pire que la mort. Après tout la mort n'est qu'un passage d'un état à un autre.
Ce qui est grave avec l'alcool c'est de ne plus vivre en assumant ses émotions et ses sentiments.
Ce qui est grave avec l'alcool c'est de ne plus vivre en assumant ses émotions et ses sentiments.
isabel- Super Tchatcheur
- 05/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Isa je comprend ce que tu veux dire, oui parfois être éteint c'est pire que ne plus vivre.
Je ne pouvais pas imaginer de mourir en laissant mes enfants comme ça, avec ce poison, non ! c'est terrible ça de se dire qu'on se dirige droit vers la p'tite boite sans rien pouvoir faire pour s'en sortir même plus d'illusions.
Après c'est chacun qui voit cela de son point de vue, perso je dirais que tant que je suis en vie, il y a de l'espoir.
Je ne pouvais pas imaginer de mourir en laissant mes enfants comme ça, avec ce poison, non ! c'est terrible ça de se dire qu'on se dirige droit vers la p'tite boite sans rien pouvoir faire pour s'en sortir même plus d'illusions.
Après c'est chacun qui voit cela de son point de vue, perso je dirais que tant que je suis en vie, il y a de l'espoir.
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
La mort ou la perte de la vie, pour moi, c'est du pareil au même...
Avec l'alcool je vivais un tel enfer que la mort m'apparaissait comme la seule issue, je n'envisageais même pas de me soigner car je ne pouvais pas envisager de vivre sans alcool. C'est bien pour ça que je ne sais pas encore pourquoi j'ai pris la décision de me soigner plutôt que celle de me laisser couler, l'instinct de vie sans doute...
Mais maintenant que je connais la vie sans alcool, je n'ai pas envie de retrouver ce chemin vers la mort qu'il me faisait prendre, je suis tout à fait consciente des risques.
Avec l'alcool je vivais un tel enfer que la mort m'apparaissait comme la seule issue, je n'envisageais même pas de me soigner car je ne pouvais pas envisager de vivre sans alcool. C'est bien pour ça que je ne sais pas encore pourquoi j'ai pris la décision de me soigner plutôt que celle de me laisser couler, l'instinct de vie sans doute...
Mais maintenant que je connais la vie sans alcool, je n'ai pas envie de retrouver ce chemin vers la mort qu'il me faisait prendre, je suis tout à fait consciente des risques.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Je suis assez d'accord avec Isabelle, il y a une nuance entre penser à la mort et penser à la perte de la vie
Depuis une quinzaine de jours, je me lève en me disant que j'ai énormément de chances d'être en vie .... et je réalise ce qu'aurait été la perte de la vie, alors qu'avant je pensais à la mort, c'est très différent ...
Mais bon, pour en revenir à l'alcool, je comprends les pensées auxquelles amènent un long passage en enfer dans l'alcoolisme. Elles n'ont juste pas été miennes car je n'ai pas été aussi loin ....
Depuis une quinzaine de jours, je me lève en me disant que j'ai énormément de chances d'être en vie .... et je réalise ce qu'aurait été la perte de la vie, alors qu'avant je pensais à la mort, c'est très différent ...
Mais bon, pour en revenir à l'alcool, je comprends les pensées auxquelles amènent un long passage en enfer dans l'alcoolisme. Elles n'ont juste pas été miennes car je n'ai pas été aussi loin ....
Invité- Invité
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Hello,
on entre dans la mort le jour de sa naissance mais notre caractere unique et notre conscience ne nous le font pas ressentir au meme moment et de la meme maniere.
L'alcool peut arriver a donner des pensees morbides. Beaucoup de gens sont obsedes par la mort et ne boivent pas pour autant.
Il y a t-il quelqu'un ici qui est commence a boire a cause de la mort ???
L'alcoolisme entraine une degradation physique corporelle, elle amene donc a s'interroger sur la mort... A force de s'auto-detruire, il n'y a rien d'anormal a reflechir a la mort puisque c'est la consequence naturelle.
Je dirais que ces pensees sont auto-protectrices et non auto-destructrices.
Je dirais que dans le cas de Shale, ses pensees l'ont sauve et non enterre...
Desole mais je vois les choses sous un angle completement oppose...
on entre dans la mort le jour de sa naissance mais notre caractere unique et notre conscience ne nous le font pas ressentir au meme moment et de la meme maniere.
L'alcool peut arriver a donner des pensees morbides. Beaucoup de gens sont obsedes par la mort et ne boivent pas pour autant.
Il y a t-il quelqu'un ici qui est commence a boire a cause de la mort ???
L'alcoolisme entraine une degradation physique corporelle, elle amene donc a s'interroger sur la mort... A force de s'auto-detruire, il n'y a rien d'anormal a reflechir a la mort puisque c'est la consequence naturelle.
Je dirais que ces pensees sont auto-protectrices et non auto-destructrices.
Je dirais que dans le cas de Shale, ses pensees l'ont sauve et non enterre...
Desole mais je vois les choses sous un angle completement oppose...
Enki- Super Tchatcheur
- 05/01/2009
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Enki a écrit:Hello,
Il y a t-il quelqu'un ici qui est commence a boire a cause de la mort ???
Moi
Enki a écrit:Hello,
Desole mais je vois les choses sous un angle completement oppose...
Ne sois pas désolée, c'est ce qui fait la richesse de l'humanité, sa diversité
Invité- Invité
Re: la place de la mort chez le malade alcoolique.
Je n'ai pas bu parce que j'avais peur de la mort de mon côté Enki.
Je dirais que je savais que je pouvais mourir par l'alcool, oui ça c'était une certitude, j'avais vu (jeune) un homme mourir d'une cirrhose et je savais bien ce que c'était même si l'alcool m'empêchait d'y penser complètement, je le savais.
Si j'étais dans des pensées morbides, la mort m'attirait mais je ne franchissais pas le pas qui m'aurait complètement détruite. Quelque chose en moi me faisait me battre contre ! ce pas là est fragile, un simple fil dans certains cas.
J'ai parfois eu bu à vouloir en crever mais encore une fois, soit ça conserve, soit j'avais un instinct de survie puissant parce que jamais je n'ai pu !
L'alcool étant dépresseur, il peut activer certaines idées morbides s'il y a, c'est dangereux et on peut sous alcool flirter avec la mort en permanence.
Je dirais que je savais que je pouvais mourir par l'alcool, oui ça c'était une certitude, j'avais vu (jeune) un homme mourir d'une cirrhose et je savais bien ce que c'était même si l'alcool m'empêchait d'y penser complètement, je le savais.
Si j'étais dans des pensées morbides, la mort m'attirait mais je ne franchissais pas le pas qui m'aurait complètement détruite. Quelque chose en moi me faisait me battre contre ! ce pas là est fragile, un simple fil dans certains cas.
J'ai parfois eu bu à vouloir en crever mais encore une fois, soit ça conserve, soit j'avais un instinct de survie puissant parce que jamais je n'ai pu !
L'alcool étant dépresseur, il peut activer certaines idées morbides s'il y a, c'est dangereux et on peut sous alcool flirter avec la mort en permanence.
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
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