Faire de l’information et de l’accompagnement de l’entourage une obligation !

Réduire l’écart entre la réalité des pratiques en santé mentale et ce slogan idéal : « l’entourage interlocuteur essentiel » est semble-t-il pour la profession un objectif à très long terme et en grande partie considéré comme illusoire.
 
 
 

Je suis entièrement d'accord avec toi !!
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l'entourage du malade n'est effectivement jamais pris en compte et trop souvent montré du doigt comme un fautif,tu as raison de lever le voile et de montrer à tous que vous aussi vous souffrez,peut etre bien plus que la malade lui même et que vous êtes bien seuls pour gérer tout ça 
si tu lis les témoignages de l'entourage,tu sentiras la même souffrance que la tienne à travers leurs mots 

bon courage Ybel,c'est super tout ce que tu fais  

Je ne peux que partager ce constat navrant. Oui l'entourage est délaissé alors qu'il est présent et assiste impuissant aux ravages de l'alcool sur l'être qu'il aime. L'époux, l'épouse, le compagnon, la compagne s'isolent, souffrent et appellent à l'aide sans qu'on les entendent. Tout est focalisé sur le produit, la "maladie" alcool et quand l'entourage reste personne ne comprend et pense qu'il n'a qu'à partir, que c'est simple. Non l'alcool ce n'est pas simple. L'amour que l'on porte à la personne alcoolisée tourne au cauchemard et l'entourage essaye tout pour que cette folie s'arrête. Souvent maladroitement mais toujours avec amour. L'alcool c'est tabou. Il est présent de partout, à portée de mains même des plus jeunes. Quand une personne titube ou raconte n'importe quoi elle est moquée ou ridiculisée. Ce n'est pas un sujet pris au sérieux sauf par les personnes qui le combattent au quotidien et en subissent les conséquences. La maladie alcool n'arrive pas du jour au lendemain, elle s'insinue petit à petit avec les années. De la convivialité elle passe à la solitude, à la honte, à la maladie qui peut aller jusqu'à la mort. Assister à la descente aux enfers de son amour est terrible et on y met toute notre énergie pour l'aimer, le retenir. Cela ne suffit souvent pas.