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La solitude involontaire du malade alcoolique
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La solitude involontaire du malade alcoolique
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La solitude involontaire de l'alcoolique.
Il me semble que le côté le plus difficile à vivre pour le malade alcoolique c'est sa mise à l'écart due à sa maladie, qu'il boive encore ou qu'il ne boive plus
Quand il boit, à part les copains de bistrot qui l'attendent avec impatience pour partager leur alcoolisation, il est rejeté par sa famille, ses collègues souvent, la société en général… Plus il se sent rejeté, plus il boit pour oublier ce statut d'indésirable qu'il a acquis avec l'alcool. De plus , un malade alcoolique qui continue à s'enfoncer dans l'alcool, ramène à lui tous les problèmes possibles et imaginables. Tout ce qu'il entreprend ne marche pas, il se fait virer de partout et a bien du mal à reconnaître que c'est en partie de sa faute. Il a aussi un sentiment d'injustice qu'il n'arrive pas à accepter….Au bout d'un moment, il va "toucher son fond" et va se battre pour arrêter l'alcool, pensant alors que tout va bien se passer s'il y arrive.
Mais là aussi, il retrouve le problème du rejet. En société, on lui offre un verre d'un très bon vin, ou d'un grand champagne, pensant lui faire plaisir, mais il le refuse, ce qui parfois est très mal vécu par les personnes qui l'ont invité….Il ne sera plus convié chez ces amis. De même, quand il y a un pot au travail, au sport ou ailleurs, il se doit de décliner les boissons alcoolisées et là, il affronte alors la surprise de tous les autres. Il doit même s'en expliquer, ce n'est pas normal souvent, de refuser un verre d'alcool, surtout pour un homme. Alors il va finir par fuir toutes les sorties où il risque de se trouver confronté à l'alcool….Il va de nouveau être aussi isolé que lorsqu'il buvait d'où une grande incompréhension de sa part.
Alors il n'y a pas 36 solutions, il nous faut parler sans gêne de notre maladie, ce qui laisse tout le monde baba mais au moins, on ne nous ennuie plus avec l'alcool…..
Cette position, je le redis est bien plus simple pour la femme , il semble plus normal en société que cette dernière ne boive pas d'alcool, mais un homme, s'il est viril, il boit de l'alcool, c'est une vérité convenue et qui peut faire beaucoup de dégâts..
Alors n'hésitez pas à dire que vous êtes malades alcooliques, en plus vous trouverez souvent de l'écho chez les autres . La maladie alcoolique est très répandue et beaucoup de personnes ont des problèmes alcool dont ils n'osent pas parler..
Avez vous encore des difficultés à parler de votre maladie ouvertement?
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: La solitude involontaire du malade alcoolique
Non pas dans mon groupe de MAB. C'est déjà un premier pas. Dans la vie de tout les jours non pas encore. Mais j'avoue que dire je suis
malade alcoolique soulage. Trop récent pour moi encore pour l'avouer à tous.
Ensuite en public je dirai de demander un verre d'eau ou de sirop ou autre non alcool, c'est je trouve dingue incompréhension des gens.
Tu bois de l'alcool cela ne les gêne pas, tu bois de l'eau ils se posent des questions, et te les posent.... Tu dois presque te justifier de ne
pas boire.
je suis juste confronté à cela et cela me fait drôle.
malade alcoolique soulage. Trop récent pour moi encore pour l'avouer à tous.
Ensuite en public je dirai de demander un verre d'eau ou de sirop ou autre non alcool, c'est je trouve dingue incompréhension des gens.
Tu bois de l'alcool cela ne les gêne pas, tu bois de l'eau ils se posent des questions, et te les posent.... Tu dois presque te justifier de ne
pas boire.
je suis juste confronté à cela et cela me fait drôle.
Invité- Invité
Re: La solitude involontaire du malade alcoolique
J'en ai rien à faire.
Je me suis aperçu aussi que bien souvent les gens (la société dont nous faisons tous partie) bien au contraire accueillera.
Dans sa famille et malgré les souffrances évidentes c'est pareil , le frère sœur mère ou ce que tu veux.
L'enreprise les collègues soutiennent aussi, cela arrive.
Les amis sinon quels genres sont-ils ?
Comme si l'alcool était le seul problème.....
Bien sûr tout cela est un peu subjectif mais existe aussi.
Le monde évolue comme il peut, sinon qu'il reste ou il est
Je me suis aperçu aussi que bien souvent les gens (la société dont nous faisons tous partie) bien au contraire accueillera.
Dans sa famille et malgré les souffrances évidentes c'est pareil , le frère sœur mère ou ce que tu veux.
L'enreprise les collègues soutiennent aussi, cela arrive.
Les amis sinon quels genres sont-ils ?
Comme si l'alcool était le seul problème.....
Bien sûr tout cela est un peu subjectif mais existe aussi.
Le monde évolue comme il peut, sinon qu'il reste ou il est
erilyo- Super Tchatcheur
- 19/03/2018
Re: La solitude involontaire du malade alcoolique
Alors il n'y a pas 36 solutions, il nous faut parler sans gêne de notre maladie, ce qui laisse tout le monde baba mais au moins, on ne nous ennuie plus avec l'alcool…..
Oui! Et nous ne sommes même pas obligés d'en parler "gravement"...
Depuis le temps, je tiens les gens qui sont capables de se vexer sur un
refus pour de parfaits bourrins, et je me fais un point d'honneur à ne
plus en avoir dans mon entourage (je sais, ch'suis snob
Quand on dit aux gens qu'on a déjà bu tout ce qu'on avait à boire pour
le restant de nos jours, ou, comme Francis Blanche "J'ai tout bu!", ils
comprennent, et même, beaucoup s'excusent d'avoir insisté.
Il y a aussi les cas de "groupes culturels", ou de régions où on est
réputés pour l'alcoolisme, dans lesquels le fait de dire que tu ne PEUX plus boire
inspire un genre de "total respect", genre vétéran qui est allé trop loin
mais qui tient toujours debout..
Et puis quand on s'amuse et qu'on cause, les gens oublient qu'on ne prend
rien. (sauf, justement, les bourrins qui n'ont que l'alcool à partager dans la soirée,
le repas ou le pot, mais franchement quel intérêt?)
Ah. Mais. Qui a le droit de vous dire ce que vous devez partager avec eux hein?
Tous les débats sur le consentement concernent aussi l'alcool.
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: La solitude involontaire du malade alcoolique
Bien sûre qu'il faut avoir le courage de le dire ouvertement et sans tabou, je ne bois pas j'ai rencontré des problème avec l'alcool.
Je n'ai pas eu le courage au tout début de le dire, juste de conserver mon verre d'eau toujours plein en société, en soirée.
Ensuite, d'expliquer que j'étais diabétique et que l'alcool et ma maladie étaient incompatibles. Et enfin je me permet d'en sourire, tiens c'est amusant ce que tu écris lolo je ne savais pas que je répétais sans le savoir ce que Francis Blanche disait "j'ai tout bu" , parce que c'est souvent ce que je répond aussi sans le savoir!! comme Mr Jourdain sa prose! et je complète parfois avec j'ai quelques hectolitres d'avance sur toi!
Et puis je m'en fiche complètement de ce qu'ils pensent tout court maintenant. Je me suis soignée et je ne dois rendre de compte à personne sauf à moi.
Je n'ai pas eu le courage au tout début de le dire, juste de conserver mon verre d'eau toujours plein en société, en soirée.
Ensuite, d'expliquer que j'étais diabétique et que l'alcool et ma maladie étaient incompatibles. Et enfin je me permet d'en sourire, tiens c'est amusant ce que tu écris lolo je ne savais pas que je répétais sans le savoir ce que Francis Blanche disait "j'ai tout bu" , parce que c'est souvent ce que je répond aussi sans le savoir!! comme Mr Jourdain sa prose! et je complète parfois avec j'ai quelques hectolitres d'avance sur toi!
Et puis je m'en fiche complètement de ce qu'ils pensent tout court maintenant. Je me suis soignée et je ne dois rendre de compte à personne sauf à moi.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: La solitude involontaire du malade alcoolique
Pour moi, c'est aussi la même chose, ils peuvent penser ce qu'ils veulent, ça m'est parfaitement égal, en tout cas, ils n'ont pas intérêt à me faire une réflexion car la réponse ne serait pas forcément aimable....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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